samedi 30 juin 2012

Oise : enquête sur le décès d'un adolescent

L'enquête sur la mort d'un adolescent de 15 ans qui aurait trop consommé de boisson énergisante, décédé après une course à pied dans l'Oise, a été rouverte par un juge d'instruction de Senlis, a-t-on appris auprès de l'avocat de la famille de la victime, Me Hubert Delarue.
La réouverture de l'enquête fait suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée en 2011, au nom de la famille de l'adolescent, auprès du doyen des juges d'instruction de Senlis, a indiqué à l'AFP Me Delarue, confirmant une information du journal Le Parisien.
Une première enquête pour recherches de la mort avait conclu à un décès par mort naturelle, les premières expertises sanguines n'ayant relevé ni traces de stupéfiants ou d'alcool. "Il n'y avait pas d'investigation poussée du côté de la taurine", présente dans les boissons énergisantes, selon l'avocat.
"Un expert a, dans un rapport déposé il y a environ deux mois, considéré qu'il y avait un taux de taurine considérablement supérieur à celui qu'on peut avoir habituellement, c'est-à-dire 300 nanogrammes contre environ 3,14 habituellement", a expliqué Me Delarue. "J'ai demandé un complément d'expertise au juge, qui a nommé un expert cardiologue", a précisé l'avocat, ajoutant que le rapport devrait être remis "après l'été".
"Si l'expert considère que la taurine, et donc le Red Bull, est à l'origine du décès de ce garçon, ça pourra me conduire à solliciter la mise en examen des mandataires sociaux de cette entreprise", a déclaré Me Hubert Delarue.

Le cycliste brûlé, victime d'une tentative d'assassinat ?

C'était donc un acte de vengeance ? Dans la nuit de mardi à mercredi, au rond-point de l'Europe, à Wattrelos, des automobilistes découvraient un homme allongé dans un fossé. Gravement blessé et grièvement brûlé. Quelques minutes après ces faits, une équipe de la BAC, la brigade anticriminalité, interpellait deux individus sur le parking d'Auchan Leers. Ces deux hommes, un Roubaisien et un Wattrelosien âgés de 24 ans et 29 ans, passablement éméchés, correspondaient aux descriptions fournies par des témoins. Ils avaient vu deux hommes s'enfuir alors que les vêtements de la victime commençaient à prendre feu.

Ils contestent farouchement toute intention de tuer
Le mystère est resté entier moins de 24 heures. Le temps pour les enquêteurs roubaisiens de la BRAV, la brigade de répression des actions violences, d'auditionner ces deux suspects. Selon les premiers éléments de l'enquête, ils auraient reconnu une partie des faits. À savoir que cette nuit-là, ils auraient tenté de détrousser un cycliste qui circulait en direction de la rue de Beaulieu. Sous l'effet de l'alcool, le duo l'aurait molesté avant de lui voler un portefeuille. Ce n'est que quelques minutes plus tard, en fouillant dans le portefeuille, qu'ils se seraient aperçu de l'identité de leur victime.
Un homme âgé de 55 ans, membre d'une famille originaire du quartier de la Carluyère, à Wattrelos, avec laquelle ils auraient eu un différend il y a plusieurs semaines. Et comme la vengeance est un plat qui se mange froid, les deux trentenaires auraient décidé de retourner sur les lieux. Que s'est-il passé ensuite ? Selon une source policière, les deux suspects reconnaissent lui avoir porté des coups, mais nient farouchement avoir voulu tuer le Wattrelosien. Ce dernier sera toutefois aspergé d'un liquide inflammable au niveau de la veste avant d'être incendié. Un acte volontaire ? S'agissait-il juste de lui faire peur ? Il reviendra à l'instruction ouverte pour « tentative d'assassinat » et « vol avec violence et en réunion » de déterminer le scénario exact de cette terrible agression. Brûlée au troisième degré sur plus de 15 % du corps, la victime présente également un important traumatisme crânien, ainsi que des fractures à la mâchoire et aux côtes.
Présentés jeudi soir devant un magistrat instructeur, les deux hommes ont été placés en détention provisoire dans les maisons d'arrêt de Sequedin et de Douai. Les faits pour lesquels les suspects sont mis en examen sont passibles de la cour d'assises. Ils risquent la réclusion criminelle à perpétuité.


http://www.nordeclair.fr/Locales/Roubaix/2012/06/30/le-cycliste-brule-victime-d-une-tentativ.shtml

Noyade d'Erane et Andy : la justice dévoile une chronologie

La livre une première version des tragiques événements. Vendredi soir, le parquet de Bordeaux a diffusé une chronologie des événements qui ont mené à la découverte mardi, des corps d'Erane et Andy, noyés dans la piscine d'une maison d'Eysines (Gironde) d'où ils avaient disparu, presque trois jours auparavant
Selon le parquet, la police est avisée samedi à 19h25 de la disparition inquiétante des deux cousins de 7 ans. Des policiers se rendent sur place près de vingt minutes plus tard, à 19h48, et apprennent que la disparition a été constatée à 18h10, environ 20 minutes après que les deux garçons aient été vus pour la dernière fois, jouant au ballon. A ce moment là, le portillon de la maison était ouvert.

Une interrogation centrale : la piscine

«Au questionnement des policiers sur le fait que les garçonnets auraient pu tomber dans la piscine emplie d'une eau très opaque, les adultes présents indiquaient que cela était impossible puisque eux mêmes étaient restés aux abords et, devant l'insistance des policiers, ils ajoutaient qu'ils l'avaient eux mêmes sondée au moyen de perches», soutient le parquet. Le parquet assure que, le lendemain matin, une autre patrouille a également proposé de vider la piscine et que «les occupants des lieux leur indiquaient à nouveau que cela avait déjà été fait la veille par leurs soins, sans résultat».

Il précise notamment
qu'au moins un témoin a vu deux garçonnets correspondant à leur signalement, à l'extérieur, vers 20 heures-20h15, ce qui a entraîné «l'engagement d'un très conséquent dispositif de recherches dans les journées des 24 et 25 juin».

Selon les enquêteurs, les enfants ont probablement fugué et auraient pu tomber dans la piscine après, dans la soirée, la
remontant à la nuit de samedi à dimanche. La famille ne pouvait être jointe vendredi soir, mais si l'on en croit la chronologie révélée, elle avait sans doute sondé la piscine avant qu'ils s'y soient effectivement noyés.

L'
, qui privilégie la thèse de l'accident, doit encore déterminer à travers des analyses si l'eau retrouvée dans leurs poumons correspond bien à celle de la piscine, ce qui renforcerait cette thèse, à l'encontre de toute piste criminelle.

Geneviève Montès a été étranglée

Le 21 juin, Geneviève Montès est morte par asphyxie suite à une strangulation violente. En apprenant la nouvelle hier, sa famille n'a pas été surprise. Explications.
Redoutée, la triste nouvelle n'en était pas moins attendue. Geneviève Montès, la coiffeuse retrouvée morte vendredi soir à Fleurance, a bien été assassinée. Frédéric Boutines, son fils, en avait l'intime conviction. Mais il fallait encore attendre le résultat de l'autopsie. Et que la justice trouve les mots, sans hypothéquer la suite de l'enquête. De ce point de vue-là, Céline, la compagne de Frédéric, salue le tact du gendarme qui a appelé. « Il nous a dit que la personne avait appuyé là où il fallait, sur la trachée, mais qu'elle n'avait pas souffert. »
Dans son malheur, la famille de la victime a au moins la satisfaction de savoir que Geneviève n'a pas non plus avalé de Destop, comme son colocataire retrouvé dans le coma à ses côtés, vendredi soir, dans un appartement de la résidence Villalodge.

Attention aux fantasmes

Mais une question demeure ! Qui est cette « personne » qui s'est glissée dans le dos de Geneviève et qui l'a étranglée en exerçant une forte pression du bras sur sa gorge ? Didier Marcoult, son colocataire âgé de 56 ans ? Céline le pense.
« Je sais par le copain de ma belle-mère qu'il la suivait. Ils n'étaient pas ensemble. Il avait juste proposé de l'héberger gratuitement lorsqu'elle s'était retrouvée en difficulté. Mais il était jaloux. Elle en avait marre. Elle voulait déménager. Cela dit, je sais aussi que les gendarmes n'excluent pas que ce soit une autre personne. ça m'étonne quand même ! Didier, c'est un ancien pompier de Paris. Il est costaud. Pour l'obliger à avaler du Destop, il faut le faire. Non, je crois plutôt qu'il a voulu se suicider après l'avoir tuée. Pour nous, ce serait mieux qu'il vive, qu'il réponde de ses actes et qu'il soit puni, même si ça ne fera pas revivre Geneviève. »
Philippe Pommereul, le substitut du procureur chargé du dossier, est forcément plus prudent. Et pour cause, l'enquête n'est pas bouclée. Il reste encore beaucoup de choses à analyser : la téléphonie, les mails, les emplois du temps… Pourtant, lui aussi en convient, « pour faire ingurgiter du Destop à quelqu'un, c'est très difficile ». Mais, c'est pour mieux relativiser aussitôt après : « En matière criminelle, on est souvent dans le fantasme. »
Les enquêteurs doivent donc vérifier, encore et encore. Par exemple si Geneviève s'est défendue (les ongles sont en cours d'analyse) ou si elle était inanimée pendant l'étranglement (l'analyse toxicologique permettra de dire si on lui a administré d'autres substances). Il convient aussi de savoir qui a téléphoné à qui et à quelle heure. Geneviève est décrite comme quittant son salon précipitamment, à L'Isle-Jourdain, le jeudi 21 juin entre 11 heures et 11 h 30. Or, une personne interrogée par les gendarmes a indiqué qu'elle avait prévu de fermer son salon plus tôt. Qu'en est-il exactement ! La correspondance aussi est épluchée. Bref, l'enquête pourrait bien durer plusieurs semaines encore avant que la justice, et donc la famille, ne soient fixées sur le scénario qui a marqué d'une pierre noire le premier jour de l'été dans le Gers.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/29/1389727-genevieve-montes-a-ete-etranglee.html

vendredi 29 juin 2012

Déféré trois mois après le meurtre d'une jeune femme dans le Val-d'Oise

Un homme a été interpellé et déféré devant le parquet de Pontoise pour le meurtre d'une jeune femme retrouvée début avril à son domicile de Chérence (Val-d'Oise), selon une source proche du dossier et le parquet de Pontoise. Le suspect, un artisan d'une soixantaine d'années, a été interpellé mercredi et déféré vendredi soir devant le parquet en vue de sa mise en examen, a précisé la source proche du dossier. Lors de sa garde à vue, il a reconnu les faits, a-t-on précisé. Contacté par l'AFP, le parquet de Pontoise a confirmé cette interpellation et le déferrement. "Nous allons requérir sa mise en examen pour assassinat et son placement en détention provisoire", a précisé le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier.

Selon la source proche du dossier, le suspect est le père de l'ex-fiancé de la victime, décédé dans un accident de la route peu après la rupture du couple. "Pétri de vengeance à l'égard du nouveau couple", il tenait la jeune femme pour responsable de la mort de son fils, a-t-on précisé. Selon cette source, le meurtrier présumé se serait présenté au domicile de la victime le jour du drame avant de la frapper à la tête. Il s'est ensuite débarrassé de son arme, dont la nature n'a pas a été précisée.

La jeune femme, 23 ans, et mère d'un bébé d'un an, avait été retrouvée morte à son domicile par son compagnon, le 8 avril, non loin de son enfant, pour sa part vivant. L'autopsie avait permis d'établir qu'elle était décédée à la suite de violences commises avec un objet contondant. Le parquet de Pontoise avait ouvert une information judiciaire pour "meurtre" une dizaine de jours plus tard.

L'enquête a été menée conjointement par les gendarmes de la section de recherches de Versailles et des brigades de recherche de Cergy et Magny-en-Vexin.


http://lci.tf1.fr/filnews/france/defere-trois-mois-apres-le-meurtre-d-une-jeune-femme-dans-le-val-7394122.html

Enfants noyés à Eysines (33) : l'enquête se poursuit

Les enquêteurs de la Direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux poursuivent leurs investigations pour tenter de comprendre comment Andy et Erane, deux enfants de 7 ans et 7 ans et demi ont pu tomber dans une piscine au cours de la soirée ou de la nuit de samedi à dimanche dernier (lire nos précédentes éditions).
Ils ont échappé à la vigilance des adultes vers 18 heures et l'alerte a été donnée à 19 h 25. À quelle heure sont-ils rentrés et quel chemin ont-ils emprunté ? Ces questions restent sans réponse pour l'instant.

Des analyses de l'eau retrouvée dans leurs poumons sont encore en cours afin de la comparer avec celle de la piscine et ainsi s'assurer que c'est bien là qu'ils se sont noyés.
Les mères des deux enfants ont porté plainte contre X pour homicide volontaire. Elles souhaitent que « toute la lumière soit faite sur cette affaire ».

http://www.sudouest.fr/2012/06/29/enfants-noyes-a-eysines-33-l-enquete-se-poursuit-757414-2780.php

Des ossements humains retrouvés dans un bois près du lac d’Annecy

Les gendarmes avaient entrepris des recherches après le signalement d’une voiture abandonnée depuis de nombreux mois à Duingt, une commune bordant le lac d’Annecy. Les ossements éparpillés et la tente ont été retrouvés à plusieurs kilomètres de distance de la voiture.
«Il pourrait s’agir d’une jeune femme complètement désocialisée et connue comme étant toxicomane», a expliqué le procureur de la République d’Annecy Eric Maillaud.

Originaire de la région, la jeune femme serait décédée depuis déjà «plusieurs semaines», selon la même source.
Des analyses ADN doivent être réalisées pour s’assurer que les ossements retrouvés sont bien ceux de la propriétaire de la voiture.
Les gendarmes n’ont pas retrouvé l’ensemble du squelette, qui aurait été en partie emporté par des animaux sauvages.
Un chien, qui n’avait pas mangé depuis 15 jours, a aussi été retrouvé près de la tente.


http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/06/28/des-ossements-humains-retrouves-dans-un-bois-pres-du-lac-d-annecy

Une douille découverte dans le coffre de la voiture calcinée

La découverte d’une douille dans le coffre de la voiture calcinée à Saint-Hippolyte-de-Caton rapproche un peu plus les enquêteurs de la thèse du meurtre. Mercredi après-midi, les gendarmes de Vézénobres ont été appelés par la mairie de Saint-Hippolyte-de-Caton, entre Alès et Uzès, après la localisation à 500 m du village, dans un chemin en bord de vigne, d’une Audi A3 calcinée.
Dans le coffre se trouvait le cadavre d’un homme. La douille, qu’ont trouvée les enquêteurs au même endroit, rajoute une pièce supplémentaire au puzzle qui prend les allures de ce que l’on appelle dans le milieu un barbecue marseillais. Le meurtre d’un individu placé dans un coffre de voiture à laquelle il est mis le feu.

Faut-il voir dans les faits de Saint-Hippolyte-de-Caton les conséquences d’un règlement de compte ? Ou d’un crime crapuleux ? Selon nos informations, la voiture a été rapidement identifiée par les enquêteurs. Elle appartiendrait à un habitant d’Uzès, inconnu de la justice.
Le véhicule ne faisait pas l’objet d’une déclaration de vol. Les enquêteurs auraient entendu le propriétaire, ce dernier affirmant qu’il avait l’habitude de prêter sa voiture à une connaissance. L’homme n’aurait cependant pas été retrouvé hier par les gendarmes.
Est-ce la personne qui se trouvait dans le coffre de l’Audi A3 ? L’autopsie qui sera pratiquée aujourd’hui à Montpellier devrait permettre d’identifier la victime, même si le cadavre est en mauvais état. Les analyses pourraient également préciser les causes de la mort. Avant ou après l’incendie de la voiture ? Par arme à feu ? De quoi mieux comprendre les circonstances dans lesquelles s’est déroulé le crime. L’enquête devra ensuite en déterminer le mobile et identifier les auteurs. De longues investigations en perspective pour les gendarmes de la section de recherche de Nîmes.

http://www.midilibre.fr/2012/06/28/une-douille-decouverte-dans-le-coffre-de-la-voiture-calcinee,525008.php

Les trafiquants arrosaient les milieux festifs en ecstasy

Les enquêteurs de la brigade des stupéfiants du service régional de police judiciaire viennent de mettre fin à un trafic qui arrosait le centre de la Ville rose. La semaine dernière, jeudi puis samedi, ils ont procédé à l'interpellation de quatre personnes, deux hommes et deux femmes, tous âgés d'une trentaine d'années.
L'un des hommes, le « cerveau » présumé de l'équipe a été arrêté par la brigade de recherches et d'intervention alors qu'il circulait sur l'A62. C'est lui qui approvisionnait le trafic avec des produits récupérés en région parisienne. Le rôle des deux femmes était bien déterminé. L'une était chargée de récupérer l'argent tandis que l'autre stockait la marchandise dans son appartement du côté de Soupetard.
Au cours des interpellations puis des perquisitions, les enquêteurs sont tombés sur des quantités importantes de stupéfiants et notamment près d'1 kg d'ecstasy et 350 grammes de cocaïne.
Loin d'alimenter un trafic de cité, ils sont suspectés d'avoir implanté leur business dans le centre ville de Toulouse où ils revendaient leur marchandise dans les milieux festifs.
Après quatre jours de garde à vue, ces personnes ont été présentées à un juge. L'homme au cœur du trafic, défendu par Me Le Bonjour, a été placé en détention tout comme les deux femmes.
Le deuxième homme, chez qui 10 grammes de drogue ont été retrouvés et qui prétend n'être qu'un simple consommateur, défendu par Me Parra-Bruguière, a été laissé libre sous contrôle judiciaire.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/28/1388666-les-trafiquants-arrosaient-les-milieux-festifs-en-ecstasy.html

jeudi 28 juin 2012

Enquête : mystère autour du cadavre d’un nourrisson

Qui a déposé le nourrisson découvert , le 21 juin vers 7 heures, au pied de la porte d’entrée de la maternité de l’hôpital d’Argentan (Orne)? Aujourd’hui, la va diffuser, dans la presse, un appel à témoins, accompagné de photos des vêtements que portait cette enfant, pour tenter de l’identifier. En charge des investigations, les enquêteurs de l’antenne de police judiciaire (PJ) de Caen (Calvados) ont, pourtant, multiplié les recherches tous azimuts pour tenter de retrouver les parents ou un proche de cette fillette. En vain. « Nous sommes face à une double énigme, confie une source proche de l’affaire. Découvrir l’identité de cette enfant et celle de ses parents et déterminer pour quelles raisons son corps a ainsi été déposé devant l’entrée de cette maternité. »

L’enfant est mort par asphyxie

Selon nos informations, un petit mot manuscrit a été laissé sur l’enfant. Sur ce morceau de papier, un prénom et une date de naissance ont été inscrits, ainsi qu’un message à l’intention des personnes qui l’ont découverte. « Cette fillette serait prénommée Maëlle et serait née le 7 octobre 2011, ajoute la même source. Il y avait également un message demandant aux médecins de tout faire pour la sauver. Mais lorsqu’elle a été découverte, elle était déjà décédée. » L’autopsie pratiquée sur le corps de la petite victime a révélé qu’elle était morte par asphyxie. « Pour l’heure, on ne sait pas si cette asphyxie a été provoquée par un geste volontaire ou non, indique un proche de l’affaire. Des examens complémentaires ont été demandés par le parquet. Aucune piste n’est écartée. »

Aucune trace de coup n’a été relevée sur le corps du nourrisson. « Seules six naissances en
, correspondant au prénom et à la date laissés avec ce bébé, ont été recensées, ajoute la même source. Mais les vérifications entreprises ont permis de déterminer qu’il ne s’agissait pas d’un de ces bébés. L’examen du corps de l’enfant a déterminé qu’elle pouvait plutôt être âgée de 6 mois et non de 8 mois. Ce prénom et cette date de naissance ont, peut-être, été inventés pour mieux brouiller les pistes. » Aucune disparition de nourrisson n’a, par ailleurs, été signalée aux enquêteurs, qui se sont notamment renseignés auprès des centres de la protection maternelle infantile (PMI) de la région.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/enquete-mystere-autour-du-cadavre-d-un-nourrisson-28-06-2012-2069289.php

Militaires tués en Guyane : que s'est-il passé ?

C'est un épisode d'une rare violence dans la lutte des forces de sécurité contre l'orpaillage. Mercredi, deux militaires ont été tués et deux gendarmes grièvement blessés mercredi dans une opération de l'armée et la gendarmerie contre des chercheurs d'or clandestins en Guyane.
"La première fois que deux militaires sont tués dans une opération contre l'orpaillage". "L'orpaillage s'accompagne de tout un tas de trafic et donc d'une violence certaine entre les orpailleurs qui sont souvent armés, a expliqué le colonel Thierry Burkhard, porte-parole des armées à LCI. Ce n'est pas la première fois que des échanges de coups de feu ont lieu. Néanmoins, c'est la première fois que deux militaires français sont tués lors d'une opération de lutte contre l'orpaillage clandestin.

Ce qu'il s'est passé. Les deux hommes ont trouvé la mort mercredi après-midi pendant une mission au sol sur un site clandestin à Dorlin, dans la commune de Maripasoula. Alors qu'il progressait à pied sur un sentier en forêt, leur groupe a été essuyé un feu nourri. "Ils sont tombés dans une embuscade", a assuré la préfecture. Les deux militaires et les deux gendarmes touchés étaient en tête du groupe. L'enquête a été confiée à la section de recherches de
Guyane.

Déjà un hélicoptère visé. Peu de temps avant l'embuscade, un hélicoptère de gendarmerie à l'approche d'un autre site à proximité avait été pris pour cible. Six impacts de balle avaient été relevés, selon la radio Guyane Première, lors d'un assaut aéroporté.

Des armes de guerre utilisées ? Le procureur de la République de Cayenne n'a pas exclu que les inconnus qui ont tué deux militaires ont pu utiliser des armes de guerre, vu la nature des blessures constatées. Le colonel Didier Laumont, commandant de la gendarmerie en Guyane, s'était interrogé auparavant sur le type d'armes utilisées par les personnes qui ont attaqué les militaires engagés dans une opération de lutte contre l'activité aurifère illicite. "On n'avait pas lieu de penser tomber sur des gens avec une telle détermination et dotés d'armes qui ne sont pas celles utilisées habituellement par les garimpeiros", les chercheurs d'or brésiliens, a déclaré le colonel.

Qui sont les militaires tués ? Ils faisaient partie du 9e RIMa, qui participe aux opérations "Harpie" contre les orpailleurs. L'un des deux "marsouins" est un caporal-chef de 32 ans, père d'un enfant, l'autre un adjudant de 29 ans. Le pronostic vital des deux gendarmes grièvement blessés n'est pas engagé. Ils appartiennent au Peloton de sécurité et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) de Cayenne.

Le ministre des Outre-mer sur place. Victorin Lurel devait arriver sur place jeudi matin pour un "hommage aux deux militaires tués" et une visite aux blessés. Les ministres des Outre-mer, de l'Intérieur (Manuel Valls) et de la Défense (Jean-Yves Le Drian) ont exprimé leur "très vive émotion" et ont salué "l'engagement" des militaires décédés dans cette opération "ainsi que celui de tous les militaires dans la lutte contre l'orpaillage clandestin". Ils condamnent "avec la plus grande fermeté" cette attaque "contre des représentants de l'autorité républicaine".

Le dispositif "Harpie", mis en place en 2008, fait suite à l'opération "Anaconda". Il tente d'éradiquer l'orpaillage clandestin, associant parquet, gendarmerie, armée, police aux frontières, douanes et l'Office national des Forêts. En 2010, près de 600 opérations ont permis l'interpellation de 1.500 étrangers en situation irrégulière. Le renchérissement constant du prix de l'or (50 euros le gramme actuellement contre 40 euros fin 2011) continue à attirer les "garimpeiros" brésiliens en Guyane.

Montech-Beaumont. Ils avaient enlevé, séquestré puis cambriolé la jeune femme

Malgré un mutisme total de la part des enquêteurs et des autorités judiciaires ,par recoupements et nombreuses autres sources d'informations nous sommes en mesure de rendre public un faits divers qui a connu son premier épilogue la semaine dernière. I l a fallu en effet presque quatre mois et demi aux enquêteurs de la BR de Montauban pour complètement solutionner une affaire grave dont les faits remonte au 2 février dernier. Cette nuit-là deux individus menacent d'incendier la voiture d'une jeune femme habitant dans cette résidence si elle ne leur ouvre pas la porte. Elle s'exécute par crainte et se retrouve agressée à son domicile. Le duo l'oblige à les conduire avec son véhicule dans le secteur de Beaumont. Sur la route, un des agresseurs oblige la conductrice à s'arrêter et il lui prend le volant. Quelques kilomètres plus loin il s'arrête à nouveau et force la victime en la menaçant à monter dans le coffre de la voiture après lui avoir pris son téléphone portable, sa carte bleue et son code. Dans ce périple vers la Lomagne l'équipage est rejoint un peu plus tard par un troisième larron qui va avec un énorme couteau terroriser la jeune femme. Tous les trois lui annoncent qu'ils vont tout lui prendre dans son appartement (téléviseur ordinateur etc.). Le troisième larron au visage dissimulé par un cache-nez insiste sur ce qui va se produire. Après avoir fait le plein de carburant avec sa carte bleue il est décidé de revenir sur Montech. Le jeune homme au couteau est déposé en chemin et seulement les deux agresseurs du départ reviennent dans l'appartement de celle qu'ils ont enlevé quelques heures plus tôt.

Un Beaumontois écroué et deux mineurs

Ils lui volent téléviseur, console de jeux, ordinateur, portable l'apeurent et s'évanouissent.Fortement traumatisée et prostrée chez elle, elle n'avertit les gendarmes de la COB de Montech-Verdun que deux jours plus tard. Elle raconte son cauchemar, les heures de terreur endurées et explique que le visage d'un de ses deux ravisseurs ne lui semble pas inconnu (en fait l'individu squattait l'appartement d'un pote à lui au rez-de-chaussée de cette résidence).
Cet individu d'une vingtaine d'années de Beaumont-de-Lomagne, au lourd casier judiciaire, est formellement identifié. Il est interpellé début mars et après 48 heures de garde à vue, il est placé en détention. Son complice - un mineur de Lomagne - lui est arrêté le 12 avril. Il reconnaît les faits et est placé sous contrôle judiciaire. Le troisième est lui aussi identifié, mais il a entre-temps un grave accident de la circulation.Ce n'est qu'à sa sortie de l'hôpital et de la maison de convalescence que les gendarmes de la BR de Montauban le cueillent. Il était en garde à vue jusqu'à hier avant d'être déféré au parquet devant une juge d'instruction. Lui aussi était mineur au moment des faits. Il a été transféré au centre éducatif fermé de Cornebarieu jeudi dernier.Quoi qu'il en soit tous les trois auront à répondre des chefs d'accusation suivants :
- Extorsion commise avec une arme.
- Arrestation, enlèvement, séquestration arbitraire suivie d'une libération avant le septième jour.
- Menaces de mort.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/28/1389242-ils-avaient-enleve-sequestre-puis-cambriole-la-jeune-femme.html

Val d'Oise : des jeunes soupçonnés de 100 cambriolages en un an

Huit personnes ont été mises en examen mardi et mercredi à Pontoise, dans le Val-d'Oise, dans le cadre d'une enquête sur un réseau de malfaiteurs soupçonné d'avoir commis une centaine de cambriolages en un an. Les voleurs présumés ont été mis en examen pour "vols aggravés", "recel" et "participation à une association de malfaiteurs", a précisé une source judiciaire. Quatre d'entre eux ont été écroués et quatre autres placés sous contrôle judiciaire, tandis que deux autres suspects ont été remis en liberté.
Les auteurs présumés de ces cambriolages, âgés de 13 à 20 ans et originaires du Val-d'Oise, auraient sévi à de multiples reprises, depuis un an, dans le Val-d'Oise et dans l'Oise, a indiqué la gendarmerie. Le préjudice est toujours en cours d'évaluation.

Les suspects avaient été interpellés lundi dans le quartier sensible des Louvrais, à Pontoise, à l'issue d'une enquête menée conjointement, depuis le mois de février, par le commissariat de police et la brigade de recherches de la gendarmerie de Cergy. Selon la gendarmerie, l'enquête a d'ores et déjà permis d'établir leur participation à 15 cambriolages et 7 vols de voiture mais le nombre total de faits imputables au réseau pourrait approcher la centaine, les téléphones portables des suspects ayant été repérés à 104 reprises, depuis mi-2011, sur des lieux de vols et cambriolages.

Mort suspecte à Fleurance : "Ma mère a été assassinée"

L'enquête sur la mort de Geneviève Montès, à Fleurance, se poursuit. Son colocataire, toujours dans le coma, aurait avalé du Destop. Mais Céline ne croit pas au suicide de sa belle-mère.
Suicide ou meurtre ? Depuis la découverte du corps de Geneviève Montès, vendredi soir dans un appartement de la résidence Villalodge à Fleurance, les gendarmes étudient toutes les pistes et ferment des portes, les unes après les autres, pour donner des certitudes à la famille sur les circonstances du drame. Des certitudes pourtant, le fils de la victime et son épouse en ont déjà, même si le résultat de l'autopsie tarde à venir : Geneviève Montès a été assassinée. Céline, sa belle-fille, explique pourquoi.

Céline : « A mon avis, c'est un crime passionnel »

« D'abord, l'homme qui a été retrouvé inanimé à ses côtés avec cette bouteille de Destop n'est pas son compagnon comme ça a été dit. Il aurait voulu que tout le monde pense qu'ils étaient ensemble, mais ce n'était pas le cas. Il l'hébergeait gratuitement depuis plusieurs mois, le temps qu'elle trouve autre chose. Elle payait juste l'alimentation. Mais elle avait sa propre chambre. Or, elle a été retrouvée dans sa chambre à lui. Déjà, c'est suspect. Pour moi, c'est impossible que ce soit un suicide. C'est quelqu'un qui a du caractère, mais surtout elle nous aimait trop : son fils, moi, ses deux petits enfants, dont Evan. On devait fêter ses 1 an le 21 juin. Elle avait dit qu'elle passerait. Elle n'allait pas manquer ça ! À partir de 18 heures, ne la voyant pas venir, on a commencé à appeler. Elle ne répondait pas. Le lendemain matin, je suis allée déclarer sa disparition à la gendarmerie. Après, j'ai appris qu'un témoin l'avait vue quitter en trombe son salon de coiffure, à L'Isle-Jourdain, jeudi vers 11 heures, sans fermer à clé et en laissant son portable à l'intérieur. Son colocataire a dû dire quelque chose pour la faire venir. Il devait être jaloux. Ma belle-mère avait un copain à Montauban depuis peu. Un copain qui aurait reçu des textos anonymes disant, en gros, « je vais me charger du problème ». À mon avis, c'est un crime passionnel ! »
Les gendarmes étudient bien sûr cette hypothèse mais ils ne veulent pas tirer de conclusions hâtives, d'autant que le colocataire de Geneviève Montès est dans le coma, dans un état critique, après avoir semble-t-il avalé du Destop, un produit utilisé pour déboucher les canalisations. Le témoignage de cet homme âgé de 56 ans est évidemment capital dans cette affaire… Mais son décès n'est pas exclu. Or, bien entendu, les proches des deux victimes espèrent des réponses. Le résultat de l'autopsie pratiquée hier leur en apportera sans doute, tout comme l'analyse des appels entrants et sortants des téléphones de Geneviève, de son colocataire, et de son nouveau copain. Affaire à suivre.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/27/1388306-mort-suspecte-a-fleurance-ma-mere-a-ete-assassinee.html

mercredi 27 juin 2012

Mort d'Erane et Andy: plusieurs témoins ont vu les enfants hors de la maison

Plusieurs témoins entendus mercredi par la police judiciaire ont indiqué avoir vu près de la maison Erane et Andy, les deux garçonnets retrouvés morts noyés dans la piscine de la résidence d'Eysines (Gironde) d'où ils avaient disparu, selon une source proche du dossier. "On a différents témoignages qui nous les font revenir samedi soir. On vérifie à quelle heure", a déclaré cette source.

Ces témoignages accréditeraient la thèse en vertu de laquelle les enfants ont bien quitté la maison samedi, déclenchant des recherches pour les trouver. Mais ils auraient pu revenir et, alors qu'on les cherchait, se noyer accidentellement dans la piscine de la maison. Selon cette source, les enquêteurs tentent d'établir un calendrier précis des entrées et sorties de la maison ce soir-là, alors que l'alerte avait été donnée pour tenter de retrouver ces deux cousins de sept ans.


http://lci.tf1.fr/filnews/france/mort-d-erane-et-andy-plusieurs-temoins-ont-vu-les-enfants-hors-7391579.html

Gard: un corps carbonisé découvert

Un corps carbonisé au volant d'une voiture incendiée a été découvert en fin d'après-midi à Vézénobres, non loin d'Alès (Gard), a-t-on appris mercredi auprès de la gendarmerie. Les gendarmes de la Brigade des Recherches ainsi que ceux de la Section de recherches de Nîmes se sont rendus sur place, de même que le procureur d'Alès, a-t-on indiqué de même source.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/27/97001-20120627FILWWW00658-gard-un-corps-carbonise-decouvert.php

Erane et Andy : les causes de la mort connues, pas le scénario

Les enfants se sont-ils noyés dans la piscine où ils ont été retrouvés?
Des analyses, à la suite à l'autopsie pratiquée mardi, doivent notamment confirmer que l'eau dans leurs poumons est bien celle de la piscine où ils ont été retrouvés. S'il ne s'agissait pas de la même eau, cela indiquerait que leurs corps ont été placés là et cela relancerait la thèse criminelle, qui n'est pour l'instant pas privilégiée.

Quand la noyade est-elle intervenue?
Selon l'autopsie, elle serait intervenue entre samedi et dimanche. Si cette datation est confirmée, cela pourrait également accréditer la thèse de l'accident. Si la mort était intervenue bien après le déclenchement des recherches, cela sèmerait en revanche le doute dans l'enquête.

Si les enfants se sont bien noyés samedi dans cette piscine, pourquoi n'ont-ils pas été retrouvés plus vite?
Selon des proches et une source municipale, la piscine a été vérifiée à l'aide d'une "perche" ou d'un "bâton", sans pour autant être vidée. Or les corps de personnes noyées ne remontent parfois à la surface que 48h après, ce qui pourrait expliquer qu'ils n'aient pas été vus, d'autant que l'eau de cette piscine, qui n'était pas utilisée, était sombre et saumâtre.

Y a-t-il eu négligence dans l'enquête initiale expliquant que les corps n'aient pas été trouvés immédiatement?
L'enquête a entraîné dès samedi le déclenchement d'importantes recherches avec des moyens de pointe alors que les enfants étaient peut-être déjà là où ils avaient disparu. Le portail de la maison était ouvert, un paquet de bonbons aurait été trouvé dans un champ à côté, entraînant logiquement les policiers sur la piste d'un "départ", selon une source proche du dossier. La police judiciaire cherche cependant à retracer aussi le déroulement de l'enquête au cours des premiers jours, ce qui permettra de répondre à cette question.

Les enfants ont-ils quitté la maison?
Une équipe cynophile composée d'un gendarme maître-chien et d'un des sept meilleurs chiens pisteurs en France, a détecté lundi un itinéraire passant près d'un collecteur d'eaux usées, en bordure de la rocade de Bordeaux, à environ un kilomètre du lieu de leur disparition, avant de continuer. Le même chien a identifié la même trace olfactive pour le deuxième enfant. Ces constatations accréditent la thèse d'un départ de la maison. Ce départ a entraîné des recherches à partir de 18h. Les enquêteurs pensent que c'est peut-être à cet instant que les deux enfants sont revenus à l'habitation et ont pu se noyer pendant qu'on les cherchait.

Comment les enfants ont-ils pu tomber à l'eau et pourquoi ils se sont noyés?
Selon certains membres de la famille, aucun des deux enfants ne savait nager et ils avaient manifesté samedi après-midi leur souhait de se baigner.

L'un des deux est-il tombé par accident et l'autre aurait-il cherché à le sauver?
Les corps des deux garçonnets étaient vêtus, ce qui semble indiquer qu'ils n'ont pas volontairement plongé dans l'eau saumâtre et sale de cette piscine qui n'avait pas encore été nettoyée. La piscine de 2,35 m de profondeur était entourée d'une grille de 1,20 m.

Y a-t-il eu défaut de surveillance ?
Selon certains témoignages de proches, les enfants ont été vus pour la dernière fois vers 17h et leur absence a été constatée vers 18h. Où étaient les adultes à ce moment? Et s'ils ont quitté la maison, comment les enfants ont-ils pu partir sans que personne ne s'en aperçoive? Les enquêteurs s'efforçaient, mercredi, de répondre à ces questions.

Policière tuée en 2010 : une personne interpellée

en 2010 à Villiers-sur-Marne. Une personne a été interpellée dans l'enquête sur la mort de cette jeune femme de 26 ans, tuée le 20 mai 2010 lors d'une fusillade entre un commando de braqueurs et des policiers, ont annoncé des sources proches de l'enquête. Cette personne se trouvait mercredi en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire parisienne, selon l'une des sources
Une dizaine de personnes, parmi lesquelles Redoine Faïd, ont été mises en examen dans cette affaire. L'ancien braqueur "repenti", qui avait échappé de peu en janvier 2011 à la police lors d'une série d'interpellations, avant d'être arrêté quelques mois plus tard près de Lille, est soupçonné par la police d'être le maître d'oeuvre d'un projet d'attaque à main armée qui a coûté la vie à Aurélie Fouquet. Cinq autres personnes avaient été blessées dans ces échanges de tirs, dont une automobiliste grièvement atteinte.

La cour d'appel de Paris a rejeté le 2 mars 2012 les requêtes en nullité déposées par certains des mis en examen. L'une des requêtes portait sur l'utilisation par la police d'une balise GPS sur le fourgon d'un malfaiteur, soupçonné d'être impliqué dans la fusillade sur l'autoroute A4 à Villiers-sur-Marne et présenté comme un des membres du commando ayant tué la jeune policière

Charente : mort suspecte d'une dame âgée à son domicile

Un nouveau drame s'est produit à Barbezieux : Claude Tavernier, 83 ans, a été découverte morte à son domicile, au 2 avenue Vergne. Elle a vraisemblablement été agressée par un ou des voleurs. La maison se situe tout près du centre de secours.
L'alerte a été donnée mardi soir à 22h pour un incendie de la maison, il était certainement déjà trop tard.

Une voiture a été dérobée.
René Vignerie, maire de la ville s'est rendu sur place: "Une enquête criminelle est en cours. Personne ne peut approcher le lieu où s'est déroulé le drame. Une partie de la rue est interdite à la circulation", a-t-il indiqué à "Sud Ouest".
Selon un voisin, Madame Tavernier aurait déjà été victime d'un cambriolage, il y a quelques jours.
Contacté ce matin, le parquet d'Angoulême se refuse pour l'heure à toute communication.

L'autopsie de la victime sera pratiquée cet après-midi à l'Institut médico-légal de Bordeaux.


http://www.sudouest.fr/2012/06/27/charente-mort-suspecte-d-une-dame-agee-a-son-domicile-755246-1179.php

Meurchin : une autre partie de corps retrouvée dans la Deûle

Hier soir, vers 21 h 30, une personne a aperçu une partie de corps humain flottant dans la Deûle à hauteur d'un pont surplombant la D165 à Meurchin, a-t-on appris de la police de Lens.

C'est la partie basse d'un corps féminin qui a été repêchée par les pompiers en présence de la police Lensoise. Cette découverte est à rapprocher, « sous réserve » de la découverte d'un tronc féminin lundi après-midi dans la Deûle à Billy-Berclau, en présence de la police bethunoise.
La deuxième partie découverte a été transportée à l'institut médico-légal de Lille, où la première attend déjà une autopsie pour identifier la personne et tenter de déterminer les circonstances de son décès.

http://www.lavoixdunord.fr/region/meurchin-une-autre-partie-de-corps-retrouvee-dans-la-deule-ia35b0n543525

Vaux-sur-Seine : appel à témoin après la découverte d'un corps de nouveau-né

Le d'un nouveau né a été retrouvé dans la Seine, lundi après-midi, à Vaux-sur-Seine (Yvelines). Vers 15h30 sur la plage Caron, un homme naviguant sur son embarcation a fait la macabre découverte dans des branchages, en soulevant le sac plastique dans lequel l'enfant était enfermé. Le lieu où le corps a été jeté dans la Seine n'est pas identifié à ce jour, ce dernier ayant pu dériver au gré des courants.  Les départements des Yvelines (78), des Hauts-de-Seine (92) et du Val d'oise (95) sont concernés.

La brigade criminelle de la direction de la police judiciaire de Versailles a été chargée de l'
pour homicide volontaire. Une autopsie a été pratiquée mardi et il apparaît que ce petit garçon de type européen n'était pas -né. «C'est un enfant qui a vécu», confirme une source proche de l'affaire. L'enquête se poursuit pour tenter d'identifier le bébé et de retrouver sa mère.

L'enfant pourrait être né à terme entre le 1er juin et le 15 juin 2012. Tout témoin ayant en sa possession des informations pouvant faire avancer l’enquête est prié de prendre contact avec la DRPJ Versailles : par téléphone, Numéro vert 7j/7 H24 : 0800 33 60 98 ou par mail
drpj78-crim-vaux@interieur.gouv.fr
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/vaux-sur-seine-un-nouveau-ne-retrouve-mort-dans-le-fleuve-26-06-2012-2066116.php

Mort d'Erane et Andy : l'enquête se poursuit

Les auditions se poursuivaient mercredi à Bordeaux pour déterminer les circonstances de la mort de deux garçonnets âgés de sept ans, disparus samedi et retrouvés dans la piscine de la maison où leur disparition avait été constatée. "Nous continuons à privilégier la thèse de la noyade accidentelle, mais c'est une mort dramatique et il faut savoir comment cela s'est passé exactement", a expliqué une source de l'enquête à l'AFP. La police judiciaire, saisie depuis mardi matin de l'enquête, va de ce fait poursuivre mercredi l'audition de membres de la famille, mais aussi de voisins ou encore de fonctionnaires impliqués dans les recherches des deux cousins depuis samedi.
Les corps d'Erane et Andy ont été retrouvés mardi matin, flottant dans l'eau saumâtre de la piscine d'une maison d'Eysines, près de Bordeaux, près de trois jours après leur disparition, constatée dans cette même maison samedi. Selon des sources proches de l'enquête, il est possible que des vérifications imparfaites de cette même piscine n'aient pas permis de les retrouver, les corps de noyés restant souvent au fond dans un premier temps, avant de remonter à la surface. C'est toutefois ce que les enquêteurs cherchaient encore à vérifier mercredi.

Est-ce bien dans la piscine qu'ils se sont noyés ?
Des analyses de l'eau retrouvée dans leurs poumons sont notamment en cours, afin de la comparer avec celle de la piscine et ainsi déterminer si c'est bien là qu'ils se sont noyés. On cherche aussi à retracer "un emploi du temps exact" de l'enchaînement dramatique qui a conduit à leur mort, à travers les auditions. Les corps devraient cependant être rapidement rendus à la famille.

Selon le parquet de Bordeaux, les autopsies d'Andy et d'Erane, pratiquées mardi après-midi, indiquent que "les causes de la mort des deux enfants sont consécutives à une noyade" et que ces derniers sont "indemnes de toute trace de violence", ce qui permet à ce stade de privilégier la thèse de l'accident.

Un bébé blessé par des policiers dans les Yvelines

Samedi, en fin d'après-midi, des échauffourées ont éclaté entre la police et des habitants de La Verrière, dans les Yvelines, entraînant la blessure d'une fillette de 18 mois, touchée par un éclat de balle en caoutchouc à la pommette.
A l'origine de la rixe, une patrouille de police cible d'un jet de projectile et l'interpellation des coupables, entraînant la colère de personnes qui se trouvaient autour.
Le jet de projectile s'est alors transformé en "scène confuse" avec "différents affrontements par petits groupes", selon Vincent Lesclous, procureur de la République de Versailles.
Dans la bataille, la fillette de 18 mois a été légèrement blessée, sept personnes ont été incommodées par les gaz et cinq policiers ont également été légèrement blessés, l'un d'eux s'étant vu reconnaître dix jours d'incapacité totale de travail.

Ouverture d'une information judiciaire et d'une enquête interne

Hier, Viencent Lesclous a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire et d'une enquête interne confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour étudier "les conditions de l'intervention" de samedi. "Ma volonté est d'expliquer, notamment aux habitants, qu'un vrai travail judiciaire va être fait", a-t-il dit.
Par ailleurs, le parquet de Versailles a requis la mise en examen pour "violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique", "rébellion" ou encore "dégradation de véhicule de police" de sept personnes interpellées.
En outre, le père de la fillette blessée a été interpellé hier lundi matin, le procureur estimant qu'il "doit s'expliquer sur le fait qu'il s'est maintenu dans le groupe" des belligérants "avec sa fillette dans les bras". "La police lui impute une série d'outrages et de provocations", a-t-il poursuivi. Il encourt une mise en examen notamment pour "mise en danger d'un mineur", selon lui.
Pour Alain Hajjaj, maire (PCF) de la Verrière, ces démarches sont "assez inédites" : "D'ordinaire, pour de tels faits, c'est la comparution immédiate. Des mises en examen, c'est la première étape dans la recherche de la vérité", a-t-il estimé. "Il faut désormais entamer un travail ensemble pour rétablir de bonnes relations entre la police et la population", a ajouté M. Hajjaj.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/26/1387504-un-bebe-blesse-par-des-policiers-dans-les-yvelines.html

mardi 26 juin 2012

Vaux-sur-Seine : un nouveau-né retrouvé mort dans le fleuve

Le d'un nouveau né a été retrouvé dans la Seine, lundi après-midi, à Vaux-sur-Seine (Yvelines). Vers 15 h 30 sur la plage Caron, un homme naviguant sur son embarcation a fait la macabre découverte dans des branchages, en soulevant le sac plastique dans lequel l'enfant était enfermé.

La brigade criminelle de la direction de la police judiciaire de Versailles a été chargée de l'
pour homicide volontaire. Une autopsie a été pratiquée mardi et il apparaît que ce petit garçon de type européen n'était pas -né. «C'est un enfant qui a vécu», confirme une source proche de l'affaire. L'enquête se poursuit pour tenter d'identifier le bébé et de retrouver sa mère.

http://www.leparisien.fr/yvelines-78/vaux-sur-seine-un-nouveau-ne-retrouve-mort-dans-le-fleuve-26-06-2012-2066116.php

4 hommes interpellés par le GIGN pour extorsion de fonds

Quatre hommes ont été placés en garde à vue dans une affaire d'extorsion de fonds, après avoir été interpellés dans la nuit de lundi à mardi par les gendarmes du GIGN, a annoncé mardi la gendarmerie dans un communiqué. Les hommes soupçonnés d'avoir cherché à se faire remettre plusieurs milliers d'euros ont été interpellés dans le cadre d'une commission rogatoire d'un juge d'instruction de Béziers.
L'interpellation, réalisée grâce à une enquête de la Section de recherches de Montpellier et du groupement de gendarmerie de l'Hérault, a eu lieu à proximité du domicile de la victime, un commerçant de la région biterroise. Au moment des interpellations, les auteurs présumés étaient en possession d'une arme approvisionnée, a précisé la gendarmerie.

http://www.midilibre.fr/2012/06/26/4-hommes-interpelles-par-le-gign-pour-extorsion-de-fonds,523720.php

Mort d'Erane et Andy à Eysines (33) :

Les corps de deux enfants ont été découverts ce mardi matin dans une piscine d'Eysines, près de Bordeaux, trois jours après la disparition samedi d'Erane et Andy, 7 ans.
Cet article est mis à jour régulièrement. Pour rafraîchir la page, cliquez sur ce lien.

15h03 : Interrogé par France Bleu Gironde, l'oncle d'Erane ne croit pas à la noyade accidentelle : "j'ai fouillé moi-même la piscine dimanche".
14h13 : L'autopsie des deux enfants devrait être déterminante. Le diagnostic pourrait cependant être difficule à établir, a expliqué à l'AFP le Dr Lorin de l'hôpital Raymond Poincaré de Garches. Le temps passé dans l'eau par les corps et le processus de putréfaction "rend plus ardu la tâche du médecin légiste pour poser un diagnostic".
La piste criminelle n'est pas forcément évidente a exclure. "Savoir si la personne a été poussée dans l'eau et se noie après, c'est une hypothèse difficile à exclure même après une autopsie très soigneuse", souligne-t-il. Enfin la présence d'eau dans les poumons ne signe pas forcément la noyade: "il y a d'autres causes d'oédème pulmonaire, donc cette constatation n'est pas spécifique du diagnostic de noyade".
13h45 : la piscine a été vidée par les pompiers.
13h30 : les policiers sont toujours à pied d'œuvre sur le site. L'équipe de police technique et scientifique de la police judiciaire s'est rendue sur place pour effectuer constatations et prélèvements sur les lieux du drame, pour tenter de répondre aux questions soulevées par la découverte des deux corps.
13h11 : Les résultats de l'autopsie sont attendus dans l'après-midi.
12h53 : Le grand-père d'Andy assure que sa famille "va se rassembler autour de sa foi pour affronter cette épreuve." Et Bélé Bidi Le Cadouq d'ajouter : "J'espère que nous aurons rapidement la réponse à nos questions, sur ce qui s'est passé."
12h51 : Bélé Bidi Le Cadouq, le grand-père d'Andy a confié qu'il lui "semble incroyable que les corps soient restés dans l'eau depuis samedi. Mais (il) lève (son) chapeau à tout le travail de recherche accompli par la police."
12h47 : La famille vient de ressortir de la maison. Les deux mamans sont conduites au commissariat pour être auditionnées par la PJ. Elles sont toutes les deux extrêmement fatiguées.
12h33 : De nombreuses questions sont en suspens après la découverte des deux corps dans la piscine de la maison où se trouvaient les enfants et leurs familles samedi.
12h31 : L'émotion est à son comble parmi les familles des deux enfants

http://www.sudouest.fr/2012/06/26/bordeaux-decouverte-de-deux-corps-d-enfants-dans-une-piscine-754167-2780.php

Un corps retrouvé dans la rivière

Samedi soir, un pêcheur qui s'adonnait à sa passion au bord d'un cours d'eau sur la commune d'Olemps a fait une macabre découverte. Au niveau du Pont des Ballades, l'homme a vu un corps flottant à environ cinq mètres de la berge. Aussitôt prévenus, les policiers ruthénois et une équipe de plongeurs des sapeurs-pompiers de Millau sont intervenus afin de ramener le cadavre. Celui-ci a été transporté à la morgue où, ce lundi, un praticien a procédé aux constatations médico-légales. Il pourrait s'agir du corps de Francette Cousin, cette septuagénaire portée disparue depuis le 30 mai dernier. L'identité de la victime reste toutefois à déterminer avec précision.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/26/1387406-olemps-un-corps-retrouve-dans-la-riviere.html

Gironde : les corps d'Erane et Andy retrouvés dans une piscine

Les corps de deux enfants ont été découverts ce matin dans une piscine appartenant à la maison d'Eysines (Gironde) où Erane et Andy, 7 ans, disparus depuis samedi, avaient été vus pour la dernière fois.
Selon une source policière qui se trouvait sur place, les corps sont dans la piscine, à l'eau "très sale", de la maison de l'impasse André Blanc où ils avaient été aperçus pour la dernière fois. L'absence des enfants avaient été notée samedi en fin d'après-midi, entre 17 heures et 18 heures et des voisins ont rapporté à l'AFP que dès 18 heures des proches des deux enfants, issus d'une famille franco-ivoirienne, avaient commencé à les chercher.

Ils voulaient se baigner
D'importants moyens ont été depuis déployés, comprenant notamment 200 policiers, des agents municipaux, des pompiers spécialisés et des chiens pisteurs pour tenter de les retrouver, sans succès. Une tante des enfants avait pour sa part raconté à l'AFP dimanche que les deux enfants avaient été réprimandés, dans l'après-midi de samedi, pour avoir joué trop près de cette piscine, sans autre précision.
Selon des proches cités par la police lundi, Erane et Andy, avaient par ailleurs manifesté leur frustration de ne pouvoir se baigner, ce qui avait déclenché des recherches comprenant aussi le lac de Bordeaux, situé à quelques kilomètres.
Erane, originaire de Lorient, se trouvait de passage dans cette ville en banlieue de Bordeaux. Andy, pour sa part habitait Bruges, non loin d'Eysine, avec sa mère. La police judiciaire était arrivée mardi sur place, vers 10h30, de même que le directeur départemental de la Sécurité publique (DDSP), Pierre-Marie Bourniquel, selon une journaliste de l'AFP sur place.

http://www.midilibre.fr/2012/06/26/gironde-les-corps-d-erane-et-andy-retrouves-dans-une-piscine,523601.php

Disparition à Bordeaux : un corps d'homme repêché dans la Garonne

"Il y a huit chances sur dix pour que cela soit lui", selon le directeur départemental de la sécurité publique Pierre-Marie Bourniquel. Le corps d'un homme barbu a été repêché dans la Garonne, lundi soir, près du nouveau pont en construction à Bordeaux, trois jours après le signalement de la disparition d'une personne. La sixième en dix mois. Le corps devait être transporté à l'institut médico-légal de la ville afin de procéder aux "vérifications" concernant son identité, a ajouté M. Bourniquel ,sans pouvoir préciser les conditions dans lesquelles le corps avait été découvert.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le soir de la fête de la Musique, une personne avait été aperçue vers 2h se débattant dans le fleuve à Bordeaux avant de disparaître dans l'eau. Les recherches immédiatement déclenchées n'avaient pas permis de le retrouver. Les secours avaient rapidement repêché un sac à dos contenant des papiers d'identité appartenant à un marginal, originaire de Marseille et âgé de 29 ans, sans toutefois permettre de faire le lien "avec certitude" avec le disparu, selon la police et le parquet.
Différents arrêtés municipaux et préfectoraux ont été pris, notamment la restriction des horaires d'établissements vendant de l'alcool à emporter ou l'interdiction d'enjamber le garde-corps installé le long du fleuve. Lundi, le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, a détaillé les mesures prises pour sécuriser la Fête du vin qui débutera jeudi pour quatre jours et attire 500.000 personnes tous les deux ans sur les quais bordelais. Parmi elles, figurent l'installation d'une signalétique de prévention, le double barriérage le long de fleuve entre lesquels circuleront des agents de sécurité, le renforcement des surveillances d'une brigade policière, notamment grâce à des jet-skis, ainsi que la mise à disposition de 30.000 éthylotests.

Libourne : un couple de personnes âgées retrouvées mortes

Vendredi matin, les pompiers ont retrouvé Nadine et Henri Lamouroux, respectivement âgés de 79 ans et 84 ans, sans vie, à leur petit pavillon de l'avenue des mésanges à Libourne. C'est une auxiliaire de vie qui, trouvant porte close, a donné l'alerte.
Tous les matins, elle apportait des soins à Nadine Lamouroux, souffrant de la maladie d'Alzheimer et également hémiplégique après un accident vasculaire cérébral survenu quelques années plus tôt.

A l'intérieur de la maison, les pompiers ont d'abord découvert Henri Lamouroux, pendu aux barreaux de la cage d'escalier, puis sa femme, allongée sur son lit médicalisé dans sa chambre située au rez-de-chaussée.
Le Parquet précise que les enquêteurs ont découvert deux lettres, écrites par le mari, et susceptibles d'expliquer « son geste a priori euthanasique. Les constatations effectuées par le médecin légiste et les techniciens d'investigation criminelle permettent d'établir que madame Lamouroux a vraisemblablement été étouffée par son conjoint ».
D'après les voisins du couple, Henri Lamouroux semblait fatigué et particulièrement préoccupé depuis plusieurs semaines, en raison d'un souci cardiaque majeur nécessitant une intervention chirurgicale. Il avait même confié à l'un de ses voisins « devoir trouver une solution pour nous deux? »
L'enquête confiée à la brigade de recherches de Libourne se poursuit afin d'effectuer un environnement familial du couple. Les autopsies ont été réalisées samedi par l'institut Médico-légal de Bordeaux .

http://www.sudouest.fr/2012/06/25/libourne-un-couple-de-personnes-agees-retrouvees-mortes-753231-2966.php

lundi 25 juin 2012

Pas-de-Calais : le corps d'une femme retrouvé

Le corps démembré d'une femme a été découvert lundi, flottant à la surface du canal de la Deûle, près de Billy-Berclau, dans le Pas-de-Calais, a-t-on appris lundi auprès de la police. "C'était le corps d'une femme. Il ne restait que le tronc. Il a été découvert lundi en fin d'après-midi par des plaisanciers, flottant à la surface de l'eau", a indiqué la police de Béthune.
"Aucune hypothèse concernant les causes de la mort ne peut pour l'instant être avancée. L'enquête ne fait que commencer", a-t-il été ajouté. Les équipes de la police technique et scientifique et un médecin légiste étaient encore sur place lundi soir pour recueillir des éléments devant servir à l'identification de la victime.

Gironde : toujours sans nouvelle des deux garçons disparus

Où sont Eyrane-David et Andy ? On était toujours sans nouvelles lundi après-midi des deux cousins de 7 ans portés disparus depuis samedi à Eysines, près de Bordeaux. Le point sur les dernières avancées de l'enquête alors que l'inquiétude devient de plus en plus vive au fil des heures
Ils auraient voulu se baigner. Selon BFM qui cite le préfet ayant tenu une conférence de presse lundi après-midi, les enfants auraient manifesté auprès de leur famille l'envie d'aller se baigner avant leur disparition.

Des recherches autour de zones boisées. Les investigations se concentrent sur l'ensemble des zones boisées situées au sud-est de la maison où ils ont été vus pour la dernière fois."Tout est ouvert dans cette enquête, aucune éventualité n'est exclue. La situation est préoccupante étant donné l'âge des enfants", a expliqué le préfet délégué pour la défense et la sécurité, Hubert Weigel. La veille, trois chiens pisteurs avaient séparément retrouvé des traces des garçons dans ce bois vaste entrecoupé de plusieurs rues, situé dans une zone mi-résidentielle mi-industrielle. Le visionnage rapide de bandes d'une caméra de surveillance appartenant à une pharmacie à l'orée du bois n'avait rien donné pour le moment.

Des mis en cause dans des affaires d'atteintes sexuelles interrogées. Les policiers ont commencé à interroger des personnes déjà mises en cause dans des affaires d'atteintes sexuelles, dans un cadre "volontaire" afin de vérifier si elles avaient pu avoir un contact avec ces enfants, sans que l'on puisse parler à ce stade d'interpellation, selon une source policière. "L'enquête classique est en cours et cela en fait partie", a dit le préfet à l'AFP.

"Deux nuits à l'extérieur (...) une véritable angoisse". "Nous sommes à plus de 24 heures de la disparition des enfants. Les enfants ont maintenant passé deux nuits à l'extérieur de leur domicile, c'est une véritable angoisse, à la fois bien sûr pour les familles et pour l'ensemble de la ville", a déclaré à la presse Christine Bost, la maire d'Eysines.

Des petits garçons qui ne connaissent pas le quartier. Les deux cousins, qui avaient accompagné des membres de leur famille, dont au moins la mère d'un d'entre eux, lors d'une visite rendue à une connaissance dans le quartier, ont été vus jouant dans la maison vers 17 heures pour la dernière fois. Vers 18 heures samedi, le portail de la maison était ouvert et les deux enfants, qui ne connaissaient absolument pas le quartier - l'un vit près de Bordeaux, l'autre dans le Morbihan - avaient disparu. Le petit Andy portait un t-shirt, un short et des mocassins noirs, tandis qu'Eyran était très visible, avec des mocassins jaunes, un pantalon rouge et un t-shirt vert, coiffé avec une crète selon sa tante.

Une enquête ouverte pour "disparition inquiétante". Le parquet a ouvert une enquête pour "disparition inquiétante" et une centaine de policiers, de même que leurs proches, ont interrogé depuis sans relâche voisins et habitants. Le parquet de Bordeaux a indiqué lundi matin ne disposer d'aucun élément nouveau au titre de l'enquête, qui s'inscrit toujours dans ce cadre procédural sans que la police judiciaire ait été saisie. Les témoins éventuels peuvent contacter la police au 05 57 85 72 30 et au 05 57 85 77 77 la nuit.


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/gironde-toujours-sans-nouvelles-des-deux-garcons-disparus-7384052.html

Haute-Corse : décès d'un randonneuse

Le cadavre d'une randonneuse, disparue le 21 juin, a été découvert lundi par des gendarmes sur le Monte Cinto en Haute-Corse, sur le chemin de grande randonnée n°20 (GR20), ont indiqué les services de secours. Le corps d'Elisabeth Thomas, 58 ans, a été retrouvé au pied d'un névé sur la face Nord du Cinto, point culminant de la Corse (2.706 m), par des militaires du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Corte.
D'importants moyens terrestres et aériens avaient été mis en oeuvre pour retrouver la vacancière disparue jeudi dernier dans le massif d'Asco. Elle avait quitté le groupe avec lequel elle s'était engagée sur le GR20, renonçant en raison des difficultés de cette marche particulièrement éprouvante. Elle avait indiqué à ses compagnons ne pas se sentir en mesure de poursuivre la randonnée et qu'elle préférait redescendre dans la vallée.
Réputé comme le plus difficile des chemins de grande randonnée, le GR20, qui se parcourt en moyenne en une quinzaine de jours, traverse la Corse du Nord au Sud en passant par les plus hauts sommets de l'île, souvent à plus de 2.000 m, sur une distance de près de 200 km. Chaque année, des randonneurs, parfois mal préparés, insuffisamment équipés ou surpris par des conditions climatiques pouvant être très changeantes, s'y égarent, certains se blessant, d'autres y perdant la vie.

Des experts pour le forcené de Météo France

Deux experts psychologues ont été désignés pour examiner Philippe Galinier, le forcené de Météo France qui durant six heures avait retenu en otage un vigile du poste de garde, le 7 juin, avant d'être maîtrisé par les policiers du GIPN. Pour son avocat Me Alexandre Martin, « on attend beaucoup de ces expertises car le comportement de cet homme, ce jour-là, est en totale contradiction avec à l'image que décrit son entourage, à savoir, un homme cordial, sympathique… » Au matin du 7 juin, Philippe Galinier qui venait de Portet-d'Aspet, dans les Pyrénées, avait fait irruption au poste de garde de Météo France menaçant l'un des deux vigiles. Il avait mis en avant de problèmes de dégradations dans ses appartements qu'il mettait en location dans le quartier de Bagatelle, évoquant de façon très confuse, « la mafia roumaine. » Il est toujours hospitalisé avec le statut de détenu.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/25/1386541-des-experts-pour-le-forcene-de-meteo-france.html

Disparition d’un enfant de 4 ans à la Reynerie : un corps retrouvé dans un lac

L'enfant de 4 ans porté disparu dimanche soir à Toulouse a été retrouvé mort dans un lac non loin de l'immeuble où il vivait, a-t-on appris lundi de sources proches de l'enquête. "L'enfant a été retrouvé dans le lac en immersion", a dit à l'AFP un membre
du service de secours.
Un corps a été retrouvé ce matin dans le lac du quartier de la Reynerie et correspond à la description du petit garçon qui a disparu dimanche soir. Le corps n'a pas encore été identifié mais il s'agirait bien de l'enfant.
La police et les pompiers recherchent cet enfant de quatre ans porté disparu depuis dimanche soir à Toulouse.
Le petit garçon, qui aura cinq ans en août, a disparu vers 22h alors qu’il se trouvait près de chez lui dans le quartier dela Reynerie, dans le sud-ouest de Toulouse.
D’après les premiers éléments de l’enquête, il était sous la garde d’adolescents lorsqu’il a échappé à leur vigilance.
Dès que l’alerte à été donnée, la police a entamé les recherches avec l’aide des sapeurs pompiers, notamment autour du lac près duquel le garçonnet aurait disparu. Les plongeurs des pompiers doivent procéder à une fouille du lac ce lundi matin.
Le SRPJ de Toulouse, chargé de l’enquête, n’écarte pour l’instant aucune piste.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/25/1386584-disparition-d-un-enfant-de-4-ans-dans-le-quartier-de-la-reynerie-a-toulouse.html

Un petit garçon de quatre ans disparaît près d'un lac à Toulouse

La police, aidée des pompiers, est à la recherche ce lundi d'un enfant de quatre ans porté disparu depuis dimanche soir à Toulouse, a-t-on appris de sources policières.
Le petit garçon, qui aura cinq ans en août, se trouvait près de chez lui dans le quartier de la Reynerie, dans le sud-ouest de Toulouse, au moment de sa disparition vers 22 heures. D'après les premiers éléments de l'enquête, il se trouvait sous la garde d'adolescents lorsqu'il a échappé à leur surveillance.
Dès l'alerte donnée, la police a lancé les recherches pour retrouver l'enfant avec l'aide des sapeurs-pompiers. Le garçonnet a disparu près d'un lac que les plongeurs des pompiers devaient commencer à sonder lundi matin.
De sources policières, on soulignait que toutes les pistes étaient ouvertes dans cette enquête confiée au SRPJ de Toulouse.


http://www.midilibre.fr/2012/06/25/un-petit-garcon-de-quatre-ans-disparait-pres-d-un-lac-a-toulouse,522978.php

Les braqueurs du magasin séquestrent la famille

« En pleine nuit, ça fait peur », confie une victime, au lendemain de ce braquage avec prise d'otages. C'est une scène éprouvante qu'a vécue hier une famille habitant sur les hauteurs de Réalmont, côté Lombers. à 2 h 10 du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, les quatre personnes présentes dans la maison ont été surprises dans leur sommeil par quatre malfaiteurs. Cagoulés et armés d'au moins deux armes dont un fusil à canon scié, ils se sont introduits à l'intérieur par effraction, en cassant un carreau de la fenêtre de la cuisine. C'est le domicile de Bernard Roncalli, PDG de l'Intermarché de Réalmont. Ils ont d'abord attaché avec des câbles les occupants, à l'exception du directeur.
Deux des braqueurs ont volé sa voiture, avant de contraindre Bernard Roncalli à y monter et à les accompagner à son supermarché. Arrivés sur place, dans la grande surface à la sortie Castres de Réalmont, les voleurs ont obligé Bernard Roncalli à ouvrir la porte, puis à leur remettre le contenu du coffre.
Pendant ce temps, les deux autres malfaiteurs sont restés au domicile familial. L'un tenait en respect avec une autre arme l'épouse du directeur, leur fils de 24 ans et sa petite amie, une Réalmontaise de 23 ans. Ils ont attendu ligotés et surveillés, avec bien sûr pour but de les empêcher d'alerter les secours. Le dernier malfrat est resté à l'extérieur de la maison, pour faire le guet tout le temps de la séquestration. Le butin, en cours d'évaluation hier, est important. Ses deux ravisseurs ont raccompagné à sa maison Bernard Roncalli. Ils l'ont laissé, non sans avoir dérobé en sus des bijoux de famille, ont récupéré le quatrième comparse et sont repartis avec la voiture de M. Roncalli.

La voiture incendiée

Cette Mercedes a été retrouvée incendiée 300 mètres plus loin. Un autre véhicule attendait certainement là la bande. Une substitution destinée à compliquer les recherches, puisqu'on ignore avec quel véhicule les braqueurs sont repartis. Moyen peut-être aussi d'éviter les traces dans la voiture, tandis que les cagoules noires empêchaient de les identifier. Ils s'exprimaient également dans une langue du Maghreb, pour ne pas que leurs victimes les comprennent. Une opération manifestement bien préparée et qui fait penser à des professionnels. Elle suppose en effet un repérage préalable.
Ce n'est qu'après confirmation que leurs agresseurs étaient partis, après un temps qui a dû leur paraître très long, presqu'une heure, que les victimes ont pu prévenir les gendarmes, vers 3 h10. L'enquête est confiée à la brigade de recherches d'Albi et à communauté de brigades de Réalmont, avec le renfort de la section de recherches de Toulouse, du Psig d'Albi et des techniciens d'identification criminelle d'Albi. Le capitaine Jean-Claude Marangon, commandant en second de la compagnie de gendarmerie d'Albi, indique « qu'une procédure est ouverte pour crime flagrant avec séquestration, vol à main armée et avec violences . Des faits passibles de la cour d'assises».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/24/1386070-realmont-les-braqueurs-du-magasin-sequestrent-la-famille.html

dimanche 24 juin 2012

Disparition des deux enfants près de Bordeaux :

Selon nos informations, les enquêteurs auraient avancé quelque peu concernant la disparition à Eysines, près de Bordeaux, de Andy et Erane, ces deux cousins de 7 ans, dont on est sans nouvelle depuis 24 heures.
Les chiens de la brigade cynophile ont remonté une piste. Celle-ci les a conduits de l'impasse André Blanc, où ils ont disparu, à la pharmacie de Lescombes, située 8 rue Pierre-Gauthier. Laquelle se trouve à 1,5 km de la maison où ils participaient à une fête d'anniversaire.

La vice-procureur Cécile Baudot-Renault a commencé à visionner la bande de la vidéo surveillance de la pharmacie où les chiens ont marqué l'arrêt.
Christine Bost, le maire d'Eysines, joint par Sudouest.fr, a confirmé l'existence de cette piste. "Je me trouve en effet à la pharmacie, mais je ne peux pas vous en dire plus'".
Par ailleurs, les pompiers poursuivent la fouille d'un trou d'eau qui se situe dans le quartier du Pinsan où se situe la maison où les deux jeunes enfants été conduits samedi par la mère d'Andy.
De leur côté, les services du parquet de Bordeaux confirment "avoir mis les gros moyens, à savoir un chien pisteur, un hélicoptère de gendarmerie pour survoler la zone et une demie compagnie de CRS en plus des effectifs de police".
Les policiers sont toujours à la recherche de témoignages.
Toute personne pouvant les éclairer peut appeler le 05 57 86 72 30.
http://www.sudouest.fr/2012/06/24/disparition-des-deux-enfants-pres-de-bordeaux-une-piste-pres-de-la-pharmacie-752397-2868.php

Rennes : le collégien est bien mort étranglé

Le parquet de Rennes a requis dimanche la mise en examen pour "homicide volontaire sur mineur de 15 ans" et le placement en détention d'un adolescent de 16 ans, après l'altercation qui l'a opposé à un élève de 13 ans vendredi dans un collège de la ville, a annoncé le procureur.
«Le mineur a été présenté au juge d'instruction spécialisé en matière de mineurs», a précisé dans un communiqué le procureur de la République de Rennes, Thierry Pocquet du Haut-Jussé. L'autopsie de la victime «a permis de confirmer que son décès résultait bien d'une strangulation», a-t-il ajouté


http://www.leparisien.fr/faits-divers/rennes-le-collegien-est-bien-mort-etrangle-24-06-2012-2063190.php

Un corps repêché en Loire ce samedi matin à Nantes

Des kayakistes ont repéré un corps flottant, ce matin, dans la Loire, entre Trentemoult et la cale de Crucy, à Nantes. Ils ont prévenu un habitant de Trentemoult qui a lui-même donné l'alerte.
Dans les minutes qui ont suivi, vers 11h, les pompiers ont effectivement repêché un corps. Sur la cale de Crucy, dans le bas-Chantenay, un médecin légiste a procédé à un premier examen. Les experts de la police technique et scientifique sont sur place. Le corps doit maintenant être autopsié et identifié.

Collégien mort à Rennes : l'agresseur présumé a "serré le cou"

Toujours en garde à vue, il est "accablé" et "réalise les conséquences de son geste". Âgé de 16 ans et élève de 3e, l'agresseur présumé du collégien de 13 ans, décédé des suites de ses blessures après une altercation dans la cour de récréation, a évoqué "un échange de regards qui a mal tourné", a rapporté, samedi, le procureur de la République de Rennes. "Cette première partie aurait eu lieu sans témoins" dans des toilettes puis, "il y a eu un échange de coups".
"Tous les témoins entendus insistent sur la brièveté de la scène", a précisé Thierry Pocquet du Haut-Jussé. Il a indiqué que "le mis en cause a serré le cou" de la victime "dans des conditions qui restent à établir". Selon certains témoignages, l'agresseur présumé a saisi la victime au cou dans son bras replié. Le procureur a laissé entendre qu'il pourrait s'agir d'un tel geste, mais a précisé que cela n'était pas encore "étayé". Une autopsie doit avoir lieu samedi pour identifier les causes de la mort de l'adolescent. "Ni l'un ni l'autre" des deux garçons "n'étaient connus" des services de police, même si l'agresseur présumé avait déjà fait l'objet "d'une mesure bénigne" de rappel à l'ordre, a déclaré le procureur qui n'a pas voulu préciser le fait en cause. Le procureur a par ailleurs confirmé qu'il "semble" que le garçon mis en cause fasse de la boxe.
Devant le collège de Cleunay, l'émotion était très vive samedi matin. Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, s'est rendu dans l'établissement à la mi-journée Dans une brève déclaration à la presse, Vincent Peillon a indiqué qu'il était venu exprimer "à la communauté éducative", "à l'ensemble des parents d'élèves", la "solidarité", "l'amitié" et "l'affliction" du gouvernement et du président de la République. Il a également dit avoir "appelé la famille" de la victime "pour leur dire notre présence". Il a enfin salué "la force d'âme" et "l'intelligence humaine de l'équipe éducative", très présente depuis le moment du drame pour accompagner les élèves.

Des centaines d'outils de la mafia détruits

Du matériel saisi par la PJ et les douanes judiciaires au terme d'une enquête de longue haleine dans le milieu des « outilleurs napolitains » a été détruit cette semaine à Toulouse.
Les enquêteurs ont procédé cette semaine à la destruction de centaines d'outils à Toulouse. Compresseurs, groupes électrogènes, pompes à eau… ces produits fabriqués en Chine avaient envahi les campagnes du Grand Sud, de Bordeaux à Montpellier, en passant par Toulouse. Mais il s'agissait de marchandises contrefaites très dangereuses. Le produit de leur vente servait notamment à alimenter la Camorra (mafia napolitaine).
Il y a un an, avec leurs collègues de Lyon, les enquêteurs du service régional de police judiciaire et du service national des douanes judiciaires avaient pris dans leurs filets une dizaine d'« outilleurs napolitains » suspectés d'avoir été très actifs dans ce marché parallèle.
Leurs victimes sont nombreuses, des centaines, un millier peut-être. Le scénario était monté à la perfection. Ces Italiens se présentaient dans les fermes et sur les chantiers à la campagne pour proposer leur matériel. Ils expliquaient revenir d'une foire et n'avoir pas la possibilité de rapatrier les invendus chez eux. Au fur et à mesure de la négociation qui commençait à 3 000 €, ils offraient des rabais imbattables et ajoutaient à un compresseur par exemple, une mallette pleine d'outils, le tout moyennant « seulement 800 €». L'affaire faite, ils repartaient mais les ennuis commençaient pour les acheteurs. Pannes, brûlures… ils s'apercevaient vite qu'ils avaient été bernés. Trop tard, les outilleurs napolitains étaient déjà loin et leur argent blanchi par la Camorra.
« Ce type d'arnaque revient régulièrement, estime un enquêteur. Peut-être qu'ils changeront de produits et arriveront les bras chargés de vêtements contrefaits la prochaine fois. »
*Les personnes qui disposeraient encore de tels produits sont priées de se signaler aux services compétents. Ce matériel est dangereux.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/23/1385577-des-centaines-d-outils-de-la-mafia-detruits.html

samedi 23 juin 2012

Un corps en état de décomposition retrouvé dans un parc du Val-de-Marne

Un corps en état de décomposition a été retrouvé samedi après-midi dans un parc de Valenton (Val-de-Marne), a-t-on appris de source policière.

Une autopsie devait rapidement être effectuée afin de tenter de déterminer les causes du décès de cette personne, qui reste à identifier, a-t-on ajouté de même source sans préciser si une piste, criminelle, accidentelle ou naturelle, était privilégiée.

Le commissariat de Villeneuve-Saint-Georges a été saisi de l'enquête.

Meurtre d’Agnès : l’enquête pointe des failles

Ni remords, ni émotion dans son récit. Un différend qui a mal tourné, c’est en substance ainsi que Martin*, mis en examen pour le et l’assassinat d’Agnès Marin le 16 novembre 2011, présente les faits dont la reconstitution a eu lieu hier au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire). Le jeune homme, alors âgé de 17 ans, est accusé d’avoir attiré cette adolescente de 13 ans dans un bois, de l’avoir ligotée, violée, poignardée et d’avoir mis le feu à son corps. Le procès devrait se tenir l’an prochain et Martin risque vingt ans de prison, voire la perpétuité si l’excuse de minorité n’est pas retenue.

S’il a reconnu les faits, l’accusé, aujourd’hui âgé de 18 ans, a tenté de nier leur préméditation. « Il n’a eu de cesse d’adapter son discours à l’enquête, note une source proche du dossier. Il semble plus préoccupé par son bien-être que par le reste. » Il affirme avoir voulu faire peur à Agnès, l’avoir frappée sans mesurer ses coups. Puis il dit avoir pris peur et cherché à faire disparaître le
. En fait, l’adolescente a succombé à plusieurs dizaines de coups de couteau, assenés à des endroits vitaux, comme l’a révélé l’autopsie. Mais l’arme n’a jamais été retrouvée. L’essence? C’est Agnès qui l’avait dans son sac. Le lien pour la ligoter? Une ficelle de yo-yo, le passe-temps du moment de Martin. Le viol? C’est une petite voix, dans sa , qui le lui a suggéré…

L’instruction a aussi mis au jour, au-delà de la personnalité du garçon, la succession de failles qui ont précédé le drame. Malgré sa mise en examen pour un viol particulièrement violent — et soigneusement organisé — sur une amie d’enfance à l’été 2010 dans son village de Nages-et-Solorgues (Gard), Martin avait été jugé « réadaptable et réinsérable » par un expert-psychiatre. Après quatre mois de détention provisoire, il avait été relâché dans l’attente de son procès avec plusieurs obligations : être scolarisé en internat, ne pas revenir dans le Gard, avoir un suivi psychologique et psychiatrique.

La mère de la jeune fille met en cause l’établissement

Le collège-lycée Cévenol du Chambon-sur-Lignon, qui a accepté d’intégrer le garçon, a toujours expliqué ne pas avoir connu la « nature » de ses « ennuis judiciaires ». « Si tel était le cas, jamais nous ne l’aurions inscrit », martèle Jean-Michel Hieaux, vice-président du conseil d’administration, pour qui la faute revient au juge qui a accepté une scolarisation « dans un internat mixte, ouvert sur un parc de 16 ha sans murs ni clôtures ». Devant les enquêteurs, le père de Martin a dit sa vérité : lors d’une rencontre avec Philippe Bauwens, le directeur, il a bien évoqué une « agression sexuelle ». L’intéressé nie. « Il le lui a demandé, mais le père de Martin n’a pas répondu, poursuit Jean-Michel Hieaux. Un jour, Philippe Bauwens a même demandé à la psychologue de l’établissement ce qu’il avait fait. Celle-ci a répondu qu’elle n’avait pas à le lui dire. » Côté judiciaire, ce n’est qu’en mars, près de cinq mois après l’arrivée de Martin, que l’éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) se déplace enfin. Et lorsque Martin est suspendu deux fois, notamment pour avoir tenté de télécharger un film à caractère pédo-pornographique, l’éducateur n’est pas prévenu. Paola Marin, la maman d’Agnès, reste persuadée que l’établissement connaissait le passé de Martin. Elle n’exclut pas une action en justice. « Ce garçon, on lui en veut bien sûr, mais, insiste-elle, il y a d’autres responsabilités à rechercher. »

* L’auteur étant mineur au moment des faits, le prénom a été changé.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtre-d-agnes-l-enquete-pointe-des-failles-23-06-2012-2062310.php