samedi 30 mai 2015

Meurtre à Athis-de-l'Orne: une nonagénaire sauvagement rouée de coups

Le corps sans vie d'une femme de 93 ans a été découvert ce jeudi à son domicile. Une enquête pour homicide a été ouverte. Les conclusions de l'autopsie sont édifiantes.
L'alerte a été donnée ce jeudi. Le corps d'une femme de 93 ans a été découvert à son domicile dans un quartier pavillonnaire d'Athis-de-l'Orne. Très vite, les secours ont constaté de nombreuses traces de coups sur le corps et le visage de la nonagénaire. Les techniciens de l'investigation criminelle se sont donc rapidement rendus sur les lieux. Une autopsie a été pratiquée ce vendredi. Et les premières conclusions sont édifiantes.

"Il s'agit d'un meurtre extrêmement violent", nous a déclaré ce samedi matin Hugues de Philly, procureur de la République d'Argentan, citant le rapport remis par le légiste, "on n'est pas loin d'actes de torture et de barbarie". Des coups auraient notamment été portés dans des "zones sensibles". Une garde à vue est en cours.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/2015/05/30/meurtre-athis-de-l-orne-une-nonagenaire-sauvagement-rouee-de-coups-735369.html

Chroniques Criminelles Petit Enis Lune de miel Ami ennemi

jeudi 28 mai 2015

Le tueur d'Aurora avait planifié son geste plus de 10 ans auparavant

James Holmes, actuellement jugé pour la fusillade qui a fait 12 morts lors d'une séance du dernier Batman en 2012 dans un cinéma du Colorado, explique dans un carnet tenu avant le massacre que son "obsession de tuer depuis l'enfance est devenue de plus en plus réelle avec l'âge". Des notes, dans lesquelles il détaille notamment sa préparation, qui pourraient être l'un des éléments clés du procès.
Il savait qu'il allait passer à l'acte. Seul le moment lui était encore inconnu. Dans un carnet de 29 pages, dont des extraits ont été rendus publics lors de son procès mercredi, James Holmes livre en détail la préparation de la tuerie qui allait faire 12 morts et 70 blessés dans un cinéma d'Aurora, dans le Colorado, en 2012. "Mon obsession de tuer depuis que je suis enfant est devenue de plus en plus réelle avec l'âge", écrit-il, d'après le rapport d'audience de CNN. Une obsession qui le hantait depuis plus de 10 ans.
Tuer oui, mais comment ? S'il pense d'abord à s'attaquer à un aéroport, il change rapidement d'avis. De peur d'être assimilé à un terroriste. "Le terrorisme n'est pas le message. Le message, c'est qu'il n'y a pas de message", explique-t-il. Pas de bombe non plus, "trop suspect", ni d'armes biologiques, "qui demandent une connaissance approfondie". Il considère également la possibilité de devenir un tueur en série mais c'est "trop personnel" et ne fait "pas assez de morts". Trois options devant lesquelles il note une croix, d'après des photos du journal publiées par le DailyMail. "Un maximum de décès, facile à faire avec des armes à feu, pas de peur des conséquences", c'est vers la tuerie de masse qu'il se tourne finalement. Malgré "99% de chances de se faire attraper".
La salle de cinéma, un lieu "isolé", "à proximité" et "grande"

Son choix s'arrête alors sur une salle de cinéma, "isolée", "à proximité" et "grande". "Quel meilleur endroit qu'un bâtiment dédié aux divertissements sans aucun soupçon ?", s'interroge-t-il au-dessus d'un plan du complexe cinéma  qu'il a attaqué le soir de la première séance du dernier
Batman, The Dark Knight Rises. Il note trois options pour l'attaque : commencer à minuit, à 22h ou près des sorties. Pour chacune de ses hypothèses, il confronte les pour et les contre. Alors qu'il a envisagé de s'en prendre aux salles 12 et 10, il ouvrira le feu dans la 9.
Il souligne même que les policiers du commissariat installé tout près ne mettraient que trois minutes à arriver. "La raison pour laquelle la vie existe est aussi arbitraire que celle pour laquelle la vie ne devrait pas exister", écrit-il encore dans ce journal qu'il a envoyé à son psychiatre à l'Université du Colorado quelques heures seulement avant de perpétrer l'une des fusillades de masse les plus meurtrières de l'histoire des Etats-Unis. Ces notes sont pour l'accusation un moyen de montrer que le jeune homme de 27 ans a bien prémédité son acte.
La défense s'est elle appuyée sur les questionnements existentiels qui figurent dans ses notes - dont la sempiternelle question qui semble sans réponse "pourquoi?", écrite sur 8 pages - pour prouver que son client n'était pas sain d'esprit au moment des faits. Il a d'ailleurs plaidé non coupable pour folie.

mercredi 27 mai 2015

Cadres de la Fifa arrêtés : enquête sur l'attribution du Mondial à la Russie et au Qatar

Une enquête entourant les attributions des Coupes du monde de football 2018 en Russie et 2022 au Qatar a été ouverte, ce mercredi, après la saisie de documents électroniques au siège de la Fifa à Zurich.

Le parquet suisse a ouvert une procédure pénale contre X pour soupçon "de blanchiment d'argent et gestion déloyale" entourant les attributions des Coupes du monde de football de 2018 et 2022 et a saisi mercredi des documents électroniques au siège de la Fifa à Zurich, a annoncé un communiqué officiel.
"Les enrichissements illégitimes se seraient déroulés en partie au moins en Suisse", précise le ministère de la Justice, ajoutant que cette procédure pénale est ouverte depuis le 10 mars 2015. Elle n'avait pas été révélée jusqu'à ce jour.
Ce mercredi matin, plusieurs dirigeants de la Fifa soupçonnés de corruption ont été arrêtés à Zurich, en Suisse.

mardi 26 mai 2015

Double meurtre dans la Nièvre : l'enquête élargie au Cher

Une semaine après le double meurtre commis à Magny-Cours, dans la Nièvre, les recherches menées par les gendarmes s'élargissent aux départements voisins du Cher et de l'Allier. Deux personnes ont été abattues par arme à feu le 18 mai dans une exploitation agricole à la suite d'un différend.
L'auteur du double homicide n’a toujours pas été retrouvé lundi, malgré les recherches menées par les gendarmes, dans le cadre de l’enquête judiciaire.

Enquête prolongée d'une semaine

En conséquence, les recherches sont étendues aux départements voisins du Cher et de l'Allier, et l'enquête de flagrance - c'est-à-dire faisant suite à un délit ou crime flagrant - est prolongée d'une semaine, selon nos confrères du Journal du Centre. La prolongation de cette période est prévue et encadrée par le code de procédure pénale.

Le suspect du double meurtre, un homme de 43 ans, était un ancien associé de cette exploitation, qui fait l'objet d'une liquidation judiciaire.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre/2015/05/25/double-meurtre-dans-la-nievre-l-enquete-elargie-au-cher-731781.html

Mort de Clément Méric : reconstitution à Paris, sur les lieux du drame

Une reconstitution était en cours mardi matin dans le centre de Paris, sur les lieux de la rixe entre skinheads et antifascistes qui avait causé la mort de Clément Méric le 5 juin 2013.

Une reconstitution était en cours mardi matin dans le centre de Paris, sur les lieux de la rixe entre skinheads et antifascistes qui avait causé la mort de Clément Méric en juin 2013. Les juges d'instruction ont ordonné cette reconstitution, en présence d'enquêteurs de la Brigade criminelle, pour mieux cerner le déroulement de cette bagarre mortelle, décrite comme violente et très brève, et qui avait causé un vif émoi. Plusieurs protagonistes sont arrivés sur place, dans ce quartier commerçant entre les grands magasins et la gare Saint-Lazare, avant le lever du jour, vers 05H00, accompagnés de leurs avocats.

Des barrières, gardées par des CRS, étaient installées de chaque côte de la rue pour tenir à distance les curieux. Il y a bientôt deux ans, l'après-midi du 5 juin 2013, les deux groupes s'étaient croisés par hasard dans un immeuble où se tenait une vente privée de vêtements d'une marque prisée par les deux mouvances. Ils s'accusent mutuellement d'avoir provoqué les violences.

Tous les protagonistes convoqués

L'un des skinheads, Esteban Morillo, présent mardi matin à la reconstitution, a cependant reconnu durant l'enquête avoir donné le premier coup de poing au visage de Clément Méric, parce qu'il se sentait menacé, puis un second, qui a fait chuter l'étudiant de Sciences-Po de 18 ans. Tous les protagonistes étaient convoqués, dont les quatre skinheads mis en examen et les trois militants antifascistes qui accompagnaient ce jour-là Clément Méric. L'un de ces militants "antifa" est témoin assisté depuis avril, a appris l'AFP de source judiciaire.  La mort de Clément Méric, devenu un symbole pour les antifascistes, avait causé un vif émoi. Alors ministre de l'Intérieur, Manuel Valls avait évoqué un "assassinat" et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait promis de "tailler en pièces" les groupuscules d'extrême droite. Dans la foulée, le gouvernement avait dissout Troisième Voie, dont étaient issus les skinheads, et son service d'ordre, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), dirigés par Serge Ayoub, un vétéran de la mouvance.

Mais les juges d'instruction avaient écarté une intention de tuer chez les skinheads, en mettant en examen deux d'entre eux pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et deux autres pour violences.

Mort de B.B King: une enquête ouverte pour homicide

Une enquête pour homicide a été ouverte près de deux semaines après la mort de B.B King, a annoncé lundi le bureau du coroner de l’Etat du Nevada, après que deux des filles du légendaire guitariste ont accusé des collaborateurs de l’avoir empoisonné.
Âgé de 89 ans le bluesman B.B King est mort le 14 mai à Las Vegas, où il vivait entre ses tournées, qu’il avait tenu à continuer jusqu’à la fin de l’année dernière. Deux de ses filles - Karen Williams et Patty King - affirment que leur père a été empoisonné par son manager, Laverne Toney, et son assistant personnel.
«Je pense que mon père a été empoisonné» et que des «substances étrangères lui ont été administrées pour conduire à sa mort prématurée», ont écrit les filles dans deux déclarations séparées, mais identiques. «[Je] demande une enquête officielle sur cette affaire», est-il écrit dans des documents judiciaires mentionnés par le site people.
Laverne Toney, l’exécuteur testamentaire de B.B King, a balayé ces accusations. Les filles du guitariste «formulent des allégations depuis le début. Qui a t-il de nouveau ?», a t-il déclaré selon eonline.com. Et l’un des avocats chargés de la succession de l’artiste a estimé que les allégations des deux filles étaient «ridicules».
«J’espère qu’elles ont une base factuelle qui leur permette d’étayer leurs allégations diffamatoires et calomnieuses», a déclaré Brent Bryson dans un communiqué.
Plus tôt dans la soirée, le bureau du coroner du comté de Clark, dont dépend la ville de Las Vegas, a posté un message sur Twitter révélant que le corps de la légende du blues allait être autopsié.
«Notre coroner, qui a compétence sur le corps de #BBKing, pratique une autopsie. Résultats: 6-8 semaines min. enquête pour homicide @LVMPD», a t-il tweeté en mentionnant la police de Las Vegas (LVMPD).

Funérailles reportées
Les funérailles de B.B King, qui doivent avoir lieu à Memphis, ont été reportées en attendant les résultats, selon des médias locaux.
B.B. King, de son vrai nom Riley B. King, était considéré comme l’un des plus grands guitaristes de tous les temps.
Il jouait du blues depuis la fin des années 40, muni de sa fidèle Gibson surnommée «Lucille». Son style, racé et expressif, sa manière de chanter issue du gospel, ont influencé les plus grands, d’Eric Clapton à George Harrison.
Avec plus de 50 albums à son actif, il est notamment célèbre pour des tubes devenus des classiques comme «Three O’Clock Blues», «The Thrill is Gone» ou «Rock me baby».
Depuis quelques mois, B.B. King, diabétique, souffrait de graves problèmes de santé. Il avait été pris d’un malaise en octobre pendant un concert pour cause d’épuisement et de déshydratation, ce qui avait entraîné l’annulation du reste de sa dernière tournée.
Les derniers jours de B.B. King ont été assombris par une querelle entre certains de ses enfants et son manager sur la manière dont il devait être soigné.


http://www.leprogres.fr/france-monde/2015/05/26/mort-de-b-b-king-une-enquete-ouverte-pour-homicide

lundi 25 mai 2015

Tuerie de Chevaline : un nouveau suspect dans le viseur des enquêteurs

L'enquête sur la tuerie de Chevaline rebondit. Le journal britannique The Mirror révèle en effet que Patrice Menegaldo, qui s'est suicidé au mois de juin dernier, serait aujourd'hui "un vrai suspect" dans le quadruple assassinat qui avait frappé les Alpes en septembre 2012. Une information confirmée par France 2. Selon le journaliste Tom Parry, qui cite le procureur d'Annecy Éric Maillaud, l'ancien légionnaire, entendu dans l'affaire il y a trois ans en tant que simple témoin, serait "tout en haut de la liste des suspects" dans le quadruple assassinat où trois membres de la famille al-Hilli et le cycliste amateur Sylvain Mollier avaient trouvé la mort. Un quadruple meurtre jamais élucidé.
Dans son livre à paraître The Perfect Crime, Tom Parry précise que la famille d'origine irakienne en vacances dans les Alpes pourrait ne pas avoir été la cible du meurtrier, comme cela a souvent été indiqué. La tuerie pourrait ainsi avoir des "racines locales", selon le journaliste qui cite Éric Maillaud. D'après le procureur, Patrice Menegaldo connaissait la compagne du cycliste, Claire Schutz.

"Il avait des problèmes psychologiques"

Les enquêteurs s'intéressent maintenant au profil de l'ancien légionnaire. "Il s'agit d'un homme qui se tue, et explique son acte dans une lettre, assurant qu'il ne pouvait plus être considéré comme un suspect", explique Éric Maillaud, qui rappelle que Patrice Menegaldo n'avait été entendu qu'en tant que simple témoin, en raison de ses liens avec la famille Schutz. "Il avait des problèmes psychologiques. Pourrait-il être le meurtrier ? A-t-il regretté ses actions après coup, décidant alors de se suicider ? Sinon, le suicide ne s'explique pas", assure le procureur
http://www.lepoint.fr/societe/tuerie-de-chevaline-un-nouveau-suspect-dans-le-viseur-des-enqueteurs-25-05-2015-1931035_23.php

Villeneuve-Saint-Georges : une femme et ses deux enfants retrouvés morts

Scène d’horreur à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. Vers 10 h 30 ce lundi matin, les forces de l’ordre sont appelées avenue Anatole-France après qu’une femme a chuté de 4 étages, depuis la fenêtre de son appartement. Rapidement sur place, la police et les secours la trouvent décédée, présentant une importante blessure à la gorge.
Une première victime, qui hélas ne serait pas la seule. En pénétrant à l’intérieur de son appartement, les policiers découvrent deux autres corps : ceux de ses enfants, âgés d’environ 6 mois et 5 ans.
http://www.leparisien.fr/villeneuve-saint-georges-94190/villeneuve-saint-georges-une-femme-et-ses-deux-enfants-retrouves-morts-25-05-2015-4801005.php

Bordeaux: La cocaïne était dissimulée dans des boudins martiniquais

Une dizaine de personnes comparaissaient vendredi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Elles faisaient partie d'un réseau de trafic de stupéfiants entre la Martinique et Bordeaux, relate Sud-Ouest ce lundi.
L'affaire démarre le 7 octobre 2013, lorsque les douaniers mettent la main sur un colis à destination d'une habitante de Talence (Gironde) contenant des bouteilles de rhum, renfermant elles-mêmes des boudins martiniquais, dont la particularité est d'être fortement aromatisés et épicés. Interpellés, les douaniers décident de les ouvrir et découvrent... 500 grammes de cocaïne pure à 75%.
Deux jours plus tard, re-belote. Mêmes paquets, même destinataire. Avec cette fois 630 grammes de cocaïne pure à 89%. La douane se rend alors au domicile de la Talençaise, et confiera par la suite l'affaire à l'antenne bordelaise de l'Ocrtis (Office central pour la répression du trafic illégal de stupéfiants).

Plusieurs peines de prison ferme

Une vaste enquête démarre. Elle disculpera la Talençaise, qui ne savait visiblement pas ce que contenaient les colis. La jeune femme avait rendu service à son ex-petit ami, qui devait régler une dette de stupéfiants. Les colis devaient servir un habitant d'Arès (Gironde) âgé de 42 ans, surnommé « Kayser », qui s'apprêtait à revendre la marchandise. Il a écopé de cinq ans de prison ferme. L'ex-petit ami a été condamné à un an ferme.
La « tête » de ce réseau, un Néerlandais de 39 ans, a pris six ans ferme. Plusieurs autres condamnations à de la prison ferme ou avec sursis ont été prononcées contre les autres membres de ce trafic.

http://www.20minutes.fr/bordeaux/1615223-20150525-bordeaux-cocaine-dissimulee-boudins-martiniquais

Lille : Une aide-soignante du CHR mise en examen pour tentative d'assassinat

Les faits reprochés, tels qu' "une perfusion dévissée, une tubulure enlevée, une injection de produit inadapté", n'ont pas eu de conséquences graves sur la santé des patients. " Des maladresses " tout au plus, assure l'avocate de l'aide-soignante. L'affaire commence fin 2014. « Des dysfonctionnements nous ont inquiétés », explique à la Voix du Nord Marie-Charlotte Dalle, directrice juridique du CHRU. Une enquête interne sur les faits reprochés à l'aide-soignante de 45 ans a orienté les soupçons vers des « comportements volontaires ». Selon le quotidien, l'enquête de la Sûreté de Lille, ouverte à la suite d'une plainte déposée en février par la direction du CHRU de Lille, a mis au jour des faits concernant quatre ou cinq patients admis au service d'endocrinologie, tels qu'"une perfusion dévissée, une tubulure enlevée, une injection de produit inadapté". "L'intention de ma cliente n'a jamais été de mettre fin à la vie des patients, d'attenter à leur vie ou à leur intégrité physique", a affirmé l'avocate de l'aide-soignante, Me Samia Khiter avant d'ajouter : "il y a eu des maladresses faites dans une ambiance de service particulière". Selon un proche du dossier cité par La Voix du Nord, « l'aide-soignante était en conflit avec la direction et des collègues. Le but de ces actes était semble-t-il de se venger en désorganisant le service et en créant un climat de suspicion. » « Il y avait des gestes que je ne pouvais plus faire. J'ai demandé de l'aide. On ne m'a pas entendue. On ne m'a pas soutenue », se défend l'aide-soignante dans les colonnes du quotidien nordiste. Mise en examen vendredi soir pour tentative d'assassinat et d'empoisonnement, l'aide-soignante n'a pas été placée en détention provisoire, comme l'avait requis le parquet. Cela "suppose que ma cliente ne présente pas un état de dangerosité tel qu'on voudrait nous le faire croire", insiste l'avocate. Le placement sous contrôle judiciaire prévoit cependant que l'aide-soignante n'a pas le droit d'exercer son métier.
  http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/lille-une-aide-soignante-du-chr-mise-en-examen-pour-tentative-8612792.html

dimanche 24 mai 2015

Un enfant chute du 9e étage à Garges

Un enfant de trois ans se trouve dans un état grave après avoir fait une chute du neuvième étage. Ce samedi soir, à 19 h 50, les secours sont appelés pour intervenir place du Verger à Garges-lès-Gonesse suite à la chute d’un enfant. Celui-ci a basculé dans le vide du 9e étage d’un immeuble
Il a été transporté sous escorte à l’hôpital Necker à Paris (XVème). Son état était jugé très sérieux et son pronostic vital était engagé. Un élu de la ville s’est rendu sur les lieux de l’accident. Comment l’enfant est-il tombé ? Une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de ce drame.
http://www.leparisien.fr/garges-les-gonesse-95140/un-enfant-chute-du-9e-etage-a-garges-24-05-2015-4798209.php

Aisne : le braqueur du bureau de Poste de Charly-sur-Marne activement recherché

Le bureau de poste de Charly-sur-Marne a été braqué ce samedi matin vers 10 heures par un homme seul mais armé. Le butin serait faible.
Il était 10 heures ce samedi lorsqu’un individu a fait irruption, armé d’un pistolet, dans le bureau de poste de Charly-sur-Marne, situé rue Émile-Morlot. Malgré la présence de plusieurs clients, il s’est fait remettre le contenu du coffre-fort de la Poste – un butin faible selon les enquêteurs – avant de prendre la fuite à pied.
Une vingtaine de gendarmes ont été mobilisés en fin de matinée sur ce début d’enquête confiée à la brigade de recherches de la compagnie de Château-Thierry. Les techniciens en identification criminelle de Laon se sont déplacés pour procéder aux prélèvements d’usage. Le braqueur n’a toujours pas pu être interpellé.
Les forces de l’ordre lancent un appel à témoins : toute personne ayant vu ou aperçu un individu suspect est invitée à composer le 03 23 83 95 73.
http://www.lunion.com/470032/article/2015-05-23/aisne-le-braqueur-du-bureau-de-poste-de-charly-sur-marne-activement-recherche

samedi 23 mai 2015

Carcassonne/Limoux : arrêtés un an après avoir battu et volé un homme chez lui à Lauraguel

Le 14 avril 2014, un habitant de Lauraguel âgé de 50 ans avait été dévalisé chez lui dans des conditions extrêmement violentes. Ses agresseurs présumés ont été arrêtés jeudi.
Jeudi matin, à Limoux (rue Saint-François) et Carcassonne (cité Joliot-Curie), trois individus âgés de 30 à 35 ans ont été interpellés, placés en garde à vue et entendus dans le cadre d'un vol avec violence perpétré en 2014. À des degrés divers selon leurs cas, ils ont reconnu les faits. Dans les milieux proches de l'enquête, on indique qu'ils sont déjà connus des services de gendarmerie. Remis en liberté, ils comparaîtront en justice au mois de septembre devant le tribunal de grande instance, à Carcassonne. Les actes dont ils devront répondre concernent un vol commis avec violence le 14 avril 2014 à Lauraguel, entre 22 h et 23 h. Cette nuit-là, les trois individus interpellés jeudi sont soupçonés de s'être introduits chez leur victime, qui était en train de regarder la télévision, en fracturant une porte d'accès. Ils étaient gantés et encagoulés.
Ligoté et battu
Aussitôt, ils ont recouvert la tête du malheureux à l'aide d'un gros morceau de tissu avant de lui ligoter les mains et les pieds. Après, ce fut une pluie de coups portés sur le corps, ainsi que sur la tête, pendant plusieurs minutes. Les malfrats cherchaient ainsi à faire avouer à leur victime l'endroit où elle cachait ses valeurs (argent, bijoux éventuels, carte bancaire...). ce qu'elle finit par leur révéler, sans toutefois indiquer le numéro de sa carte bancaire. Les deux voleurs sont finalement repartis avec de l'argent, le poste de télévision, et un ordinateur portable. Une heure plus tard, la victime est parvenue à se libérer de ses liens. Puis elle a prévenu la gendarmerie.
L'enquête, qui aura duré un an, a été menée par la brigade de recherche de Limoux. L'arrestation a été effectuée par la brigade de recherches (BR) en lien avec la brigade de Limoux et le Psig* de Carcassonne. La brigade cinophile (maître-chien) était également sur les lieux.
*Psig : Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie.

http://www.lindependant.fr/2015/05/23/vol-avec-violence-a-lauraguel-les-auteurs-arretes-un-an-apres,2034661.php

vendredi 22 mai 2015

Cadavres dans une camionnette : les deux hommes ont été assassinés

Après de longues semaines d'enquête, la justice a acquis la conviction que les deux hommes retrouvés morts dans une camionnette à Blois le 10 mars dernier ont été assassinés. Cinq des dix personnes interpellées cette semaine ont été mises en examen. Leur geste aurait été prémédité
Pour la justice, il y a préméditation. Dans l'affaire du double homicide de Blois, l'enquête semble avoir suffisamment avancé pour qualifier les faits d'assassinats. C'est en substance ce qu'a déclaré hier Dominique Puechmaille, procureure de la République à Blois.

Une balle dans la tête

Découverts morts dans une fourgonnette en mars, les deux cousins orléanais Smaïn Adda Benyoucef, 21 ans et Hicham Fouatmia, 35 ans avaient chacun reçu une balle dans la tête. Une constatation qui a poussé les enquêteurs à retenir la préméditation et à qualifier les faits d'assassinats plutôt que d'homicides volontaires.

Deux hommes de 25 et 71 ans ont été mis en examen et incarcérés ce jeudi. Trois autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire et mises en examen pour recel de malfaiteurs, dissimulation de scène de crime, dissimulation de cadavres et non-empêchement de crime.

Dix interpellations

Mardi, un coup de filet mené par les gendarmes de la section de recherches d'Orléans avait permis d'interpeller dix personnes dans le Loir-et-Cher et en région parisienne. Ces interpellations faisaient suite à l'arrestation du chauffeur de la fourgonnette, âgé de 26 ans, le lendemain des faits. Il s'était rendu seul à la gendarmerie de Blois et s'était accusé des meurtres.

Trouver le mobile

Reste aux enquêteurs à découvrir le mobile de ces assassinats. Règlement de compte ? Trafic de stupéfiants ? Pour l'heure, l'affaire semble complexe et les protagonistes s'expriment peu pendant les interrogatoires.

L'enquête cherche aujourd'hui à définir le lieu du crime et l'heure à laquelle les deux Orléanais ont été abattus. 
http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre/2015/05/22/cadavres-dans-une-camionnette-les-deux-hommes-ont-ete-assassines-729873.html

Un couple retrouvé égorgé dans un appartement à Paris

La police a découvert ce vendredi matin un couple égorgé dans un appartement situé rue Le Bua, dans le XXe arrondissement de Paris. Selon nos informations, une disqueuse tournait encore dans l'appartement, à l'arrivée des policiers vers 10h30.

C'est le gardien de l'immeuble qui a prévenu les secours.

Selon des sources policières, la femme découverte morte au côté de son compagnon était enceinte de trois mois. Elle était lacérée de toute part.

L'homme est encore vivant mais dans un état jugé très grave. Blessé au niveau de la gorge et du ventre, il a été évacué par les pompiers équipés de harnais et baudriers, par la fenêtre de cet appartement situé au deuxième étage, ont précisé sur place les sapeurs-pompiers de
Paris.

Selon Christine Mekhici, la gardienne de l'immeuble d'en face, l'homme évacué est «un monsieur d'une trentaine d'années, barbu, mince». «Il était attaché dans une civière, je n'ai pas vu s'il saignait. Il avait pas mal de branchements autour de lui. Ils ont bien mis une heure avant de le sortir», a-t-elle ajouté.

L'appartement était maculé de sang à l'arrivée des policiers. La police judiciaire de Paris, saisie de l'enquête, a également trouvé sur place une scie et un couteau. Elle n'exclut aucune hypothèse dans l'immédiat. Selon les premiers éléments de l'enquête, ce couple avait été confronté à des problèmes de violences conjugales par le passé.
http://www.leparisien.fr/paris-75/un-couple-retrouve-egorge-dans-un-appartement-a-paris-22-05-2015-4793387.php

jeudi 21 mai 2015

La Rochelle : un homme découvert plusieurs semaines après sa mort, enquête ouverte pour homicide

Une enquête pour homicide a été ouverte par le parquet de La Rochelle après la découverte, la semaine dernière, dans un appartement de la ville, du cadavre d'un homme mort depuis plusieurs semaines, portant un lacet serré autour du cou.
Le cadavre, retrouvé le 15 mai dans un appartement du quartier de Tasdon, a été autopsié lundi au CHU de Poitiers. La procureure de la République de La Rochelle, Isabelle Pagenelle, indique que : "Les examens pratiqués ont révélé que la victime avait subi des violences. Bien que le corps soit fortement dégradé, différentes traces de coups ont été relevées, ce qui confirme le caractère criminel de la mort, alors que le lacet retrouvé autour du cou pouvait étayer l'hypothèse du suicide. Du fait de ces éléments, le corps n'a pas été rendu à la famille".

L'identité de la victime n'a pas encore été formellement établie, même si l'hypothèse privilégiée est qu'il s'agit du locataire de l'appartement, âgé de 55 ans, où le corps a été retrouvé. Une analyse dentaire est actuellement en cours pour s'en assurer et les résultats devraient être connus "d'ici 15 jours", selon la procureure.

Pour l'heure, les enquêteurs ne privilégient aucune piste pour expliquer ce meurtre.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/2015/05/21/la-rochelle-un-homme-decouvert-plusieurs-semaines-apres-sa-mort-enquete-ouverte-pour-homicide-729125.html

mercredi 20 mai 2015

Meurtre de Maureen : faux aveux, vraie garde à vue

Le meurtre de Maureen Jacquier, cette jeune fille de 19 ans, mécanicienne chez Airbus et retrouvée morte, tuée à coups de couteau, à son domicile le 27 février, à Toulouse, nourrit tous les imaginaires. Y compris les esprits les plus tortueux qui vont jusqu'à se dénoncer du meurtre en donnant de macabres détails sur internet. C'est sur la partie réservée aux internautes d'un site toulousain d'informations en ligne que ces déclarations choquantes ont filtré dernièrement sous la plume d'un pseudonyme. L'internaute masqué s'accusait du meurtre expliquant s'être saisi d'un couteau et relatant une scène de crime. Alors que les enquêteurs du SRPJ font feu de tout bois pour élucider cette affaire criminelle, ils n'ont pas manqué de vérifier la teneur de ces surprenantes déclarations. Très vite, ils parviennent à démasquer l'internaute localisé à Rodez, dans l'Aveyron. Dans un appartement d'une cité populaire, ils interpellent un couple, un homme de 30 ans et sa compagne de 37 ans. C'est cette dernière qui, sans mesurer les conséquences d'un tel geste, aurait voulu se venger de son propre compagnon qui n'avait pourtant rien d'un criminel, en rédigeant le brûlot accusateur relevant d'un pur délire.
Le couple a été placé en garde à vue le temps d'effectuer des vérifications. Au bout d'une journée d'auditions, cet homme et cette femme en difficulté sociale ont été laissés libres. Mais ils restent sous la menace de poursuites judiciaires pour dénonciation de crime imaginaire
http://www.ladepeche.fr/article/2015/05/20/2108138-maureen-faux-aveux-vraie-garde-a-vue.html

lundi 18 mai 2015

Un prince saoudien braqué : neuf personnes en garde à vue

Neuf personnes ont été interpellées et placées en garde à vue ce lundi dans l’enquête sur l’attaque spectaculaire en août à Paris d’une voiture du convoi d’un prince saoudien.
Les suspects interpellés en région parisienne sont, selon les premiers éléments de l’enquête confirmant une information de RTL, de présumés «délinquants issus pour certains de cités HLM», a précisé une source policière.
L'attaque s'était produite en plein jour le 17 août 2014 sur le boulevard périphérique parisien. Le convoi du prince Abdel Aziz Ben Fahd avait été attaqué au fusil mitrailleur alors qu'il quittait son palace parisien pour rejoindre son jet privé à l'aéroport du Bourget. Le commando était reparti avec 250.000 euros en liquide.

http://www.dna.fr/actualite/2015/05/18/un-prince-saoudien-braque-neuf-personnes-en-garde-a-vue

dimanche 17 mai 2015

Le chauffard présumé du cortège nuptial interpellé

Un jeune homme de 18 ans s'est rendu au commissariat de police hier soir vers 19h. Il aurait fauché plus tôt dans l'après-midi un retraité de 73 ans. Il a été placé en garde à vue.
Le jeune chauffard présumé, qui faisait partie d'un cortège nuptial, avait pris la fuite après la collision avec le piéton, qui s'est produite hier vers 16h30 à hauteur de ES-Energies Strasbourg, boulevard du Président Wilson dans le quartier de la gare. Selon des témoins, il roulait à vive allure et en sens contraire du cortège.
La victime est grièvement blessée, contrairement au premier bilan communiqué qui faisait état de blessures légères. L'homme de 73 ans souffre de multiples fractures. Il est toujours hospitalisé à l'hôpital de Strasbourg-Hautepierre.
http://www.dna.fr/actualite/2015/05/17/le-chauffard-du-cortege-nuptial-interpelle

jeudi 14 mai 2015

Trois suspects viennent d’être mis en examen pour le meurtre d’une mère de famille retrouvée morte noyée en 2012 à Lesménils

Noyade accidentelle. Jusqu’à encore très récemment, c’était la cause officielle de la mort de Francisca Rodrigues, une habitante de Pont-à-Mousson de 45 ans, mère de deux enfants aujourd’hui âgés d’une quinzaine d’années. Le corps de la quadragénaire avait été retrouvé le 21 février 2012, en milieu d’après-midi, sur la zone d’activité de la Louvière, à Lesménils, une commune des environs de Pont-à-Mousson. C’est une promeneuse qui se baladait avec son chien, qui avait fait la macabre découverte.

« Cold case »

Le cadavre de la victime gisait dans un fossé au fond duquel coule un ruisseau boueux. Le cours d’eau fait à peine une vingtaine de centimètres de profondeur. Mais cela a suffi pour que la quadragénaire se noie. Une autopsie l’a confirmé. Autopsie au cours de laquelle aucune trace de violence n’a été relevée sur le corps de Francisca Rodrigues.
L’hypothèse d’un homicide a donc été écartée par les enquêteurs et celle d’un accident a été privilégiée. Au point que l’affaire a fini par être classée au début de l’année 2013. Pour rebondir en décembre dernier.
Contrairement à la plupart des « cold case », ces affaires « froides » qui sont résolues des années après, le coup de théâtre n’est pas venu, cette fois, de la police scientifique et de l’ADN. C’est l’enquête privée d’une proche de la victime, en l’occurrence sa nièce de 25 ans, qui a fait basculer le dossier.
« Elle était persuadée, dès le départ, qu’il ne s’agissait pas d’un simple accident », indique son avocat, Me Frédéric Berna. La jeune fille a donc mené ses propres investigations. Elle a fini par apprendre que sa tante avait vraisemblablement passé la soirée précédant sa disparition avec deux hommes et une femme dans l’appartement de l’un d’eux, à Pont-à-Mousson.
Elle a transmis les résultats de son enquête en décembre dernier aux gendarmes de Dieulouard. L’affaire a alors été rouverte et confiée au juge d’instruction de Nancy, Zaïda Moulay. Ce mercredi, dans un communiqué, la magistrate et les gendarmes ont révélé avoir interpellé en fin de semaine dernière les trois suspects désignés par la nièce : Patrice L., 31 ans, Stéphane K, la quarantaine et Sylvie B, une mère de famille de 52 ans. Durant leur garde à vue, les deux hommes ont plus ou moins avoué et se sont accusés mutuellement.
Abandonnée dans un fossé
Selon leur récit, ils auraient passé la soirée du 20 février 2012 avec la victime. Ils auraient consommé de l’héroïne avec elle dans un appartement. Au cours de la nuit, Francisca Rodrigues aurait fait un premier malaise suite à l’absorption de drogue. Elle aurait repris connaissance. Puis aurait fait un deuxième malaise. Cette fois, elle serait restée inconsciente. Les deux hommes ainsi que Sylvie B. auraient alors décidé de la transporter à l’hôpital. Mais en cours de route, ils auraient changé d’avis. Craignant d’avoir des problèmes avec la justice pour avoir consommé de la drogue, ils auraient abandonné la victime à Lesménils.
Ils l’auraient laissée dans le fossé. Vraisemblablement agonisante. Peut-être morte. Avant de partir. « Ma cliente soutient qu’elle n’est pas partie avec les autres dans la voiture et qu’elle n’a rien à voir avec tout ça », indique toutefois l’avocat de Sylvie B, Me Julien Marguet.
Sa client a néanmoins été mis en examen comme les deux hommes pour « meurtre sur personne vulnérable ». Une qualification que contestent les avocats de la défense : « Je ne sais pas si mon client a participé ou non à l’abandon dans le fossé de la victime. Mais ce qui est certain, c’est que personne n’avait l’intention de la tuer. Il ne s’agit pas d’une affaire de meurtre », conteste Me  Olivier Nunge, l’avocat de Patrice L. Les investigations vont se poursuivre pour essayer de savoir ce qui s’est exactement passé ce soir de février 2012. Mais, en attendant, les trois suspects ont été placés en détention provisoire.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2015/05/14/trois-suspects-viennent-d-etre-mis-en-examen-pour-le-meurtre-d-une-mere-de-famille-retrouvee-morte-noyee-en-2012-a-lesmenils

mercredi 13 mai 2015

Détournement au CE de Disney : l’instruction accable l’ex-secrétaire général

Au terme d’une enquête qui dure depuis 2010, le juge d’instruction chargé de l’affaire des détournements de fond au comité d’entreprise (CE) de Disneyland Paris, le parc d’attractions situé à Chessy, vient de rendre ses conclusions
Sur 25 pages, le magistrat accable l’ancien secrétaire général, coupable selon lui d’être le principal instigateur et bénéficiaire des détournements.

La
justice avait établi qu’entre 2001 et 2009, plus d’un demi-million d’euros ont disparu des comptes de cet organisme, chargé des œuvres sociales des employés du parc d’attractions, notamment en distribuant des chèques cadeaux et des billets à prix réduits..
http://www.leparisien.fr/chessy-77700/detournement-au-ce-de-disney-l-instruction-accable-l-ex-secretaire-general-13-05-2015-4767789.php

Enquête ouverte après des violences policières sur des migrants à Calais

Une association a publié une vidéo montrant des violences policières sur des migrants à Calais (Pas-de-Calais), relançant une polémique et entraînant l'annonce mardi d'une enquête de l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN).
Près de quatre mois après un rapport de l'ONG Human Rights Watch, cette vidéo de deux minutes de l'association Calais migrants solidarity (CMS), filmée de loin, semble-t-il sur la voie d'accès au port, montre en de courtes séquences diverses interventions de policiers faisant sortir les migrants cachés dans des camions en partance pour l'Angleterre.
Selon les cas, on y voit des policiers les poussant par-dessus la glissière de sécurité, assenant un coup de pied, faisant usage de gaz lacrymogène ou les plaquant au sol avec le genou.
La Direction générale de la Police nationale (DGPN) a annoncé mardi que son directeur "a saisi dès lundi l'IGPN".
"Les circonstances précises de cette intervention seront examinées rapidement, (...) tout manquement avéré aux règles déontologiques sera sanctionné", a indiqué la DGPN dans un communiqué.
"Violences par agent de la force publique" ?
Le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi, a indiqué avoir lui aussi saisi l'IGPN, et statuera à partir de l'enquête de celle-ci, pour ces faits "qui sont susceptibles d'une qualification pénale s'ils étaient démontrés", potentiellement des "violences par agent de la force publique".
Le défenseur des droits a également indiqué s'être auto-saisi d'une enquête concernant cette vidéo, indépendamment de l'enquête de l'IGPN.
L'association CMS affirme avoir tourné la vidéo le 5 mai, soit le lendemain de la dernière visite du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à Calais.
Les extraits de la vidéo sont entrecoupés de plusieurs déclarations de M. Cazeneuve, comme "Calais est pour moi le laboratoire de ce que la République peut produire de meilleur" ou encore "notre action porte ses fruits".
"L'idée est de mettre en parallèle les propos d'un discours politique et les faits réels qui se déroulent sur le terrain", a déclaré Léo, bénévole d'une permanence d'alerte des violences contre les migrants, que CMS a désigné comme porte-parole.
"On voit bien ce qu'ont retenu ses hommes sur le terrain le lendemain matin à 8 heures, qui se permettent de faire ça parce qu'ils se sentent protégés", a estimé le militant.
"Il faudrait passer le film en entier"
"Il s'agit de bribes d'images", a estimé Ludovic Hochart, délégué pour la Côté d'Opale du syndicat Unsa-Police.
"Il faudrait passer le film en entier" pour savoir si les policiers répondent à une agression, selon le syndicaliste.
En revanche, "si ce sont des violences gratuites, il faut que ce soit sanctionné", a reconnu M. Hochart.
Le syndicaliste dénonce les conditions de travail de la profession: "Il faut qu'on ait des armes juridiques qui nous permettent d'interpeller ces individus, là c'est le jeu du chat et de la souris : quand on les enlève d'un camion, les migrants montent dans celui de derrière, et c'est quotidiennement".
La préfecture du Pas-de-Calais a indiqué mardi que plus de 300 migrants, contre 150 maximum habituellement, se sont postés au cours des derniers jours sur les accès routiers menant au tunnel sous la Manche.
LA VIDEO SUR CE LIEN .............  http://www.nicematin.com/derniere-minute/video-enquete-ouverte-apres-des-violences-policieres-sur-des-migrants-a-calais.2211645.html

mardi 12 mai 2015

Bergerac : reconstitution du drame de la discothèque du Windsor ce mardi soir

C'était il y a un an à St Laurent-des-vignes près de Bergerac. Une restauratrice de 30 ans perdait la vie sur le parking de la discothèque dans des circonstances étranges. La reconstitution aura lieu dans la nuit de mardi à mercredi et la circulation sera coupée sur la D 936.
La justice a organisé cette reconstitution à laquelle participeront policiers, magistrats, témoins, avocats et acteurs de ce drame du 1er juin 2014 dans lequel Audrey Bonesi, 31 ans, avait perdu la vie. 7 personnes avaient été mises en examen.
Tous les abords de la scène seront bloqués (sauf certains accès aux hôtels).

Il s'agira de déterminer le véritable déroulé des faits ce soir-là.

Car Audrey Bonesi avait été retrouvée morte près du parking de la discothèque. Elle avait été heurtée par une voiture car, dans la pénombre, le conducteur aurait vu trop tard son corps allongé par terre... Le chauffeur de 24 ans, désigné capitaine de soirée, venait chercher ses amis. Il était à jeun et ne roulait pas vite...

L'enquête avait établie que la jeune femme était à terre à cause de coups porté, plus tôt dans la soirée, à la suite d'une altercation impliquant son mari et six autres personnes (dont des mineurs) mises en examen.



http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/2015/05/12/bergerac-reconstitution-du-drame-de-la-discotheque-du-winsor-ce-mardi-soir-723053.html

lundi 11 mai 2015

Accident mortel à Bézeiers : un conducteur catalan toujours en garde à vue

L'homme originaire des P.-O. qui a été placé en garde à vue dimanche soir suite à un  accident mortel route de Narbonne à Béziers, se trouvait toujours dans les locaux des services de police ce lundi à la mi-journée.
Selon les premiers éléments, dimanche vers 21 h, l'automobiliste aurait voulu faire un demi-tour alors que trois femmes se prostituaient sur le bord de la route de l'autre côté de la chaussée. Or, lors de sa manoeuvre, le conducteur n'aurait pas vu une moto qui était en train de le doubler. Le choc a été d'une grande violence
Le pilote du deux-roues, âgé d'une cinquantaine d'années, est  décédé sur le coup et sa passagère a été grièvement blessée. Elle a été évacuée par hélicoptère sur l'hôpital de Montpellier. Son pronostic vital est engagé. 
L'automobiliste, âgé de 63 ans, a été aussitôt arrêté afin de s'expliquer sur les causes et circonstances exactes de ce dramatique accident. Toutefois,  l'homme est sourd-muet et un interprète en langue des signes a dû être requis afin de procéder à son audition.
http://www.lindependant.fr/2015/05/11/un-mort-et-un-blesse-grave-lors-d-une-collision-auto-moto-route-de-narbonne,2029215.php

samedi 9 mai 2015

L'homme retrouvé en forêt avec un couteau dans le coeur : suicide pas écarté après l'autopsie

La thèse du suicide n'est pas écartée concernant le corps d'un homme retrouvé mardi en forêt de Compiègne avec un couteau dans le coeur, non loin de sa voiture accidentée, a indiqué vendredi le parquet de Compiègne sur la base de l'autopsie aux journalistes de l'AFP.
D'après l'autopsie, "il est confirmé que c'est le couteau qui a entraîné la mort et non les blessures du véhicule, et la thèse de l'auto-agression est tout à fait plausible sur un plan médico-légal", a affirmé à l'AFP le procureur de la République
de Compiègne, Stéphane Hardouin.

"Ça ne veut pas dire qu'on ne continue pas l'enquête pour tout vérifier", a ajouté le magistrat, expliquant que "des prélèvements (autour du site forestier) sont encore à examiner - on n'aura pas le retour avant quelques jours- et il y a l'enquête d'environnement", confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Compiègne.

La voiture de cet homme, dont la disparition avait été signalée par un proche, avait été découverte lundi avec des traces de sang à proximité et le corps, un Opinel planté dans le coeur, 24 heures plus tard, avait rapporté le procureur mercredi.
Ce chauffeur de taxi parisien, âgé de 43 ans, possédait une maison familiale dans l'Aisne, a spécifié vendredi M. Hardouin, ajoutant que la voiture retrouvée était personnelle et non celle qui lui servait dans le cadre de son métier.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/2015/05/08/l-homme-retrouve-en-foret-avec-un-couteau-dans-le-coeur-suicide-pas-ecarte-apres-l-autopsie-721163.html

vendredi 8 mai 2015

Un trentenaire tué par balles dans les Bouches-du-Rhône

Un trentenaire a été tué par balles ce vendredi matin vers 5h30 à Saint-Mitre-les-Remparts, près de Martigues, rapporte La Provence.
L'homme de 34 ans a été abattu dans un bar-pizzeria, selon les premiers éléments à la suite d'une rixe.
Les enquêteurs de la police judiciaire ont été chargés de l'enquête
http://www.nicematin.com/derniere-minute/un-trentenaire-tue-par-balles-dans-les-bouches-du-rhone.2206296.html

mercredi 6 mai 2015

Un homme retrouvé mort en forêt de Compiègne, un couteau planté dans le coeur

Le corps d'un automobiliste a été découvert mardi en forêt de Compiègne (Oise) avec un couteau dans le coeur, à proximité de sa voiture accidentée, a-t-on appris mercredi 6 mai de source judiciaire.

La voiture de cet homme, dont la disparition avait été signalée par un proche, a été découverte lundi 4 mai avec des traces de sang à proximité et le corps 24 heures plus tard, a indiqué le procureur de Compiègne, Stéphane Hardouin.

Un chauffeur de taxi parisien


L'homme, un chauffeur de taxi parisien âgé de 43 ans, n'avait semble-t-il "pas de proche dans la région de Compiègne", selon le procureur.

"Nous avions eu le signalement qu'une personne avait disparue, ne s'était pas présentée à son travail et donc, cette personne a fait l'objet au départ d'une enquête pour disparition inquiétante", a affirmé le procureur.

Pas de piste privilégiée


S'il qualifie cette découverte d'"atypique", M. Hardouin affirme n'écarter aucune piste, faute d'éléments d'enquête objectifs. Une première autopsie doit avoir lieu jeudi, alors que les enquêteurs procèdent parallèlement à de nombreux relevés sur la voiture accidentée.

Le corps, retrouvé sur le ventre, était à environ 300 mètres de la route où la voiture a été découverte la veille, entre les communes de Saint-Jean-aux-Bois et Pierrefonds. "Les enquêteurs ont retourné le corps au moment des constatations et ont découvert un opinel qui était planté au niveau du coeur", a déclaré M. Hardouin.

L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Compiègne.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/2015/05/06/un-homme-retrouve-mort-en-foret-de-compiegne-un-couteau-plante-dans-le-coeur-719685.html

dimanche 3 mai 2015

De la Franche-Comté à la Bourgogne en passant par la Lorraine : ces femmes qui aiment des monstres

Besançon. C’était le vendredi 24 avril dernier, devant le tribunal de grande instance de Chalon-sur-Saône. Laure, 44 ans, écopait de trois ans de prison dont deux avec sursis et d’une interdiction d’exercer dans la fonction publique ou dans l’administration pénitentiaire. Son délit ? Avoir, nous raconte « Le Bien Public », aidé un détenu dont elle avait la surveillance à tenter de s’évader en juillet 2010 du centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand (Saône-et-Loire). Le mobile de son acte, dans lequel la gardienne avait entraîné son propre fils comme complice ? « J’étais follement amoureuse de lui », a confié la prévenue. Avant de reconnaître avoir également « entretenu des relations illicites » à deux reprises avec un autre détenu lors de permissions. « Amoureuse sans limites, c’était de la folie… », a tenté de résumer son avocat à l’audience.
La dérive professionnelle de Laure, ou les coups de foudre ressentis à la lecture d’un journal ou devant un reportage télé par des femmes sans histoires pour les plus repoussants des criminels, sont devenus des « classiques » de l’univers carcéral. Ce sujet, qui intrigue tant il heurte le sens commun, a passionné Isabelle Horlans. Au point que la journaliste, chargée autrefois des faits-divers à « L’Est Républicain » à Besançon, puis rédactrice en chef à Canal + notamment, a choisi d’y consacrer un livre enquête. Son investigation l’a menée dans plusieurs régions françaises mais aussi aux États-Unis.
Outre-Atlantique, le phénomène a pris une ampleur considérable. Là-bas plus qu’ailleurs, des femmes quittent parfois maris et enfants, sacrifient confort et carrières ou dilapident leurs économies ou fortunes afin de se consacrer – plus « âme » que « corps » – à des condamnés à perpétuité ou à des pensionnaires de « couloirs de la mort ». Comme l’expliquait Eric Messick, le porte-parole de la prison californienne de San Quantin : « Les assassins les plus connus sont les plus populaires auprès des femmes. »

« Entre belles et bêtes »

Au fil des pages, on découvre ainsi que les détenus meurtriers de leurs épouses et compagnes… sont particulièrement appréciés par leurs fans. Les violeurs, paradoxalement, en attirent certaines autres. Il est possible, dans un pénitencier, d’être à la fois dépeceur et héros d’une bluette. Le syndrome, curieusement, épargne les hommes, peu sensibles aux charmes d’une tueuse recluse. Sans doute parce que la gente masculine se méfie des femmes de pouvoir, quelle que soit la nature de celui-ci, avancent des experts. Les « killer groupies » américaines, à l’inverse, sont prêtes à tout, du pire au meilleur. Quand le prisonnier accepte la relation, forcément platonique, puisque c’est lui seul qui en décide, elles peuvent passer des décennies à lui écrire, lui téléphoner, lui rendre visite. Sans véritable espoir bien que plusieurs se marient avec des criminels en détention. C’est « l’amour impossible » qui est sacralisé, supposent avocats, psychiatres, criminologues et magistrats interrogés par Isabelle Horlans pour « éclairer » ces aventures « entre belles et bêtes ».
L’ouvrage, documenté, enlevé, se lit comme un roman. Le crime ne laisse pas insensible et chaque histoire rapportée, chaque témoignage recueilli, renforce notre doute sur les pulsions humaines et leurs frontières.
En France, le climat est certes moins paroxystique. La journaliste s’y penche plutôt sur les « liens interdits » tissés dans les prisons : le directeur de la maison d’arrêt de Versailles et sa love story avec la jeune « appât » du « gang des barbares », le terroriste Carlos et son avocate Isabelle Coutant-Peyre, la rencontre de Béatrice Dalle et du violeur Guénaël Meziani, qui « ont divorcé » ensuite.

« Gentleman braqueur »

Isabelle Horlans s’efforce d’analyser les motivations de la surveillante de 27 ans qui fut jugée à Nancy pour une liaison avec un prisonnier de Maxéville. Elle rappelle les trois fois où Laurence, l’épouse du défunt « gentleman braqueur » Patrick Brice, ancien et mythique ouvrier d’Alstom à Belfort, voulut le faire évader, comme Nadine Vaujour essayait de rendre la liberté à son Michel. Les récits de la journaliste passent par la Lorraine et les Ardennes, terres de chasse des Fourniret et Heaulme. Quand on referme l’ouvrage, on se dit que l’amour, à défaut d’être aveugle, trouble parfois les perspectives.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2015/05/03/de-la-franche-comte-a-la-bourgogne-en-passant-par-la-lorraine-ces-femmes-qui-aiment-des-monstres

samedi 2 mai 2015

Meurtre d'Anaïs : 24 ans après, le dossier est rouvert

En 1991, Anaïs, une fillette mulhousienne âgée de 10 ans, avait été retrouvée morte, étranglée, trois mois après sa disparition. Vingt-quatre ans après les faits, le dossier vient d'être rouvert, grâce à l'opiniâtreté de Thierry Moser, l'avocat du père de la victime.
Les progrès des techniques scientifiques actuelles, notamment en matière génétique, pourraient faire parler des scellés vieux de plus de vingt ans
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/faits-divers