mercredi 29 avril 2015

L’affaire Dupont de Ligonnès relancée après la découverte d’ossements près de Fréjus ?

L’enquête sur le meurtre de la famille Dupont de Ligonnès pourrait être relancée, après la découverte d’ossements mardi 28 avril à Fréjus, non loin de l’endroit où le principal suspect Xavier Dupont de Ligonnès a été aperçu pour la dernière fois en avril 2011.
Le journal Var-Matin rapporte que les ossements ont été découverts par un randonneur dans ce qu’il a décrit comme un « camp de survie », où se trouvaient également des vêtements, des cartouches et des pièges à animaux. Une enquête est ouverte et des analyses médico-légales vont être effectuées pour tenter d’identifier le campeur réduit à l'état de squelette.

La piste s'arrête dans le Var 

Mais cette découverte n'est pas sans rappeler l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès, du nom de ce père de famille soupçonné d’avoir assassiné puis enterré sa femme et ses quatre enfants dans leur maison à Nantes en avril 2011. Xavier Dupont de Ligonnès a en effet été aperçu pour la dernière fois à Roquebrune-sur-Argens, dans le Var, le 15 avril 2011, où il avait dormi et abandonné sa voiture. Or le site où les ossements ont été découverts mardi se trouve dans la forêt de Bagnols, à quelques kilomètres seulement de Roquebrune-sur-Argens.  
Ce n'est pas la première fois que l'ombre de Xavier Dupont de Ligonnès revient hanter l'actualité et la rubrique faits divers. Déjà en juin 2013, on avait cru retrouver sa piste lorsqu'un cadavre en état de décomposition avancée avait été découvert à Cagolin, près de Roquebrune-sur-Argens.
Le meurtrier présumé est toujours activement recherché et fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. 

http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/29/2096155-affaire-dupont-ligonnes-relancee-apres-decouverte-ossements-pres-frejus.html

mardi 28 avril 2015

IGPN: enquête sur un décès à St-Denis

Une enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après le décès d'un homme qui a tenté de pénétrer samedi dans un commissariat à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour récupérer ses papiers.

Après s'être fait contrôler au volant de sa voiture en état d'alcoolémie, un homme de 53 ans s'est présenté samedi vers 4H au commissariat de Saint-Denis "pour réclamer des papiers qui se trouvaient à l'intérieur de sa voiture, immobilisée" à la suite d'un contrôle, a indiqué une source judiciaire, confirmant une information de RTL.

Après avoir sonné à l'accueil du commissariat et s'être vu expliquer que ses papiers ne s'y trouvaient pas, il a tenté d'enjamber la grille puis a réussi à pénétrer dans l'enceinte du commissariat, profitant qu'une voiture de police en sortait.
L'homme, qui était "passablement énervé", a voulu s'en prendre à un des policiers en faction "qui l'a repoussé avec la paume de la main", ce qui a provoqué sa chute, a décrit une source policière, ajoutant que "par malchance, en tombant, sa tête avait heurté l'arrête du trottoir".

Transporté à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris en état de mort cérébrale, l'homme est décédé dans la nuit de samedi à dimanche.
"Même s'il est prématuré de se prononcer sur les circonstances exactes, l'autopsie confirme que le décès est consécutif à une fracture crânienne et ne décèle aucune trace de violence", a ajouté la source judiciaire.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/04/27/97001-20150427FILWWW00388-st-denis-l-igpn-enquete-sur-la-mort-d-un-homme.php

jeudi 23 avril 2015

La reconstitution du meurtre d'Hélène Pastor a eu lieu sans le tireur présumé

La reconstitution du meurtre le 6 mai 2014 d'Helene Pastor et de son chauffeur Mohamed Darwich a eu lieu ce mercredi matin à Nice devant l'hôpital l'Archet qui a été placé sous haute sécurité.
>> LIRE AUSSI. Tous les articles sur l'affaire Pastor
Le tireur, Said Ahmed Samine, a refusé de participer et a regagné sa cellule. Le guetteur, Alhaïr Hamadi a quant à lui accepté de rejouer son rôle bien qu'il réfute sa participation au meurtre. Il se borne à reconnaître des repérages pour un braquage.
>> PRATIQUE. Le quartier de l'Archet complètement bouclé
Il y a eu deux reconstitutions. L'une à partir des éléments recueillis par la police, et l'autre à partir déclarations d'Alhaïr Hamadi. D'après son avocat, les deux versions concordaient.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/la-reconstitution-du-meurtre-dhelene-pastor-a-eu-lieu-sans-le-tireur-presume.2186313.html

mercredi 22 avril 2015

Attentat déjoué contre des églises: Comment les policiers sont remontés jusqu’au suspect?

Une attaque d’envergure contre «une ou deux églises» à Villejuif a été déjouée par les policiers, a annoncé ce mercredi le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. Il est aussi soupçonné d’être impliqué dans le meurtre d’une professeure de fitness dans le Val-de-Marne.

Les policiers accrochent le suspect presque par hasard

Les faits remontent au dimanche 19 avril. Vers 8h50, le SAMU reçoit l’appel d’un homme qui se trouve dans le 13e arrondissement de Paris. Il se dit victime d’un racket qui aurait mal tourné et aurait reçu dans les jambes une balle tirée depuis une arme à feu par son agresseur. L’homme est emmené à l’hôpital. Pendant ce temps, les policiers remontent la piste des traces de sang jusqu’à la voiture de la victime, garée dans une rue voisine. A l’intérieur, un gyrophare, des brassards de police (dont l'un signalé comme volé), une arme automatique et un Sig-Sauer volé appartenant à un agent des forces de l’ordre.

La soi-disant victime est une cible des services de renseignement

Dès lors, l’enquête se concentre sur l’identité de la victime, présenté comme Algérien par Le Monde et Franco-algérien par M6, un étudiant de 24 ans en informatique. Son identité déclenche plusieurs alertes au sein des autorités policières et judiciaires. En effet, l’individu fait l’objet d’une fiche «S», «Sûreté de l’Etat», et est présenté par les services de renseignement comme «un islamiste radical dangereux».

L’enquête se poursuit à son domicile

L’homme est placé en garde à vue sur son lit d’hôpital. Les enquêteurs retrouvent à son domicile, une chambre universitaire située dans le 13e arrondissement, un véritable arsenal de guerre. Trois kalachnikovs sont saisies ainsi que des notes manuscrites sur lesquelles sont inscrites les adresses de plusieurs commissariats ainsi qu’un minutage correspondant a priori au temps d’intervention des forces de l’ordre.

Quels étaient ses projets?

Selon M6, l’homme projetait de commettre des attentats sur des églises de Villejuif le jour même de son arrestation. C’est sur compte Facebook que les enquêteurs auraient retrouvé des éléments laissant penser qu’il était sur le point de passer à l’acte. Il aurait aussi voulu partir en Syrie pour acheminer des armes aux combattants de l’Organisation de l’Etat islamique. Il avait disparu en Turquie au début de l’année et avait été placé en garde à vue à son retour, avant d’être relâché sans que rien ne puisse être retenu contre lui.

Son ADN est retrouvé sur une scène de crime non résolu

Il est aussi soupçonné d’être impliqué dans le meurtre encore non élucidé d’Aurélie Châtelain, une jeune femme âgée de 32 ans originaire du Nord, retrouvée morte dimanche matin à Villejuif sur le siège passager de son véhicule. Cette professeure de fitness a été touchée par trois tirs. Les policiers pensent que le suspect a essayé de lui voler sa voiture. Une tentative au cours de laquelle il se serait tiré une balle dans la jambe. Son ADN et des traces de sang ont été retrouvés dans la voiture d’Aurélie Châtelain.

Quelle est la suite de l’enquête?

La section antiterroriste de la police judiciaire de Paris ainsi que la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sont chargées de l’enquête. Une information judiciaire a été ouverte en urgence par le parquet antiterroriste de Paris.

http://www.20minutes.fr/societe/1592723-20150422-video-attentat-dejoue-contre-eglises-comment-policiers-remontes-jusqu-suspect

mardi 21 avril 2015

Quatre ans après, où en est l’enquête sur l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès?

La dernière fois, c’était dans un train à destination de Soulac-sur-mer (Gironde). Il y a eu aussi plusieurs signalements en Italie. Un autre à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Un badaud l’aurait même aperçu dans une voiture immatriculée en Allemagne. Mais, malgré plusieurs signalements, Xavier Dupont de Ligonnès reste introuvable.
Quatre ans jour pour jour après la découverte des cadavres de son épouse et de ses quatre enfants enterrés sous la terrasse de la maison familiale de Nantes (Loire-Atlantique), la justice n’a toujours aucune certitude sur ce qu’il est advenu du suspect numéro 1 de la tuerie.

«Un suicide ou une fuite»

Après avoir lancé tous les policiers de France à sa recherche, la justice a considérablement réduit la voilure au fil du temps. Pour autant, elle ne ferme aucune piste. «Nous continuons d’envisager deux possibilités, confie ainsi Brigitte Lamy, procureur de la République de Nantes au Figaro. A savoir, un suicide ou une fuite quelque part.»
De fait, un juge d’instruction continue d’enquête sur ce dossier entre autres. «Parce que nous avons toujours espoir de le retrouver, poursuit la procureure. Mais aussi pour repousser le délai de prescription.»

Exfiltré par les autorités américaines

La dernière image de Xavier Dupont de Ligonnès date en effet du 15 avril 2011. Elle a immortalisé le visage du suspect numéro sur le parking d’un hôtel Formule 1 de Roquebrune-sur-Argens (Var). Etranglé financièrement, l’homme avait écrit à plusieurs de ses proches en expliquant que lui et sa famille allaient être exfiltrés par les autorités américaines dans le cadre d’un programme de protection de témoins. Il leur demandait alors de s’occuper de la maison familiale mais de ne pas prêter attention aux «gravats et autres bazars entassés sous la terrasse».
Une thèse que certains de ses proches ont d’ailleurs longtemps défendue. Persuadée que son frère travaille toujours pour un service de renseignement, Christine de Ligonnès affirme sur un blog que la famille a été assassinée par un tiers qui a voulu faire porter le chapeau à Xavier Dupont de Ligonnès. «Comme on ne le retrouve pas, il reste le coupable idéal faute de pouvoir s’expliquer», assure-t-elle. Seule certitude, la maison où la tuerie a été perpétrée vient, elle, d’être vendue après avoir été inoccupée pendant quatre ans.

http://www.20minutes.fr/societe/1592171-20150421-quatre-ans-apres-o-enquete-affaire-xavier-dupont-ligonnes

Les enquêtes impossibles Transaction mortelle 19/01/2015

dimanche 12 avril 2015

L’enquête tronquée sur les ripoux de la Douane et leurs comptes cachés à Andorre

L’enquête sur une affaire de vol d’argent de la drogue par des douaniers de l'aéroport de Roissy va s’achever sans avoir fait la lumière sur un système frauduleux d’une ampleur sidérante. 

Après deux ans d'investigations, « l'instruction touche à sa fin et le dossier devrait être rapidement communiqué au parquet » pour le règlement en vue du procès en correctionnelle, a dit à « Sud Ouest » un porte-parole du parquet de Bobigny.
Dans le dossier « Harpagon »
La police et la justice avaient perçu d’emblée la mesure du scandale baptisé Harpagon, comme le montre un rapport daté du 23 juin 2012 et remis à la direction de l’OCRTIS (l’office anti-drogue), qui fait la synthèse des éléments d’enquête.
Un des suspects a déclaré  avoir commis son premier vol en 1997. Un autre a expliqué avoir commencé en 2002 et un troisième… en 1994, relève ce rapport.
Ce dernier a admis avoir alors été « initié par un ancien », ce qui indique que les vols duraient sans doute depuis au moins deux décennies.
Un autre suspect a donné une idée de l’ampleur des sommes en admettant une quinzaine de vols de valises depuis 1998.
Les poursuites n'iront donc pas au-delà des suspects à l'origine de l'affaire. Cet aboutissement paraît tronqué quand on prend connaissance d'un rapport de police de 2012, que « Sud Ouest » s'est procuré.
Principale révélation choc : c'est peut-être depuis… quinze ans, voire vingt, que les douaniers de la BSE, chargés de contrôler les bagages des voyageurs à l'embarquement, volaient l'argent envoyé aux cartels sud-américains par les mafieux européens pour rémunérer les envois de drogue.

Ceux-ci adoptent de plus en plus souvent cette méthode pour faire voyager l'argent, évitant les circuits financiers, donc l'électronique et les ordinateurs du renseignement. Le pot aux roses a été découvert par hasard.
 

Des millions placés en Andorre

Tout commence le 12 avril 2012, quand une valise contenant 640 000 euros en grosses coupures provenant du trafic de drogue et destinée à la République dominicaine disparaît mystérieusement à Roissy. Chez les policiers français de l'OCRTIS (Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants), c'est la stupéfaction. Ils suivaient, grâce à une information, la piste de deux trafiquants, espérant ainsi mettre au jour toute la filière.
Ce sont des soldats perdus qui ont continué leur guerre contre les cartels par d'autres moyens que ceux que leur donnait la loi.
Les policiers examinent les enregistrements de vidéosurveillance de la zone de tri des bagages du terminal 2C. Un douanier peut y être vu se faisant remettre trois valises suspectes avant leur embarquement en soute, puis n'en ramener que deux. Les enquêteurs constatent que cet agent appelle un de ses collègues, qui prend l'avion le soir même pour Toulouse. Il est appelé à son arrivée par un numéro de la principauté d'Andorre, micro-État et paradis fiscal pyrénéen dont les co-princes sont le roi d'Espagne et le président français. Les conversations sont écoutées : l'argent est plus tard déposé dans une banque, où un conseiller propose même des placements avantageux.
Les policiers arrêtent trois douaniers le 19 juin 2012, et leurs premières déclarations amènent quatre autres interpellations le lendemain. De fortes sommes en espèces sont saisies. Six des sept suspects passent aux aveux. Les recherches effectuées en Andorre donnent des résultats effarants : six des douaniers y possèdent des comptes créditeurs de plusieurs centaines de milliers d'euros et leurs historiques montrent qu'ils y ont déposé et retiré dans le passé des millions d'euros en espèces, sans que cela effarouche outre mesure les banquiers andorrans.

Une maîtresse coûteuse

Le douanier de la valise de Roissy, le seul à ne pas avoir de compte en Andorre, justifie son comportement par la nécessité d'entretenir une maîtresse en Thaïlande. Il avoue notamment un envoi dans ce pays de 270 000 euros, et déclare : « Quand on a une maîtresse là-bas, il faut payer très souvent pour l'entretenir. »
Les premiers juges d'instruction lancent des commissions rogatoires en Thaïlande, en Côte d'Ivoire et à Hongkong, où des pièces saisies en perquisition prouvent que les douaniers y avaient blanchi une partie de leur trésor via des comptes bancaires et des appartements. Le résultat de ces demandes d'aide de la justice est à ce jour inconnu. La procédure s'enlise au fil des mois et des changements de juge d'instruction du tribunal de Bobigny.
Un fait déroutant est pourtant très vite apparu : le vol d'argent de la drogue était un système qu'on se transmettait à la douane. Un des suspects a ainsi expliqué aux juges avoir été initié en 2003, à son arrivée à la brigade. Cinq autres douaniers lui ont alors payé des vacances aux Pays-Bas et en Espagne, propices à une mise en condition et à une « formation ». Au retour, il a ouvert un compte en Andorre.
L'ancienneté du dispositif laisse penser que plusieurs « générations » de douaniers se sont ainsi enrichies, elle fait entrevoir des personnes peut-être encore en poste à la douane et inconnues des policiers. Les charges d'« association de malfaiteurs en vue de préparer des crimes, vols en bande organisée et blanchiment en bande organisée » auraient donc pu concerner des dizaines de douaniers. Ça ne s'est pas produit, et les sept suspects ont été libérés après moins d'un an de détention provisoire.

Dossier dérangeant

Le dossier est-il dérangeant ? Cette timidité judiciaire fait évidemment les affaires de l'avocat des suspects, Daniel Merchat. « Que des pratiques illégales aient existé au-delà de la prescription n'a aucun intérêt. Je considère que l'élargissement des investigations au-delà de 2002 est une perte de temps et un gaspillage de l'argent public », a-t-il déclaré à « Sud Ouest ».
À ses yeux, les douaniers ont fait quelque part leur métier. « Ils ont estimé que dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants, compte tenu de ce qu'ils percevaient comme de l'inertie, il était plus efficace de priver les trafiquants du produit de leur business, c'est-à-dire de leur argent. Ce sont des soldats perdus qui ont continué leur guerre contre les cartels par d'autres moyens que ceux que leur donnait la loi. » La douane a mené une enquête administrative dont le résultat n'est pas public. Un porte-parole nous avait déclaré en 2014 avoir « entièrement redéfini les méthodes de travail pour limiter tout risque de nouveaux agissements frauduleux » et avoir lancé « au plan national une démarche de maîtrise des risques déontologiques ». Il s'agit de « comportements totalement isolés », considérait-il.
Compte tenu des délais habituels, le procès ne devrait pas se tenir avant fin 2015, voire début 2016.

http://www.sudouest.fr/2015/04/12/l-enquete-tronquee-sur-les-ripoux-de-la-douane-1889033-4697.php

vendredi 10 avril 2015

Un homme retrouvé mort à son domicile : un couple en garde à vue

Un homme de 46 ans a été retrouvé mort à son domicile hier vers 20 h 45. C’est un couple, visiblement hébergé chez lui, qui a alerté les secours. Mais face aux circonstances de cette découverte, ce couple a été placé en garde à vue dans la foulée
Rien n’est clair dans cette affaire sauf l’homicide volontaire », selon les premières déclarations du procureur de la République, Dominique Alzéari. Les secours ont été avisés jeudi vers 20 h 45, du décès de cet homme à son domicile. Le premier message d’alerte parlait d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Mais arrivés sur place, les secours ont été confrontés à une situation inattendue voir inimaginable nécessitant l’intervention des policiers. Dans le petit deux pièces de cet immeuble situé au 52 de la rue des Trois-Rois en plein centre historique de Mulhouse, le cadavre du locataire des lieux gisait là dans le salon. Son corps était recouvert de traces de coups.
Deux suspects – un homme âgé de 52 ans et une femme de 48 ans -, qui logeaient également sur place, ont aussitôt été interpellés et placés en garde à vue au commissariat central de la ville, où ils se trouvent toujours actuellement. Le parquet a dès hier soir confié l’enquête aux hommes de la brigade criminelle de l’antenne mulhousienne de direction interrégionale de la police judiciaire de Strasbourg (DIPJ).
Les enquêteurs devront éclaircir les circonstances du décès, ainsi que la nature exacte des relations que le défunt entretenait avec les deux autres occupants de l’appartement. Le corps a été transporté à l’institut médico-légale de Strasbourg où une autopsie doit être pratiquée dans la journée. Le rapport des médecins devrait apporter de précieux éléments de réponse à cette troublante affaire…
http://www.dna.fr/edition-de-mulhouse-et-thann/2015/04/10/un-couple-en-garde-a-vue

jeudi 9 avril 2015

Meurtre à Saint-Denis: 2 hommes en garde à vue

Deux hommes se trouvent en garde à vue aujourd'huid ans l'enquête sur la mort d'un homme de 26 ans, tué par balles avant-hier soir dans la cité des Francs-Moisins à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis.

Les deux suspects, "des jeunes de l'entourage de la victime", se sont rendus d'eux même à la police, a précisé cette source. "Ils savaient que la police les avait identifiés", a-t-on ajouté.

La victime a été tuée en pleine rue avant-hier vers 20h30, alors qu'il était descendu discuter avec deux femmes dans une voiture. Selon une source policière, deux agresseurs ont fait feu sur lui, le touchant "à deux reprises à l'abdomen" avec une arme de poing.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire de la Seine-Saint-Denis.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/04/09/97001-20150409FILWWW00163-meurtre-a-saint-denis-2-hommes-en-garde-a-vue.php

mercredi 8 avril 2015

Décès de Céline Tondo : l'enquête dure depuis 4 ans

L'enquête judiciaire concernant le décès de Céline Tondo, 34 ans, il y a tout juste quatre ans aujourd'hui lors d'une intervention à l'hôpital est toujours en cours. Des médecins de l'hôpital ont été auditionnés il y a quelques jours.
C'était il y a tout juste quatre ans. Le 8 avril 2011, la jeune Castraise Céline Tondo âgée de 34 ans subissait au centre hospitalier intercommunal de Castres-Mazamet une cœlioscopie. Déjà mère d'un jeune garçon né d'une première union, elle souhaitait alors avoir une seconde grossesse avec son nouveau compagnon.
Mais l'examen s'est mal passé et Céline Tondo est décédée le soir même après son transfert vers Toulouse. Le gynécologue-obstétricien qui a pratiqué la cœlioscopie est depuis fin 2012 mis en examen pour «homicide involontaire» dans le cadre d'une information judiciaire ouverte auprès du juge d'instruction de Castres. Une première expertise en effet concluait à la responsabilité du chirurgien qui aurait sectionné accidentellement des vaisseaux iliaques qui ont provoqué une hémorragie qui n'a pu être contrôlée et a entraîné le décès de la patiente.
Mais une seconde expertise demandée par le médecin mis en cause a mis en lumière de nouveaux éléments. Certes l'accident médical a été provoqué par le sectionnement de vaisseaux iliaques pendant la cœlioscopie mais la cause finale du décès en lui-même aurait été provoquée «par une insuffisance respiratoire liée à un hémopneumothorax», lui-même provoqué par une plaie lors de la pose d'un trocart dans la phase de réanimation. Ce collège d'experts en effet conclurait donc à deux accidents médicaux «non fautifs» consécutifs, le premier commis par l'obstétricien pendant la cœlioscopie et le second pendant la phase de réanimation.

«On dilue les responsabilités»

Dans ce cadre, le juge poursuit son travail d'enquête. Des médecins de l'hôpital castrais ont été encore auditionnés il y a quelques jours à peine. Mais pour Maître Catala, avocat toulousain de la famille de Céline Tondo représentant ses parents et son fils, il s'agit d'une diversion : «Nous voilà dans une procédure à rallonge où finalement le responsable principal de ce dramatique accident réussit à jeter le trouble sur d'éventuelles responsabilités d'autres acteurs médicaux. On dissout ainsi le rôle de chacun et on va de rapports en rapports d'experts. Et cela n'en finit pas.»

Un long chemin pour savoir

Rien n'aura été épargné à la famille et aux proches de Céline Tondo, dont ses parents Rosita et Raphaël Tondo et son jeune fils. Deux mois après le décès en effet, au printemps 2011, il n'y avait toujours pas d'enquête judiciaire d'ouverte. Puis, il y a eu une marche blanche en mémoire de Céline en centre-ville de Castres et puis enfin l'ouverture d'une instruction mi-juin 2011. Détail particulièrement désagréable entre-temps, la facture de l'autopsie de Céline Tondo pratiquée à Toulouse après son décès avait été envoyée par erreur à son compagnon. Depuis, l'hôpital Rangueil de Toulouse s'est excusé. Début 2012, c'est du côté des assurances que les choses se compliquent puisque dix mois après le décès, la compagnie d'assurances de l'hôpital n'avait toujours pas versé de provisions à la famille afin de l'aider à payer certaines dépenses liées au décès. Un «oubli» enfin réparé après une grosse colère de l'avocat de la famille. Et puis les voilà maintenant l'attente du processus judiciaire. Jusqu'à quand ?

http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/08/2082615-deces-de-celine-tondo-l-enquete-dure-depuis-4-ans.html

mardi 7 avril 2015

EN DIRECT. Mort de Jean Germain : le procureur confirme le suicide

L'ancien maire de Tours (Indre-et-Loire) Jean Germain a été retrouvé mort ce mardi matin dans son garage, près de son domicile. Plusieurs proches s'étaient auparavant inquiété que le sénateur socialiste ne se rende pas à l'ouverture du procès des «mariages chinois» dans lequel il est mis en examen.
Acteur principal de cette affaire, qui a consisté de 2007 à 2011 à proposer à des couples chinois de renouveler leurs vœux sous les ors du romantisme français en Touraine, l'ancien maire n'a peut-être pas supporté la pression. Selon son avocat, Dominique Tricaud, Jean Germain a laissé plusieurs lettres d'adieu, dont l'une a été lue lors de la réunion du groupe des sénateurs PS. Selon le procureur de la République de Tours, il s'agit bien d'un suicide.

>> Suivez en direct les réactions de ce mardi :

13h55. «Rendre des comptes devant des juges, pour un honnête homme, peut être terrible». Serge Babary, actuel maire de Tours, donne son sentiment sur l'affaire. Jean Germain « était accablé par ce qu'il considérait une injustice. L'idée de départ des mariages chinois était une bonne idée, je l'avais appuyé quand je présidais la CCI ». Face aux « attaques », aux « sous-entendus », « peut-être qu'il aurait fallu qu'il tranche plus vite à l'époque.

13h50. Les condoléances du maire de Tours. Vainqueur, lors des dernières élections municipales, à Jean Germain, Serge Babary salue, lors d'un point-presse à l'hôtel de ville la mémoire d'un « ami » qu'il connaissait depuis l'enfance, avec « une pensée particulière pour ses deux fils ».

13h35. Les condoléances de Hollande. «Je partage l'émotion qui est celle de beaucoup de ses proches, les Tourangeau puisqu'il avait été leur maire pendant de longues années. C'était également un parlementaire apprécié. C'est un moment de tristesse. J'adresse à sa famille toutes mes condoléances», ajoute le chef de l'Etat.

13h30. «Un grand élu», selon Hollande. «C'est un drame terrible. (...) Un grand élu vient de disparaître dans des conditions qui sont particulièrement cruelles», regrette le président de la République.

http://www.leparisien.fr/politique/en-direct-jean-germain-retrouve-mort-valls-dit-avoir-perdu-un-ami-07-04-2015-4671997.php

lundi 6 avril 2015

Interpellation à Lyon d'un homme soupçonné d’avoir mortellement blessé un jeune homme à Marseille

Un trentenaire, connu de la justice et soupçonné d’avoir mortellement blessé dans la nuit de vendredi à samedi d’un coup de couteau un jeune homme dans le centre-ville de Marseille, a été interpellé ce lundi matin.
Ce lyonnais déjà condamné, notamment pour des affaires de vols avec violences ou trafic de stupéfiants, a été identifié notamment grâce aux enregistrements de vidéosurveillance de la ville de Marseille, puis a été rapidement localisé par les enquêteurs de la sûreté départementale des Bouches-du-Rhône qui ont utilisé «la téléphonie» et pratiqué «des surveillances», a précisé la même source.
Le corps de la victime, qui portait une plaie au thorax, avait été découvert par un passant peu avant 02H00 dans la nuit de vendredi à samedi.
L’auteur présumé du coup mortel était en garde à vue lundi matin à Lyon dans l’attente de son transfert à Marseille.

dimanche 5 avril 2015

Accident du P.-D.G. de Total : le doute et des questions

Le 20 octobre 2014, le P.-D.G. de Total était Tué dans le crash de son avion au décollage de l'aéroport de Moscou. Le mari de l'hôtesse de l'air elle aussi décédée souligne les zones d'ombre de l'accident.
C'est la première fois que Patrick Vervelle se confie. Le mari de l'hôtesse de l'air qui a trouvé la mort dans l'accident d'avion avec Christophe Margerie le patron de Total, le pilote et le copilote est sorti de son silence hier. Et expliquait au journal Aujourd'hui en France qu'il avait de nombreux doutes sur la thèse officielle. Il est ce week-end à Moscou pour rencontrer l'équivalent russe de notre «Bureau d'enquêtes et d'analyses» qui planche sur l'accident. Il doit également rencontrer l'avocat de Vladimir Martynenko, l'homme considéré par les autorités comme à l'origine de l'accident.
Vladimir Martynenko conduisait un engin de déneigement et s'était retrouvé pour des raisons non encore élucidées sur la piste d'envol du Falcon de Christophe de Margerie.
Mais, c'est précisément ce comportement qui est à l'origine des doutes de Patrick Vervelle.
Que faisait si près des pistes les engins de déneigement, au nombre de trois alors qu'il n'y avait pas de neige ?
Deuxième incohérence explique-t-il, «la Jeep du superviseur raccompagne l'un des chasse-neige au hangar, le deuxième reste sur place mais Vladimir Martynenko, le conducteur de l'engin qui a causé le crash, quitte soudain le convoi, se dirige puis traverse la piste où le Falcon attend.»

Le mystère

Plusieurs questions qui restent sans réponses à ce jour.
Le chauffeur de la déneigeuse avait été retrouvé après l'accident. Il avait assuré s'être perdu. La police avait assuré qu'il était ivre mais il n'était qu'à 0.6 grammes poursuit Patrick Vervelle
Qui égrène finalement une longue liste d'incohérence dans l'enchaînement des faits qui vont causer le crash. Et affirme en conclusion «que la cheminée télescopique du chasse-neige était relevée»…Pour une raison inconnue à ce jour.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/05/2081261-accident-p-g-total-doute-questions.html

jeudi 2 avril 2015

Affaire du bijoutier de Nice: reconstitution terminée, périmètre de sécurité levé

Le quartier Notre-Dame à Nice a été rendu à son activité habituelle vers 12h15, après la fin de la reconstitution du drame dit "du bijoutier de Nice". 
La reconstitution de la matinée du 11 septembre 2013, lorsqu'un jeune braqueur avait été tué par le propriétaire de la bijouterie La Turquoise qu'il venait d'attaquer rue d'Angleterre, dans le centre de Nice, avait débuté vers 9h30. 
Le quartier Notre-Dame était alors bouclé, et un important dispositif policier avait été mis en place pour sécuriser la zone.
Il a été levé peu après midi.
http://www.nicematin.com/nice/affaire-du-bijoutier-de-nice-reconstitution-terminee-perimetre-de-securite-leve.2162027.html

mercredi 1 avril 2015

ENQUÊTE. Nicolas Sarkozy chez les juges au pôle financier parisien

L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy est arrivé ce mercredi matin vers 08H10 dans une berline noire au pôle financier du TGI de Paris où il doit être interrogé par des juges.

8h43 : L’ex-Premier ministre Alain Juppé (UMP) dit espérer que Nicolas Sarkozy fera «valoir son bon droit». «J’espère de tout coeur qu’il fera prévaloir son bon droit», s’est contenté de dire le maire de Bordeaux, candidat à la primaire de droite en vue de 2017. Y- a-t-il harcèlement? «Je n’ai pas de jugement à porter sur la manière dont fonctionne la justice», a répondu le responsable UMP.

8h40 : Une source proche du dossier avait déclaré en début de semaine que M. Sarkozy devait être interrogé dans l’affaire des pénalités qui lui avaient été infligées après l’invalidation de ses comptes de campagne lors de la présidentielle de 2012. Ces pénalités avaient été réglées par l’UMP. Cet interrogatoire devant les juges a été plusieurs fois reporté. Dans ce dossier, l’ex-patron de l’UMP Jean-François Copé a été mis examen début février pour «abus de confiance» à l’issue de cinq heures d’audition par les juges financiers. L’ex-trésorière du parti Catherine Vautrin avait été mise en examen du même chef en décembre. A l’origine de cette affaire, le rejet par le Conseil constitutionnel des comptes de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy, en raison du dépassement du plafond des dépenses autorisées. En privant l’UMP d’un remboursement de plus de dix millions d’euros, cette décision avait eu des conséquences lourdes pour le parti, alors en grande difficulté financière avec une dette estimée à plus de 70 millions. Une vaste collecte auprès des militants avait alors été lancée avec succès, le «Sarkothon». Mais, conformément au code électoral, le candidat Sarkozy s’était également vu infliger, à titre personnel, des pénalités dont l’UMP s’était finalement acquittée à sa place, en novembre 2013. La prise en charge de ces pénalités avait notamment été décidée après un avis juridique favorable de Me Philippe Blanchetier, qui avait auparavant représenté Nicolas Sarkozy devant la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). L’avocat a été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté, comme avant lui l’ancienne directrice des ressources du parti, Fabienne Liadzé.

8h29 : On apprend aussi que trois responsables de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, dont son directeur et son trésorier, ont été placés en garde à vue mercredi matin dans l’enquête Bygmalion sur un système présumé de fausses factures durant la présidentielle.
Guillaume Lambert, directeur de la campagne et aujourd’hui préfet de Lozère, le député UMP Philippe Briand, qui en était trésorier, et l’avocat de l’UMP Philippe Blanchetier sont interrogés dans les locaux de l’Office anticorruption de la police judiciaire (OCLCIFF), à Nanterre (Hauts-de-Seine).

8h24 : Selon une source proche du dossier, M. Sarkozy doit être interrogé dans l’affaire des pénalités qui lui avait été infligées après l’invalidation de ses comptes de campagne lors de la présidentielle de 2012 mais qui avaient été réglées par l’UMP.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2015/04/01/nicolas-sarkozy-chez-les-juges-au-pole-financier-parisien