vendredi 21 novembre 2014

Paris : le meurtrier présumé de la journaliste écroué

L'enquête sur le meurtre d'une jeune journaliste à l'été 2013 à Paris, dont le corps avait été atrocement mutilé, s'est soudainement accélérée en début de semaine. 
Deux suspects ont été interpellés mardi par les enquêteurs de la brigade criminelle et placés en garde à vue. L'un d'entre eux a été remis en liberté sous le statut de témoin assisté. Le second suspect a été mis en examen avant d'être écroué mercredi soir. Il nie en bloc son implication dans ce meurtre. Cet homme, qui est présenté comme le meurtrier présumé de la victime, a demandé un délai pour préparer sa défense. Sa présentation devant le juge des libertés et de la détention devrait intervenir lundi.

« Pour les parents de la victime, c'est une avancée très importante, a estimé, hier, M e François Saint-Pierre, l'avocat de la famille de Caroline Corvalan. Même s'ils restent prudents et attendent la confirmation de l'implication de ces suspects dans le meurtre de leur fille. »

Retrouvée sous un trottoir

Selon nos informations, les deux hommes, interpellés en début de semaine par les enquêteurs de la crim, seraient de nationalité égyptienne. « Les investigations se sont concentrées dans la communauté égyptienne, confie une source proche de l'affaire. Une première vague d'interpellations déclenchée au mois de mars avait permis d'identifier les receleurs de plusieurs objets volés à la victime, dont son portable. Cet appareil avait finalement été retrouvé en Egypte. »


Agée de 33 ans, Caroline Corvalan, ancienne pigiste notamment auprès de la rédaction de France 3 Côte d'Azur à Nice (Alpes-Maritimes), domiciliée dans le XVIII e arrondissement à Paris, n'avait plus donné signe de vie depuis le 19 août 2013. Son corps, en partie démembré et décapité, avait été découvert, le 24 septembre 2013, par des ouvriers intervenant rue Louis-Pasteur (XVIII e). Sa dépouille avait été retrouvée nue et en état de décomposition avancée.

Les enquêteurs avaient établi que le ou les auteurs de ce crime avaient dû soulever quatre lourdes dalles avant d'abandonner les restes du corps de la victime sous ce trottoir. L'autopsie avait déterminé que sa mort était intervenue le 5 ou le 6 septembre. Son identité avait finalement été officiellement établie, le 27 septembre, grâce à ses empreintes.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-le-meurtrier-presume-de-la-journaliste-ecroue-21-11-2014-4310455.php

dimanche 16 novembre 2014

Mort de Marco Pantani : l'enquête sur l'enquête

Des zones d’ombre existent dans le décès de Marco Pantani, le populaire grimpeur italien d’une overdose de cocaïne en février 2004, sans que l’enquête rouverte par la italienne pour homicide, en août dernier, éclaircisse jusqu’à présent le mystère.

Une
Télévisions menée par le journaliste Nicolas Geay, dans un reportage qui est diffusé dimanche 16 novembre au cours de l’émission Stade 2 (à partir de 17h25), a rencontré le procureur en charge de l’enquête qui affirme avant même qu’elle soit close : «L’avocat (de la famille Pantani) laisse entendre que la police avait déjà une thèse préconçue et qu’elle n’a pas étudié certaines preuves importantes mais je n’ai aucune raison de croire que c’est vrai.

 
Pour l’avocat de la famille Pantani, cité dans le reportage, «la version officielle n’est plus crédible». En raison des anomalies (notamment une bouteille vide non analysée) décelées sur les images vidéo tournées par les policiers dans la chambre d’hôtel de Rimini où le «Pirate» est décédé le 14 février 2004 et aussi de la quantité très élevée de cocaïne trouvée lors de l’autopsie, sept fois la dose mortelle.«Nous ne pouvons pas exclure que la bouteille ait été utilisée, comme le verre, pour introduire de la cocaïne (soluble dans l’eau) dans le corps de Marco Pantani», estime à ce sujet le Pr Francesco Avato, un expert mandaté par la famille du vainqueur du Tour 1998 qui avait entamé une longue descente aux enfers après son exclusion du Giro 1999.

Les négligences de l’enquête, évidentes selon la famille, sont résumées mais aussi relativisées par Jean-Marc Bloch, l’ancien directeur du SRPJ de Versailles consulté par les journalistes de Stade 2 : «Le travail n’est pas mal fait pour un décès accidentel. Pour une scène de crime, c’est parfois un peu léger.»

Pantani a-t-il été assassiné ? Par un dealer venu lui voler son argent ? A cause d’une dispute qui aurait mal tourné ? La famille du coureur italien en est convaincue, d’autant que plusieurs détails troublants confortent ce scénario. Entre autres, des blessures au visage -jugées anodines par le médecin légiste qui a examiné le corps-, ainsi qu’un coup de téléphone passé par le coureur peu avant son décès.«Notre analyse technique nous amène à penser qu’entre l’hypothèse du suicide et celle d’un tiers qui a provoqué les blessures et fait absorber la drogue à Marco Pantani, la dernière est la plus probable», affirme le Pr Avato.

Mais la thèse de l’overdose accidentelle, retenue par la justice italienne voici dix ans après le décès du Romagnol, reste d’actualité.«L’avocat (de la famille) a le droit de dire que la police n’a pas bien travaillé quand elle est entrée dans la chambre et que des choses ont été déplacées pendant l’inspection de la chambre», rappelle le procureur de Rimini à Stade 2. «Mais, si cela n’a rien changé aux faits, cela ne change rien».

http://www.leparisien.fr/sports/autres/mort-de-marco-pantani-l-enquete-sur-l-enquete-16-11-2014-4295163.php

jeudi 13 novembre 2014

La vicomtesse de Castelbajac assassinée (Sud Ouest)

La vicomtesse Michèle de Castelbajac, de la famille du couturier du même nom, aurait été assassinée hier par un jeune déséquilibré originaire du Lot-et-Garonne, selon Sud Ouest.

Venus visiter la sexagénaire dans son château de Caumont, des amis de la victime seraient tombés sur le tueur présumé alors qu'il quittait les lieux. Ils ont alors prévenu les gendarmes qui ont pu interpeller le meurtier présumé sur place. Michèle de Castelbajac gisait "dans une mare de sang", "le crâne fracassé".

"Nous n'avons pas encore très bien compris ce qu'il faisait là. Il ne semble pas avoir toute sa tête", a déclaré le procureur de la République d'Auch, Pierre Aurignac, au journal.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/13/97001-20141113FILWWW00187-la-vicomtesse-de-castelbajac-assassinee.php

mercredi 12 novembre 2014

Une adolescente tuée et son jumeau blessé : le beau-père arrêté couvert de sang

INFO LCI. Il avait disparu après le drame. Un père de famille a été arrêté de mercredi dans la Val de Marne. Mardi soir, à son domicile, sa fille de quinze ans a été découverte, tuée balle et son frère jumeau blessé au couteau.
Il était recherché depuis mardi soir. Un homme a été arrêté mercredi matin dans le Val de Marne après avoir été repéré dans la rue par un passant. L'homme était couvert de sang ce qui a attiré l'attention d'un ambulancier qui a appelé la police après l'avoir repéré dans les rues de Limeil-Brévannes.
Cet homme est le beau-père de la fille de 15 ans retrouvée morte mardi soir, abattue au fusil de chasse au domicile familial. Son frère jumeau, blessé d'"une vingtaine de coups de couteau", a été évacué par les secours, a indiqué une source policière.
Le beau-père des jumeaux était séparé de leur mère depuis quelques jours.

La mère a appelé la police "en entendant le coup de feu", a-t-elle ajouté. "Il s'agit vraisemblablement d'un drame familial, pas d'un acte crapuleux", a indiqué une source judiciaire. Une enquête pour "meurtre" a été confiée à la police judiciaire de Versailles.
 

dimanche 9 novembre 2014

Corentin : deux enquêtes de plus

Une information judiciaire, une enquête interne à la clinique et une enquête médico-administrative diligentée par l’Agence régionale de santé (ARS) : trois démarches sont désormais en cours pour tenter de faire la lumière sur la mort, dimanche dernier, de Corentin Jeras, un Messin de 11 ans, des suites d’une banale opération de l’appendicite, qui a tourné au drame à l’hôpital-clinique Claude-Bernard de Metz.
Une information judiciaire contre X pour homicide involontaire
Comme nous le révélions dans notre édition d’hier, la justice a décidé vendredi de changer de braquet dans ce dossier, dont elle est saisie depuis lundi, après la plainte de la famille de la victime. Elle a ouvert une information judiciaire contre X pour homicide involontaire afin d’éclaircir les conditions du décès suspect du jeune garçon. Corentin a été inhumé hier matin, en présence ses camarades de l’institution De La Salle, où il était élève de 6e.
L’autopsie du corps de l’enfant, réalisée mercredi, a établi que l’aorte de Corentin a été partiellement sectionnée, au début de l’intervention et que le foie de l’enfant avait également subi des dommages.
L’aorte est la plus grande et la plus grosse veine du corps humain. Elle part du ventricule gauche du cœur et s’étend jusqu’à l’abdomen où elle bifurque en deux artères plus petites, les artères iliaques communes.
Pendant plusieurs heures, « toutes les compétences médicales et paramédicales de Claude-Bernard ont été mobilisées en urgence le jour des faits (le samedi 1er novembre) », comme l’a indiqué hier, dans un communiqué, la direction de l’établissement, qui dispose de 295 lits et traite plus de 30.000 patients par an.
Cyril Dufourq, son directeur, est rentré hier de Bordeaux. Vers 21 h 30, il a donné une conférence de presse (lire ci-contre).
L’Agence régionale de santé est déjà saisie du dossier et cherche à « identifier les circonstances et les causes de ce décès. Leurs résultats seront communiqués à la famille et tenus à disposition de l’autorité judiciaire ».
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/11/09/corentin-deux-enquetes-de-plus

samedi 8 novembre 2014

Le tueur de Perpignan a-t-il un lien avec les disparues de l'A26 ?

hebergement d'image
Cela fait bientôt trente ans que deux familles axonaises sont dans l’attente. L’attente de connaître enfin la vérité sur la mort tragique de leurs filles, Christel Oudin et Sophie Borca. En fin de semaine dernière, l’élucidation d’une affaire remontant à 1997 leur a, dans un premier temps, rappelé de douloureux souvenirs.
Mais il se pourrait qu’elle ait des conséquences sur un plan judiciaire. Jeudi dernier, Jacques Rançon, un quinquagénaire natif de Picardie, a avoué avoir violé et tué Mokhtaria Chaïb, une jeune femme disparue dans le quartier de la gare de Perpignan en 1997. Les avocats des familles Oudin et Borca ont immédiatement étudié le dossier de cet homme. Or il s’avère que le parcours de l’ancien magasinier au passé de délinquant sexuel passe non loin de l’Aisne.
«Il est impossible de faire l’impasse sur ce suspect», explique Me Corinne Herrmann à nos confrères du Parisien. Jacques Rançon avait une vingtaine d’années quand les deux lycéennes de Saint-Quentin ont été tuées. «Cet homme a vécu dans le département voisin de la Somme à l’époque des faits et il résidait entre Moreuil et Hailles, à une centaine de kilomètres de là où les victimes ont été retrouvées. Il est nécessaire et légitime de s’intéresser à son parcours pour étudier s’il peut s’agir d’une piste. Ces enfants ont elles aussi été des victimes d’actes de barbarie», commente l’avocate, qui s’apprête à en faire la demande auprès du juge d’instruction de Laon en charge de cette affaire.
Sophie Borca avait 16 ans quand elle a disparu, le 31 mai 1985 à sa sortie du lycée Henry-Martin de Saint-Quentin. La lycéenne aux cheveux blonds avait décidé de rentrer chez elle à Guise en auto-stop. Son corps partiellement dénudé a été retrouvé un mois plus tard dans un bosquet à Homblières. La cause de sa mort n’a pu être déterminée malgré l’autopsie. Le 17 novembre de la même année, Christel Oudin, 13 ans s’est volatilisée alors qu’elle se rendait à un match de football à Brissy-Hamégicourt. Elle était élève dans le même lycée que Sophie Borca à Saint-Quentin. Son corps démembré a été retrouvé en avril 1986 lors d’un terrassement du chantier de l’autoroute A 26 à Anguilcourt-le-Sart. Ces deux dossiers ont été rouverts en 2012. En février dernier, nous avions recueilli le témoignage d’un homme qui, en 1985, se trouvait près du lieu où le corps de Sophie Borca a été retrouvé. >>

http://www.lunion.presse.fr/accueil/interactif-le-tueur-de-perpignan-a-t-il-un-lien-avec-les-ia0b0n426730

jeudi 6 novembre 2014

Affaire Pastor: six mois après, l'énigme demeure

Six mois après l’assassinat d’Hélène Pastor, les auditions se succèdent. La défense des deux principaux protagonistes se dessine peu à peu. La relation entre le coach sportif et l’ex-consul est-elle la clé de l’énigme?
Il y a d'un côté Pascal Dauriac, le coach sportif qui reconnaît l'intégralité des faits et qui met en cause Wojciech Janowski. De l'autre, le gendre d'Hélène Pastor qui reste plus que jamais sur sa nouvelle ligne adoptée devant le juge lors de sa première comparution : il se dit innocent et charge à son tour Dauriac qu'il accuse de lui avoir soutiré de l'argent.
Qui de Dauriac ou de l'ex-consul de Pologne dit la vérité ? Lequel des deux hommes avait une emprise psychologique sur l'autre, au point de le convaincre de fomenter ce double assassinat ? À moins que les deux hommes aient été unis par un solide pacte criminel qui commence à se fissurer ? Quel était leur mobile, à l'un et à l'autre ? Uniquement l'appât du gain ?
>>CHRONOLOGIE. Si vous n'avez rien suivi à l'affaire Pastor
Ces questions, six mois après le double assassinat devant l'hôpital L'Archet de Nice d'Hélène Pastor et de son majordome Mohamed Darwich sont au cœur du dossier instruit par le juge marseillais Christophe Perruault. Ce dernier qui a déjà entendu les deux hommes sur le fond une première fois, va les réentendre prochainement, avant, probablement, de les confronter.
En attendant, les avocats fourbissent leurs armes. Me Jean-Robert Nguyen Phong attend la prochaine audition avec sérénité.
« Le juge a déjà interrogé Pascal Dauriac sur son travail, ses relations professionnelles avec le couple Janowski, maintenant, il va l'entendre sur la genèse des faits, afin de comprendre », annonce le pénaliste montpelliérain qui n'exclue aucune hypothèse.
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« Mon client assume tout, il reconnaît tout, il est droit dans ses bottes, il estime qu'il doit être puni à son niveau, il sait bien qu'il n'avoue pas un vol de pain au chocolat mais pour moi, il reste un mystère, je ne sais pas ce qui l'a fait basculer dans un projet criminel tel que celui-là. Ce qui est sûr, c'est que les faits sont têtus, l'argent a été retiré par Janowski et remis à Dauriac »,conclut Me Jean-Robert Nguyen Phong.
Prochain examen d'une requête en annulation
De son côté, la défense du gendre d'Hélène Pastor attend avec « sérénité » l'examen prochain par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de requête en annulation de la garde à vue déposée fin octobre.
>>LIRE AUSSI. Les avocats du gendre d'Hélène Pastor: "Monsieur Janowski n’y est pour rien"
Me Jean-Claude Giudicelli, le ténor toulonnais qui assiste l'ex-consul avec le bâtonnier de Marseille Éric Campana n'y va pas par quatre chemins. « J'ai trente-sept ans de barre, je n'ai jamais vu une garde à vue aussi douteuse, même scandaleuse, je pèse mes mots »,assène le pénaliste qui argumente en citant « l'enregistrement partiel de l'audition qui rend inintelligibles les aveux, et également l'absence d'avocat ».
«C'est de bonne guerre, l'avocat fait son travail, mais nous sommes sereins », confie une source proche de l'enquête. Si la garde à vue était annulée, la mise en examen tomberait dans la foulée et l'incarcération aussi.
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«Notre client, que nous avons vu la semaine dernière, trouve le temps long, il est innocent», persiste Jean-Claude Giudicelli qui parle d'une affaire hitchcockienne et « d'un chemin encore très long ».
L'affaire Pastor est, en effet, loin d'avoir livré ses mystères.
http://www.nicematin.com/monaco/affaire-pastor-six-mois-apres-lenigme-demeure.1973318.html

mercredi 5 novembre 2014

Aubignan : retour sur les lieux du drame de la rivalité amoureuse

Soupçonnée d'avoir tué l'épouse de son amant, la meurtrière présumée d'Eloïse Bagnolini, Jessy Marin-Travaglini, est revenue hier sur les lieux de son crime au cours d'une reconstitution
 Jessy Marin-Travaglini, soupçonnée d'avoir tué Eloïse Bagnolini en octobre 2013, est apparue très éprouvée, hier matin. Près d'un an après le meurtre de l'épouse de son amant, l'auteure présumée des faits, des témoins mais aussi l'avocat de la défense, Me Lemaire, et les conseils des parties civiles, Mes Pin et Pénard, étaient convoqués par la juge d'instruction du TGI d'Avignon, Jennifer Jouhier, en vue d'une reconstitution judiciaire.
Étape importante de l'instruction, cette reconstitution devait permettre de confronter les éléments matériels mis en évidence après la découverte du corps de la victime et les déclarations de l'auteure présumée, seul réel témoin de ce macabre huis clos.
Mise en examen pour homicide volontaire, Jessy Marin-Travaglini a été incapable de refaire ses funestes gestes. C'est une gendarme qui a tenu le rôle de la victime au cours de cette mise en scène organisée dans la maison, traverse des Passerons à Aubignan. À l'issue de cette reconstitution, il apparaissait hier que les déclarations de la mise en cause étaient compatibles avec les constatations médico-légales relevées et les enseignements des experts. Au terme de la bagarre, l'auteure aurait bien subi des blessures sur divers endroits du corps et la victime aurait bien succombé à une asphyxie causée par une strangulation.
Ce jour d'octobre 2013, Jessy Marin-Travaglini a glissé dans son sac un pistolet shocker, acheté quelques jours auparavant. Elle assure que c'est Eloïse Bagnolini qui l'a contactée pour lui demander de venir. Elle aura........... lire la suite sur ce lien.........  http://www.laprovence.com/article/actualites/3115590/aubignan-retour-sur-les-lieux-du-drame-de-la-rivalite-amoureuse.html