jeudi 31 octobre 2013

Seine-Maritine : un médiateur des transports reçoit une flèche en plein thorax

Selon RTL, un médiateur des transports en commun de Seine-Maritime a reçu, mercredi en Seine-Maritime, une flèche en plein thorax. Le tireur est toujours recherché.

Comme le révèle RTL, un médiateur des transports en commun a été la cible d'un tireur embusqué mercredi à 20 heures sur la commune de Grand Quevilly, en Seine-Maritime. Le site explique que "la victime a reçu en plein thorax une flèche de 20 centimètres de long avec un bout en fer". Le tireur est toujours recherché.
La flèche aurait été tirée depuis une arbalète, selon RTL. La pointe a, en partie, heurté le talkie-walkie, ce qui, lui a sans doute sauvé la vie.
 

mercredi 30 octobre 2013

Rixe mortelle à Grenoble: le suspect identifié a été arrêté

L'auteur présumé du coup de couteau qui a coûté la vie à un jeune homme devant une discothèque de Grenoble le week-end dernier a été interpellé et placé en garde à vue mercredi, a-t-on appris auprès du parquet, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Il était entre 3h et 4h du matin quand une bagarre a éclaté devant une discothèque de Grenoble samedi dernier. Alors qu'ils se trouvaient sur le parking de la discothèque, deux groupes, qui venaient d'être refoulés de la discothèque "Le Nox" du centre-ville, se sont affrontés, pour une raison indéterminée.
La victime, un jeune homme de 24 ans, avait reçu un coup de couteau fatal entre les côtes. Les deux autres jeunes hommes qui l'accompagnaient avaient été blessés, dont l'un au visage.
Très vite, la photo d'un suspect avait été diffusée dans la presse locale, ce qui a permis l'interpellation de l'auteur présumé des coups de couteau à son domicile à Grenoble, ainsi que cinq autres personnes de son "entourage", présentes sur les lieux de la rixe ou au courant de ce qui s'était passé, a précisé la police. "Nous sommes dans une affaire de fin de soirée qui a dégénéré entre  personnes alcoolisées", a expliqué la police.
 

mardi 29 octobre 2013

Bébé secoué : les soupçons s’orientent

Que s’est-il passé dans la matinée du mercredi 1er octobre à Mouzon, pour que ces événements tragiques conduisent à la mort d’un nourrisson de quatre mois ? Pour l’instant c’est encore un mystère, mais l’enquête qui devra déterminer les circonstances du drame progresse. L’étau semble d’ailleurs se resserrer autour de la mère.

Absent au moment des faits, le père ne semble plus être inquiété bien que toujours placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact avec la mère ou sa famille.

Joint par téléphone, il ne souhaite pas s’exprimer davantage sur le sujet. La mère, quant à elle, est toujours à Reims, placée en détention provisoire où elle aurait, selon une source judiciaire, avoué avoir secoué l’enfant « pour l’aider à déglutir ».
 
« Une affaire grave »

Au début de l’affaire, elle avait affirmé avoir retrouvé son bébé « inerte dans son lit ». Un changement de version qui ne jouerait pas en sa faveur selon des proches de la famille qui soulignent qu’elle est très affectée par le drame.

Si elle est mise en examen pour violence volontaire sur mineur de moins de 15 ans ayant entraîné la mort sans intention de la donner, la mère encourt, en fonction des conséquences du geste : délit ou crime, de 5 ans de prison à 30 ans de réclusion criminelle.

Du côté du parquet de Reims, on nous explique que l’enquête suit son cours et qu’il est encore trop tôt pour confirmer quoi que ce soit quand bien même l’autopsie du bébé ferait état de violences. Le parquet reconnaît cependant qu’il s’agit « d’une affaire grave » et « d’un dossier extrêmement délicat »

.http://www.lunion.presse.fr/accueil/bebe-secoue-les-soupcons-s-orientent-vers-la-mere-ia0b0n240539

Corrèze. Zone d'ombre dans l'affaire du bébé retrouvé dans un coffre de voiture

De nombreuses questions se posent depuis la découverte ahurissante d’une fillette de 15 mois (peut-être 2 ans) dans le coffre d’une voiture à Brignac-la-Plaine (Corrèze). Ce sont des garagistes de Terrasson (Dordogne), à dix kilomètres de Brignac, qui ont donné l’alerte, vendredi. Alors que la mère de famille leur avait confié son véhicule pour une réparation, les employés, encore sous le choc (lire ci-contre), ont entendu des gémissements dans le coffre, d’où se dégageait une forte odeur d’excréments.
Les parents de cette petite fille, qui séjournait manifestement de façon régulière dans le coffre d’une Peugeot 307 break garée chaque jour en bordure de la départementale 39, ont été mis en examen dimanche avant d’être relâchés. Rose-Marie, 45 ans, et son compagnon âgé de 40 ans ont été laissés libres sous contrôle judiciaire. Ils risquent dix ans de prison.

LE BÉBÉ A UNE TAILLE ANORMALE

Elle est d’origine portugaise, sans emploi, et son compagnon, aussi portugais, est un artisan du bâtiment au chômage. Vendredi soir lors de son interpellation à son domicile, il était très alcoolisé et son audition n’avait pu commencer samedi qu’après une nuit en dégrisement. Leurs trois autres enfants - deux garçons de 9 et 10 ans et une fille de 4 ans - ont été confiés aux services sociaux, le temps de vérifier s’ils ont eux aussi subi des maltraitances. L’enfant, qui n’a pas de nom et est inconnu de l’état civil, ne parle pas et présente d’importantes carences, physiques (poids et taille) et psychomoteurs. Il est toujours hospitalisé à Brive où «son état de santé s’améliore».
«Le bébé a été dissimulé à tous points de vue, a priori depuis sa naissance», a expliqué Jean-Pierre Laffitte, le procureur de la République de Brive, pour qui cette affaire «défie l’imagination». Pourquoi Rose-Marie a-t-elle infligé une telle maltraitance à son enfant ? «Ce qui paraît certain, c’est qu’il séjournait de façon régulière dans le coffre de cette voiture, a confié une source proche de l’enquête. Quant au mobile de cette dissimulation, la mère n’en a fourni aucun. Ça reste le grand mystère.» Désormais, certains se remémorent cependant l’étrange manège de la mère de famille. Comme ces couvertures et ces cartons masquant parfois le véhicule et ce comportement étonnant de ces derniers mois. «Avec mon fils, on avait l’impression que cette femme vivait dans sa voiture. Elle ne la quittait pas ! Mais on n’a jamais entendu un seul pleur, jamais vu de biberon ou de poussette, évoque Pascale, une voisine. En tant qu’assistante maternelle, je promenais souvent les enfants que je gardais sur la départementale. Je me rappelle l’avoir vue plusieurs fois par semaine avec sa voiture garée sur un petit parking à environ 200 m de chez elle. Le coffre était systématiquement ouvert. Je me demandais bien ce qu’elle pouvait faire. Cette histoire est effarante.»
«Peut-être n’a-t-elle pas eu la «force» - si je puis dire - de tuer ou de laisser mourir cet enfant, a expliqué le psychiatre Roland Coutanceau. Il a donc fallu trouver un moyen de subvenir à ses besoins, ne serait-ce qu’un minimum, pour assurer sa survie. C’est très atypique : en trente ans d’exercice, je n’ai jamais vu ça.»

http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/29/1741104-affaire-bebe-retrouve-coffre-voiture-entouree-ombre.html

lundi 28 octobre 2013

Bébé dans un coffre de voiture en Dordogne: la mère aurait caché l’existence de l’enfant, les parents mis en examen

La femme de 45 ans et son compagnon de 40 ans ont été laissés en liberté sous strict contrôle judiciaire.
Ils étaient en garde à vue depuis vendredi, après la découverte du bébé dans la voiture, en Dordogne : un cas de dissimulation étalé sur au moins 15 mois, l’âge présumé de l’enfant, et qui « défie l’imagination », a déclaré le procureur de Brive Jean-Pierre Laffitte.

Pas de déclaration à l’état-civil

L’enfant, qui n’a pas d’état-civil, « a été dissimulée, a priori depuis sa naissance, et, plus grave, elle présente des retards importants, sur plusieurs plans », notamment de la taille, du poids et des capacités ne correspondant pas à un âge d’entre 15 et 23 mois, a indiqué le procureur, soulignant que l’enfant ne parle pas.
Sud-Ouest affirme sur son site Internet que la petite fille n’aurait pas 12 mois comme avancé précédemment mais 23. Le quotidien a par ailleurs interrogé des voisins du couple qui n’avait jamais entendu parler de cette petite fille.
La petite fille avait été retrouvée déshydratée, nue, sale, dans un couffin, dans le coffre d’une voiture, que la mère avait amenée à un garage à Terrasson (Dordogne), à 10 km de leur village de Brignac-la-Plaine (Corrèze), pour une réparation.
Les employés avaient été alertés par « des bruits bizarres, comme des gémissements », venant de l’arrière du coffre, l’avaient ouvert et avaient alerté les gendarmes, en présence de la mère.

Dissimulé à tous points de vue

Le bébé a, semble-t-il, été dissimulé « à tous points de vue, c’est-à-dire auprès des proches, des membres de la famille, du voisinage et de l’état-civil », a ajouté le procureur, soulignant le caractère « exceptionnel » du cas.
La mère aurait déclaré aux enquêteurs avoir dissimulé l’enfant à son compagnon, lui a dit ignorer son existence, un parmi « de nombreux points qui demanderont vérification » par le juge d’instruction saisi, a ajouté le parquet.
Le couple a aussi été mis en examen pour dissimulation ayant entraîné atteinte à l’état-civil d’un enfant. Ils encourent au total une peine d’emprisonnement maximale de 10 ans.
Trois autres enfants du couple, âgés de 4, 9 et 10 ans, normalement scolarisés et qui n’« avaient jamais attiré l’attention », ont été confiés aux services sociaux du département pour un placement provisoire.

 http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/bebe-dans-un-coffre-de-voiture-en-dordogne-la-mere-ia0b0n1651395

dimanche 27 octobre 2013

Tentative de meurtre d'un douanier. Un Ardennais recherché


Un mandat d'arrêt national et international a été émis contre Jérémie Lousth. Cet Ardennais - domicilié à Carignan - serait l'auteur de la tentative de meurtre d'un douanier au Luxembourg.
Ce soir là, Jérémy Lousth aurait foncé sur un douanier pour échapper à un contrôle. Il l'aurait heurté avec son véhicule et le douanier a été très grièvement blessé.
L'auteur des faits s'est enfui à bord d'une BMW série 3 grise, immatriculée en France, rapporte le site de RTL.lu. D'après la police, "cette voiture doit être endommagée au niveau du capot et du pare-brise".
Le passager a pu être retrouvé. Jérémie Lousth court toujours et est activement recherché par la police. Un appel à témoins a été lancé pour retrouver l'auteur présumé des faits.
Jérémie Lousth n'est pas inconnu des forces de police en France, il avait écopé - avec un complice - de deux ans de prison ferme pour un "home jacking" très violent perpétré à Reims en janvier 2011. Les deux hommes s'en prennent à un professeur dans l'enseignement supérieur. L'homme était en train de garer son Audi A6, quand le complice de Jérémie Lousth le frappe par surprise, à la tête, avec un démonte-pneu. L'automobiliste s'écroule. Un deuxième coup de barre de fer lui éclate le visage.

La police veut également obtenir des informations quant à la voiture employée le jour du crime. Quiconque dispose d'informations utiles est prié de contacter la police au numéro (00352) 4997-6113 ou au 113
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 http://www.lunion.presse.fr/accueil/tentative-de-meurtre-d-un-douanier-un-ardennais-recherche-ia0b0n239278

samedi 26 octobre 2013

Un an après sa découverte, le squelette du Vieux Lille attend toujours une famille

Le 19 octobre 2012, un agent municipal découvrait le corps d’Alberto Rodriguez, dans sa maison du Vieux Lille, couché dans son lit et mort depuis une quinzaine d’années. Un an après, le « squelette de la rue Saint-Jacques » n’est toujours pas enterré. Les policiers ont retrouvé des neveux « potentiels » en Espagne. Et de nouveaux témoins permettent de mieux comprendre l’histoire incroyable et triste d’un homme déraciné, né en 1921 en Espagne.
1991, rue Saint-Jacques dans le Vieux Lille. Dania a rendez-vous avec le propriétaire d’une maison Art déco, à vendre. « Elle était très belle, avec des vitraux intacts, se rappelle Dania, elle avait une âme. » Le vendeur, un Espagnol peintre en bâtiment, Alberto Rodriguez, suscite sa curiosité. « Il était en costume. J’ai senti quelqu’un qui faisait un effort. Il était digne, d’une grande intelligence, fin et en même temps introverti et pudique. »
Deux autres rencontres suivent où Dania devient sa confidente. « Je l’ai écouté longuement. Je sentais un homme en guerre contre tout le monde et mal dans sa peau. Il ne se faisait pas à la France. Il était très galant et poli, mais il semblait couler depuis plusieurs années. » La dame en devine la raison : « Je pense qu’il a été blessé d’avoir quitté l’Espagne à 20 ans, et qu’il a vécu quelque chose de grave là-bas. Il m’a sous-entendu qu’il était parti à cause de Franco. À mon sens, il a été profondément traumatisé. Cinquante ans après, il en souffrait encore. Il m’a dit qu’il voulait faire des études d’histoire, en Espagne. Je crois qu’il y a perdu son âme, et qu’ensuite il a vécu dans le passé. Finalement, il s’est retrouvé obligé de vendre cette maison qu’il disait aimer. Il vivait très modestement. » Mais de vente, il n’y aura pas. Après trois entrevues, où « tout était prêt pour la transaction », Dania est contactée par le notaire : Alberto ne vend plus. « Je l’ai invité à revenir me dire bonjour. Il n’est jamais ven u. »
Dans les années qui suivent, l’Espagnol qui vit en France avec une carte de résident renouvelable, offre l’image d’un « homme discret, qu’on voyait toujours seul » : « un ermite » se souviennent des voisins. Sa seule amie connue, Lucie Chanat, une veuve madeleinoise de trente ans son aînée, est décédée en 1971. Elle lui a légué trois maisons, dont celle de la rue Saint-Jacques. Il en a vendu deux.
Solitaire, Alberto fréquente néanmoins des cafés lillois dont le Carnot, à côté de la chambre de commerce. « Il arrivait en tenue de peintre, comme un gars du bâtiment, et buvait un coup, explique le patron. Les trois ou quatre derniers mois où je l’ai vu, il disait toujours qu’il allait retourner en Espagne. »
Et puis, à partir de 1996-97, il disparaît. Tout le monde le croit parti. Sa maison est fermée et commence à se dégrader. L’eau et l’électricité sont coupées. Dans les années 2000, sa voisine le cherche à l’étranger, en vain.
En réalité, Alberto s’est enfermé dans sa chambre et y est mort, sur son lit. Le 19 octobre 2012, un agent municipal venu inspecter l’habitation le découvre. Le choc est immense : « On a tout de suite ressenti la culpabilité dans tout un quartier, se souvient le généalogiste Pierre Kerveléo. Des gens s’en voulaient de l’avoir laissé là. » Sauf que l’Espagnol semble avoir voulu brouiller les pistes et se murer dans la solitude. En affirmant qu’il allait rejoindre l’Espagne avant de disparaître, puis en s’enfermant et se laissant mourir, comme le confirme l’enquête de police.
Cette tendance à la dissimulation, d’autres l’évoquent aussi au moment de sa fuite vers la France, dans les années 1940. Le certificat de naissance transmis par le consulat espagnol indiquerait que son vrai prénom est Mamerto, et que sa ville de naissance (un village de la région de Santander) n’est pas celle qu’il a déclarée en France. Au printemps 2013, en Espagne, un retraité de 85 ans s’est manifesté, affirmant être le cousin germain du défunt. « Il l’a décrit à 20 ans comme un jeune homme solitaire et renfermé, rapporte Pierre Kervéléo, qui a participé à la recherche de descendants. En 1942, Alberto aurait décidé de quitter l’Espagne, un soir, traumatisé par la guerre et les exécutions. Je pense qu’il a changé de prénom pour être sûr qu’on ne le retrouve pas, et qu’il a voulu couper avec sa famille d’origine. »

Tests ADN

Et de la famille, il en aurait donc encore, aujourd’hui. La Sûreté urbaine de Lille a identifié deux neveux, une nièce et un petit-neveu espagnols. « On est toujours dans le cadre d’une enquête préliminaire, précise le procureur de la République Frédéric Fèvre. On a contacté le commissariat de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées Atlantiques), où on va faire des prélèvements ADN sur ces personnes. On les enverra dans un laboratoire à Marseille où ils seront comparés avec l’ADN des restes de la victime. Ça permettra aussi de confirmer son identité, qui est sûre à 99 %. »
Si la comparaison est positive, les neveux pourront enterrer Alberto - Mamerto Rodriguez en Espagne. Sinon, il sera inhumé au carré des indigents à Lille, ou près de la famille qu’il s’était choisie en France : dans le caveau Chanat, cimetière de l’Est.

Et maintenant, quelle fin ?

Où se trouve aujourd’hui le « squelette du Vieux-Lille ? » Transporté après sa découverte le 19 octobre 2012 à l’institut médico-légal du CHRU de Lille (pour y subir des prélèvements), le corps d’Alberto Rodriguez devrait toujours y être conservé aujourd’hui. « Devrait » parce que, interrogé la semaine dernière, le CHRU a refusé de confirmer sa présence, évoquant le… « secret médical ».
Désormais, l’inhumation peut être rapidement envisagée. La clé sera la comparaison ADN qui doit être réalisée à Marseille, entre entre les restes du défunt et les prélèvements effectués sur ses neveux retrouvés en Espagne (lire ci-contre). Si la filiation est confirmée, le corps d’Alberto Rodriguez seront remis à sa « nouvelle» famille espagnole. Sinon, l’enquête conclura à l’absence d’héritiers encore vivants, et la ville de Lille se chargera de l’enterrer.

A-t-il laissé un testament ?

La fin prochaine des recherches va aussi débloquer une autre procédure, sur le plan patrimonial cette fois. Que va devenir la maison art-déco de la rue Saint-Jacques (encore photographiée de temps en temps par des curieux) ? Alberto Rodriguez détenait-il d’autres biens au moment de sa mort ? Qu’a-t-il fait du produit de la vente des deux autres immeubles légués par Lucie Chanat ? Et surtout a-t-il lui-même rédigé un testament avant de mourir ?
« On n’en a pas retrouvé dans la maison, souligne Pierre Kervéléo et le seul moyen de le savoir est d’interroger le fichier des Venelles (où sont conservées les copies des testaments). » Mais pour accéder aux Venelles, le généalogiste a besoin de l’acte de décès. Et pour qu’il soit signé, les policiers doivent achever leurs investigations sur l’identité du défunt et sur son éventuelle filiation avec ses neveux espagnols, grâce à... la comparaison ADN.
On saura alors si le petit peintre en bâtiment, si discret et apparemment sans amis ni famille à la fin de sa vie à Lille, avait, ou non, désigné des héritiers
Pierre Kerlévéo est généalogiste successoral à Lille et l’un des acteurs qui ont permis de lever le voile sur une partie du mystère Alberto (et de retrouver des descendants en Espagne. Aujourd’hui, il attend également le dénouement d’une affaire « bourrée d’énigmes ».
– En quoi l’histoire d’Alberto Rodriguez, tel qu’il se faisait appeler en France, est-elle originale ?
« Je n’ai jamais vu autant de coïncidences étranges (dans un dossier de recherches de succession). Ça dépasse vraiment l’ordinaire. D’abord par son identité : c’était quelqu’un de secret, qui voulait brouiller les cartes. Le prénom en Espagne sur son acte de naissance n’était pas le bon. C’est grâce aux médias espagnols, que des descendants (potentiels) se sont fait connaître. Ils ignoraient jusque-là qu’Alberto Rodriguez avait vécu en France jusqu’à la fin des années 1990.
À Lille également, j’ai eu beaucoup de mal à retrouver l’une des dernières personnes qui a pu discuter avec lui en profondeur : la dame qui souhaitait acheter sa maison de la rue Saint-Jacques en 1991, et qui aujourd’hui habite… près de la gare.
Et puis il y a tout le contexte historique lié à la guerre d’Espagne, à l’origine de sa fuite vers la France, et sa rencontre dans les années 1950 avec Lucie Chanat, qui est tout le contraire d’Alberto. Elle a trente ans de plus que lui, est très enracinée à Lille, descendante d’une famille de tripiers. Et en 1958, cette dame décide de léguer tous ses biens à un étranger venant de l’autre côté des Pyrénées, et qui a une histoire totalement différente de la sienne. Elle avait perdu un frère durant la guerre 14 ; lui a été traumatisé par les événements de 1940 en Espagne. Peut-être se sont-ils rejoints là-dessus… »
– Et il y a la maison de la rue Saint-Jacques, où on l’a découvert.
« Cette maison est fascinante. Beaucoup de gens la remarquent avec sa façade Art déco. Elle lui vient aussi de Lucie Chanat, qui est décédée en 1971 et lui a légué deux autres immeubles (un dans le Vieux Lille, un second à Fives). On ignore pourquoi elle en a fait son unique héritier. Et malheureusement, le clerc de notaire qui a fait la succession Chanat est mort une semaine avant que je ne le retrouve. »
– Pourra-t-on un jour connaître toute l’histoire ?
« On ignore ce qu’il a fait entre 1942 (date à laquelle son cousin germain dit qu’il a quitté l’Espagne), et 1948, où il obtient sa première autorisation de séjour en France, et pourquoi il a choisi Lille, si loin de l’Espagne. On ne sait toujours pas non plus ce qu’il a fait de l’argent de la vente des deux immeubles dont il s’est séparé. Et quelle était la nature de ses liens avec sa bienfaitrice, Lucie Chanat. Dans cette histoire, il restera des zones d’ombre, parce qu’il l’a voulu. »

http://www.lavoixdunord.fr/region/un-an-apres-sa-decouverte-le-squelette-du-vieux-lille-ia0b0n1648102

vendredi 25 octobre 2013

La Courneuve : un meurtre en famille ?

Après l'aveu de Frédéric (27 ans) dans le meurtre d'une femme prénommée Fahiza (32 ans), dont le corps démembré avait été découvert mardi dans le parc de La Courneuve, Le Parisien révèle que l'homme n'aurait en fait pas agi seul.

En effet, son frère David, 40 ans, sa sœur Lydia, 41 ans, son beau-frère et la femme de ce dernier l'auraient aidé dans son entreprise sordide. "Soupçonnés d'avoir pris part à la boucherie et d'avoir organisé la fuite du meurtrier dans l'Orne, ils ont été aussi été déférés au tribunal et mis en examen, notamment pour recel de cadavre et dissimulation de malfaiteur" indique le journal.

Frédéric, âgé de 27 ans, a avoué avoir tué la jeune femme dans la nuit du 18 au 19 octobre, dans son appartement de Dugny. Pour se débarrasser du cadavre, il avait découpé le corps en morceaux et l'avait abandonné par la suite dans le parc départemental. Les restes de Fahiza avaient été découverts mardi par hasard par un promeneur.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/25/97001-20131025FILWWW00250-la-courneuve-un-meurtre-en-famille.php

jeudi 24 octobre 2013

Corps mutilé d’une ex-journaliste. Quatre suspects relâchés

Les quatre personnes, placées en garde à vue mardi dans le cadre de l’enquête sur le corps mutilé d’une jeune femme découvert à Paris fin septembre, ont été relâchées sans charge.
Selon une source proche de l’enquête, les quatre suspects ont été relâchés dans le cadre de l’affaire du corps mutilé d’une journaliste.
Les enquêteurs de la brigade criminelle s’étaient intéressés à ces trois hommes et à cette femme, les dernières personnes à avoir été en contact avec la victime peu avant son décès.
Mardi, les enquêteurs restaient prudents sur ces interpellations, effectuées par les policiers de la brigade criminelle en charge des investigations sur ce corps, identifié comme étant celui d’une jeune femme de 33 ans, une ancienne journaliste pigiste.
Le corps identifié après une semaine
Les policiers de la brigade criminelle étaient parvenus début octobre à mettre un nom sur le cadavre mutilé au niveau des jambes retrouvé dans une gaine électrique par des ouvriers travaillant sur un chantier rue Louis Pasteur Valléry-Radot, près de l’hôpital Bichat.
La victime avait notamment occasionnellement travaillé pour France Télévision et avait ensuite cessé en raison de problèmes personnels.
 

mercredi 23 octobre 2013

Un kilo de cocaïne, du cannabis et un... Zodiac saisis au Plan-de-Grasse

Soixante-treize gendarmes de Grasse, du département et de la région ont procédé mardi à une vaste descente anti-stups dans une résidence du Plan-de-Grasse.
Un kilo de cocaïne, dix kilos de cannabis, un Zodiac et du matériel présumés volés ont notamment été saisis.
Aidés d'un hélicoptère et d'équipes cynophiles, les militaires ont perquisitionné la résidence Virgile-Barel pendant trois heures.
>> DIAPO. Spectaculaire descente antidrogue au Plan-de-Grasse
L'opération a été menée après l'interpellation le matin même d'un individu à Mandelieu soupçonné d'être à la tête d'un trafic de produits stupéfiants, qui serait localisé dans la résidence.
L'enquête se poursuit.

http://www.nicematin.com/grasse/diapo-un-kilo-de-cocaine-du-cannabis-et-un-zodiac-saisis-au-plan-de-grasse.1487411.html

mardi 22 octobre 2013

Tronc humain: 4 personnes en garde à vue

Le mystère sur le tronc humain retrouvé le 24 septembre dans le 18e arrondissement de Paris s'éclaircit un peu. Quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur le tronc humain qui avait été découvert à Paris fin septembre, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Les enquêteurs restaient prudents sur ces interpellations, effectuées par les policiers de la brigade criminelle en charge de l'enquête sur ce corps, identifié comme étant celui d'une jeune femme de 33 ans, ancienne journaliste.

http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Tronc-humain-4-personnes-en-garde-a-vue-635103

lundi 21 octobre 2013

Tué à Vallauris: Florian a reçu "un très violent coup" à terre

Le procureur de la République de Grasse, Georges Gutierrez, va ouvrir une information judiciaire pour "homicide volontaire" à l'encontre d'Adam Gomes, le patron du Sunny's à Golfe-Juan.
Ce patron de bar était en garde à vue après la mort de Florian Enoss, 33 ans, agressé alors qu'il rentrait de soirée à Vallauris, dans la nuit de vendredi à samedi.
Selon le procureur, qui tenait une conférence de presse lundi midi, la victime a reçu "plusieurs coups de poing au visage puis, une fois qu'il était à terre, un très violent coup de talon dans le ventre".
Il est décédé six heures plus tard, vraisemblablement "à la suite d'une hémorragie interne".
Le suspect âgé de 32 ans, qui s'est livré au commissariat d'Antibes dimanche matin, a reconnu être venu en découdre avec Florian à la suite d'une rixe dans son établissement, mais soutient que la victime l'aurait frappé en premier.
Il sera présenté à un juge d'instruction cet après-midi.

http://www.nicematin.com/antibes/tue-a-vallauris-florian-a-recu-un-tres-violent-coup-a-terre.1485812.html

dimanche 20 octobre 2013

Le septuagénaire avait maquillé le crime de sa femme en accident

Cinq mois après la mort d’une retraitée de 72 ans, Marie-Rose Rigal, retrouvée morte chez elle à son domicile de Castelmaurou, à 30 km à l’Est de Toulouse, son mari vient d’être mis en examen pour homicide volontaire. Une décision prise vendredi par la juge d’instruction Nicole Bergougnan sur la foi, notamment de résultats d’analyses, des dernières investigations des gendarmes et des 48 heures de garde à vue subies par son mari. Un suspect, âgé de 72 ans, qui a été écroué dans la foulée à la maison d’arrêt de Seysses.
Cet ancien employé de la Cartoucherie, à Toulouse, est soupçonné d’avoir tué son épouse en essayant de maquiller le meurtre en un malheureux accident, une lourde chute dans l’escalier. Le flair mêlé à la sagacité des gendarmes de la brigade de recherches de la compagnie de Toulouse Saint-Michel, a permis de lever le voile sur les circonstances exactes de ce crime à huis clos au sein d’un couple où ces dernières années, l’amour était plutôt vache.
Les faits remontent au vendredi 17 mai. Ce matin-là, dans la maison du couple à Castelmaurou, les deux époux se disputent violemment à propos de leur divorce. La séparation semble acquise mais inconciliable sur le partage des biens, ils tombent une nouvelle fois en désaccord. La scène de ménage s’achève tragiquement par la mort brutale de Marie-Rose Rigal qui fait une chute du haut de l’escalier.

Après la chute, la femme aurait été étranglée

Le mari alerte rapidement les secours. Mais lorsque les enquêteurs de la brigade de recherches arrivent sur les lieux, la thèse de l’accident, ardemment décrite par l’époux, résiste mal aux premières constatations.
Selon les gendarmes habitués aux scènes de crime, les blessures sur le visage et sur le haut du corps de la victime apparaissaient en effet peu compatibles avec celles qui auraient pu être provoquées par une simple chute accidentelle. L’autopsie et des prélèvements plus poussés tels que des examens anatomopathologiques réalisés par les médecins légistes, sur réquisition du parquet, vont vite donner à ce supposé accident une tournure criminelle.
Les résultats démontrent en effet que la victime est morte en réalité suite à un étranglement, le larynx écrasé. «L’enquête de gendarmerie et les expertises complémentaires ont permis de considérer qu’il y avait des charges suffisantes pour mettre en examen le mis en cause», a déclaré le procureur de la République, Michel Valet.
Très vite placé sous surveillance, l’époux devenu principal suspect d’un homicide sur son épouse, circonstance aggravante aux yeux de la loi, n’a pas semblé très longtemps atterré par la disparition brutale de celle qui partageait sa vie. Les enquêteurs l’ont découvert plutôt volage, pas du tout éploré et il aurait même continué à multiplier les conquêtes amoureuses. Un goût des femmes qui lui valaient déjà les foudres de sa défunte épouse après quarante-neuf ans de mariage.
Convoqué mercredi par les gendarmes, il a été placé en garde à vue et sommé de s’expliquer. Il aurait admis avoir mis fin aux jours de son épouse après que cette dernière est tombée dans l’escalier en son absence. Une culpabilité qu’il aurait renouvelée devant la juge d’instruction. Désormais en détention, cet homme est passible devant la cour d’assises de la réclusion criminelle à perpétuité.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/20/1735331-septuagenaire-avait-maquille-crime-femme-accident.html

vendredi 18 octobre 2013

Seine-Maritime : une femme retrouvée chez elle, une arme blanche dans le dos

C'est sa fille qui a fait la macabre découverte. Une femme de 38 ans a été découverte morte, chez elle ce jeudi, poignardée dans le dos.

Une femme de 38 ans a été trouvée morte jeudi à son domicile de Saint-Pierre-lès Elbeuf ( Seine-Maritime ) poignardée dans le dos, a-t-on appris de source policière.
La victime a été découverte en début d'après-midi par sa fille de 13 ans qui rentrait du collège, a-t-on précisé.
 
Des traces de coups
lle portait des traces de coups aux mains et aux avant-bras, ce qui laisse  supposer qu'elle s'est défendue, a indiqué le parquet. On ignore encore combien de coups de couteau ont été portés à cette femme,  ce que l'autopsie pourra déterminer. L'arme du crime était restée plantée dans  son dos.  
La mère et son enfant habitaient au troisième étage d'un petit immeuble de la résidence des Tilleuls, dans cette commune de l'agglomération de Rouen . La brigade criminelle de la Sûreté départementale a été chargée de l'enquête. Elle a procédé à des prélèvements d'ADN. L'arme du crime a été retrouvée dans l'appartement, selon une source policière. Aucune hypothèse n'avait été rendue publique en fin d'après-midi sur le mobile de ce meurtre. La police adresse les journalistes au parquet de Rouen qui n'a fait aucune déclaration.
 

jeudi 17 octobre 2013

Un homme de 21 ans suspecté d’agressions sur des joggeuses arrêté

Un homme suspecté d’agressions sexuelles, dont au moins un viol, sur trois joggeuses dans un parc de l’Essonne, a été interpellé et doit être déféré ce jeudi devant la justice.
Ce jeune de 21 ans, qui présentait un comportement suspect, a été arrêté mardi vers 17h30 par des fonctionnaires de la brigade de sûreté urbaine (BSU) en civil du commissariat de Sainte-Geneviève-des Bois dans le parc de la vallée de l’Orge.
Les premiers faits remontent à vendredi en fin d’après-midi. Une femme d’une trentaine d’années qui commençait son jogging est plaquée au sol par un homme surgi derrière elle. Celui-ci pose fermement la main sur la bouche de la victime pour l’empêcher de crier puis la déshabille partiellement et l’agresse sexuellement. Il en profite également pour lui voler un lecteur MP3.
Mis en fuite par des promeneurs, il recommence une demi-heure plus tard et commet un viol digital sur une femme de 25 ans. Le mode opératoire est le même. Il est à nouveau mis en fuite par deux joggeurs.
Lundi, une troisième femme, âgée de 40 ans, est elle aussi agressée dans l’après-midi. Celle-ci réussit à mordre l’homme qui prend la fuite.
Arrêté le lendemain après la mise en place d’un dispositif policier, il a été placé en garde à vue. Selon Le Parisien, il a reconnu partiellement les faits tout en niant les atteintes sexuelles. Il est présenté comme un « prédateur » par une source policière et son ADN pourrait permettre de remonter sur d’autres faits

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/10/17/un-homme-de-21-ans-suspecte-d-agressions-sur-des-joggeuses-arrete

mercredi 16 octobre 2013

Maddie : déjà plus d'un millier de témoins pour la nouvelle piste

Après la diffusion lundi de deux nouveaux portraits robots d'un éventuel suspect et un point sur l'enquête dans l'émission phare de la BBC, la police britannique est submergée d'appels et d'e-mails.

L'enquête sur la disparition de Maddie McCann est-elle vraiment relancée ? Toujours est-il que la police britannique compte bien sur la diffusion de deux nouveaux portraits robots d'un même homme pour élucider le mystère, qui tient en haleine le Royaume-Uni et le Portugal depuis six ans et demi.

Ce portrait-robot est celui d'un homme aperçu par deux personnes en train de porter un enfant aux cheveux blonds aux alentours de 22h le 3 mai 2007 dans le complexe touristique de Praia da Luz, au sud du Portugal. C'est là que la petite Maddie passait ses vacances avec ses parents. Ce nouveau timing pourrait constituer un tournant de l'enquête après que la police a écarté la piste d'un premier homme portant un enfant et aperçu à 21h15 par une amie du couple McCann.
Un même nom
Les enquêteurs cherchent aussi des informations sur plusieurs hommes qui ont été vus à proximité de l'appartement des McCann le jour de la disparition, notamment des démarcheurs pour des associations caritatives. Dans cette optique, ils ont diffusé plusieurs autres portraits-robots lundi. "D'après une interprétation des éléments disponibles, il y a toutes les caractéristiques d'un enlèvement planifié", explique Scotland Yard, qui n'exclut pas l'hypothèse que la fillette ait perturbé des cambrioleurs -deux vols avaient eu lieu en avril dans l'immeuble où se situait l'appartement des McCann.

Quoi qu'il en soit, la diffusion de ces portraits-robots lundi soir dans l'émission de la BBC
"Crimewatch" a déclenché de nombreuses réactions. En quelques heures, plus de 300 appels téléphoniques et 170 e-mails ont été répertoriés -un record-, dont beaucoup provenant de Britanniques présents sur place le soir de la disparition de la fillette. En début d'après-midi, la BBC faisait état d'un millier d'appels et d'e-mails. Et d'après la chaîne, un même nom est revenu plusieurs fois concernant l'homme du portrait-robot principal. D'autres informations pourraient également venir des Pays-Bas et d'Allemagne, où l'appel à témoins va être lancé.
 

mardi 15 octobre 2013

Une femme décédée à Nice: son compagnon en garde à vue

Un homme de 47 ans est en garde à vue depuis hier dans les locaux de la Sûreté départementale à Nice. Alexandre D. a appelé les secours dans la nuit de dimanche à lundi. Dans un appartement de l'avenue Clémenceau, près de la gare de Nice, sa compagne venait de faire un malaise.
Dans un appartement modeste, au 41 avenue Clemenceau, près de la gare de Nice, sa compagne a été trouvée inconsciente. Malgré les tentatives de réanimation, Monique B., 61 ans, n’a pu être réanimée.
Le médecin qui a constaté le décès, a estimé qu’il y avait des doutes sur les causes de la mort.
En état d’ivresse
Le compagnon de la victime, en état d’ivresse au moment de son interpellation, a été conduit à la caserne Auvare. Les enquêteurs ont dû attendre l’après-midi pour l’interroger et tenter de comprendre le déroulement de cette tragique soirée
Sa garde à vue a été prolongée hier soir, « ses déclarations étant contradictoires » selon une source proche de l’enquête.
Aujourd’hui, toutes les hypothèses restent envisagées par les policiers de la Sûreté départementale : le meurtre, des coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner, voire une mort accidentelle après une chute.
Dans l’immeuble, plusieurs locataires ont entendu les pompiers mais ignoraient tout du drame qui s’était déroulé en pleine nuit. Fanny et Pierre ont vu les secours s’affairer autour de la victime : « Les volets de l’appartement restent la plupart du temps fermés.On s’est même demandé si c’était habité », expliquent les étudiants.

http://www.nicematin.com/nice/une-femme-decedee-a-nice-son-compagnon-en-garde-a-vue.1478916.html

lundi 14 octobre 2013

Hérault : un voleur localisé grâce à l'Ipad qu'il a volé

Un homme âgé de 30 ans a été interpellé à Lattes (Hérault), samedi, par les gendarmes grâce au système de géolocalisation de l’Ipad qu’il venait de dérober.
Moins d’une heure plus tôt, un couple de touristes se présente à la brigade de Villeneuve et signale le vol, dans sa voiture stationnée sur un parking, de cartes bancaires, d’un appareil photo... Et d'un Ipad. Que les militaires localise informatiquement.
Recherché par ailleurs pour escroquerie 


Au final, l'escapade de l'Ipad n'aura pas était longue. Quelques minutes plus tard, à Lattes, une patrouille le retrouve chez un trentenaire, originaire de Mauguio, et recherché par ailleurs pour escroquerie aux chèques bancaires.

http://www.midilibre.fr/2013/10/14/villeneuve,769564.php

dimanche 13 octobre 2013

Vandœuvre : le portable manque à l’appel

Il y a six mois, un adolescent de Vandœuvre était tué dans la benne d’un camion-poubelles au Luxembourg. La police recherche toujours celui qui a décroché le téléphone de la victime peu après sa mort.
Les morts ne décrochent pas leur téléphone portable. Pourtant, quelques heures après le décès d’Haïridine, un Vandopérien de 17 ans broyé par le système de compactage des déchets d’un camion-benne à Luxembourg-ville, dans la nuit du 5 au 6 avril, quelqu’un a répondu plusieurs fois aux appels émis par des amis de la victime. N’hésitant pas à rappeler quand ces derniers laissaient un message sur le répondeur. « Un comportement incompatible avec un statut de suspect », indique un policier. « Si tel avait été le cas, la puce aurait été immédiatement désactivée ».
L’interlocuteur se présentait alors sous le prénom de Soufiane, indiquant avoir trouvé le portable devant la discothèque où le lycéen d’Emmanuel-Héré à Laxou avait passé la soirée en compagnie de deux copains. Avant de quitter le « Byblos », une boîte du quartier gare, vers 2 h du matin. Seul. Et de se retrouver au fond d’un container à ordures préalablement vidé de ses sacs poubelles. Endormi ou inconscient.
Vers 6 h, alors que les services du Grand-Duché procédaient au ramassage exceptionnel des bacs, ils déversaient le contenu du container dans la benne sans en avoir préalablement soulevé le capot. Ils stopperont le mécanisme en urgence après avoir entendu un cri. Le dernier souffle de Haïridine. Les cervicales brisées par la machine.
Quinze jours après le drame, les éléments collectés lors de l’information judiciaire ouverte par le parquet grand-ducal grâce au travail commun des policiers luxembourgeois et du SRPJ de Nancy, permettaient de privilégier une hypothèse accidentelle. Sans toutefois balayer totalement la possibilité d’un acte criminel.
Le Vandopérien aurait pu être agressé et déposé au fond du container. L’autopsie ne validera pas cette piste mais mettra en exergue un taux d’alcoolémie supérieur à 1g/l. Aucune trace de produits stupéfiants ne sera décelée.
Téléphone géolocalisé à Longwy
Des témoins ont croisé le jeune homme frigorifié, fatigué alors qu’il tentait de s’introduire dans un hall d’immeuble. Selon eux, il ne présentait pas de signes extérieurs d’agression. Étourdi par l’alcool, Haïridine se serait réfugié au fond dudit container après l’avoir vidé de ses sacs. Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est aujourd’hui l’hypothèse retenue par les enquêteurs.
« En l’état, je n’ai pas le sentiment qu’il puisse y avoir une origine criminelle et tout converge vers l’accident mais une fois que le dossier rédigé en allemand sera traduit, nous reprendrons tout en détail », observe Me  Olivier Bauer, l’avocat de la famille. Une famille dévastée par la douleur et qui ne peut se résoudre, malgré certaines évidences, à cette conclusion. « Mon frère n’était pas un gros fêtard, il ne buvait pas, ne se droguait pas. Mineur, il n’aurait jamais dû pouvoir entrer dans cette boîte de nuit. Et même un clochard transi de froid n’irait pas se coucher au fond d’un bac à ordures ! », lâche Taandhuma, 20 ans, la sœur du défunt.
« Ma famille et moi souhaitons de tout cœur que ce fameux Soufiane, si tel est son vrai prénom, se manifeste. Pour nous aider à comprendre et lever nos derniers doutes ». Pour que puisse commencer le travail de deuil.
L’identification et l’audition de ce tiers, qui a été en possession du portable de Haïridine, sont nécessaires pour que les enquêteurs puissent refermer en toute serénité la dernière porte encore entrouverte sur ce douloureux dossier. Des investigations de téléphonie mobile avaient permis de géolocaliser l’appareil, rue Molière à Longwy. Sans toutefois pouvoir remonter jusqu’à son détenteur bien qu’à partir du prénom « Soufiane », une liste de suspects a été passée au tamis par les enquêteurs. En vain.
La personne qui a été en possession du portable de la victime ou tout autre témoin permettant son identification est invité à contacter le commissariat de Longwy au 03.82.24.30.01.
 

vendredi 11 octobre 2013

Vol de câble sur la ligne Montpellier-Paris

La SNCF a annoncé vendredi matin des "retards importants" sur les lignes entre Montpellier et Paris à la suite du vol, dans la nuit de jeudi à vendredi, de 50 mètres de câble près de Lunel (Hérault). "A 01H40, un acte de malveillance a été commis sur le réseau", près de Lunel (Hérault), "endommageant gravement les câbles du réseau de signalisation qui assurent à la fois la fluidité du trafic et la sécurité du système ferroviaire", indique la SNCF dans un communiqué, précisant que "100 connexions majeures" ont été touchées.
La circulation des trains n'a pas été interrompue, mais "des retards importants" affectent le trafic dans les deux sens, a précisé la SNCF. La circulation devait revenir à la normale en fin de matinée, a ajouté la SNCF, qui a porté plainte.
 

jeudi 10 octobre 2013

Toulouse. Enquête sur la mafia du cuivre

L’arrestation mardi à Toulouse d’une équipe soupçonnée de nombreux vols de cuivre remet en lumière la problématique de la mafia des métaux. Des équipes qui, derrière la misère des «petites mains», servent des organisations structurées. À l’échelle européenne, l’enjeu se chiffre en milliards d’euros.
D’un côté, la misère des campements, des bidonvilles tremblants sans hygiène ni espoir. De l’autre, des entreprises pillées par les voleurs de cuivre et qui comptent leurs pertes : 35 millions d’euros pour la SNCF en 2011 auxquels il faut ajouter 5 800 heures de retard cumulé sur la circulation des trains. En 2010, EDF, via ses filiales de distribution et de transports, évaluait ses pertes à 15 millions d’euros. À Toulouse, au cours de l’été, Autoroutes du Sud de la France s’est porté partie civile à trois reprises contre des voleurs interpellés en train de tirer des câbles d’alimentation électrique sur les bords du périphérique. Préjudice : plus de 100 000 euros.
Cette chasse aux métaux, et notamment le cuivre (qui représente près de 60 % des vols constatés) n’est pas une spécificité française. Aucun pays européen n’y échappe. Au point qu’une organisation européenne, POL-PRIMET, regroupe forces de sécurité, entreprises et pouvoirs publics pour tenter de trouver des réponses efficaces.
En revanche, la France dispose d’une législation «sans doute la plus adaptée», souligne un spécialiste. La Fédération française des recycleurs de métaux a signé une convention de bonne conduite, ratifiée par 1 300 entreprises du secteur (mais pas encore en Haute-Garonne)… Livre de police, paiement par chèque, etc. «Ils essayent de faire le ménage même si cela n’empêche pas les brebis galeuses», glisse un observateur. Dans l’Hérault, en février, une entreprise a été fermée quand la justice, après une enquête de la gendarmerie, a démontré que le recycleur recelait à la tonne. Lors des perquisitions, 15 tonnes des métaux «probablement» volés avaient été découverts.
À qui profitent ces vols très organisés ? «A des organisations criminelles», répond le colonel Patrice Bayard, chef de l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante. «On parle beaucoup des Roms, mais ce ne sont pas les seuls à agir. Et il faut se méfier de l’arbre qui cache la forêt. Oui, des Roms sont malheureusement exploités en France ou dans d’autres pays de l’Union européenne, mais en Roumanie, dans les villages dont ils sont originaires, tous ne vivent pas dans des bidonvilles. On trouve aussi de magnifiques villas à l’architecture délirante avec des garages aux sols de marbre qui accueillent des voitures de luxe !»
Parce que, derrière la misère des camps pouilleux de Toulouse ou d’ailleurs, existent des groupes structurés, terriblement efficaces et très organisés. Aussi efficaces dans les vols de métaux que dans les cambriolages ou la prostitution. Et jamais à court d’une nouvelle idée. L’Office central de lutte contre la délinquance itinérante travaille actuellement sur des «équipes» venues de l’Est spécialisées dans les vols de moteurs de bateaux ou d’ULM (!), d’autres qui préfèrent les tracteurs ou encore les pots catalytiques ! Ces professionnels de la mécanique sont capables de démonter cent pots en une nuit en région parisienne ! Pour les victimes, la facture est salée : 1 600 € chez un garagiste. Les voleurs restent pragmatiques. Ce qui les intéresse, ce sont les métaux précieux qui permettent la filtration efficace des gaz d’échappement…
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/10/1728032-toulouse-enquete-sur-la-mafia-du-cuivre.html

mercredi 9 octobre 2013

Enquête sur le "Petit bar" d'Ajaccio : l'avocat pénaliste Pascal Garbarini placé en garde à vue

Son cabinet a confirmé qu'il était entendu à Nanterre, mercredi, dans le cadre d'une enquête ouverte à Marseille visant la bande dite du "Petit bar" d'Ajaccio, dont il représente plusieurs membres présumés.
Il a répondu à une convocation. L'avocat pénaliste Pascal Garbarini a été placé en garde à vue mercredi à Nanterre dans le cadre d'une enquête ouverte à Marseille visant la bande dite du "Petit bar" d'Ajaccio, a indiqué son cabinet, confirmant une information du Monde. Le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, a également confirmé à l'AFP la garde à vue de l'avocat.
 
Début octobre, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avait salué un "coup décisif" porté à cette bande après l'incarcération de son dirigeant présumé, Jacques Santoni, et la mise en cause de trois autres personnes présentées comme des "noyaux" de l'équipe.  Le dossier du "Petit bar" est suivi par la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille, chargée des dossiers du grand banditisme, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte fin 2012 et instruite par le juge Christophe Perruaux.
Pascal Garbarini, avocat réputé des dossiers corses qui a notamment défendu Yvan Colonna au procès de l'assassinat du préfet Claude Erignac, représente plusieurs des membres présumés de la bande du "Petit bar". Cette bande réunit des proches de l'ancien parrain présumé du sud de l'île, Jean-Jé Colonna, mort dans un accident de voiture en 2006, et de son "héritier", Ange-Marie Michelosi, assassiné en 2008.

http://lci.tf1.fr/france/justice/enquete-sur-le-petit-bar-d-ajaccio-l-avocat-penaliste-pascal-garbarini-8287745.html

mardi 8 octobre 2013

Haute-Saône : des chasseurs visés par une enquête pour destruction d'espèces protégées

100 animaux tués
La Fédération des chasseurs de Haute-Saône, soupçonnée d'être impliquée dans la mise à mort de plus d'une centaine d'animaux protégés, est visée par une enquête de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage
Deux associations de défense de la nature ont déposé plainte auprès du parquet du Tribunal de Grande Instance de Vesoul. Une enquête a été ouverte pour destructions d'espèces protégées en bande organisée, commises entre 2010 et 2013, a été ouverte en juillet dernier et confiée à l'ONCFS.
Plus d'une centaine de chats sauvages et de rapaces protégés, comme l'autour des palombes, ont été tués sur le site d'une réserve cynégétique gérée par la Fédération des chasseurs de Haute-Saône, a dit à le procureur de la République à Vesoul Jean-François Parietti.
La réserve cynégique, située à Noroy-le-Bourg (Haute-Saône), est notamment destinée à développer du gibier de chasse tels que des faisans et des lapins de garenne.
Des stagiaires de la fédération haut-saônoise ont affirmé aux services de l'ONCFS qu'ils avaient été obligés "d'exterminer toutes les espèces nuisibles à ce gibier", dont des animaux protégées, a précisé le procureur de la république.
D'après leurs déclarations, un fusil, des pièges et du poison leur étaient fournis par la fédération des chasseurs et ils touchaient une prime de 100 à 150 euros pour trente queues d'animaux protégés, rapporte M. Parietti.
La perquisition des services de l'ONCFS a permis de découvrir des cadavres et des queues d'animaux protégés, ainsi que des pièges et du poison.

"Nous avons encore besoin d'investigations complémentaires pour savoir qui est responsable. Ceux qui mettaient les pièges disent avoir agi sous la responsabilité de certaines personnes qui, de leur côté, se défaussent", a déclaré Jean-François Parietti.
Contacté par l'AFP, la Fédération nationale des chasseurs a déclaré "attendre que le procureur confirme ou infirme les faits qui sont rapportés" avant de s'exprimer.
"Mais si ces faits ahurissants et très graves étaient avérés, la Fédération nationale des chasseurs ne manquerait pas de réagir sans ambiguïté", a ajouté un porte-parole de la fédération. "L'image de la chasse en ressortirait alors abîmée", a-t-il dit.

Les responsables de la Fédération de chasseurs de Haute-Saône n'étaient pas joignables lundi

http://www.macommune.info/lieu/doubs/haute-saone

lundi 7 octobre 2013

Estelle: la piste Fourniret s'éloigne

L'expertise de milliers de poils et cheveux prélevés dans la voiture du tueur en série Michel Fourniret n'a pas permis de retrouver de traces de l'ADN d'Estelle Mouzin disparue en 2003, révèle Le Parisien/Aujourd'hui-en-France de ce lundi.

Selon le quotidien, "quelque 4.000 éléments pileux prélevés" dans le véhicule dont se servait le tueur en série au moment de la disparition de la fillette, n'ont pas de trace de la présence de l'enfant disparue en rentrant de l'école de Guermantes (Seine-et-Marne) le 9 janvier 2003.

L'absence de trace d'Estelle "ne sera pas le prétexte à la clôture du dossier", a prévenu Christian Girard, procureur de Meaux. "L'instruction de l'affaire Mouzin, confiée depuis un an à un nouveau juge, Pierre Grinsnir, va donc se poursuivre", annonce Le Parisien.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/07/97001-20131007FILWWW00141-estelle-la-piste-fourniret-s-eloigne.php

dimanche 6 octobre 2013

Castres. La police met fin à un trafic de drogue à l'Albinque

Les riverains de la rue de la Fonderie vont pouvoir enfin dormir sur leurs deux oreilles. La police vient de mettre un terme à un trafic de stupéfiants qui s’opérait dans ce secteur du quartier de l‘Albinque depuis quelques mois et qui créait un sentiment d’insécurité chez les habitants.
Ce sont d’ailleurs les plaintes des riverains qui signalaient régulièrement au commissariat leur ras-le-bol, qui ont mis la puce à l’oreille des enquêteurs. «Les habitants se plaignaient d’allées et venues dans leur immeuble, de jeunes qui les empêchaient de rentrer dans les halls ou qui squattaient les cages d’escalier», explique la commissaire Anne de Bermont qui a donc décidé, en février dernier, avec ses deux spécialistes de la cellule antidrogue de la brigade de sûreté urbaine (BSU), de regarder d’un peu plus près ce qui se passait dans cette rue.
D’abord dans le cadre d’une enquête préliminaire puis d’une information judiciaire «pour nous donner des moyens d’investigations plus importants» selon la patronne de la police castraise.
Et à l’issue de ces 8 mois d’enquête qui ont permis de mettre à jour le trafic, les policiers sont passés à l’action mardi matin. Avec la collaboration de la brigade de recherche et d’intervention (BRI), qui dépend de la police judiciaire de Toulouse, et d’un chien «stup», ils sont intervenus simultanément dans plusieurs appartements de la rue de la Fonderie et des alentours. Six personnes ont été interpellées. Un kilo de cannabis et 700 € d’argent en espèces ont été saisis. Ainsi qu’une voiture Mercedes appartenant à l’un des dealers.

7 000 € de cannabis tous les trois mois

Les gardes à vue, qui ont duré plus de trois jours, ont en effet permis de resserrer l’étau sur deux des six individus comme étant à la tête d’un trafic qui durait depuis un an. L’un des deux, âgé de 25 ans, a reconnu qu’il se rendait tous les trois mois dans la région de Marseille se fournir en cannabis pour environ 7 000 € à chaque trajet. Et l’autre, âgé de 18 ans, revendait la marchandise depuis son domicile de la rue de la Fonderie.
Un trafic qui alimentait plusieurs dizaines de clients sur la sous-préfecture tarnaise. Ces deux hommes, sans emploi et gros consommateurs eux-mêmes, puisqu’ils ont reconnu fumer jusqu’à 10 joints par jour, ont été mis en examen vendredi soir. Le plus âgé a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt d’Albi. Le second est sous contrôle judiciaire avec l’interdiction de mettre les pieds à Castres. Les quatre autres, des consommateurs et des intermédiaires qui ramenaient de la clientèle, ont pour le moment été remis en liberté à l’issue de leurs auditions. L’enquête est toujours en cours. «En attendant, cela a permis à cette rue de retrouver sa tranquillité», affirme Anne de Bermont. Br. M.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/06/1724949-castres-police-met-fin-trafic-drogue-albinque.html

samedi 5 octobre 2013

Enquête sur la mort étrange d’une pianiste marnaise

REIMS (51). Révélations. Les policiers du SRPJ de Reims cherchent à élucider les circonstances troubles de la mort d’une Rémoise de 72 ans.
Le 11 septembre 2011, Renée Galand rend son dernier souffle dans son appartement situé dans la cité des Sacres. Cette femme, que l’on décrit volontiers comme une personne aimable avec un cœur en or mais également soucieuse des convenances, repose sur son lit, en tenue de nuit. Comme si la mort l’avait paisiblement emportée dans son sommeil.
Alerté, un médecin ne tarde pas à délivrer le permis d’inhumer en raison de l’absence de traces suspectes et de l’âge de la dame. Un couple, qui l’entoure depuis de longs mois, règle très vite les formalités d’usage pour que la professeur de piano repose au cimetière.
Les obsèques se déroulent presque en catimini. Les proches de la pianiste n’en sauront rien en tout cas. À commencer par une ancienne élève que Renée considérait comme sa propre fille au point de l’avoir désignée comme son unique héritière sur un testament rédigé en 1986, au décès du dernier membre de la famille.

Faire « parler » le corps

Le cercueil à peine en terre, le couple s’empresse de faire le vide dans l’appartement de la mamie et d’expédier ses affaires courantes. Car la vieille dame avait changé son testament trois ans avant, faisant de la compagne sa nouvelle légataire universelle. Des proches découvrent aussi que Renée Galand a fait montre d’une grande générosité envers le couple si bien attentionné.
Pourquoi Renée Galand a-t-elle été isolée de ses amis ? Pourquoi une telle générosité de la part d’une femme qui ne roulait pas sur l’or ? Pourquoi avoir organisé ses funérailles à la hâte ?
En attendant de trouver réponse à ces questions, le juge d’instruction en charge des investigations devrait bientôt faire procéder à l’exhumation du corps de la défunte. Le faire « parler » pourrait lever un coin de voile sur les causes exactes de la mort de Renée Galand.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/enquete-sur-la-mort-etrange-d-une-pianiste-marnaise-ia0b0n221671

vendredi 4 octobre 2013

Tronc humain découvert à Paris : une plainte avait été déposée contre la journaliste

Une procédure pour "menaces de mort réitérées" était ouverte au parquet de Nanterre contre Caroline C., la journaliste de 33 ans dont le tronc a été retrouvé à Paris la semaine dernière, rapporte RTL jeudi.

Qu'est-il arrivé à Caroline C. ? Depuis la découverte de son tronc en état de décomposition dans une gaine électrique dans le XVIIIe arrondissement de Paris la semaine dernière, les interrogations se multiplient concernant la mort de cette journaliste.

La jeune femme de 33 ans, que son père décrit comme toujours désireuse d'aider son prochain, avait actuellement affaire à la justice. Elle faisait en effet l'objet d'une "procédure ouverte au parquet de Nanterre pour menaces de mort réitérées", rapporte RTL jeudi.
Un étrange cambriolage
La période concernée s'étend de mars à août dernier, soit juste avant qu'elle cesse de donner signe de vie. C'est en effet le 20 août que les proches de Caroline C. ont signalé sa disparition. Ces éléments viennent s'ajouter à l'étrange cambriolage de son appartement mi-septembre. Une tablette numérique, un smartphone, un blouson et son sac à main ont disparu.
Ses proches pensaient que la jeune fille était venue prendre quelques affaires avant de repartir. C'est la présence d'un appareil photo argentique lui appartenant, mais qui ne se trouvait plus dans l'appartement avant d'y réapparaître qui intrigue les enquêteurs de la criminelle. L'appareil est en cours d'analyse.
Originaire des Alpes-Maritimes, la jeune femme était dépressive et souffrait de troubles bipolaires, selon RTL. Elle était suivie pour ses troubles psychologiques à l'hôpital Bichat, non loin de l'endroit où son corps a été retrouvé.
 

jeudi 3 octobre 2013

Tronc humain à Paris : un étrange cambriolage chez la journaliste assassinée

Le tronc humain découvert la semaine dernière sous un trottoir, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, a été identifié comme étant celui d’une journaliste-pigiste. L’enquête sur la mort de la jeune femme assassinée révèle qu’un cambriolage suspect a eu lieu à son domicile.
Selon Le Parisien, l’appartement de la journaliste aurait été visité quelques jours après sa disparition, signalée par ses proches le 20 août. Une tablette numérique, un smartphone, un blouson et son sac à main ont ainsi disparu. Si à première vue, il semblait que la jeune femme de 33 ans avait elle-même récupéré ces affaires avant de partir, un élément intrigue les enquêteurs : un appareil photo argentique lui appartenant, mais qui ne se trouvait plus dans l'appartement, est réapparu mystérieusement. Il est d’ailleurs en cours d’analyses.
Diplômée de l'Institut pratique de Journalisme de Paris, la victime collaborait avec France Télévisions mais était en arrêt maladie depuis plusieurs mois pour des troubles psychologiques. Elle avait elle-même indiqué sur sa page Facebook être hospitalisée en psychiatrie.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/03/1722992-tronc-humain-paris-etrange-cambriolage-chez-journaliste-assassinee.html

mardi 1 octobre 2013

Al-Qaida : une femme interpellée à Paris

Une femme a été interpellée ce matin à Paris par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), soupçonnée d'avoir entretenu des liens avec al-Qaida dans la péninsule arabique (Aqpa), selon une source proche de l'enquête.

L'interpellation a eu lieu peu avant 06h30 dans un appartement d'une cité du quartier de Belleville, dans le nord de la capitale (XXe). Elle a été menée dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes" menée par le parquet antiterroriste de Paris, a ajouté la source sans plus de détail.

Aqpa est la branche d'al-Qaida basée au Yemen. Elle publie notamment Inspire, un magazine de propagande en ligne à destination des jeunes islamistes radicaux occidentaux.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/01/97001-20131001FILWWW00263-al-qaida-une-femme-interpellee-a-paris.php