mercredi 30 novembre 2011

Carlton: un magistrat à la retraite cité

Un magistrat à la retraite est mentionné dans le dossier de proxénétisme en lien avec l'hôtel Carlton, affirme aujourd'hui au Figaro le procureur de Lille, Frédéric Fèvre. «Ce magistrat honoraire est cité par une prostituée interrogée sur ses clients. Il n’a, semble-t-il, pas été identifié», indique le procureur.

«Un juge âgé avec un chapeau» : selon nos informations, c’est ainsi que décrit son client, sans autre précision, une escort-girl, amie du commissaire Jean-Christophe Lagarde, mis en examen dans ce dossier.

«Hormis ce témoignage, vague, aucun magistrat du tribunal de grande instance ou d’une autre juridiction n’apparaît, à ma connaissance, dans la procédure», précise le procureur de Lille. Frédéric Fèvre assure que la requête en dépaysement de l’affaire du Carlton n’était pas motivée par cette mention d’un magistrat retraité mais par la mise en cause d’un avocat et d’un policier exerçant à Lille.

Selon
un article publié sur le site internet du Nouvel Observateur, «trois magistrats lillois figurent dans le dossier de proxénétisme comme clients du réseau de prostitution. Si aucune charge pénale ne semble pouvoir leur être reprochée, leur commerce avec des prostituées pourrait les amener à être entendus comme témoins.»>
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/30/97001-20111130FILWWW00574-carlton-un-magistrat-implique.php

Pour un million d'euros de livres volés

Les policiers ont arrêté à Amiens un ingénieur à la retraite qui conservait chez lui, au Havre, des livres anciens volés depuis vingt ans. Montant estimé : 1 million d'euros.

«Je le reconnais. C'est lui mon voleur. Venez vite! » Samedi, le policier de permanence au standard du commissariat d'Amiens reçoit un coup de téléphone d'un commissaire-priseur de la salle des ventes locale. Parmi les curieux, qui attendent le début des opérations, il vient de reconnaître un homme qui, en novembre 2010, lui a volé un livre ancien d'une valeur de 1000 euros. Une patrouille est envoyée sur place.

Sans difficulté, les fonctionnaires interpellent un homme de 58 ans, très élégant, qui répond courtoisement à leurs questions et accepte de les suivre au commissariat. Placé en garde à vue, il reconnaît le vol et indique aux enquêteurs avoir dérobé d'autres livres de valeur dans une librairie de Rouen (Seine-Maritime). Les policiers décident d'aller effectuer une perquisition au domicile du gardé à vue.

Cet ingénieur à la retraite possède une très jolie villa dans un quartier bourgeois du Havre. En fait, cette habitation a été transformée en un musée, tout entier consacré aux milliers de livres, gravures et affiches qui y sont conservés dans de magnifiques bibliothèques de bois précieux. Le propriétaire des lieux désigne 69 ouvrages et gravures aux policiers, qui saisissent le tout avant de revenir au commissariat d'Amiens. Un expert, désigné dans le cadre de l'enquête, estime les livres. Ils représentent une valeur marchande de 32000 euros.

Des vols dans différentes villes pour assouvir sa passion


Dans le cadre de la garde à vue qui se poursuit, l'ingénieur retraité finit par indiquer qu'en fait, depuis vingt années, il nourrit sa passion des livres, gravures et affiches en commettant des vols. Une deuxième perquisition est effectuée au Havre et les policiers saisissent cette fois 600 livres anciens. 1500 autres ouvrages sont laissés dans la villa, qui est placée sous scellés avec interdiction à son propriétaire d'y pénétrer. L'homme, toujours aussi courtois, précise aux policiers qu'il a effectué des vols à Amiens, mais également en Belgique, à Lyon et à Paris, dans un seul but, alimenter sa passion des ouvrages de valeur qu'il garde ensuite chez lui.

Le butin amassé au fil des années, représente une valeur marchande de plus d'un million d'euros. Présenté samedi à la justice, le retraité a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. L'information judiciaire qui a été ouverte devra déterminer, ce qui va être une tâche ardue, la provenance de tous les livres volés et les motivations de celui qui les conservait chez lui.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Pour-un-million-d-euros-de-livres-voles

Un maire guadeloupéen en garde à vue

Le maire du Lamentin, José Toribio (DVG), son premier adjoint, Marc Tafna (DVG), et le gérant d'une entreprise ayant effectué des travaux pour la commune ont été placés en garde à vue hier dans les locaux de la Direction interrégionale de la police judicaire aux Abymes, dans le cadre d'une enquête pour favoritisme dans un marché de fourniture de lampadaires à énergie solaire, a-t-on appris de source policière. Une perquisition avait été effectuée hier matin à la mairie du Lamentin.

Sans attendre la fin de la procédure d'appel d'offres lancé par la commune pour la fourniture de 115 lampadaires à énergie solaire, le premier adjoint au maire du Lamentin, Marc Tafna, avait passé un bon de commande d'un montant de 926.000 euros à l'une des entreprises soumissionnaires sur la base d'une facture pro-forma qu'elle avait établie.

L'entreprise Sodis Service, dont le capital était inférieur à 8000 euros et qui ne comptait pas de personnel, ne répondait pas alors aux critères d'attribution de ce marché, a-t-on appris dans les milieux proches de l'enquête. Ne disposant pas de la trésorerie nécessaire à l'acquisition des lampadaires, l'entreprise avait conclu un contrat de leasing de près de 1,3 millions d'euros, dont le maire, José Toribio, avait accepté de régler les échéances sans que le bon de commande passé à Sodis Service ni le contrat de leasing n'aient été soumis à l'approbation du conseil municipal.

L'installation de ces lampadaires avait par ailleurs été effectuée par une entreprise n'ayant pas d'existence légale et dont le personnel, constitué en majorité de retraités, n'était pas déclaré, a-t-on appris de même source.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/30/97001-20111130FILWWW00368-guadeloupe-le-maire-du-lamentin-en-garde-a-vue.php

Après l’atterrissage manqué, la gendarmerie des transports aériens mène l’enquête

Existant en double version, avion ou ULM, le petit biplace Technam 2002, qui s’est écrasé à l’atterrissage dimanche, sur l’aérodrome de Corbonod, faisait bien partie de la catégorie des ULM. L’appareil appartenait à l’aéroclub d’Albertville, dont les responsables étaient sur place, hier, en compagnie des gendarmes de la brigade des transports aériens de Lyon Saint-Exupéry, chargés de déterminer les raisons de l’accident. Avarie mécanique ou erreur de pilotage ? L’enquête le dira. Se plaignant de l’épaule et hospitalisé par précaution dimanche soir, le pilote, un Savoyard âgé de 52 ans décrit comme chevronné, avait pu regagner son domicile hier matin. Il sera entendu par les enquêteurs dans les prochaines heures.

http://www.leprogres.fr/ain/2011/11/29/apres-l-atterrissage-manque-la-gendarmerie-des-transports-aeriens-mene-l-enquete

mardi 29 novembre 2011

Malfaiteur tué: un récidiviste roumain

L'homme tué hier par la police dans les quartiers nord de Marseille à l'issue de l'attaque d'une enseigne de bricolage était un multi-récidiviste de nationalité roumaine, a-t-on appris aujourd'hui de source proche de l'enquête.

Stefan Moraru, 30 ans, atteint par une balle dans la carotide, était connu pour des affaires de vols et d'agressions à main armée. Ses deux complices, âgés de 21 et 22 ans, de nationalité française, sont en garde à vue et devraient être déférés mercredi pour tentative de meurtre et vol à main armée.

Le trio, "des pieds nickelés manquant d'envergure mais très dangereux car puissamment armés", selon la même source, ont mis la main sur un butin de 5 à 6.000 euros après une attaque très violente, au cours de laquelle l'un d'eux a menacé le gérant du commerce d'un pistolet sur la tempe pour qu'il ouvre le coffre. L'alerte a cependant été donnée par un adjoint de sécurité ainsi qu'un fonctionnaire de police du commissariat central de Marseille, qui se trouvaient par hasard dans l'établissement où ils faisaient leurs courses. L'un d'eux a composé le 17 (police-secours) et l'autre a prévenu ses collègues.

Quatre patrouilleurs et deux motards de la compagnie d'intervention se sont alors rendus sur place. En sortant du magasin, les braqueurs ont aperçu les forces de l'ordre et ont ouvert le feu. Les policiers, surtout les deux motards particulièrement entraînés au tir, ont riposté à une quarantaine de reprises. Le Roumain décédé n'a pas fait feu : il occupait la place du chauffeur dans le véhicule des voleurs.

Ses deux complices ont tiré au fusil d'assaut Kalachnikov et au pistolet automatique Beretta. Une balle a traversé le blouson d'un des motards de la police, à hauteur de l'épaule, sans le blesser. La garde à vue des deux braqueurs, dont l'un est originaire de la cité voisine de Frais Vallon (13e arrondissement), connue pour le trafic de stupéfiants et des caches d'armes, vise notamment à vérifier leur implication éventuelle dans d'autres affaires.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/29/97001-20111129FILWWW00560-malfaiteur-tue-un-recidiviste-roumain.php

Drame des Ardennes / Le père était dépressif

Aucune hypothèse n'est encore exclue. Le mystère reste entier autour de la mort des quatre membres d'une famille du Pas-de-Calais, retrouvés samedi dans un gîte des Ardennes. Le drame familial demeure le plus probable, mais un élément nouveau incite le parquet de Reims à la plus grande prudence.

LA femme et les enfants sont morts par asphyxie. Deux jours après la découverte des corps sans vie de quatre membres d'une même famille du Pas-de-Calais, au sein d'un gîte rural de Lalobbe, dans les Ardennes (nos éditions précédentes), c'est ce qu'a confirmé le procureur de la République de Reims, Fabrice Belargent, hier, lors d'une conférence de presse consécutive à leur autopsie pratiquée quelques heures plus tôt à l'institut médico-légal de la cité des Sacres.
Dimanche, l'examen du mari avait conclu à une mort par pendaison. Aucune trace de violence, de lésions de défense ou d'intervention d'un tiers n'a été relevée. Aucune trace d'effraction non plus, d'ailleurs.
Pour autant, toutes les hypothèses restent ouvertes à ce jour. Rien ne permet en l'état de l'enquête de conclure avec certitude à un drame familial.
La thèse d'un crime commis par un tiers n'est toujours pas exclue. Le mystère, en tout cas, reste entier, notamment quant aux circonstances et à la chronologie des faits qui ont conduit à la disparition tragique de Grégory Michel, 34 ans, de sa compagne Vanessa Delattre, 33 ans, et de leurs deux enfants Lilian, 2 ans, et Loïc, âgé de trois semaines.
Les investigations techniques et médico-légales n'ont pas encore permis de déterminer l'ordre dans lequel ces habitants de Gouy-sous-Bellonne ont trouvé la mort. Mais surtout, rien ne permet pour le moment d'éclairer les enquêteurs de la section de recherches de Reims sur le mobile du crime. Ces derniers n'ont retrouvé qu'un morceau de papier posé en évidence sur une table basse, sur lequel étaient inscrites, en lettres manuscrites, les coordonnées du père et de la mère de Grégory Michel.

Toujours rien sur le mobile

Décrit comme un « couple uni » de longue date, l'homme et la femme ne semblaient pas rencontrer de difficultés particulières, ni financières ni professionnelles, pas plus que personnelles. En plus d'effectuer quelques missions de remplacement comme agent de sécurité, Grégory Michel venait de créer une auto-entreprise par le biais de laquelle il faisait le commerce de produits divers sur le Net.
Travaillant pour une plateforme d'appels téléphoniques, Vanessa Delattre se trouvait quant à elle en congés maternité.
Le couple, très branché nature, avait réservé sa location quinze jours avant les faits, via une centrale de réservation des gîtes de France.
Arrivé une semaine plus tôt dans les Ardennes - département qu'il connaissait pour y avoir déjà séjourné -, il avait été aperçu, jeudi, faisant des courses dans les environs. Mais, dès le soir-même, la famille semble n'avoir plus donné aucun signe de vie.
Les gendarmes ont retrouvé sur les lieux un cahier dans lequel Vanessa Delattre notait scrupuleusement les heures d'allaitement de son nourrisson. Aussi sait-on qu'elle a donné le sein pour la dernière fois à 19 h 45 ce soir-là, puis plus rien. Les relevés téléphoniques font également état de plusieurs appels entrants et sortants aux alentours de 19 heures, dont le père de Grégory Michel qui a appelé son fils avant que tout contact ne soit rompu.

Aucune violence de défense

La famille n'a ensuite jamais été revue. Ni vendredi ni samedi avant que le propriétaire du gîte ne découvre, à travers une fenêtre, la silhouette de Grégory Michel, pendu à une poutre dans le salon du rez-de-chaussée.
Tout laisse donc à penser que le drame s'est noué entre jeudi soir, 19 h 45, et samedi matin, 10 heures. Plus certainement même, jeudi soir, aux alentours de 22 heures. La famille avait dîné et les enfants, une fois déshabillés, avaient été couchés. Contrairement à leurs parents qui, manifestement, n'étaient pas sur le point de dormir. Le père était vêtu normalement d'un pantalon et d'un tee-shirt. Sa compagne portait une tenue de sport.
Reste à savoir ce qui s'est véritablement passé sous le toit de ce gîte où les gendarmes ont retrouvé, dans un silence sépulcral, les corps sans vie de cette famille que rien ne semblait accabler. La lumière pourrait désormais venir des analyses toxicologiques, ainsi que celles portant sur le ruban adhésif avec lequel Vanessa Delattre a été ligotée à une chaise et bâillonnée.
De même pour le sac en plastique qui lui recouvrait le visage. Et cela pour une bonne raison.
L'enquête menée du côté du Pas-de-Calais dans l'entourage quelque peu incrédule du couple, fait en effet ressortir un élément important : depuis quelque temps, Grégory Michel souffrait de « troubles psychologiques à caractère dépressif », dont les causes ne sont pas connues. Selon ses proches, il consultait un médecin qui lui avait prescrit des antidépresseurs. Médicaments qui ont été retrouvés sur les lieux du crime. En revanche, les gendarmes n'ont pu mettre la main sur la moindre ordonnance.
Cet élément ne manque cependant pas d'ajouter aux zones d'ombre déjà nombreuses dans cette affaire. Dans l'attente des résultats d'analyses, il alimente surtout la possibilité que l'un ou l'autre des membres de cette famille ait été drogué, ce qui pourrait expliquer l'absence de violences et de lésions de défense sur les corps de Vanessa Delattre et ses enfants, mais aussi l'absence de désordre.
C'est pourquoi le parquet de Reims n'exclut pas, non plus, l'hypothèse que Grégory Michel ait pu être neutralisé de cette manière avant d'être pendu par un tiers qui aurait mis en scène son suicide. D'autant que si aucune trace d'effraction n'a été constatée, la porte arrière n'avait pas été verrouillée et offrait ainsi, à quiconque, tout loisir de pénétrer librement dans les lieux.
Les limiers de la SR de Reims ont encore une semaine pour boucler leur enquête de flagrance. Outre l'attente des résultats d'analyses, des repérages téléphoniques sont en cours afin de reconstituer l'emploi du temps du couple.
Une enquête menée de façon « logique et progressive », a indiqué le parquet de Reims qui continue d'observer la plus grande prudence dans cette affaire.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/drame-des-ardennes-le-pere-etait-depressif

Enquête sur les affaires de l'ex-rugbyman Serge Blanco

La police judiciaire toulousaine est en passe de boucler son enquête préliminaire portant sur les affaires de Serge Blanco, l'ex-rugbyman.
Fin janvier une plainte avait été déposée devant le tribunal de grande instance de Toulouse pour « abus de confiance », « abus de biens sociaux » et « escroquerie ».
Selon « Le Monde », daté du 29 novembre, cette plainte vise implicitement, l'actuel président du Biarritz Olympique et son partenaire dans la ligne de vêtement « XV -Serge Blanco », Jean-Jacques Lauby, patron du groupe TNT, à Toulouse. Dominique Labrunie, consultant indépendant, est à l'origine de cette procédure.
Cet homme, venant à la rescousse des entreprises en difficultés, aurait révélé des dysfonctionnements au sein de la franchise, la société Secopro, représentée par Serge Blanco. Mais selon nos informations, cette affaire aurait peu de chances d'aboutir à des poursuites pénales. Le plaignant avait effectué un audit, à la demande de la société de Serge Blanco, pour évaluer sa viabilité. Or, les honoraires de cette consultation, au regard des conclusions de l'audit, auraient été jugés mirobolants.
S'en est suivi un litige financier entre la franchise et le consultant. Joint hier soir, Jean-Jacques Lauby n'a donné suite à nos appels.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/29/1227359-enquete-sur-les-affaires-de-serge-blanco.html

L’étrange groupe de prière de la mère de Dupont de Ligonnès

Sept mois après le d’Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants à Nantes (Loire-Atlantique), les enquêteurs continuent de s’intéresser au passé familial du père, Xavier, introuvable depuis le 15 avril. Preuve de cet intérêt, un proche des membres de Philadelphie, le groupe de prière fondé par la mère de Xavier, a été entendu pour la première fois la semaine passée par les enquêteurs. Un groupuscule auquel Xavier mais aussi Agnès, son épouse, auraient participé jusqu’en 1995.

Son caractère occulte continue d’intriguer les policiers, qui ont saisi plusieurs documents, Parmi ceux-ci, le témoignage d’un ancien membre évoque le caractère sectaire de ce groupe, qui mêle références à Satan et « complot judéo-maçonnique ». Contacté hier, Me Goldenstein,
de Geneviève, n’a pas souhaité faire de commentaire pour le moment.

La « synagogue de Satan »

Surnommée Violette au sein du groupe Philadelphie — où chacun est désigné par un nom de fleur — Geneviève de Ligonnès, la mère de Xavier, reçoit des messages de l’au-delà « depuis le début des années 1970 », écrit un ancien membre dans une lettre adressée en 1995 à l’Adfi Rennes, une association anti-secte. Dans un fascicule de 19 pages remis aux membres, la religion catholique est décrite comme « une synagogue de Satan » dirigée par un « pouvoir occulte aux mains des juifs talmudistes ». Le premier succès de ce « complot luciférien » n’est autre que l’avènement de « la Révolution française et ses valeurs maçonniques ». Dans ce combat entre le bien et le mal, la « victoire de l’ennemi » est annoncée en 1962, 1995, et 1999. Trois années durant lesquelles les membres de Philadelphie se sont réunis en Bretagne pour attendre l’apocalypse. « Aujourd’hui encore, certains des membres conservent à leur domicile de quoi se nourrir pendant plusieurs mois », confirme un proche du groupe. L’ex-membre ajoute que Christine, la sœur de Xavier, se dit enceinte de « l’enfant-Dieu » qui sauvera le monde.

Une « tyrannie déguisée »

Toujours selon l’ex-adepte, ce mysticisme délirant serait aussi le moyen, pour Geneviève de Ligonnès, d’exercer une emprise sur les membres de Philadelphie. Parmi les directives imposées, la déscolarisation d’enfants de membres, des « demandes d’adultère », et des prières adressées à Lucifer, dont Geneviève assure qu’il va prochainement s’allier à Dieu. « Elle devient très dangereuse pour les pauvres gens qui sont envoûtés par des années de soumission inconditionnelle à sa tyrannie déguisée », écrit l’ancien membre.

Un groupe toujours actif

Selon l’Adfi, Philadelphie semble avoir été en sommeil entre 1995 et 2009. Cette année-là, une femme de Versailles a signalé l’embrigadement d’un proche. Fort d’une quarantaine de membres dans les années 1990, il n’en auraient plus qu’une dizaine. Geneviève propage désormais ses messages sur le site catholique Gloria TV. Le dernier, daté du 8 septembre, évoque « l’ultime combat de la Lumière contre les ténèbres de ces temps ».
http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-etrange-groupe-de-priere-de-la-mere-de-dupont-de-ligonnes-28-11-2011-1742483.php

lundi 28 novembre 2011

Un crâne découvert dans une décharge

Un crâne et un fémur ont été trouvés samedi dans une benne contenant des ordures sur le point d'être incinérées dans une déchetterie de Borny, dans la banlieue de Metz, a-t-on appris aujourd'hui de source policière.

Les ossements ont été découverts par un employé de la déchetterie qui tassait le contenu de la benne avant incinération, selon la même source.

Examinés hier par un médecin-légiste, le crâne, qui présente un orifice de forme ovale, et le fémur auraient appartenu à un homme dont l'âge a été évalué à une quarantaine d’années et qui serait décédé il y a plus de dix ans.

Les ossements ont été confiés à l'Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale qui doit les analyser dans son laboratoire de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/28/97001-20111128FILWWW00482-un-crane-decouvert-dans-une-dechetterie.php

Le corps du prof d'anglais repêché dans le Tarn

Timothy Gilroy, enseignant d'anglais à l'école des Mines d'Albi, avait disparu le 7 novembre de son domicilei. Son corps sans vie a été découvert hier matin dans les eaux du Tarn, à hauteur de la centrale électrique de Brens.
Comme tous les jours, hier matin, l'employé de la centrale hydroélectrique de Brens était à l'ouvrage pour ôter les branchages et autres débris et déchets qui viennent s'accumuler contre les grilles de la prise d'eau. C'est en dégageant cette grille qu'il a tout à coup aperçu vers 10 h 40, un corps qui flottait. Aussitôt, il prévenait les gendarmes de la compagnie de Gaillac. Les sapeurs-pompiers étaient dans la foulée alertés et une équipe de plongeurs albigeois était dépêchée sur les lieux. Ces derniers ne tarderont pas à remonter le corps sur la berge. Très rapidement les enquêteurs font le rapprochement avec Timothy Gilroy, 52 ans, professeur d'anglais à l'école des Mines, disparu depuis lundi 7 novembre à Albi. Une disparition jugée inquiétante à l'époque.

Idées noires

En effet, celui que son entourage appelait Tim, avait connu des ennuis de santé au cours de l'été. Il avait momentanément été admis pour des soins à l'hôpital du Bon Sauveur à Albi, mais semblait toujours assailli par des idées noires. Avant sa disparition, le prof d'anglais ne faisait pas mystère de ses intentions suicidaires. Il avait notamment laissé plusieurs courriers à ses proches. Lorsqu'il avait pour la dernière fois quitté à pied, son domicile de la rue de la Pompe, dans le quartier de la Madeleine à Albi, il n'avait pas pris sa carte bancaire et s'il avait emporté avec lui son téléphone portable. Mais l'appareil, probablement désactivé, n'émettait aucun signal.
Timothy Gilroy avait également emporté avec lui un sac.
Il sera retrouvé mardi 8 novembre vers 17 h 30, sur les berges du Tarn, près de la base de loisirs de Pratgraussals à Albi.
Des recherches aquatiques avaient alors été effectuées par les plongeurs dans le lac de Pratgraussals et dans la rivière rendue très dangereuse par la puissance du courant, après les fortes pluies du week-end précédent. En vain.
Depuis, plus personne n'avait eu de nouvelles du prof d'anglais.

Examen du corps

Hier matin ce qui a immédiatement mis les enquêteurs sur la piste de Timothy Gilroy, est que le corps repêché était vêtu, comme le jour de la disparition du prof d'anglais, d'un pantalon beige, d'un pull et d'une paire de baskets gris et orange. Autre élément important, ses divers papiers d'identité ont été retrouvés dans l'une des poches des vêtements.
Depuis quand le corps de Timothy Gilroy se trouvait-il dans les eaux du Tarn ?
L'enquête conduite par les gendarmes de Gaillac, placés sous le commandement du lieutenant Rick, devrait le déterminer ultérieurement.
« Ce qui est certain, confirme ce dernier, c'est que samedi soir le corps du malheureux n'était pas à la centrale car l'employé est venu dégager les détritus devant la grille et qu'il n'a rien observé d'anormal ».
Aujourd'hui, un examen approfondi du corps de Timothy Gilroy, qui repose depuis hier au funérarium de Lisle-sur-Tarn, va être effectué par un médecin légiste.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/28/1226075-le-corps-du-prof-d-anglais-repeche-dans-le-tarn.html

Bagarre mortelle à Pont-Sainte-Maxence

Un jeune homme d'environ 25 ans est mort dans la nuit de samedi à dimanche après une bagarre dans la rue à Pont-Sainte-Maxence dans l'Oise dans des circonstances qui restent à déterminer.
La victime présente une trace de coup de couteau, selon la même source.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les faits se sont déroulés après une soirée entre amis. Une autre personne qui a participé à la soirée a été blessée, mais ses jours ne sont pas en danger. Admise à l'hôpital de Senlis, selon les pompiers, elle en est sortie dimanche, selon la source judiciaire.

dimanche 27 novembre 2011

Ardennes: les corps identifiés

Les quatre corps retrouvés ce matin dans un gîte rural de Lalobbe (Ardennes) ont été identifiés et font bien partie de la même famille, habitant le Pas-de-Calais, a-t-on appris auprès du parquet de Reims, qui a affirmé que l'enquête n'exclut aucune piste. Les gendarmes de la Section de recherches (SR) de Reims cherchent à déterminer s'il s'agit d'un drame familial ou d'un crime commis par une tierce personne. "Il n'y a aucun élément qui nous permette de fermer la porte à une hypothèse ou à une autre", a déclaré dimanche à l'AFP une source judiciaire.

Les corps sont bien ceux d'un couple d'une trentaine d'années habitant Gouy-sous-Bellonne (Pas-de-Calais), et de leur deux garçons, un bébé d'un mois et un enfant de de deux ans, a précisé cette source. L'homme a été retrouvé pendu au rez-de-chaussée du gîte. Dans le cadre de leurs investigations, les gendarmes enquêtent notamment sur l'environnement de cette famille afin de savoir entre autres si elle rencontrait des difficultés particulières.

Joint par l'AFP, le maire de Gouy-sous-Bellonne, Jean-Marie Hermant, a évoqué une famille "dont on n'entendait pas parler" et qu'il ne connaissait pas. L'élu a indiqué que la gérante de l'épicerie de la commune qui côtoyait le père de famille lui a rapporté qu'il ne semblait pas dépressif, et que "rien ne pouvait laisser présager un drame pareil". Les corps doivent être autopsiés. La macabre découverte a été faite par le propriétaire du gîte hier matin, date à laquelle la location de ce dernier prenait fin. La famille séjournait pour des vacances dans ce gîte, situé dans la petite commune rurale de Lalobbe, située près de Charleville-Mézières, depuis une semaine.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/27/97001-20111127FILWWW00113-ardennes-les-corps-identifies.php

Un chercheur de champignons retrouvé mort

Un Mazamétain âgé d'une soixantaine d'années a été découvert décédé, hier, peu après 19 heures, dans un bois situé le long de la D 118, près du lieu-dit : « Tirevent ». C'est un membre de sa famille qui, ne le voyant pas revenir de la cueillette des champignons à la nuit tombée, a prévenu la police. Rapidement les policiers ont découvert le corps du chercheur de champignons à une centaine de mètres de sa voiture, garée au bord de la route. Hier soir, aucune information concernant l'identité de la victime, laquelle souffrait de problèmes cardiaques, n'était dévoilée. Les policiers mazamétains sont chargés de l'enquête qui déterminera les causes de la mort du chercheur de champignons.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/27/1225834-mazamet-un-chercheur-de-champignons-retrouve-mort.html

Affaire Carlton/DSK : "Dodo la Saumure" dénonce une "orchestration politique" dans une lettre à la presse

Le chef d'entreprise français Dominique Alderweireld, surnommé "Dodo la Saumure", soupçonné d'être impliqué dans l'affaire du Carlton de Lille, a dénoncé samedi "une orchestration politique destinée à impliquer la gauche", dans une lettre adressée à La Voix du Nord.
"Ce dossier est le fruit d'une orchestration politique en vue d'impliquer la gauche pour faire balance aux affaires de la droite", déclare "Dodo la Saumure", mis en examen pour proxénétisme et incarcéré en Belgique depuis le 2 octobre.
Le procès de l'homme d'affaires, qui possède plusieurs salons de massage en Belgique, et qui est notamment poursuivi pour avoir profité de la situation vulnérable de plusieurs prostituées en Belgique entre 2000 et 2009, doit s'ouvrir jeudi devant le tribunal correctionnel de Tournai. Mais son avocat, Me Etienne Wery, a demandé un report de l'audience pour préparer sa défense.
"Je n'ai jamais amené des filles au Carlton"
"Dodo la Saumure" est également soupçonné d'avoir un lien avec l'affaire de proxénétisme du Carlton de Lille, notamment en raison de ses relations avec le chargé d'affaires de l'hôtel, René Kojfer, mis en examen pour proxénétisme dans ce dossier.
"Je n'ai jamais, et les écoutes le confirment, amené des filles au Carlton", affirme Dominique Alderweireld, ajoutant qu'il "imagine mal le propriétaire (du Carlton, ndlr) monsieur Franchois être proxénète". Pour lui, cette affaire est plutôt celle d' un "groupe d'amis fréquentant les clubs, fréquentant des filles légères, prostituées ou non, les présentant à des relations d'affaires ou philosophiques sans aucun but +pécunier+".
"Mes liens avec DSK sont ténus"
Concernant ses relations avec l'ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, soupçonné notamment d'avoir participé à des parties fines à Paris et Washington, "mes liens avec DSK, ils sont ténus", assure-t-il. "En effet, ils se résument au fait que deux clients, relations, ont amené deux filles travaillant au 36 avenue du Maire à Tournai à une soirée à Paris.
Etant indépendante, une a fréquenté DSK et les autres personnes mises en cause", explique M. Alderweireld. Dominique Strauss-Kahn a demandé à deux reprises à être entendu rapidement par les juges dans ce dossier, dénonçant un "lynchage médiatique".
http://www.midilibre.fr/2011/11/26/affaire-carlton-dsk-dodo-la-saumure-denonce-une-orchestration-politique-dans-une-lettre-a-la-presse,422235.php

samedi 26 novembre 2011

Affaire Carlton : les différentes pistes des juges lillois pouvant mener à la mise en cause de Dominique Strauss-Kahn

Il est évidemment l'homme que tout le monde attend à Lille. Dominique Strauss-Kahn lui-même n'attend que cela, paraît-il, mais ce sont les trois juges d'instruction lillois, et personne d'autre, qui décideront du moment et des conditions de sa venue. ...

Depuis la fin du mois dernier, quand ses amis Paszkowski et Lagarde ont été mis en examen, les pronostics vont bon train, entre avocats des autres mis en cause, quant au sort qui sera réservé à l'ex-directeur du FMI
Car après tout, que peut-il être réellement reproché à Dominique Strauss-Kahn, sur le plan pénal ?
Il n'est évidemment pas question de poursuivre les faits de Washington, c'est une question de compétence territoriale. Ni les relations tarifées, ni même les voyages, puisque par définition, c'est pour aller vers lui qu'ils étaient organisés - il n'a donc pas bénéficié des billets d'avion (ni des billets de train vers Paris).
À Washington, on évoque la possibilité d'une nouvelle enquête - la prostitution y est illégale - mais on ne fait pas mystère des réticences de la justice, après le fiasco du procureur de Manhattan dans l'affaire du Sofitel de Times Square.
À Paris, notamment à l'hôtel Murano, des jeunes femmes ont bien été payées, mais le plus souvent par d'autres, et en liquide, sur des comptes personnels.
Que reste-t-il, alors ? Des repas ou des chambres d'hôtel, réglés avec la carte professionnelle de David Roquet chez Eiffage, par exemple. Mais il faut que la justice établisse que Dominique Strauss-Kahn savait bien qui payait pour pouvoir constituer le délit d'abus de biens sociaux.

Le nombre de relations

Restent les fameux textos, peut-être. Ceux qu'il a envoyés à son ami Fabrice Paszkowski, l'invitant à organiser ou à participer à diverses expéditions, le plus souvent accompagné de jeunes femmes. « Et aussi le nombre de relations tarifées dans lesquelles il est impliqué », suggère un avocat, qui pourraient constituer une incitation ou une facilitation à la prostitution, d'où d'éventuelles poursuites pour proxénétisme, ou au moins pour complicité de proxénétisme.
Des pistes plutôt diverses mais pas forcément toutes solides, que les juges lillois prennent tout le temps d'explorer avant de convoquer celui qui a donné à cette affaire une dimension tellement insoupçonnée. •

DSK bientôt en garde à vue à Lille
DSK bientôt en garde à vue à Lille
Les images d'un DSK fatigué et mal rasé à l'issue de deux jours de garde à vue à Manhattan le 16 mai 2011 ont fait le tour du monde. Comment l'ex-futur présidentiable vivra-t-il une nouvelle garde à vue, à Lille, en décembre ?
Selon nos informations, c'est bien dans la capitale des Flandres qu'il sera entendu prochainement. Et c'est aux enquêteurs de la police judiciaire qu'il devra livrer sa version des faits sous le régime de la garde à vue et non pas, comme cela avait été envisagé un moment, aux juges d'instruction sous le statut de témoin assisté (statut intermédiaire entre témoin et mis en examen) en compagnie de ses avocats.
À l'issue de cette garde à vue, si les charges à son encontre sont estimées suffisantes, DSK pourra être mis en examen. S'estimant victime d'« un lynchage médiatique » et tandis qu'une « maladie » commence à être évoquée dans la presse, DSK a demandé à deux reprises à être entendu « le plus rapidement possible ».
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/11/26/article_les-differentes-pistes-des-juges-lillois.shtml

Affaire DSK : une enquête relance l'hypothèse d'un piège

L'un des avocats américains de Dominique Strauss-Kahn a fait savoir vendredi qu'il n'excluait pas que son client ait été victime d'une «entreprise délibérée visant à le détruire politiquement» lors de son arrestation le 14 mai dernier à New York.
L'
William Taylor évoque dans un communiqué une à paraître dans le magazine New York Review of Books, qui soulève de «sérieuses questions» sur le comportement de responsables de l' Sofitel de Manhattan où Dominique Strauss-Kahn a été accusé d'avoir commis des crimes sexuels contre une femme de chambre.
«Nous ne pouvons désormais plus exclure que Dominique Strauss-Kahn ait été la cible d'une entreprise délibérée visant à le détruire politiquement», a estimé Me Taylor.
L'avocat appelle les responsables du Sofitel et du groupe hôtelier français Accor à «apporter des explications complètes» aux questions soulevées par l'article de la New York Review of Books.
Les poursuites pesant contre l'ancien patron du Fonds monétaire international ont été abandonnées au pénal dans cette affaire, mais DSK reste poursuivi au civil par son accusatrice, Nafissatou Diallo. Il est depuis rentré en France où son nom a été cité dans une affaire de prostitution.
http://www.leparisien.fr/dsk-la-chute/affaire-dsk-une-enquete-relance-l-hypothese-d-un-piege-25-11-2011-1738634.php

Paris : le voleur dérobe une bague de 1 million d'euros

Une retraitée a été victime d’une agression particulièrement violente, mercredi soir, dans le IVe arrondissement à . Un inconnu l’a surpris sous le porche d’un immeuble avant de la frapper à plusieurs reprises. L’agresseur n’a eu ensuite aucune difficulté à arracher une bague que la victime portait à un doigt. Le voleur est parvenu à prendre la fuite sans être inquiété avec le précieux bijou dont la valeur déclarée s’élève à 1 M€. La victime, très choquée, a été rapidement secourue. Les enquêteurs du 1er district de police judiciaire (DPJ) de ont été saisis des investigations.

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-le-voleur-derobe-une-bague-de-1-million-d-euros-24-11-2011-1737011.php

vendredi 25 novembre 2011

Retraitée agressée à Villecerf: un suspect arrêté

Ils ont mis moins d'une semaine pour lui mettre la main dessus. Les enquêteurs de la PJ de Melun ont arrêté mercredi l'auteur présumé d'un cambriolage ultra-violent, commis le jeudi 17 novembre à Villecerf, un village proche de Moret-sur-Loing. Malgré de multiples fractures, la victime, une retraitée de 70 ans,avait eu la présence d'esprit de se faire passer pour morte afin de s'en sortir vivante.  L'homme, un Roumain de 30 ans arrivé en il y a deux mois,a été mis en examen vendredi pour «tentative de , séquestration avec acte de torture et de barbarie, aggravé». Un mandat de dépôt a été requis par le parquet de Melun, en attendant son passage devant le juge des libertés et de la détention (JLD). Sa compagne, elle, a été mise en examen pour recel et laissée sous contrôle judiciaire.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect, qui a choisi de garder le silence, avait attendu que sa victime sorte de sa maison cossue pour lui sauter dessus et rentrer chez elle. A coups de gourdin en bois, il l'avait littéralement tabassée pour savoir où elle cachait son argent. La malheureuse avait été ensuite ligotée, puis il avait essayé de l'étrangler. La retraitée, une ancienne bijoutière, avait alors fait croire à son agresseur qu'elle était morte afin de le faire fuir. Toujours hospitalisée, elle s'est vu prescrire pour le moment 31 jours d'incapacité totale de travail (ITT).C'est grâce au téléphone portable dérobé à la septuagénaire et retrouvé sur la jeune Roumaine que les enquêteurs ont pu remonter jusqu'à l'agresseur présumé.

Mort d'Agnès: enquête administrative au collège Cévenol

Une enquête de l'inspection générale de l'Education nationale a été lancée au collège-lycée Cévenol, où étaient scolarisés la jeune Agnès et celui qui a avoué l'avoir violée et tuée, a annoncé vendredi sur Europe 1 le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel. "Avec l'établissement, nous avons vu pour lancer une enquête de l'inspection générale pour mesurer l'organisation de l'établissement et regarder comment il y a pu y avoir dysfonctionnement", a déclaré le ministre, après avoir évoqué l'enquête judiciaire en cours et les mesures annoncées par le Premier ministre François Fillon. "Nous allons voir" ce que donnera cette enquête de l'inspection générale "mais en tout cas il y a eu problème, car cet élève n'aurait pas dû se trouver dans cet établissement", a ajouté le ministre, en référence au lycéen de 17 ans mis en examen pour viol et assassinat.

Le meurtrier du cafetier de Clermont (Oise) nie la préméditation

Depuis hier et jusqu’à demain, Raymond Delormel, 43 ans, comparaît devant les assises d’appel de la Somme pour le commis dans la nuit du 16 au 17 octobre 2007 de Jacky Vinet, 55 ans, le propriétaire du bar- de à Clermont (Oise). Devant la cour d’assises de l’Oise, il y a un an, Delormel avait été condamné à trente ans de prison assortis de vingt de sûreté. Il avait décidé de faire appel de cette peine prononcée par la cour et les jurés.
Le cafetier avait été égorgé à l’aide d’une feuille de boucher, selon les dires de son meurtrier — ou plutôt avec son Laguiole bien aiguisé selon les experts —, dans son appartement situé à l’étage de l’établissement. Raymond Delormel a reconnu rapidement les faits : « C’était mûrement réfléchi ce qu’il faisait, a estimé hier à la barre Jean-Louis Cauvet, gendarme retraité qui avait participé à l’enquête. Il savait que Vinet était homosexuel. Il a tout fait pour entrer chez lui, pour le tuer et le voler. L’agression s’est faite en un quart d’heure. Il est monté avec la feuille de boucher trouvée dans la cuisine. »
Après le meurtre, Delormel avait quitté les lieux pour rentrer chez lui se laver. Sa compagne aurait nettoyé la feuille de boucher. Puis il était retourné sur place avec elle pour récupérer une partie du dérisoire butin composé notamment de cartes bleues, cigarettes et alcool : « Il faut avoir un certain sang-froid pour égorger quelqu’un, revenir sur les lieux, commettre un cambriolage et vérifier que la victime est bien morte », ajoute l’ancien enquêteur de la gendarmerie.

Il réclame de l’argent

Hier, l’accusé a pris une première fois la parole pour exclure toute idée de préméditation de sa part : « Ce soir-là, j’y allais pour discuter, tente d’expliquer Raymond Delormel. Je venais de m’engueuler avec ma compagne. Elle ne me donnait pas satisfaction sur le plan sexuel. J’avais eu deux relations avec monsieur Vinet quelques mois plus tôt. Ce soir-là, je lui ai proposé un massage. J’ai évoqué mes problèmes d’argent. J’étais au désespoir par rapport à mes problèmes de couple. »
Puis il poursuit : « Au moment du massage, je lui ai demandé une somme conséquente. Il ne voulait pas m’aider. Je suis partie en bad trip. J’ai pris mon Laguiole. Je lui ai asséné quatre petits coups de couteau dans le dos. Il s’est retourné. J’ai donné des coups de poing, de genou… Il était par terre dans le coaltar. J’ai perdu le couteau. Je suis parti dans une folie meurtrière à la con. J’ai alors pris la feuille de boucher dans sa cuisine, chez lui. J’y suis retourné pour me faire le plus d’argent. » Sa version sera contredite par les experts, qui ont estimé que le cafetier a bien été égorgé sur son lit. Pour eux, Jacky Vinet était conscient. Il s’est débattu et s’est vu mourir.
Muté depuis en Guadeloupe, Christophe Koenig, qui a interrogé Raymond Delormel pendant sa garde à vue, l’assure : « Son meurtre était bien fomenté mais étrange. Il a assumé son geste. Il n’avait pas d’émotion. Il en parlait comme d’un match de football. C’est un meurtre crapuleux. Il voulait pouvoir montrer qu’il avait de l’argent, acheter une voiture à sa concubine, ce qu’il a d’ailleurs fait dès le lendemain. »
http://www.leparisien.fr/oise-60/le-meurtrier-du-cafetier-de-clermont-oise-nie-la-premeditation-24-11-2011-1736646.php

jeudi 24 novembre 2011

Charente : les gendarmes sur les traces d’une famille disparue il y a 39 ans

Le mystère autour de la disparition d'une famille charentaise va peut-être être résolue. Les gendarmes ont en effet décidé de rouvrir un dossier vieux de près de 40 ans, selon une information parue sur France-Info.

En 1972, Jacques Méchinaud, 31 ans, son épouse Pierrette, 29 ans et leurs enfants, Eric, 7 ans, et Bruno, 4 ans, quittent des amis chez qui ils ont passé le réveillon de Noël. Mais ils n'arriveront jamais à leur maison de Boutiers-Saint-Trojan, situé à un jet de pierre du domicile de leurs amis. Lors des investigations, une semaine après la disparition, les enquêteurs retrouvent des victuailles intactes dans le réfrigérateur, des cadeaux au pied du sapin au domicile de la famille.... Ce seront les rares éléments disponibles pour l'
qui... s'arrêtera là.

Avec de nouveaux outils -radars terrestres et subaquatiques- les gendarmes espèrent élucider cette ancienne affaire. Depuis le début de semaine, plongeurs, spéléologues sondent les moindres recoins. «On va dans des endroits où jamais les recherches n'ont été faites, ou d'autres où les moyens de l'époque étaient limités», a indiqué sur France-Info, Georges Pierrini, le commandant de la gendarmerie de Cognac.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/charente-les-gendarmes-sur-les-traces-d-une-famille-disparue-il-y-a-39-ans-24-11-2011-1736518.php

Vingt cambriolages élucidés par la police

Belle prise pour les policiers du commissariat central. Ils viennent en effet d’élucider une vingtaine de cambriolages d’un seul coup. Comment ? On vous raconte ! Tout démarre lundi, vers 16 h, le long de l’avenue de Saint- Maur.
Des fonctionnaires en patrouille remarquent une Dacia garée sur l’artère. Une automobile signalée comme ayant été volée, le 12 novembre, lors d’un home-jacking.

Ni une ni deux, les policiers mettent en place un dispositif de surveillance et entament leur planque. Jusqu’à ce qu’un couple s’approche de la voiture et la déverrouille avec la télécommande. Illico, les agents procèdent à l’interpellation de ces deux jeunes gens (ils sont âgés de 19 ans) et découvrent, en fouillant le véhicule, la présence de divers objets (GPS, téléphone, ordinateur...). Soit le reliquat de vols commis dans des logements et des garages du Clapas.
Niant les faits, l’homme finit par avouer que lui et sa compagne, en galère financière, se sont livrés à ces exactions. Mais il ajoute qu’ils travaillent aussi pour un comparse.
Une quarantaine d’objets multimédias retrouvés
Identifié et très connu, "ce roulottier d’habitude" est appréhendé, chez lui, quelques heures plus tard. À son domicile, les enquêteurs tombent sur une quarantaine d’objets multimédias (appareils photos, table de mixage...). Autant de biens qui permettent aux limiers de l’hôtel de police de remonter le trio sur une vingtaine de faits commis, ces dernières semaines, à travers la ville.
Hier, on a appris que le trio avait été déféré au parquet, qu’une information judiciaire avait été ouverte et que les suspects avaient été mis en examen. Un mandat de dépôt ayant été requis par le parquet à l’encontre de la tête présumée de ce mini-réseau.
http://www.midilibre.fr/2011/11/24/vingt-cambriolages-elucides-par-la-police,421601.php

Un septuagénaire arnaqueur

Un septuagénaire qui a arnaqué au moins 12 personnes âgées en se faisant passer pour un employé de banque, leur extorquant leurs cartes et leurs codes, a été récemment interpellé par les policiers, a annoncé la préfecture de police de Paris (PP) dans sa lettre hebdomadaire PPrama. Ce délinquant senior, qui était par ailleurs recherché après avoir été condamné à 6 ans de prison en octobre 2010, contactait ses futures proies, toutes des personnes âgées, et le plus souvent des femmes, par téléphone.

Il se présentait comme un employé de banque, leur expliquait qu'il allait passer les voir pour changer leurs cartes bancaires. Lors de sa visite, il se faisait ainsi remettre la carte bancaire, le code, quittait les lieux et effectuait des retraits jusqu'à épuisement, a expliqué la PP. La PP a d'ailleurs lancé mercredi une campagne afin de sensibiliser les personnes âgées sur les risques qu'elles encourent lors de retraits d'argent ou lorsque des personnes inconnues se présentent à leur domicile.

Des plaquettes d'information prodiguant les bons réflexes à avoir vont être distribués aux seniors et aux responsables de commerces de proximité à partir de mercredi par les policiers patrouilleurs de la PP, a-t-elle assuré.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/23/97001-20111123FILWWW00463-un-septuagenaire-arnaqueur.php

mercredi 23 novembre 2011

Un corps repêché dans la Deûle

Un corps a été rep^ché dans la Deûle, ce mercredi, à proximité du port de Lille, sur le territoire de la commune de Loos-lez-Lille. On ne connaît pas encore l'identité de la personne retrouvée morte.

Un corps a été repêché par les pompiers dans la Deûle, ce mercredi à Lille. L'identité de l'homme retrouvé mort dans le canal est pour l'instant inconnue.

Les pompiers sont sur place depuis le début d'après-midi.
Pour l'instant, l'enquête ne fait que commencer et l'identification est loin d'être établie. Mais cette découverte intervient quelques mois après une série de découvertes macabres du même ordre qui ont créé une vive émotion dans la métropole lilloise.
Lé découverte de ce corps dans la Deûle intervient alors que, par ailleurs, Hervé Rybarczyk, musicien lillois de 42 ans, est porté disparu par ses proches depuis le 11 novembre.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2011/11/23/un-corps-repeche-dans-la-deule.shtml

Affaire Carlton : un policier mis en garde à vue ce matin

Dans le cadre de l'enquête sur l'affaire de proxénétisme liée à l'hôtel Carlton, à Lille, un policier a été interpellé et placé en garde à vue ce mercredi matin par l'IGPN (Inspection générale de la police nationale). Il s'agit de l'ancien chef de la brigade des moeurs de la sûreté départementale du Nord.

Il est reproché au capitaine Gumez d'avoir fourni des informations à René Kojfer, l'ancien responsable des relations publiques de l'hôtel Carlton, qui a été mis en examen et écroué pour proxénétisme.
Selon France Info, des perquisitions auraient été menées à son domicile.
Ce n'est pas le premier policier mis en cause dans cette affaire. Le chef de la Sûreté départementale du Nord, Jean-Christophe Lagarde, a été mis en examen pour proxénétisme aggravé et le chef de la Direction départementale de la Sécurité publique, Jean-Claude Menault, a été entendu par l'IGPN et muté à Paris.
Huit personnes ont été mises en examen dans cette affaire, dont quatre se trouvent toujours en détention provisoire. Outre les faits de proxénétisme aggravé en bande organisée, certains des mis en examen sont poursuivis pour escroquerie, abus de biens sociaux et recel d'abus de biens sociaux.
http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Region/2011/11/23/article_affaire-carlton-un-policier-mis-en-garde-a-vue-ce.shtml

Un nouveau-né retrouvé à l'entrée d'une clinique du Puy-en-Velay

Il était 5h45 ce mercredi matin lorsque le personnel de la clinique du Bon Secours au Puy-en-Velay a découvert une petite fille dans le sas d'entrée de l'établissement. Le bébé âgé de quelques heures va bien.

Si le personnel de la clinique du Bon Secours a fait la découverte vers 5h45 ce mercredi matin, on ignore pour l'instant quand exactement le nouveau-né a été abandonné dans le sas de la clinique du Bon Secours, située avenue maréchal Foch au Puy-en-Velay.
La petite fille est en bonne santé. Il faut dire qu'elle a été déposée dans un lieu chauffé.
Une enquête de police est en cours pour tenter de retrouver la mère de l'enfant.

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/11/23/un-nouveau-ne-retrouve-a-l-entree-d-une-clinique-du-puy-en-velay

Blaye-les-Mines. Qui a vu Aimé, 93 ans, traverser l'avenue ?

Le commissariat de Carmaux lance un appel à témoins pour éclaircir les circonstances de l'accident qui a coûté la vie à un piéton de 93 ans, renversé par une voiture samedi à Blaye.
Il est la 31e victime de la route depuis le début de l'année, dans le Tarn. Et le 6e piéton tué. Aimé Durand aurait dû fêter ses 94 ans le 18 février prochain. Hélas, cet habitant de Blaye-les-Mines a connu une mort brutale, samedi après-midi, renversé par une voiture juste devant chez lui (lire nos éditions précédentes).
Le retraité, encore alerte malgré son grand âge, partait faire une course en vélo. Mais il tenait encore son vélo à la main lorsqu'il a traversé l'avenue d'Albi, en empruntant vraisemblablement le passage piétons situé à hauteur du n.20 de l'avenue d'Albi. Familier de l'endroit, Aimé Durand s'est sans doute engagé sans hésitation. Au même moment arrivait de Carmaux une Peugeot 106. La conductrice explique avoir vu surgir le piéton au dernier moment et n'avoir pas eu le temps de s'arrêter. Même s'il est établi qu'elle ne roulait pas vite (la vitesse à cet endroit est limitée à 50 km/h), un défaut de maîtrise pourrait être retenu, a minima, à son encontre.
Pour éclaircir les circonstances de l'accident, et confirmer l'endroit où se trouvait précisément Aimé Durand lorsqu'il a été percuté, les policiers de Carmaux lance un appel à témoins. «Si des personnes se trouvaient à cet endroit samedi vers 14h10 et ont vu ce monsieur traverser la route à pied, son vélo à la main, il est très important qu'ils se fassent connaître», indique le commandant de police Jean-Guy Leclair. Il faut appeler le 05.63.80.23.80.

Il livrait du miel à Carmaux

Aimé Durand était une figure bien connue dans le Carmausin. Né en 1918 à Carmaux, il a fait toute sa carrière dans les mines. Piqueur pendant 37 ans, ce solide gaillard était de cette génération de travailleurs qui ne rechignent jamais à la tâche. Et quand il n'était pas «au fond», il jouait du saxophone dans un orchestre qui animait les fêtes de village, le week-end. Sa retraite a aussi été très active. On le voyait toujours faire du porte à porte dans toutes les cités carmausines, Fontgrande, Rauquillous, Bellevue etc. où il proposait son miel et son savon au miel qui provenaient des ruches de son gendre, à Combefa. Lors de la Saint-Privat, Aimé Durand venait vendre ses légumes de jardin aux artisans forains.
C'était aussi un ancien rugbyman, aujourd'hui encore très estimé dans le monde du rugby.
« Il y a à peine un mois, dit Brigitte, je lui ai acheté du miel et du savon au miel, cela va me manquer. C'est quelqu'un qui aimait bien discuter.»
«C'est vrai, enchaîne Pascal, il était super sympa. Avec son vélo, je me disais qu'à son âge il était vaillant, il n'hésitait pas à faire sa tournée.» Une tournée qui le menait parfois jusqu'au quartier du Breuil à Albi. Il y a 15 jours encore, on l'avait aperçu dans la côte de Valdériès.
Les obsèques civiles d'Aimé Durand auront lieu ce mercredi à 14h30, au cimetière des Plaines, à Blaye-les-Mines.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/22/1220968-qui-a-vu-aime-93-ans-traverser-l-avenue.html

mardi 22 novembre 2011

Cafetier tué à Besançon : deux gardes à vue

S’approche-t-on d’un épilogue dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Pascal Legal. Une semaine après la découverte du corps du patron du Café du théâtre, baignant dans son sang et tué de 90 coups de couteau, les enquêteurs de la Police judiciaire retiennent deux personnes en garde à vue, dont l’une depuis dimanche soir.
Ce matin, le procureur de la République, Alain saffar, se montrait toutefois encore extrêmement prudent, se refusant même à employer le terme de suspects.
« L’enquête a beaucoup progressé » a-t-il confié, ce matin. « Il s’agit d’une enquête très longue et minutieuse qui se déroule depuis vendredi dernier sous commission rogatoire du juge d’instruction Sophie Mougenot. Après avoir entendu plusieurs dizaines de personnes, pour reconstituer la semaine qui a précédé le décès de la victime, les policiers ont procédé à deux interpellations successives depuis dimanche soir. Ces personnes sont toujours entendues. »

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2011/11/22/cafetier-tue-a-besancon-deux-gardes-a-vue

Le voleur s'attaquait aux vieilles dames

Il y a quelques jours, la gendarmerie de Verfeil a mis un terme aux agissements d'une homme qui sévissait depuis plusieurs semaines dans le nord-est toulousain.
Tout a commencé par une voiture volée, et retrouvée, dans laquelle le propriétaire découvre, caché sous un tapis de sol, un chéquier et une pièce d'identité.
Il les communique à la gendarmerie où Patrick Favret, maréchal des logis-chef, prend l'affaire en main. Sa seule piste : les documents récupérés appartiennent à une dame âgée et ont été volés à l'arraché sur le parking du « Super U » de Montrabé.
Alors que l'enquête suit son cours, le malfaiteur jette son dévolu sur le véhicule d'une dame de 82 ans, qui se déplace difficilement, rencontrée sur le parking de sa grande surface. L'ayant mise en confiance en lui proposant de l'aide pour ranger ses courses, il lui demande de le déposer à l'Union. Elle accepte mais, avenue d'Atlanta, après avoir fait diversion, il s'empare du véhicule et des effets de la vieille dame, qu'il abandonne sur le bord de la route…

Six vols de sacs à main

En plus de ces faits, le suspect serait à l'origine d'au moins six vols de sacs à main. Les victimes sont toujours de vieilles dames dont il utilise les chéquiers dans les commerces locaux. De plus, il est filmé à plusieurs reprises par les caméras de surveillance de la station service où il fait le plein.
Il s'ensuit une succession de planques et de recherches… Un travail de fourmi pour parvenir à appréhender l'individu, jeudi, alors qu'il vient d'acheter ses cigarettes et La Dépêche, avec un chèque volé, à la maison de la presse de Verfeil.
Il est immédiatement mis en garde à vue par Jean-Michel Lecouffe, commandant de brigade. Lors de son arrestation, l'homme de 46 ans était en état d'ébriété, son permis de conduire était suspendu suite à une conduite en état d'ivresse, et il était au volant d'une voiture volée ! Les gendarmes doivent maintenant procéder à l'identification de toutes les victimes du malfaiteur. A ce jour, une soixantaine de chèques volés ont été recensés.
Offrant des garanties de représentation, l'homme a été remis en liberté. Les investigations sont en cours et il pourrait passer devant le tribunal correctionnel à l'issue de l'enquête.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/22/1220946-verfeil-le-voleur-s-attaquait-aux-vieilles-dames.html

Affaire Guérini : la piste du banquier exilé en Israël

Des éléments collectés par la justice suisse visent un ex-financier de Genève
Discrétion absolue…
Arrivée lundi à Marseille pour travailler sur les multiples ramifications de l'affaire Guérini, une équipe d'enquêteurs suisses est repartie mercredi sans faire de bruit. Tout au plus a-t-on appris qu'elle était conduite par le procureur fédéral Luc Leimgruber, qui a rencontré le juge Duchaine. Impossible de savoir si ont été interrogées toutes les personnes qui devaient l'être dans le cadre d'une instruction ouverte à Lausanne contre Alexandre Guérini, pour "blanchiment d'argent". La plus grande discrétion est également observée sur des documents qui auraient pu être transmis par la justice helvétique afin d'alimenter l'enquête des gendarmes marseillais.
Selon nos informations, le séjour des enquêteurs français en Suisse fin octobre comme celui de leurs homologues helvétiques dans la cité phocéenne a toutefois permis de mieux cerner le rôle de David Zerbib, un banquier de Genève, actuellement exilé en Israël. L'homme est suspecté d'avoir été un maillon décisif dans les multiples transferts internationaux orchestrés autour d'Alexandre Guérini.

"Courtage de chevaux de course"
Longtemps, le chef d'entreprises marseillais a présenté David Zerbib comme un simple "investisseur": début 2007, il se serait contenté d'engager 548 000 euros dans sa société qui exploite la décharge de La Ciotat. "Je l'ai rencontré en janvier 2006, peut-être à Megève, a expliqué Alexandre Guérini au juge Duchaine. Nous avons discuté de nos boulots respectifs et il était intéressé par cette opportunité".
En fait, alors installé en Suisse, David Zerbib était surtout le banquier du Marseillais. Dès octobre 2005, c'est lui qui s'occupe de ses comptes ouverts à Genève auprès de l'Israël Discount Bank (IDBS). Des comptes sur lesquels il semble que les contrôles aient longtemps été très limités, malgré d'importants mouvements de fonds sans justification économique.
En décembre dernier, c'est dans cet établissement bancaire que la justice suisse a bloqué 12,4 millions d'euros appartenant à Alexandre Guérini et à ses proches. Des témoignages montrent que David Zerbib met rapidement son carnet d'adresses au service du Marseillais. C'est ainsi qu'il lui présente un administrateur suisse de sociétés: en 2007, ce dernier est chargé de créer une structure, officiellement pour "du courtage de chevaux de course". En fait, il s'agirait pour Alexandre Guérini de rapatrier en France des fonds cachés à l'étranger et de les investir sur la décharge de La Fare.
L'opération connaîtra toutefois des soubresauts qui la retarderont: une société fiduciaire du Luxembourg qui doit apparaître dans le montage soupçonne David Zerbib d'être lié à un ancien avocat français en fuite en Israël. Ce dernier était recherché dans le cadre d'une affaire de blanchiment d'argent, le "Sentier 2" dans laquelle apparaissait l'Israël Discount Bank, ainsi que pour avoir corrompu un magistrat...…

Qu'importe
Alexandre Guérini et David Zerbib continuent à nourrir des relations d'affaires au travers de leurs sociétés personnelles. Ainsi, les enquêteurs suspectent le premier d'avoir conseillé au second d'investir dans des équipements de loisirs des Bouches-du-Rhône. De même, ils ont identifié des virements de 2007 qui pourraient s'inscrire dans "la conversion du produit d'un délit", le Marseillais ayant transféré au Suisse 650 000 euros et 100 000 dollars. Enfin, l'investissement de Zerbib à La Ciotat pose de multiples questions en raison des dividendes extravagants que Guérini lui a reversés par la suite…...

Profession commerçant
Autant de dossiers que David Zerbib conduisait dans une discrétion confinant à l'opacité. C'est ce qu'a expliqué une des quatre personnes entendues fin octobre en Suisse, qui doit prochainement venir à Marseille pour être auditionnée par le juge Duchaine: chaque fois que des éclaircissements sur des transferts étaient demandés, le banquier fournissait le minimum de renseignements...

Alors que les investigations autour d'Alexandre Guérini se précisaient, David Zerbib a-t-il préféré changer d'air?
À l'automne 2010, il a abandonné la Suisse pour s'installer en Israël, un pays connu pour son manque de zèle en matière de coopérations judiciaire internationale. Seules nouvelles depuis, les tentatives de son avocate luxembourgeoise pour empêcher que ses comptes soient bloqués par les enquêteurs.
Laquelle avocate a mis en avant "le secret professionnel" lorsqu'elle a été contactée par La Provence. Selon les requêtes qu'elle a adressées à la justice, son client se trouverait près de Tel-Aviv et exercerait désormais la profession de "commerçant".
http://www.laprovence.com/article/laffaire-guerini/affaire-guerini-la-piste-du-banquier-exile-en-israel

lundi 21 novembre 2011

Affaire Guérin: la thèse de l'homicide confirmée

Une deuxième expertise médicale exclut la mort naturelle. Julien Guérin, 22 ans, dont le corps a été retrouvé à Amiens en février, a été victime d'un homicide.

C'est un rebondissement. Jusqu'à présent, on ignorait tout de la mort de Julien Guérin, 22ans. Une grande partie du mystère reste entière certes, mais depuis une nouvelle expertise médicale, un élément capital est mis au jour: ce décès n'est pas naturel. Comprendre: le jeune homme a été victime d'un homicide.

L'élément déclencheur a été la découverte, en septembre, du corps d'Alexandre Michaud, 24 ans, dans un bras de la rivière Somme, entre Amiens et Longueau. Le jeune homme, originaire de l'Ain et installé depuis un mois et demi à Amiens, a été assassiné.

Il a été atteint de deux balles, l'une dans la tête, la seconde dans le dos. Les enquêteurs, qui poursuivent leurs investigations pour identifier le ou les tueurs, font le rapprochement.

La victime est retrouvée au même endroit que Julien Guérin, repêché 7 mois plus tôt, dont le décès est resté inexpliqué. Le dossier est ressorti.

Lors de l'autopsie, un premier médecin légiste avait relevé plusieurs contusions au visage et un traumatisme crânien. Même s'il n'y avait pas d'eau dans les poumons, et donc que la mort par noyade était exclue, le médecin avait conclu à une mort naturelle. Un juge d'instruction a demandé une seconde expertise médicale, sur dossier cette fois.

Selon nos informations, le deuxième médecin légiste contredit son confrère: pour lui, la mort n'a rien de naturelle. La piste de l'homicide est privilégiée.

Reste que l'enquête s'annonce très difficile. Les hommes de la police judiciaire d'Amiens avaient déjà beaucoup travaillé sur cette affaire. De multiples auditions, des vérifications techniques, et des perquisitions avaient été effectuées. Mais l'enquête n'avait pas permis de confirmer la piste du meurtre.

Cela ne relance pas la thèse d'un tueur en série


Le fait que le corps de la victime ait séjourné un mois dans l'eau ne facilite pas la résolution de l'affaire. On sait que dans le cadre d'une enquête pour un homicide, les premières minutes sont primordiales pour recueillir des indices, et cela fait désormais au moins neuf mois que Julien Guérin est décédé.

Pour la famille du jeune Amiénois, ce rebondissement était complètement inattendu. « Elle a été étonnée que les deux analyses médicales soient différentes. Mais elle fait confiance à la justice, même si elle a le sentiment que ce sera peut-être trop tard pour connaître la vérité», commente Me Stéphane Daquo.

Ce rebondissement ne relance pas pour autant la piste d'un tueur en série dans la capitale régionale. Car à l'issue de beaucoup de vérifications, aucun élément ne permet de faire un lien entre la mort de Julien Guérin et celle d'Alexandre Michaud.

Sarran : vol d'un faucon en or et diamants au musée Chirac

Une sculpture représentant un faucon en or jaune, serti de plus de 1 200 diamants, a été dérobée au musée de Sarran (Corrèze), dans la nuit de dimanche à lundi. Offert à l'ancien président de la République, alors en exercice, par l'Arabie Saoudite, l'objet semble être le seul à avoir été volé.

Le faucon dérobé est serti de diamants, rubis, émeraudes, saphirs ou citrines et comptant au total 1 400 pierres précieuses et semi-précieuses, dont 1 210 diamants. D'après les premières constatations, le système d'alarme se serait bien déclenché. Les cambrioleurs ont forcé une grande porte vitrée pour pénétrer dans le musée, selon
le Populaire.

Ouvert en décembre 2000, le musée rassemble les cadeaux offerts au président Jacques Chirac lors de ses différents déplacements en France et à l'étranger.
L'exposition permanente présente environ 150 sculptures, tableaux, modèles réduits ou vêtements, mais la collection comporte au total plus de 5 000 objets dont 2 000 livres. C'est la première fois qu'il est victime d'un cambriolage. Le parquet de Brive a ouvert une enquête.http://www.leparisien.fr/faits-divers/sarran-vol-d-un-faucon-en-or-et-diamants-au-musee-chirac-21-11-2011-1731573.php

Le meurtrier présumé d'Agnès déjà auteur de violences sur des jeunes filles de l'internat

Selon des informations de 20 minutes, le présumé meurtrier avait été convoqué à un conseil de discipline au mois de juin pour des comportements déplacés. Des faits de violences "assez forts, assez violents avec les filles dans le cadre de l’internat" lui étaient reprochés
«Ce n’était pas une tentative de viol, explique Anne-Sylvie Debard, responsable des parents d’élèves sur le site de 20 minutes. Mais c’était des comportements assez forts, assez violents avec les filles dans le cadre de l’internat.»
Toujours selon elle, les maîtres d’internat «étaient assez inquiets de la situation» et les parents d’élèves furent informés de la situation.
Frédéric Marin, le père d’Agnès a confié à la rédatcion de 20 minutes que l’assassin présumé de sa fille avait alors failli «se faire virer du collège. Finalement, à la rentrée de septembre, la direction a décidé de le réintégrer...»

http://www.leprogres.fr/actualite/2011/11/21/le-meurtrier-presume-d-agnes-deja-auteur-de-violences-sur-des-jeunes-filles-de-l-internat

Proxénétisme: plongée dans les coulisses du Carlton

Au Carlton comme à l’Hôtel des Tours, deux établissements luxueux situés en plein cœur de Lille, les « amis » en quête de bon temps pouvaient compter sur un trio bien rodé. Hervé Franchois, 70 ans, propriétaire des deux établissements, Francis Henrion, 45 ans, gérant des Tours et gestionnaire du Carlton, et René Kojfer, 69 ans, responsable des relations publiques au carnet d’adresses long comme le bras.
Les trois hommes, dont deux d’entre eux, Kojfer et Henrion, appartiennent à la franc-maçonnerie, ont été mis en examen pour « proxénétisme aggravé » et « association de malfaiteurs » dans le cadre de l’enquête des juges lillois. Francis Henrion a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Hervé Franchois et René Kojfer sont toujours écroués.
Les policiers les soupçonnent d’avoir organisé et/ou couvert la venue de prostituées pour satisfaire une certaine clientèle et ainsi gonfler l’activité. Au premier trimestre 2009, « M. Franchois a demandé à M. Kojfer de faire du chiffre d’affaires, relate Francis Henrion sur procès-verbal. Pour M. Kojfer, cela ne signifiait pas forcément faire des séminaires, des salons… Personne n’était dupe, car M. Franchois et moi connaissions le carnet d’adresses de M. Kojfer, ses relations avec la gent féminine et ce qu’il pouvait en faire. »

Des tarifs préférentiels, avec ou sans « dossier »

Selon Francis Henrion, Kojfer se chargeait de recruter les prostituées en les abordant directement dans la rue ou en faisant appel au réseau belge de son ami proxénète Dodo la Saumure, qu’Hervé Franchois se souvient avoir vu deux fois à l’hôtel, « il y a cinq ou six ans ». Les écoutes en témoignent : pour désigner ces drôles de dames, les trois hommes utilisaient, entre eux, l’élégant sobriquet de « dossiers ». Hervé Franchois assure avoir tout ignoré de ces pratiques qui auraient couru de 2008 à 2011. Impossible, s’insurge Henrion. « Lorsque René Kojfer parlait de dossiers, nous savions tous qu’il s’agissait de filles. »
Devant les enquêteurs, Francis Henrion détaille le système. Première possibilité : le client réserve la chambre lui-même, puis prend contact avec René Kojfer pour obtenir une prostituée. Deuxième possibilité : René Kojfer réserve la chambre à la demande du client qui se présente ensuite à la réception avec une fille. Troisième cas de figure : René Kojfer réserve une chambre au prénom d’une fille (Sonia ou Pauline, par exemple) que le client, après s’être renseigné auprès de la réception, monte rejoindre.
Un système bien huilé et efficace, destiné à « faire du chiffre d’affaires », et qui s’accompagnait de tarifs préférentiels. « En général, le prix était de 130 €, mais, pour les amis de René, on le baissait à sa demande à 80 € », témoigne ainsi un réceptionniste de l’Hôtel des Tours devant les enquêteurs. Durant sa garde à vue, l’ex-Monsieur Relations-Publiques a admis qu’il percevait 10% sur les chambres louées, pourcentage reversé sous forme de frais professionnels. « Le comptable n’était pas d’accord, mais il n’avait pas le choix vis-à-vis de M. Franchois », précise Francis Henrion, qui assure n’avoir jamais touché de commissions dans l’affaire.
Surplombant l’hôtel, la « coupole » ou « chambre 507 ». Dans ce duplex de 100 m2 à la vue imprenable, équipé d’un jacuzzi et d’un hammam, les locataires se voient proposer des « boissons à discrétion ». Un lieu idéal pour des rencontres libertines. Prix affiché : 1200 € ou 1300 €. « Les employés qui effectuaient la réservation de cette chambre percevaient 10% sur le tarif », précise un ancien stagiaire du Carlton. En mai 2011, Jean-Christophe Lagarde, policier mis en examen dans ce dossier, demande à sa « relation » Kojfer d’y faire une réservation pour Fabrice Paszkowski, un des deux entrepreneurs écroués. Le 26, Francis Henrion appelle le réceptionniste, l’avertit que le prix sera de 800 €, et précise que Paszkowski est un « protégé » de Dominique Strauss-Kahn. Sur les écoutes, le réceptionniste répond, en riant, qu’il faudra éviter de faire appel à une femme de ménage. « Une plaisanterie par rapport au Sofitel », indique Francis Henrion. « Mon tort a été de fermer les yeux, d’être complètement naïf », admet-il devant la juge, en se défendant d’être un proxénète. Tout comme René Kojfer, qui affirme finalement « n’avoir jamais fixé de tarif ni touché de commission ».


dimanche 20 novembre 2011

Meurtre d'Agnès : ouverture d'une enquête sur le suivi judiciaire du lycéen

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a annoncé aujourd'hui que le garde des Sceaux, Michel Mercier, avait ordonné l'ouverture d'une enquête pour "savoir s'il y avait eu défaillance ou non" dans le suivi judiciaire du présumé asssassin de la jeune Agnès, sur Radio France Politique.

"Face à ce drame affreux, le garde des Sceaux, que j'ai eu tout à l'heure au téléphone, a ordonné une enquête pour savoir s'il y avait eu défaillance ou non dans cette affaire", a répondu le ministre, interrogé sur d'éventuels manquements de la part des différentes autorités concernées. "Il est vraisemblable que nous constaterons, et ce n'est pas vraiment une surprise, que la science psychiatrique n'est pas une science exacte puisque le contrôle judiciaire avait vu ses modalités fixées après l'expertise psychiatrique", a ajouté Claude Guéant.

Le collège-lycée du Chambon-sur-Lignon a lancé la polémique aujourd'hui en assurant n'avoir pas été informé du passé de violeur présumé du lycéen qui a avoué avoir tué et violé Agnès, une de ses camarades.

Le garde des Sceaux réunira demain lundi les parquets généraux de Nîmes et de Riom.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/20/97001-20111120FILWWW00146-agnes-enquete-administrative-ouverte.php

Ils foncent sur les gendarmes

Il était un peu plus de 2 h 30, dans la nuit de vendredi à samedi, lorsqu’un habitant de Voreppe a appelé les gendarmes pour leur dire qu’il avait vu trois hommes encagoulés s’affairer près du bureau de Poste de la commune. Plusieurs patrouilles se sont aussitôt déplacées, parmi lesquelles plusieurs du PSIG de Grenoble dont une est arrivée en premier sur les lieux. Aux abords de La Poste, les militaires n’ont rien remarqué de particulier mais une voiture, en l’occurrence une Opel Calibra, stationnée contre le mur d’un restaurant, une centaine de mètres plus loin, les a intrigués. Ils s’en sont donc approchés et ont alors vu deux hommes sortir précipitamment de l’établissement et monter à bord de l’Opel. Le conducteur a démarré sur les chapeaux de roue et a foncé sur le véhicule de gendarmerie, le percutant violemment pour ensuite prendre la fuite. La voiture des gendarmes a été endommagée au point d’être hors d’usage et l’un des trois gendarmes qui se trouvaient à bord a été légèrement blessé.

La voitrue en fuite a été retrouvée.

L’Opel, qui s’est révélée avoir été volée un peu plus tôt dans la nuit à Tullins, a été retrouvée quelques instants plus tard, abandonnée sur le bas-côté d’une route : elle était, elle aussi, en panne à la suite de la collision. Les malfaiteurs, eux, s’étaient volatilisés. Les gendarmes ont alors constaté qu’une baie vitrée du restaurant avait été brisée, que le rideau métallique en avait été forcé mais que les voleurs avaient abandonné sur place le butin qu’ils s’apprêtaient à emporter avant d’être dérangés par les forces de l’ordre.
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2011/11/19/ils-foncent-sur-les-gendarmes

Agnès: guet-apens aux champignons hallucinogènes ?

Le lycéen ayant avoué l'assassinat en Haute-Loire d'Agnès, collégienne de 13 ans, a reconnu l'avoir attirée dans la forêt au prétexte d'aller chercher des champignons hallucinogènes, a-t-on appris dimanche de source proche de l'enquête. "C'était le prétexte à aller à la forêt", a déclaré cette source, précisant qu'aucun champignon n'avait au final été cueilli et retrouvé à proximité de la victime, découverte violée et calcinée vendredi soir dans une zone boisée escarpée à quelques kilomètres de l'établissement où elle était interne, le Collège-lycée cévenol, au Chambon-sur-Lignon. Depuis plusieurs jours, une balade dans les bois en quête de champignons hallucinogènes avait été évoquée par des jeunes de l'établissement interrogés par les enquêteurs. Ces derniers avaient cependant noté que les témoignages étaient embrouillés. Par ailleurs, le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, s'est insurgé dimanche contre les déclarations d'élèves publiées dans la presse et faisant état de "cris" entendus dans la forêt mercredi soir et d'"odeur de brûlé dans les bois". "Ils sont en train de dire n'importe quoi", a-t-il dit, se disant également choqué des commentaires de lecteurs réclamant la peine de mort pour l'assassin présumé. "Il faut respecter la douleur des familles. Non seulement de la victime mais aussi du jeune homme", incarcéré samedi soir, a-t-il dit, appelant à "laisser l'instruction se dérouler".

Vaucluse : le géant du solaire écroué pour de faux bilans

L'affaire est complexe, à tel point que le parquet d'Avignon a décidé de scinder le dossier en deux volets. Pour commencer, l'aspect financier qui a donné lieu hier à l'ouverture d'une information judiciaire. Le second, lié à la fraude au consommateur, sera traité ultérieurement sur citation directe. La société BSP, qui a été créée en juillet 2006, a connu grâce à une politique commerciale agressive une expansion très rapide avant de s'effondrer d'une manière tout autant spectaculaire. En 2010, elle a déposé le bilan avec un passif de 32 M€.

Pour la justice, ce résultat n'est pas le fruit de mauvais choix de gestion : il aurait été mis au jour des faits de banqueroute, d'abus de biens sociaux, une présentation de faux bilans mais aussi des faits d'abus de confiance et de "gestion de la société avec des moyens ruineux" ou encore une comptabilité irrégulière par détournements d'actifs...
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/vaucluse-le-geant-du-solaire-ecroue-pour-de-faux-bilans
"Dépenses somptuaires"

Outre qu'ils s'octroyaient des salaires de 20 000 € par mois, Chaouki Bouskaya, le Pdg, et Yannic Squivée, officiellement directeur commercial mais surtout gérant de fait, effectuaient des "dépenses somptuaires". Ils roulaient en Porsche Cayenne, Mercedes et Audi et utilisaient un jet privé pour se rendre en famille au Maroc. Un train de vie qui ne correspondait pas pour les enquêteurs aux résultats de l'entreprise. Toujours dans le volet financier, il est fait état d'un abus de confiance relatif à des subventions versées par la région Paca pour les énergies renouvelables.
La société aurait fait de la trésorerie avec ces fonds qui auraient du être versés immédiatement sur les comptes clients. Au terme de ses explications, Chaouki Bouskaya, assisté de Me Billet, a été placé sous contrôle judiciaire avec un cautionnement de 6 000 €. Un sort différent a été fait à Yannic Squivée, assisté de Me Dury, qui a été placé en détention. Il se trouve qu'en raison d'une condamnation pour faillite personnelle en 2006, il avait interdiction de gérer toute entreprise. Le gérant de fait devra également s'expliquer sur un virement mystérieux de 250 000€...

Malfaçons en série, publicité mensongère

Hier, Catherine Champrenault, procureurde la République au TGI d'Avignon, indiquait que "350 litiges ont été déclarés par des particuliers auprès de la direction départementale des territoires et 170 victimes sont recensées au plan pénal". Le volet "fraude au consommateur" donnera lieu à des poursuites séparées. Il porte sur du démarchage illicite, des pratiques commerciales illégales et de la publicité trompeuse en utilisant des labels de qualité que la société BSP n'avait pas. La plus grande partie des plaintes, qui font suite à des malfaçons, des problèmes liées à la réalisation des travaux, donnera lieu à des actions civiles.

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/vaucluse-le-geant-du-solaire-ecroue-pour-de-faux-bilans

Meurtre d'Agnès : une mise à mort planifiée

Le lycéen soupçonné du meurtre d’Agnès, collégienne de 13 ans dont le corps a été retrouvé calciné en Haute-Loire, a été mis en examen hier pour viol et assassinat et écroué, le parquet évoquant pudiquement une mise à mort, planifiée, "extrêmement violente".
Le lycéen avoue

"Il reconnaît qu’il l’a tuée, violée et brûlée", a déclaré devant la presse le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, précisant qu’une information judiciaire avait été ouverte pour "assassinat" et "viol".
"Elle a été tuée de façon extrêmement violente et brutale", a ajouté le procureur, insistant sur la préméditation de l’acte, pour lequel le lycéen, qui était interne comme la jeune fille au Collège Cévenol de Chambon-sur-Lignon, s’était muni d'"objets", que M. Coquillat n’a pas détaillés par égard pour la famille de la victime.
"Il a reconnu en partie les faits sans s’expliquer sur ses motivations pour l’instant... La vérité est évolutive, il a fait de très longues déclarations depuis sa dénégation totale, mais pas d’explications cohérentes sur les faits", a encore dit le magistrat, ajoutant que le mineur était "très froid et sans émotion".
Il était suivi par un psychiatre
Le procureur a coupé court aux questions sur un possible défaut de suivi de ce lycéen de 17 ans, déjà mis en examen pour viol sur une mineure dans le Gard. "Il avait un contrôle judiciaire strict qu’il respectait. Il était suivi par un psychiatre, puis un psychologue dans l’établissement", a-t-il ajouté.
Le procureur a insisté sur le fait que le lycéen, arrivé en novembre 2010, avait été jugé "réinsérable" dans cet établissement privé réputé, où il était scolarisé en première alors qu’Agnès était en troisième .
Les expertises ont établi "qu’il ne présentait pas de dangerosité, mais la psychiatrie n’est pas une science exacte", a ajouté M. Coquillat. Issu d’un milieu "normal" du Gard, avec un père professeur, une mère comptable et deux sœurs, le jeune homme avait été sevré de son "problème de stupéfiant" "depuis son passage en maison d’arrêt", selon le procureur. Il encourt la perpétuité.
Le corps de la jeune Agnès, découvert vendredi soir sur les indications du lycéen, devait être autopsié à Saint-Etienne. Dans la matinée, avant la levée du corps, les enquêteurs ont procédé à des relevés dans cette zone boisée escarpée proche du Chambon-sur-Lignon, à l’abri d’une bâche bleue les protégeant des regards des journalistes.
Marche blanche
Une marche blanche est organisée à 10 heures avec un départ devant la mairie du Chambon-sur-Lignon "en hommage à Agnès”, pouvait-on lire sur une affichette placardée dans les vitrines des commerçants.
http://www.midilibre.fr/2011/11/19/agnes-une-mise-a-mort-planifiee-la-recidive-d-un-adolescent-gardois-obsede-par-un-scenario-criminel,419745.php