mardi 9 avril 2013

Un officier de police lillois entendu dans une affaire de vol en bande organisée

Un major de la Sûreté urbaine de Lille a été interpellé mardi et placé en garde à vue dans le cadre d'une affaire de vol en bande organisée à l'échelle européenne.
L'affaire aurait une dimension européenne. Un officier de la Sûreté urbaine de la métropole du Nord a été placé en garde à vue dans le cadre dune affaire de vol en bande organisée. Selon une source judiciaire, ce policier lillois, appréhendé à 6 heures à son domicile par l'Inspection générale de la police (IGPN), est "le premier interpellé en France comme au niveau européen dans ce dossier instruit depuis plusieurs mois par un juge d'instruction" auprès de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS).

Les enquêteurs de la gendarmerie ont agi dans le cadre d'une affaire qui était à l'origine de traite et de trafic d'êtres humains, a encore indiqué cette source, mais le motif de l'interpellation du policier français est bien "vol en bande organisée d'objets de grande valeur dans des résidences de luxe". Une autre source proche de l'enquête a évoqué une "affaire d'importance qui n'en est qu'à ses débuts" et pourrait à nouveau mettre sur la sellette la police lilloise, déjà mise en cause dans l'affaire du Carlton. "On en est au tout début", a-t-on également souligné, de source judiciaire, en se refusant toutefois à préciser les faits exacts reprochés au major comme l'étendue du trafic et les pays concernés.

Le policier, qui serait âgé d'une cinquantaine d'années, travaille depuis plusieurs années à la sûreté urbaine de
Lille, d'après une source proche du dossier. L'homme est soupçonné, selon cette source, d'avoir revendu des informations à des cambrioleurs
 

Politique - Nouvelles révélations sur l’affaire et sur des exilés fiscaux

À chaque jour ou presque, sa nouvelle révélation : l’affaire Cahuzac s’annonce comme le premier épisode d’une série d’affaires politico-financières. L’onde de choc politique et morale va durer.

Sur l’affaire : 15 millions et pas 600.000 euros ?

La télévision suisse-romande (RTS) a révélé hier que Jérôme Cahuzac avait tenté de placer 15 millions d’euros dans une banque privée de Genève en 2009, alors qu’il était président de la commission des finances de l’Assemblée. On est bien loin des 600.000 euros que l’ancien ministre du budget a reconnu détenir sur un compte domicilié à Singapour. Selon le journaliste suisse Darius Rochebin, la perspective de voir la Suisse accorder une aide judiciaire à la France en cas d’évasion fiscale l’aurait convaincu de demander à la banque Reyl de transférer des fonds sur un compte à Singapour. La somme de 15 millions avait été avancée par Mediapart au début de l’affaire.
Pour Jean Veil, l’avocat de Jérôme Cahuzac « ce n’est pas crédible ». Mais un exil fiscal pour « seulement » 600.000 euros ce n’est pas plus sérieux : les tickets d’entrée vers Singapour sont supérieurs à 2 millions.

Qui savait ?

La question reste posée. Jérôme Cahuzac dit avoir menti à François Hollande. Pierre Moscovici, ministre de tutelle de Jérôme Cahuzac, accusé de l’avoir protégé, a assuré hier dans nos colonnes qu’il avait été exemplaire et qu’il avait été lui aussi trahi. Xavier Bertrand a demandé hier une commission d’enquête sur le fonctionnement de l’exécutif : « Le défaut de vérité ne repose pas sur un seul homme », assure le député de l’UMP. Sauf que l’adversaire de Cahuzac Michel Gonelle (UMP) en avait parlé à des cadres UMP et l’inspecteur du fisc Garnier l’avait écrit aux ministres du Budget des précédents gouvernements. De même, des détectives travaillaient sur le dossier depuis longtemps. Selon Antoine Peillon, spécialiste de l’exil fiscal « il est impossible que les services secrets n’aient rien su».

De nouveaux noms ?

Deux listes circulent. Une vaste enquête de plusieurs médias internationaux a commencé à dévoiler le nom de personnalités ayant investi dans des paradis fiscaux aux Caraïbes. Parmi celles-ci, 130 Français. Une deuxième liste concerne des transferts vers Singapour ou les Seychelles et concernerait des personnalités du monde économique, politique, sportif. Une dizaine de députés et de sénateurs de l’ancienne législature seraient mentionnés. Les noms pourraient sortir rapidement. « C’est un secret de polichinelle : la dimension de cette affaire va être très rapidement considérable », assure Antoine Peillon,

Quelle réponse politique ?

« Je préfère le grand déballage au ‘‘tous pourris’’ », a affirmé l’UMP Laurent Wauquiez qui a, dans la foulée, publié son patrimoine. Une loi pour imposer la transparence sur les revenus des politiques est en préparation. La réponse passe par une lutte contre l’exil fiscal. Le Luxembourg va lâcher du lest sur son secret bancaire, la France et l’Allemagne travaillent ensemble sur le blanchiment d’argent. De quoi alimenter le grand déballage.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/04/08/cahuzac-on-n-a-pas-encore-tout-vu-cahuzac-ca-continue

lundi 8 avril 2013

Crozon. Enquête ouverte après la mort d'un homme maîtrisé au taser

Le parquet de Quimper a ouvert une enquête après la mort d'un homme décédé d'une crise cardiaque peu de temps après avoir été maîtrisé au moyen d'un pistolet à impulsions électriques Taser par les gendarmes.
«Il y a eu plusieurs auditions, une autopsie a été pratiquée samedi, mais d'autres actes de médecine légale seront nécessaires», a indiqué le procureur.
Les gendarmes, accompagnés de pompiers, étaient intervenus à Crozon (Finistère) jeudi soir alors que l'homme de 45 ans était enfermé, armé d'un couteau, avec son ex-épouse et ses enfants.
L'homme, qui devait être jugé mi-avril pour violences sur son ex-femme et avait l'interdiction de se rendre au domicile conjugal «semblait menaçant pour son ex-femme et ses enfants», a indiqué le procureur.
Mort à l'hôpital
Après négociations, la famille a pu quitter les lieux, mais le forcené «ayant des propos menaçants pour lui-même», les gendarmes ont finalement fait usage du Taser.
Pris en charge par les pompiers, l'homme a fait un premier arrêt cardiaque «puis un second», a précisé le procureur. Hospitalisé à Brest, il est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi.
M. Tufféry a indiqué qu'il s'agissait d'une enquête «classique pour voir dans quelles conditions l'arme a été utilisée, et s'il y a un lien entre l'utilisation de l'arme et le décès».
5 000 taser en service dans la gendarmerie
En 2012, un rapport d'Amnesty international avait chiffré à 500 le nombre de décès dus au Taser aux Etats-Unis en onze ans d'utilisation dans ce pays.
En France, cette arme dont 5.000 exemplaires sont en service dans la gendarmerie, la police et l'administration pénitentiaire, avait été mise en cause dans la mort d'un Malien en novembre 2010 à Colombes (Hauts-de-Seine). La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles a confirmé en 22 février un non-lieu dans ce dossier.
Classée comme une arme sub-létale, le Taser permet d'envoyer durant quelques secondes une très forte impulsion électrique de faible ampérage. Son utilisation est strictement réglementée.
 

dimanche 7 avril 2013

Meurtre d'Alexandre: Le principal suspect entendu au palais de Justice de Pau ce dimanche

Il pourrait être mis en examen pour assassinat...
Le principal suspect dans la mort du jeune Alexandre Junca, un homme de 27 ans, est arrivé ce dimanche peu après 8h30 au palais de Justice de Pau afin d'être entendu par un juge d'instruction en vue de son éventuelle mise en examen pour assassinat.
C'est sous haute escorte policière et la tête recouverte d'une bâche qu'il est entré rapidement par une porte latérale du tribunal de grande instance afin de comparaître devant la juge Lucile Pichenot. Cette comparution intervient au lendemain de la mise en examen de trois personnes, deux hommes de 25 ans et 74 ans, et une femme de 47 ans, pour assassinat avec actes de torture et de barbarie et séquestration de plus d'une semaine sur mineur de moins de quinze ans, notamment.
Le principal suspect, interpellé mercredi, a avoué au cours de sa garde à vue avoir tué Alexandre Junca, 13 ans, le 4 juin 2011, et s'être trouvé là lorsque le corps démembré du jeune homme a été jeté dans le Gave, rivière qui traverse Pau, des jours plus tard. Il a présenté la thèse, dont il faudra déterminer si elle est a minima, d'une rencontre fortuite avec le jeune homme, qui aurait dégénéré en coups.

http://www.20minutes.fr/societe/1132667-20130407-meurtre-alexandre-principal-suspect-entendu-palais-justice-pau

vendredi 5 avril 2013

Brest. Un piéton visé par deux coups de feu

Mercredi soir, deux coups de feu ont été tiré dans le quartier de Keredern à Brest. Un passant visé est parvenu à s’enfuir.
Un piéton visé
Les deux coups de feu ont retenti mercredi vers 21 h, rue Paul Dukas, dans le quartier de Keredern, à Brest.
Selon les témoignages de trois riverains qui ont aperçu la scène de leur immeuble, le tireur circulait, avec trois autres personnes, à bord d’une grosse berline de couleur sombre.
Un piéton qui a pris la fuite, était manifestement visé.
Une balle dans une voiture
Un projectile est allé se ficher dans une voiture en stationnement.
Selon les premiers éléments, il proviendrait d’un canon scié ou d’un fusil à pompe. L’enquête a été confiée à la Section régionale de la police judiciaire.
 

jeudi 4 avril 2013

Forez: plusieurs pistes explorées autour du décès d’une quinquagénaire

Dimanche matin, les gendarmes et les pompiers de Boën ont été appelés pour un malaise à domicile au lieu-dit Corbes, à Marcilly-le-Châtel dans la Loire. Sur place, ils ont trouvé le corps sans vie d’une quinquagénaire

Une procédure de gendarmerie a été ouverte, transmise au parquet. Le procureur général a de son côté confié ne pas avoir été informé du dossier par son substitut de permanence ce week-end, concluant par conséquent qu’il n’y a « aucune incidence criminelle » dans cette affaire. Reste à savoir si la personne s’est suicidée ou si son décès est dû à des causes naturelles. Selon diverses sources, la quinquagénaire, suivie médicalement, aurait déjà essayé d’attenter à sa vie.

http://www.leprogres.fr/loire/2013/04/02/forez-plusieurs-pistes-explorees-autour-du-deces-d-une-quinquagenaire

mercredi 3 avril 2013

Les enquêtes impossibles (La magie de la balistique - Pensées intimes)

PLATEAU PICARD (60) Plusieurs kilos de cannabis interceptés à Saint-Just-en-Chaussée

Alors qu'elle entrait dans Saint-Just-en-Chaussée, dimanche, en fin d'après-midi, la voiture d'un trafiquant a été interceptée par les gendarmes locaux, aidés par ceux de Breteuil.
Les militaires ont maîtrisé le conducteur, un jeune homme qui serait originaire de Pont-Sainte-Maxence. Dans le véhicule, ils découvrent plusieurs kilos de résine de cannabis.
Le jeune homme devrait être présenté aujourd'hui au parquet de Beauvais. L'enquête se poursuit, notamment pour retrouver d'éventuels complices.


http://www.courrier-picard.fr/region/plateau-picard-60-plusieurs-kilos-de-cannabis-ia201b0n43982

mardi 2 avril 2013

Double meurtre au Grand-Quevilly : un différend sur un héritage

Un différend à propos d'un héritage serait à l'origine de l'assassinat d'un médecin et de son épouse samedi au Grand-Quevilly près de Rouen en Seine-Maritime, selon le parquet. Deux hommes ont été mis en examen et écroués lundi soir.
Le médecin, Jacques Franck, 65 ans, et son épouse Nelly, 60 ans, ont été tués par balles samedi au petit matin à leur domicile. "On peut parler d'une véritable exécution", a assuré Philippe Ménard, directeur du SRPJ de Rouen chargé de l'enquête. Selon lui, le médecin et son épouse ont été tués chacun de deux balles,  dont une tirée au niveau du lobe de l'oreille.
Les policiers du SRPJ ont découvert sur place un dossier contenant les pièces d'un procès concernant un héritage, après la mort du frère de Nelly Franck. Cet homme vivait avec l'un des deux suspects, âgé de 37 ans, qui avait produit, après le décès, un testament faisant de lui l'héritier du défunt, en particulier de la maison où ils cohabitaient. Ce testament avait été contesté par Nelly Franck devant la justice qui lui avait donné raison, selon un arrêt de la Cour de cassation, après une longue procédure. Mais, selon Philippe Ménard, l'homme n'a jamais accepté cette décision tant il tenait à cette maison dans laquelle il avait fait lui-même de  nombreux travaux.
Les policiers ont interpellé dès samedi après-midi ce suspect, tandis qu'un peu plus tard, un complice présumé, âgé de 39 ans, se livrait à la police. Les  déclarations des deux suspects, tous les deux intérimaires, ne concordent pas  toujours, selon les enquêteurs, qui ont toutefois acquis la conviction qu'ils  avaient agi par vengeance après la perte du procès lié à l'héritage.
Une autopsie du corps des victimes a été ordonnée par le parquet. Les policiers du SRPJ poursuivaient mardi soir leurs investigations. Présentés à un juge d'instruction de Rouen lundi soir, les deux hommes ont été mis en examen pour assassinats et écroués. Ils risquent la réclusion criminelle à perpétuité.
 

Accident mortel bd Curie à Calais: le conducteur roulait sans permis

En juillet dernier, le tribunal correctionnel avait condamné cet homme à de la prison avec sursis et avait annulé son permis pour une durée de un an, alors qu’il se trouvait en état de récidive pour conduite en état d’ivresse.
En garde à vue, le Calaisien était passé aux aveux. Il a été placé en détention provisoire dimanche, après avoir été déféré au tribunal de Boulogne-sur-Mer. Une information judiciaire a été ouverte pour homicide involontaire, avec deux circonstances aggravantes : le délit de fuite et la conduite sous l’emprise de l’alcool.
Des analyses sont en cours pour savoir si le trentenaire avait, ou non, consommé des produits stupéfiants.
L’accident s’est produit vendredi vers 20h, boulevard Curie à Calais : le véhicule a percuté une dame de 58 ans, qui roulait à VTT. Patricia Dubuis-Veilleroy est décédée peu de temps après, tandis que le conducteur avait pris la fuite.

http://www.lavoixdunord.fr/region/accident-mortel-bd-curie-a-calais-le-conducteur-roulait-ia33b0n1141910