mardi 31 mars 2015

L'ex-amant d'Anaïs Guillaume, la disparue de Blagny, est en garde à vue

Depuis mardi 31 mars, à 18 heures, l’ex amant d’Anaïs Guillaume, une jeune femme de Blagny disparue en avril 2013, est en garde à vue à la compagnie de gendarmerie de Reims.
Depuis mardi 31 mars, à 18 heures, l’ex amant d’Anaïs Guillaume, une jeune femme de Blagny disparue en avril 2013, est en garde à vue à la compagnie de gendarmerie de Reims. Hier matin, une trentaine de gendarmes venus de toute la région a fouillé un champ de Fromy, commune où demeure un agriculteur, ex amant de la jeune femme. Au terme de cinq heures de fouille, les militaires ont effectué une pause. Mais en début d’après-midi, les enquêteurs scientifiques ont repris leurs investigationsjusqu’en environ 15 heures.
On ignore encore si des éléments probants ont été trouvés à cette occasion, mais en début de soirée, les gendarmes ont donc convoqué l’agriculteur à la gendarmerie de Carignan et lui ont signifié son placement en garde à vue.

http://www.lunion.com/node/431957

Bordeaux: La police relance l'enquête pour l'un des jeunes morts noyés dans la Garonne en 2012

Trois ans après, l'enquête sur un des jeunes noyés dans la Garonne, à Bordeaux, se poursuit. La sûreté départementale de Bordeaux vient de lancer un appel à témoins, pour retrouver un jeune homme qui a croisé la route de Maxime Le Bot, un jeune homme originaire du Finistère, et qui étudiait à l'Inseec à Bordeaux. Il avait disparu dans la nuit du 3 au 4 février 2012, et son corps avait été retrouvé dans la Garonne le 27 avril, au niveau de Bassens.
Les enquêteurs ont retracé son itinéraire ce soir-là, et grâce à la vidéosurveillance ont déterminé que Maxime Le Bot a discuté une dizaine de minutes avec un autre jeune homme, devant la discothèque La Plage quai de Paludate, entre 3h30 et 3h40 du matin. Tous deux étaient ensuite partis en direction de la gare Saint-Jean.
C'est ce jeune que les policiers recherchent aujourd'hui, car il pourrait détenir des informations importantes quant au déroulé de la suite de la soirée. Sur les photos transmises par la police à 20 Minutes, on l'aperçoit appuyé contre un monospace. Il aurait entre 20 et 25 ans, est de corpulence mince et mesure environ 1,80m.
Toute personne qui détiendrait des informations sur cette personne peut contacter le 05.57.85.72.30 ou le 0.800.00.49.38
http://www.20minutes.fr/bordeaux/1576195-20150331-bordeaux-police-relance-enquete-jeunes-mort-noye-garonne-2012

Drame de Trois-Palis (16) : les enquêteurs se dirigent vers un meurtre et un suicide

Les corps des époux Combeau seront autopsiés ce mardi à Poitiers. Les médecins légistes devront confirmer les éléments recueillis dans le pavillon de Trois-Palis par l'enquête des gendarmes : l'homme aurait tué son épouse avant de se suicider par pendaison.
On en sait davantage sur le drame qui a frappé le petit village de Trois-Palis hier matin en Charente. Les enquêteurs de la gendarmerie ont acquis la certitude que Patrick Combeau avait tué son épouse Nadine avant de se donner la mort par pendaison. Ils ont en effet retrouvé des écrits sur place qui accréditent cette hypothèse.

Un geste créé par une situation de conflit dans ce couple ? C'est ce qu'annonce Jean-David Cavaillé, le procureur de la République d'Angoulême qui précise aussi que Patrick Combeau a appellé la gendarmerie après avoir tué sa femme hier matin. Le temps que les gendarmes  arrivent chez les époux Combeau, celui-ci s'était pendu et les pompiers tenteront en vain de le réanimer.

De l'avis de tous, les époux Combeau étaient parfaitement intégrés à la vie sociale de Trois-Palis : leurs corps seront autopsiés dans la journée au CHU de Poitiers.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/2015/03/31/drame-de-trois-palis-16-les-enqueteurs-se-dirigent-vers-un-meurtre-et-un-suicide-694891.html

Accident mortel de Lille-Hellemmes : une personne interpellée

Un homme a été interpellé lundi 30 mars vers 23h45. Un appel à témoins avait été lancé par les forces de l'ordre qui s'est avéré fructueux. Ce dernier est toujours en cours, jusqu'à ce que les deux autres personnes en fuite (à bord d'une des deux voitures accidentées) soient retrouvées.
Pour rappel : une Citroën blanche aurait pris une rue en sens interdit selon La Voix du Nord. Là elle a percuté une autre véhicule. À l’intérieur de ce deuxième véhicule, un conducteur légèrement blessé et une femme de 57 ans qui est décédée en arrivant à l'hôpital.

Si vous avez été témoins de l'accident, rue Fénelon à Lille-Hellemmes, dimanche soir, ou si vous disposez d'informations susceptibles de faire avancer l'enquête, vous pouvez appeler le 03-62-59-83-91 (86) ou
ddsp59-div-lille-badr@interieur.gouv.fr
http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2015/03/31/accident-mortel-de-lille-hellemmes-une-personne-interpellee-694997.html

lundi 16 mars 2015

Football: les matches présumés truqués de Ligue 2 devant la justice sportive

La justice sportive représentée par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) examine à partir de lundi l'affaire des matches présumés truqués en Ligue 2, avec des dizaines d'auditions.
Sur un mode mineur, le spectre de matches arrangés, qualifié de "poison mortel" par le président de la LFP Frédéric Thiriez, fait resurgir le souvenir de l'affaire VA-OM de 1993.
Nîmes dans le collimateur
Le Nîmes Olympique est au cœur de cette affaire révélée en novembre dernier: les soupçons portent sur sept de ses rencontres lors du Championnat de L2 2013-2014 (Bastia-Nîmes, Nîmes-Istres, Dijon-Nîmes, Nîmes-Brest, Nîmes-Laval, Caen-Nîmes, Créteil-Nîmes).
La commission de discipline va tenter d'établir si les dirigeants gardois ont ou non fait pression ou sollicité des arrangements auprès de leurs adversaires afin de se maintenir en L2.
Au centre de l'affaire: Caen-Nîmes du 13 mai 2014 (match en retard de la 28e journée de L2) puisque le résultat (1-1) avait permis à Caen d'accéder en L1 et à Nîmes d'éviter la relégation en National.
Les éléments troublants
Des écoutes téléphoniques révélées par Le Canard enchaîné et confirmées à l'AFP de source policière avaient éveillé les soupçons. Le jour du fameux Caen-Nîmes, les deux présidents se sont téléphoné. Question du Caennais Jean-François Fortin: "Toi c'est un point aussi (qu'il te faut?)." Réponse de son homologue nîmois Jean-Marc Conrad: "Ouais, il nous faut un point, voilà." Et Fortin de poursuivre: "Ben, si on n'est pas trop cons, hein?".
Selon Le Canard, après le match, le président de Nîmes avait "fait déposer à la porte du vestiaire 24 cartons de 12 bouteilles de vin".
"Une expertise" de cette rencontre "par une société spécialisée" qui avait été "sollicitée dans l'affaire de la rencontre de handball Cesson-Montpellier présumée truquée" du 12 mai 2012 a été diligentée par le responsable de l'instruction menée pour la Ligue, François Jaspart, selon la LFP.
D'après L'Equipe, l'expertise a mis au jour "une entente". "L'ensemble des éléments scientifiques (...) montre une carence volontaire significative du niveau de jeu des équipes du Stade Malherbe Caen et du Nîmes Olympique", écrivent les experts cités par le quotidien sportif.
"Ce type d'entente ne peut être le résultat de seuls faits de jeux mais résulte bien d'une concertation préalable d'avant match autour d'un scénario construit", est-il ajouté.
Les procédures
François Jaspart a recueilli de nombreux témoignages, principalement au sein des clubs concernés, lors de son instruction dont le rapport a été remis à la commission de discipline le 22 février.
A affaire exceptionnelle, dispositif exceptionnel: cette commission, qui siège habituellement le jeudi dans les locaux parisiens de la LFP, s'installe lundi et mardi au Pavillon Kléber. Elle a convoqué pour les auditionner des représentants des huit équipes impliquées et pas moins de "34 dirigeants, entraîneurs, joueurs ou actionnaires actuels ou passés desdits clubs ou d'autres" mentionnés dans l'instruction.
Selon la radio RMC, le principal actionnaire de Nîmes, Serge Kasparian, a fait savoir par la voix de son avocat qu'il ne se présenterait pas devant la commission de discipline. Il juge en effet cette procédure juridiquement contestable.
Une action pénale a également été lancée: six personnes, dont Conrad, qui a démissionné de ses fonctions de président de Nîmes, et Kasparian ont été mises en examen pour corruption.
Mais la procédure disciplinaire lancée par la LFP "est totalement autonome" et "n'a aucune obligation d'attendre le terme, indéterminé, de la procédure pénale pour se prononcer", prévient la LFP.
Les sanctions encourues
Elles vont, "pour les personnes physiques, du rappel à l'ordre à la radiation, en passant par l'amende ou la suspension", et "pour les clubs, du rappel à l'ordre à la rétrogradation ou la mise hors compétition, en passant par des mesures d'amende ou de retrait de points", selon la LFP.
La commission doit se prononcer au plus tard le 23 mars.

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/

jeudi 12 mars 2015

L’enquête sur le crash en Argentine sera difficile

Alors que les enquêteurs français arrivent sur le terrain afin d’épauler leurs collègues argentins, les hypothèses vont bon train en France pour tenter d’expliquer le drame
Deux jours après l'accident d'hélicoptères qui a coûté la vie à dix personnes, dont les champions français Florence Arthaud, Camille Muffat et Alexis Vastine, l'heure est désormais aux questions. Comment deux appareils récents (les très fiables Écureuil AS350), qui plus est aux mains de pilotes expérimentés, ont pu se télescoper en plein vol ?
Pour tenter de déterminer les causes du drame, le juge fédéral argentin Daniel Herrera est désormais en charge de l'enquête. Côté français, le parquet de Paris a également ouvert une enquête pour « homicides involontaires ». Cette dernière a été confiée à la Gendarmerie des transports aériens (GTA) qui doit envoyer sur place une équipe d'une dizaine de personnes afin d'épauler les enquêteurs argentins.
Pourquoi l'enquête sera délicate ?
Mais dès hier, deux experts français du Bureau Enquête Analyse (BEA), accompagné d'un ingénieur d'Airbus Helicopters, constructeur des deux appareils, sont arrivés à Villa Castelli, sur les lieux de l'accident.
Malgré la débauche de moyens, l'enquête s'annonce délicate. Comme nous l'a confirmé Gloria Illas, du service communication d'Airbus Helicopters, « ce type d'appareil, léger, ne dispose pas de boîte noire». Et rien ne dit que les enregistrements de la caméra, qui équipait l'un des deux hélicoptères, seront exploitables.
En attendant, pour tenter d'expliquer la collision, les hypothèses vont bon train.
L'erreur est-elle humaine ?
Mais celle qui revient le plus souvent est incontestablement l'erreur humaine. «En décortiquant la vidéo amateur, image par image, ça ressemble fort à un problème d'attention d'un, voire des deux pilotes. Objectivement, il n'y a aucune raison que les deux hélicoptères se rentrent dedans. Sauf si l'un des deux pilotes a été distrait, par un caméraman par exemple. Dans ce genre de tournage, il y a pas mal d'émulation, de pression aussi de la part du réalisateur. Il faut savoir dire non. Le pilote a beaucoup de choses à gérer. Des facteurs étrangers peuvent affecter sa prise de décision à l'instant T. On peut imaginer aussi que le caméraman du 1er appareil ait demandé au pilote de couper la radio pour éviter les interférences. Dans l'impossibilité de communiquer, le pilote du second hélicoptère a pu se faire surprendre par une manœuvre de l'autre», explique, sous couvert d'anonymat, le pilote expérimenté d'une société varoise.
Tout en reconnaissant que «les images ne sont pas hyperparlantes», un pilote militaire de l'École de l'aviation légère de l'armée de terre au Cannet-des-Maures, a la même analyse : «Tout laisse à croire que c'est une erreur humaine. Pour une raison qu'on ne connaît pas, le pilote du deuxième hélicoptère est focalisé sur autre chose que sur l'appareil de devant. Il le perd de vue et vient le percuter».
Une défaillance technique ?
Connu pour sa fiabilité, personne ne croit vraiment à une défaillance technique d'un des Écureuil. «Pour qu'un pilote perde totalement le contrôle de sa machine à cause d'un problème technique, il faudrait une casse du rotor arrière. Or rien n'indique une telle panne sur les images», confie notre expert militaire. Même constat chez Airbus Helicopters. «En regardant les images, on ne remarque aucun problème technique sur les deux hélicoptères», déclare Gloria Illas. Avant de glisser, prudente : «Il faut respecter les investigations en cours».

http://www.nicematin.com/derniere-minute/l%E2%80%99enquete-sur-le-crash-en-argentine-sera-difficile.2135420.html

mercredi 11 mars 2015

Crash en Argentine: Une faute de pilotage à l'origine du drame?

Plus de 24 heures après le drame, les questions sur les conditions de tournage de l’émission Dropped, lors de laquelle dix personnes ont péri, commencent à affluer.
Alors que des experts français sont attendus ce mercredi à Villa Castelli, dans le nord-ouest de l'Argentine, sur les lieux de la collision des hélicoptères, Franck Firmin-Guion, le PDG de la société ALP, qui produisait l’émission, a affirmé ce mardi sur TF1, que toutes les consignes de sécurité avaient été prises pour assurer les déplacements en hélicoptère des équipes de tournage et des sportifs.
Les deux hélicoptères, «de type Ecureuil B3», sont selon lui parmi les appareils «les plus performants au monde en milieu montagneux». «Ils appartenaient au gouverneur de la région et étaient en bon état», a-t-il ajouté.
Le point sur l'enquête?

Des pilotes «chevronnés»

Quant aux pilotes, ils étaient selon «extrêmement chevronnés», ayant chacun 30 ans d'expérience et servi «pendant le conflit des Malouines», a précisé Franck Firmin-Guion. En outre, la production avait envoyé sur place un coordinateur logistique et sécurité qui avait déjà encadré l'édition suédoise de l'émission.
Reste à savoir ce qui s’est passé au moment du drame. Les deux hélicoptères ont décollé à 17h heure locale (21h à Paris). Dans le premier appareil se trouvaient les sportifs et un cameraman. Dans le second siégeait équipe technique «qui filmait le premier hélicoptère», a précisé le PDG d »ALP. «L’un des deux a dévié de sa trajectoire et a percuté le deuxième.(…) nous ne savons pas pourquoi», a-t-il indiqué, en précisant que toutes les images dont il disposait seraient fournies aux enquêteurs. Pour l’heure, selon beaucoup d'experts aéronautiques, une faute de pilotage serait à l'origine du drame, le pilote ayant pu avoir un moment d'inadvertance. Une hypothèse sur laquelle travailleront les experts.

http://www.20minutes.fr/societe/1559579-20150311-crash-argentine-faute-pilotage-origine-drame

dimanche 8 mars 2015

La Rochelle. Suspecté de deux assassinats

Un homme de 39 ans est depuis vendredi en garde à vue à La Rochelle pour assassinats, une semaine après la découverte des corps de deux quinquagénaires à la suite d'un incendie, dans un possible double homicide dans un même milieu familial. Il y a une semaine, les pompiers étaient intervenus vers minuit pour un incendie dans un appartement au premier étage d'une résidence près de Royan. Sur place, ils avaient découvert les corps sans vie d'un homme et d'une femme âgés d'une cinquantaine d'années, le couple occupant de l'appartement. Les autopsies réalisées dans la semaine à Poitiers ont permis de relever sur les corps de nombreuses plaies et fractures, «consécutives à des violences criminelles». De nombreuses traces d'ADN ont orienté les enquêteurs, qui ont procédé vendredi à l'arrestation d'un suspect, un homme de 39 ans «issu du milieu familial» des victimes
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/08/2062597-la-rochelle-suspecte-de-deux-assassinats.html

samedi 7 mars 2015

Assassinat de Maureen : sept jours d'enquête et pas de piste

Une information judiciaire a été ouverte hier pour «homicide volontaire» après la mort de Maureen Jacquier, le 27 février. Le meurtre de cette mécanicienne d'Airbus garde ses secrets.
Disponible, réactive, heureuse. Les personnes qui ont croisé Maureen Jacquier, 19 ans, évoquent aussi son sourire, son plaisir de travailler pour Airbus, son bonheur de vivre à Toulouse. La jeune femme a été retrouvée morte dans une mare de sang vendredi dernier par son père dans son petit appartement des Minimes, à Toulouse.
Un bonheur de vivre anéanti par un individu — une femme semble peu probable — qui lui a transpercé le corps avec un couteau de cuisine avec lequel il a frappé, frappé et encore frappé. Les légistes ont compté 62 plaies, dont beaucoup qualifiées de «défense». Maureen Jacquier a lutté, a résisté à son agresseur mais il a eu le dernier mot en tranchant deux artères, la carotide et l'aorte.
Après des stages pendant l'été, Maureen, la mécanicienne aéronautique si fière de rejoindre officiellement Airbus en septembre connaissait-elle son agresseur ? Une semaine après la découverte de son corps meurtri, les enquêteurs de la police judiciaire n'ont pas tranché. Concentrés sur «l'environnement» de la jeune femme qui allait fêter ses 20 ans, les policiers ont entendu le «premier» cercle, notamment ses petits amis, actuel ou plus ancien. Sans mettre à jour chez ces deux garçons de profil inquiétant. Un troisième ami intéressait également les enquêteurs mais il a été écarté. Victime d'un grave accident de moto, il se trouve depuis plusieurs semaines en convalescence.
Écarté également de la liste des suspects le collègue de travail qui le jeudi soir, vers minuit, a posé Maureen chez elle, chemin Tricou derrière l'usine Saint-Eloi où elle avait suivi ses études et validé son bac professionnel en juin. Normalement elle aurait dû rejoindre son poste le vendredi à midi. Son absence a été vite remarquée. Pas vraiment le genre de cette Lyonnaise dont le sérieux a toujours été remarqué par ses maîtres et ses chefs.
Absente à son poste à midi, a-t-elle été tuée pendant la nuit, en fin de matinée ou plus tard ? Une voisine affirme l'avoir vue sortir, récupérer quelque chose dans sa voiture et revenir à son studio. Les spécialistes de la PJ savent les limites des témoignages humains mais considèrent cet élément comme tangible.
Crime d'un proche ? Crime passionnel ou crime crapuleux ? Le crime sexuel a été mis de côté par les médecins légistes. L'enquête sur ce meurtre barbare est désormais coordonnée par la juge d'instruction Ethele Larrieu. Le parquet a en effet ouvert une information judiciaire pour «homicide volontaire». «Pour l'instant aucune piste claire ne se dégage», prévient le procureur Patrice Michel. Question de temps.
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/07/2061993-maureen-sept-jours-d-enquete-et-pas-de-piste.html

mercredi 4 mars 2015

Un an après, toujours rien sur le vol MH370 de la Malaysia Airlines

Un an après la disparition du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, W9 fait le point sur l’enquête. Le Français Ghyslain Wattrelos témoigne
Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 mars 2014, un Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines décollait de Kuala Lumpur à destination de Pékin. A son bord, 227 passagers et 12 membres d'équipage.
L'avion ne devait jamais arriver. Un an après, rien. Ni trace ni débris, donc pas de boîte noire qui puisse éclairer les familles sur le sort des 239 disparus.

W9 fait le point. Dans un documentaire diffusé ce mercredi 4 mars à 20 h 50, Jean-Marie Goix et Renaud Fessaguet reviennent sur les différentes pistes étudiées au cours de l'année écoulée.
Incendie? Dépressurisation après l'explosion dans la soute de batteries au lithium? Ou détournement par des pirates de l'air selon un plan implacable et particulièrement méthodique? Le mystère reste entier.
La seconde hypothèse a ses défenseurs, on sait en tout cas que le Boeing a fait demi-tour et s'est dirigé vers le sud, perdant tout contact avec le contrôle au sol. Sans que les autorités malaisiennes ne dépêchent les avions de chasse qui auraient peut-être permis de lui porter assistance.
Autre élément troublant, les enquêteurs découvrent au fil des semaines que deux passagers que l'on croyait à bord, un Italien et un Autrichien, n'ont jamais emprunté le vol MH370 pour lequel ils avaient des billets.
A leur place : deux Iraniens de 19 et 29 ans voyageant avec de faux passeports et dont on ignore à peu près tout. A-t-il été dérouté vers le sud dans le cadre d'une action terroriste?
Dans sa nouvelle trajectoire se trouve en effet Diego Garcia, petite île britannique perdue dans l'Océan Indien, au sud des Maldives, et sur laquelle stationnent des bombardiers B52 tels que les États-Unis en projettent en Afghanistan.
«La Malaisie n'a pas fait son boulot»
Mais l'importance stratégique de la base de Diego Garcia est sujette à débat. De même que les intentions des deux Iraniens restent difficiles à cerner, ces «clandestins» pouvant être de simples migrants cherchant à s'introduire en Europe, via l'Asie.
Un rapport définitif doit être rendu le 8 mars prochain. Il n'apaisera pas la douleur des proches qui n'en finissent pas de réclamer des preuves matérielles en laissant éclater leur colère.
On leur cache la vérité, estiment-ils. Ou, tout au moins, les données qui leur permettraient de se forger une opinion sur ce qu'il s'est produit à bord du vol MH370.
Parmi eux, Ghyslain Wattrelos qui a perdu son épouse et deux de ses enfants. «Un homme d'une force de caractère exceptionnelle », souligne le coréalisateur du documentaire qui l'annonce : « Il sera sur le plateau du journal télévisé le soir même.»
«La conclusion officielle de Kuala Lumpur, c'est que le Boeing a disparu de façon accidentelle. Ce qui ouvre droit à une indemnisation et doit permettre à certaines familles de faire leur deuil», poursuit Arnaud Fessaguet en rappelant qu'un rapport définitif sera rendu le 8 mars.
Il avoue n'avoir aucune conviction sur la thèse à retenir. «Seule certitude, les autorités malaisiennes ont fait une énorme connerie en ne s'inquiétant pas alors que l'avion faisait demi-tour», estime-t-il.
«Je pense qu'il s'agit effectivement d'un incendie et que la suite a été mal maîtrisée, faute de réactivité ou de réponse adéquate. Ce qui est sûr, c'est que la Malaisie n'a pas fait son boulot.»
Pour lui, la vérité finira par sortir. «Un type qui voudra soulager sa conscience au moment de partir à la retraite», imagine Arnaud Fessaguet.
http://www.nicematin.com/derniere-minute/un-an-apres-toujours-rien-sur-le-vol-mh370-de-la-malaysia-airlines.2125808.html

mardi 3 mars 2015

Nord: Le procureur retient la préméditation pour le père qui a tué sa fille

À Landrecies, l'homme de 36 ans accusé d'avoir tué sa fille de 8 ans et demi de plusieurs dizaines de coups de couteau devrait être mis en examen ce mardi pour «assassinat». Selon le parquet de Valenciennes, l'envoi de SMS à la mère avant le geste fatal pourrait caractériser une préméditation.
Le drame a été découvert dimanche soir, lorsque les pompiers ont forcé la porte du domicile familial. Le père, séparé de sa compagne depuis trois semaines, lui avait envoyé un texto évocateur: «La douleur atroce que l'on avait, Laurelyne et moi, tu l'auras toute ta vie». Le couple vivait ensemble depuis dix ans.

Avec un couteau de chasse

La mère, qui venait le quitter et voulait demander la garde alternée, a aussitôt prévenu le frère de son ex-concubin. C'est lui qui a appelé les pompiers après avoir trouvé porte close devant l'appartement de la résidence des Glycines, à Landrecies.
La petite fille a reçu plusieurs dizaines de coups portés avec un couteau de chasse. En garde à vue, le père a expliqué avoir d'abord essayé de la tuer dans son sommeil avec un pistolet de foire à air comprimé. Ne provoquant que des blessures superficielles, il est allé chercher le couteau de chasse qu'il gardait dans un tiroir de la chambre en cas d'agression.

«Forte notion de jalousie»

N'ayant pu s'enfoncer le couteau profondément dans l'abdomen pour se suicider, l'homme a été découvert prostré près du corps de sa fille.
Il était sans travail depuis sa décision il y a trois ans de quitter son emploi aidé d'agent d'entretien à la mairie de Landrecies pour, dit-il, se consacrer à l'enfant.  «Il y avait une forte notion de jalousie qui animait le père dans ses agissements», commente le procureur de Valenciennes, indiquant que la mère a rejoint un autre homme en quittant son concubin.
http://www.20minutes.fr/lille/1553399-20150303-nord-procureur-retient-premeditation-pere-tue-fille

dimanche 1 mars 2015

Égorgement à Lyon 9e: un suspect interpellé hier à la Duchère

Les enquêteurs de la police judiciaire lyonnaise entendaient encore, hier en fin d’après-midi, un homme interpellé quelques heures plus tôt dans le quartier de La Duchère. Ceci dans le cadre de leurs investigations portant sur le meurtre présumé d’une femme retrouvée égorgée à son domicile du 51, quai Pierre-Scize, toujours dans le 9e arrondissement de Lyon, dans la journée du 17 février dernier.
C’est la mère de la victime, inquiète de ne pouvoir joindre sa fille, qui avait alerté les services de secours. Pour parvenir à pénétrer dans l’appartement à la porte close, les sapeurs-pompiers avaient été contraints de recourir à une grande échelle afin de passer par une fenêtre. Le corps de la victime gisait dans la chambre de ce petit appartement, allongé sur un lit, et recouvert d’une couverture. Installée à Lyon depuis six ans, alors qu’elle était originaire de Châlons-en-Champagne, la jeune femme exerçait la profession d’assistante maternelle. Elle jouissait d’une excellente réputation.
Depuis les premières heures de l’enquête, les hommes de la police judiciaire cherchaient à entrer en contact avec le compagnon de la victime, Âgé d’une cinquantaine d’années, père de plusieurs enfants nés d’une précédente union, employé des Transports en commun lyonnais (TCL), cet homme restait néanmoins introuvable.
Les questions entourant la mort de la jeune femme du quai Pierre-Scize et celles portant sur la disparition de son compagnon seront-elles dissipées à la faveur de cette interpellation opérée hier ? Les prochaines heures pourraient bien être déterminantes pour la suite de l’enquête
http://www.leprogres.fr/lyon/2015/03/01/egorgement-quai-pierre-scize-un-suspect-interpelle-hier-a-la-duchere