dimanche 30 septembre 2012

Albi. Marssac : après l'accident mortel, le piéton identifié

Jacques Lemoine, 73, ans, résidant à Marssac, est décédé vendredi vers 17 h 15 dans un accident de la route (lire l'édition d'hier). Les faits se sont produits sur l'avenue d'Albi, lorsque le retraité a été heurté par une voiture, alors qu'il traversait l'avenue à hauteur d'une zone pavillonnaire. Parti seul de chez lui pour promener son chien, l'homme n'avait pas de papier sur lui, d'où la difficulté pour les gendarmes de Réalmont, chargés de l'enquête, d'établir précisément l'identité de la victime juste après l'accident (1). Ce sont finalement son épouse et un voisin, qui vers 22 heures ont prévenu les secours et appris la terrible nouvelle.
Jacques Lemoine était un retraité de l'entreprise Eternit à Terssac. «À ma connaissance, il n'avait pas d'activité associative dans la commune», précise la maire du village Anne-Marie-Rosé. Laquelle ne s'explique pas comment ce drame a pu se nouer : «Il y a beaucoup de trafic sur cette avenue, mais cet accident reste incompréhensible». De leur côté les gendarmes poursuivent leur enquête pour déterminer les causes exactes de cet accident qui s'est produit en l'absence de témoin hormis les deux occupants de la voiture qui a heurté le retraité.
Toute personne pouvant apporter son témoignage sur cet accident est prié de contacter la gendarmerie de Réalmont au 05.63.79.26.80

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/30/1452718-albi-marssac-apres-l-accident-mortel-le-pieton-identifie.html

Enquête de police après un bizutage à la fac de médecine

Le problème dans cette affaire, c'est que la victime présumée n'a pas déposé plainte. Elle « ne veut pas » le faire, d'après une source policière. Alors pourquoi l'histoire prend-elle une telle ampleur ?

Un étudiant aurait ainsi alerté la police après la séance de bizutage du 19 septembre sur des faits - ce que confirme le président de l'université de Lille 2 - qui se seraient déroulés à la Citadelle de Lille, devant environ 80 étudiants, s'apparentant à des gestes de viol. Alors jeu ? Pur délire ? Ou viol ?
D'après une source policière, l'étudiant concerné, en 2e année de médecine, aurait dit avoir lui-même organisé ce « jeu ». Le bizutage était une sorte de « match retour » où les 2e année bizutaient les 3e année... Et en médecine, les bizutages ont la réputation d'être assez « trash »...
L'affaire a fini par arriver aux oreilles du doyen de Lille 2 qui a alerté le parquet de Lille. Hier, la faculté a dénoncé les faits dans un communiqué où il est rappelé que « les étudiants avaient été expressément informés de l'interdiction absolue de tout bizutage et appelés à respecter la dignité des personnes en toute circonstance ». Et c'est bien ce qui décourage le plus le président de Lille 2, Xavier Vandendriessche. « Nous avions pris toutes les précautions pour éviter ces dérapages, lu la circulaire récente de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche aux étudiants qui avaient aussi été informés sur les dangers de l'alcool. En termes de prévention, on a fait notre boulot », soupire-t-il, « très déçu » par ce qui s'est passé.
En commission de discipline
Sur les faits, il ne veut pas en dire plus mais le communiqué évoque des « événements d'une intolérable gravité » avec « un étudiant livré à la vindicte collective et victime de comportements indignes ». Faits que l'université « condamne avec la plus grande fermeté ».
D'après nos informations pourtant, la présumée victime assure que ce bizutage s'est déroulé dans une ambiance bon enfant... Alors, quelles suites à cette affaire ? Les autorités judiciaires ont été informées et saisies. Si l'étudiant - déjà entendu par les enquêteurs de la Sûreté urbaine de Lille - ne se décide pas à déposer plainte, l'enquête judiciaire risque d'être close rapidement. Pas de victime, pas de coupable...

En revanche, l'affaire aura des suites en interne : le doyen de Lille 2 a saisi le président de l'université « afin que les étudiants reconnus auteurs ou complices de ces faits soient traduits devant la commission de discipline de l'université à laquelle il appartiendra de prendre les sanctions appropriées ». Et le président assure que « tous les étudiants convaincus dans le cadre d'une procédure pénale d'avoir participé activement ou passivement aux faits seront collés devant la commission de discipline ». Une commission qui peut aller jusqu'à prononcer une « exclusion à vie de tout établissement d'enseignement supérieur », insiste le président de Lille 2 pour qui « cette affaire n'en restera pas à un seul blâme »


http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/09/28/un-bizutage-degenere-a-la-faculte-de-med.shtml

samedi 29 septembre 2012

Jeune femme disparue près de Nantes: un corps retrouvé

Le corps d'une jeune femme a été retrouvé en mer, ce matin à 10h45, au niveau du Croisic, en Loire-Atlantique, a indiqué la gendarmerie au Figaro.fr, confirmant une information de Presse-Océan. Ce pourrait être celui d' Agathe David disparue depuis mercredi. Selon la gendarmerie de Saint-Nazaire, trois élèments pourraient faire penser à elle : le sexe, un piercing, et des cheveux longs. Une enquête vient d'être ouverte.

Une jeune femme de 24 ans domiciliée chez ses parents, à Nantes, a disparu depuis mardi en fin d'après-midi, et sa disparition était considérée comme "inquiétante" par les gendarmes de la compagnie de Saint-Nazaire en charge de l'enquête. La jeune femme avait quitté la maison familiale mardi peu après 16h, indiquant à sa mère partir "acheter des cigarettes". Le dernier contact téléphonique avec sa mère a eu lieu le soir même, à 20h45.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/28/97001-20120928FILWWW00455-jeune-femme-disparue-pres-de-nantes-un-corps-retrouve.php

vendredi 28 septembre 2012

Match truqué. L’étau se resserre autour des joueurs de Montpellier

Paris truqués. Des joueurs, des proches et des membres du staff montpelliérain auraient touché environ 280 000 € pour avoir truqué le match contre Cesson en mai dernier. Cette affaire fait de plus en plus de bruit.
Selon les enquêteurs, une dizaine de joueurs de Montpellier et des membres de l’encadrement du club auraient touché 280 000 €. L’enquête menée depuis le 1er août sur les paris truqués est effectuée dans le cadre d’une information judiciaire pour « corruption active et passive » mais aussi pour des faits « d’escroquerie et de recel d’escroquerie » aux dépens de la Française des Jeux. À l’époque, en mai dernier, la FDJ avait été alertée sur ce match en raison des « montants quatre ou cinq fois supérieurs à ce qu’on pouvait attendre. »
Karabatic disparaît de Betclic
Première victime, Nikola Karabatic n’apparaîtra plus dans les publicités du site de jeux en ligne Betclic, et les images de l’international ont été retirées. « Il ne s’agit pas d’une rupture de contrat », a précisé l’opérateur.
Les arbitres entendus
Les arbitres se sont fait gentiment chambrer à leur arrivée hier à Dunkerque, où ils dirigeaient la rencontre de D1 entre l’USDK et le HBC Nantes. Le Malouin Loïc Weber et l’Alsacien Clément Bader arbitraient en effet le fameux Cesson - Montpellier. « Depuis, on passe en boucle à la télé, raconte le premier, qui confirme avoir reçu la visite du SRPJ de Nanterre cet été. Ils m’ont interrogé durant une heure, et trois heures pour mon binôme. Ce n’était pas des spécialistes de handball, ils m’ont même demandé si les joueurs absents du côté de Montpellier avaient présenté un certificat médical ! » Les policiers semblaient, en revanche, très au fait des possibles joueurs incriminés.
« Procès stalinien »
« Je fais confiance à la justice de notre pays, a déclaré le président de Montpellier, Rémy Levy, après le match en Ligue des Champions contre Flensburg, hier (37-37). Il faut arrêter de traiter comme des criminels les joueurs et le club », parlant de « traitement digne d’un tabloïd, voire d’un procès stalinien ». Rémy Levy a confirmé la tenue d’un point-presse au retour à Montpellier, aujourd’hui. L’équipe se déplacera ensuite à Paris, où aura lieu une conférence de presse précédant le choc contre le Paris SG, dimanche en championnat. « Tout ce que je demande, c’est que l’équipe puisse avoir un peu de tranquillité pour préparer ce match et le jouer dans les conditions les plus normales possibles ».
Match nul sur le terrain
Montpellier a débuté son parcours en Ligue des champions sur un match nul méritoire à Flensburg. Malgré le contexte pesant et un début de match raté, les champions de France ont trouvé les ressources pour rivaliser avec le vice-champion d’Allemagne.
 

Receleur d’or interpellé : les gendarmes de Clermont-Ferrand recherchent les victimes

Tout a commencé par le démantèlement, entre novembre 2011 et janvier 2012, par les gendarmes de la Section de Recherches de Clermont-Ferrand, d’une équipe de malfaiteurs impliqués dans une centaine de cambriolages en Auvergne et dans les départements limitrophes.
Les investigations réalisées dans le prolongement de cette affaire ont permis d'identifier un receleur d'or et de bijoux connu des services de police judiciaire pour ce type d'activités. Issu de la communauté des gens du voyage et implanté en région parisienne, cet homme récupérait de l'or et des bijoux non seulement auprès des malfaiteurs interpellés quelques mois plus tôt mais aussi auprès d'autres équipes de cambrioleurs dans toute la France et plus particulièrement en Auvergne, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon. Il revendait ensuite régulièrement de grosses quantités d'or.
Après 6 mois d'une nouvelle enquête des gendarmes clermontois, ce receleur a été interpellé le 19 juin dernier à Poitiers en possession de 209 000 € en numéraire et de 4 kg d'or et de bijoux. Une Porsche Panamera a été également saisie. Depuis l’individu, mis en examen pour recel d’objets volés, a été incarcéré.
Les gendarmes tentent désormais d’identifier le maximum de victimes de cambriolages. Pour cela, les photos des 700 objets volés découverts lors de cette interpellation, principalement des bijoux, ont été mis en ligne sur un site internet.

Un numéro vert (0 800 003 785) et une adresse mail ont également été ouverts afin de permettre aux victimes qui reconnaitraient leurs objets personnels de prendre contact avec la section de recherches de Clermont-Ferrand.


http://www.leprogres.fr/faits-divers/2012/09/27/receleur-d-or-interpelle-les-gendarmes-de-clermont-ferrand-recherchent-les-victimes

jeudi 27 septembre 2012

Disparition de Ludovic : deux suspects arrêtés...

Les gros moyens déployés par la gendarmerie pour retrouver Ludovic Fernandez n’avaient encore rien donné hier soir. Une trentaine de militaires de la compagnie de Carcassonne, appuyés par un hélicoptère de la gendarmerie de Montpellier, une équipe cynophile de Nîmes et la brigade nautique de Leucate, n’ont pourtant pas ménagé leurs efforts, hier, toute la journée.
Ludovic est resté introuvable, malgré les survols aériens, les recherches terrestres et les explorations des points d’eau autour de la commune de Floure, où cet adolescent de 16 ans a été aperçu pour la dernière fois... Les recherches doivent reprendre ce matin.
Les cannabiculteurs en garde à vue
Dimanche soir, le jeune Ludovic, qui réside à Aigues-Vives, est parti du domicile familial avec son grand frère et un ami pour se rendre à Floure. Officiellement, ces jeunes devaient participer à une fête chez des amis... Mais, en réalité, leur escapade avait pour but de voler des pieds de cannabis cultivés dans un jardin privé.
Selon nos informations, les trois jeunes auraient alors été pris sur le fait par les deux cultivateurs d’herbe... Qui sont placés en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherche de Carcassonne depuis mardi soir.
Âgés de 19 et 20 ans, ces deux cannabiculteurs auraient permis aux enquêteurs de la section de recherche de Montpellier, saisis par le parquet de Carcassonne, de mettre en évidence une éventuelle séquestration des deux frères et de leur ami.
Toujours selon nos sources, l’ami en question aurait subi des violences qui n’ont pas entraîné d’interruption totale de travail (ITT). Retenu un temps, le trio aurait alors pu échapper à leurs “geôliers”, pour s’enfuir à travers les vignes. Mais seuls le frère de Ludovic et son ami ont regagné leurs domiciles.
Plusieurs zones d'ombre persistent
Qu’en est-il alors advenu du jeune Ludovic ? A-t-il pu être rattrapé par les cannabiculteurs, avant de subir des violences ? Est-il tombé dans un cour d’eau ? Pour l’heure, les interrogations demeurent sans réponse. Lors des auditions devant les gendarmes, les deux suspects auraient donné des versions plutôt cohérentes sur le déroulement de la soirée, mais de nombreuses zones d’ombre persistent.
A ce jour, la disparition du jeune Ludovic est jugée très inquiétante par la gendarmerie. Plus les heures passent, plus les chances de le retrouver vivant s’amenuisent, malheureusement.

http://www.midilibre.fr/2012/09/27/disparition-de-ludovic-deux-suspects-arretes,569089.php

Affaire Grégory : la justice donne son feu vert à de nouvelles expertises

Vingt-huit ans après l'assassinat du petit Grégory, la cour d'appel de Dijon vient d'autoriser ce mercredi de nouvelles expertises. Des expertises grâce auxquelles les proches du petit garçon espèrent obtenir, enfin, de nouveaux indices qui pourraient faire avancer l'enquête, à la suite de nombreux espoirs déçus.
"La cour a fait droit à la demande des parents, soutenue par le ministère public, concernant des expertises complémentaires aux fins de recherche de cellules ADN sur les vêtements" de Grégory, ainsi que sur "les chaussures", a déclaré le procureur général Jean-Marie Beney au cours d'une conférence de presse. "Les expertises vont être lancées assez rapidement, dans les semaines qui viennent", a précisé le haut magistrat, ajoutant qu'il s'agissait d'"opérations assez longues et complexes". Il a souligné que "la technique de microdissection laser sera probablement utilisée", mais la cour ne l'a pas spécifié dans son arrêt.
Une autre piste : les enregistrements du "corbeau"
La cour a rejeté en revanche d'autres demandes : l'une concernant la comparaison de courriers du "corbeau" à des cahiers de l'époque, par "l'analyse du papier". La seconde concernant "des vérifications d'ADN" sur les "timbres d'enveloppes de lettres anonymes envoyées à l'époque". Conformément aux réquisitions du parquet général, ces deux demandes ont été jugées "aléatoires" car "à supposer qu'elles donnent un résultat positif, il serait assez loin d'un élément déterminant pour la manifestation de la vérité", a déclaré Jean-Marie Beney. Toutefois, "la cour n'a pas fermé la porte complètement", a-t-il dit.
Le 20 octobre 2010, la justice avait déjà ordonné six nouvelles analyses, à la demande des parents de Grégory, quatre ans, retrouvé noyé pieds et mains liés dans la Vologne, dans les Vosges, le 16 octobre 1984, afin d'aller au bout de ce qui est techniquement possible grâce aux progrès de la science. Mais, cinq d'entre elles, portant sur la recherche d'ADN, n'avaient rien donné.
Restait alors la comparaison des voix du corbeau avec celles de protagonistes de l'affaire ayant participé à l'époque à des émissions de radio ou de télévision, des documents conservés à l'Institut national de l'audiovisuel (Ina). Selon Me Moser, la présidente de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon devrait bientôt prendre une "ordonnance de commission d'expert" sur ces enregistrements.
 

mercredi 26 septembre 2012

Handball : soupçon de match truqué pour le champion de France Montpellier

Tout remonte au 12 mai. Ce jour-là, l'équipe de handball de Montpellier, déjà assurée de remporter le championnat de France après un parcours exceptionnel, chutait devant la modeste équipe de Cesson, qui arrachait la victoire par 31-28. Une défaite suspecte ? La Française des Jeux avait en tout cas suspendu les paris sur ce match à la suite "d'éléments inhabituels enregistrés sur le montant des paris et en avait informé les autorités comme le prévoient ses obligations de vigilance et de précaution". Selon France 3 Languedoc-Roussillon, "le SRPJ de Montpellier a découvert que des épouses ou concubines de joueurs et de membres de l'environnement du club ont joué Montpellier perdant dans trois bureaux de tabac, l'un dans la région parisienne, l'autre en Bretagne et le dernier près de Montpellier". Une information non confirmée de source policière. Une source proche du dossier a simplement indiqué que la FDJ avait enregistré des mises importantes à la mi-temps du match prévoyant la défaite du club alors que les meilleurs joueurs du club n'étaient pas alignés.
Désormais, une information judiciaire est en cours. Des joueurs de l'équipe montpelliéraine, notamment ceux de l'équipe de France, mais aussi des proches de certains de ces joueurs devraient être convoqués par les enquêteurs de la police judiciaire de Montpellier, a précisé une source proche du dossier. Les joueurs ont déjà été entendus après l'ouverture de l'enquête préliminaire qui portait sur des "paris anormaux" avec "des montants quatre ou cinq fois supérieurs à ce qu'on pouvait attendre" pour un tel match. "Je viens d'avoir Nico (Karabatic) au téléphone, il n'était pas au courant. Il pensait que cette histoire était terminée. Les joueurs n'ont jamais été entendus sur cette affaire et, à ce que j'en sais, personne n'a été convoqué", a cependant déclaré Bhakti Ong, l'agent de Karabatic.
Une équipe privée de ses meilleurs éléments
L'équipe de Montpellier, au moment de ce rendre à Cesson, alors huitième du championnat, pour cette fameuse rencontre, était diminuée par l'absence de cinq joueurs majeurs (Nikola et Luka Karabatic, Mladen Bojinovic, Vid Kavticnik et Samuel Honrubia, tous blessés), faisant que le résultat ne constituait pas une sensation en soi. Aucun autre opérateur n'avait enregistré de paris anormaux sur le score à la mi-temps. Des joueurs avaient gagné beaucoup d'argent mais le pari en question ne concernait que la mi-temps, pas le score de la fin du match avant lequel la formation héraultaise était quasiment invaincue.
Le président du club Rémy Lévy a réuni une cellule de crise mardi soir et indiqué au Midi Libre qu'il s'exprimerait mercredi, une information confirmée par la Fédération française de handball qui, comme la Ligue nationale de handball, s'est refusée mardi soir à tout commentaire.
Injoignables mardi, les joueurs de Montpellier sont partis le jour même à Flensburg en Allemagne pour disputer leur premier match de la saison en Ligue des champions. Ils seront de retour à Paris vendredi où ils doivent rester jusqu'à dimanche pour le grand choc contre le Paris SG.
 

294 kg de khat saisis en Lorraine

Les douanes de Lorraine ont annoncé mardi la saisie de 294 kg de khat, une herbe euphorisante interdite, lors d'un contrôle routier sur l'autoroute A31 vendredi à hauteur de Thionville (Moselle).

La drogue a été découverte dans l'habitacle et le coffre d'un monospace immatriculé en Suisse, conditionnée dans une vingtaine de sacs en toile de jute, ont précisé les douanes dans un communiqué.

Le conducteur du véhicule, de nationalité lettone, a expliqué revenir de Belgique et se rendre en Suisse. Interrogé sur la nature de sa cargaison, il a déclaré "transporter de la salade pour le compte d'un tiers dont il a fait connaissance aux Pays-Bas", selon les douanes.

L'homme a été présenté à un juge d'instruction à Metz et mis en examen pour trafic de stupéfiant, a précisé un responsable des douanes.

Le khat est un arbuste poussant en Afrique orientale et dans la péninsule arabique, dont les feuilles fraîches procurent des effets euphorisants et stimulants similaires à ceux des amphétamines lorsqu'elles sont mâchées. Il est classé comme drogue illégale dans 15 des 27 pays de l'Union européenne.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/25/97001-20120925FILWWW00656-294-kg-de-khat-saisis-en-lorraine.php

mardi 25 septembre 2012

SAINT-QUENTIN «Peu d'éléments» après l'assassinat de la sexagénaire

Deux jours après l'exécution dont a été victime la Saint-Quentinoise de 64ans, le parquet de Laon lance un appel à témoins et espère faire avancer l'enquête.

La résolution de l'enquête s'annonce longue et délicate. Ce lundi, le parquet de Laon (Aisne) l'a reconnu. «24 heures après, on cherche, on rame et on ne sait pas grand-chose», a admis Olivier Hussenet, le procureur, qui ne dispose à l'heure actuelle que «de peu d'éléments».

Au lendemain de l'assassinat dont a été victime Renée Bertrand, 64ans, alias «Jackie la Manouche», les enquêteurs de la PJ d'Amiens chargés des investigations, ont pris possession de locaux au commissariat de Saint-Quentin. Et rien n'est simple.

L'information de la journée a été la découverte, dimanche soir, de l'épave calcinée de la voiture ayant servi à l'exécution de la sexagénaire, quelques heures plus tôt, sur un boulevard résidentiel du cœur de ville de Saint-Quentin. La Jaguar, de couleur bleue, immatriculée dans l'Aisne, avait été dérobée le 16 septembre, au domicile d'une famille laonnoise. Les voleurs ont subtilisé les clés à la manière du home-jacking, avant de s'emparer de la voiture, garée à l'extérieur de l'habitation. Elle a été découverte calcinée peu après 23 heures ce dimanche, le long de la départementale 130 entre Appilly et Brétigny, dans le secteur de Noyon (Oise). Le modèle de voiture utilisé ainsi que la conservation des mêmes plaques d'immatriculation ont «surpris » le parquet.

Selon les premiers témoignages, à prendre avec précaution, la victime était seule dans la voiture lorsqu'elle s'est garée devant la pizzeria. «Une amie est allée chercher vingt euros à la portière. Pile au moment où la Jaguar s'est garée à côté d'elle », précise le Parquet. Le passager avant a ensuite liquidé la sexagénaire qui a reçu «six à sept» balles de Kalachnikov dans le thorax et les bras. Au total, treize douilles ont été retrouvées autour de la scène de crime. «Elle a été abattue à très courte distance», assure Olivier Hussenet.

«Rien n'est privilégié», poursuit-il. Dans cet assassinat, une énigme de taille demeure: le mobile. Qui pouvait en vouloir à «Jackie la Manouche», adulée et respectée par la communauté des gens du voyage, dont elle était proche depuis plus de trente ans ? Un règlement de comptes? «On y songe.» «Pour nous, c'est une personne sans problème et rangée qui ne faisait pas parler d'elle sur Saint-Quentin», ajoute encore le procureur. Renée Bertrand a déjà eu affaire à la justice «mais dans un passé lointain».

La PJ d'Amiens compte sur d'éventuels témoignages pour avancer et éclairer sa lanterne. « De gros moyens sont mis en œuvre comme toute affaire criminelle mais ici, c'est exceptionnel. »

  • La police judiciaire d'Amiens a ouvert une ligne téléphonique pour recueillir des témoignages de personnes ayant aperçu la Jaguar ou qui auraient assisté à cet assassinat. Tél. 03 20 30 37 27.

  • http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Peu-d-elements-apres-l-assassinat-de-la-sexagenaire

    Fraude fiscale : perquisition en cours chez Seillière et Wendel

    L'information, révélée mardi matin par Le Monde, a été confirmée depuis lors de source judiciaire : une perquisition a été lancée au siège du groupe Wendel et au domicile du président du conseil de surveillance Ernest-Antoine Seillière. Elle a été déclenchée à la demande d'un juge d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée de Paris, Guillaume Daïeff. Une porte-parole de Wendel a toutefois démenti toute perquisition au siège de la société. "Nous n'avons reçu aucune visite à ce jour et à cette heure, Wendel n'est pas concerné par cette procédure pénale et n'a rien à cacher à la justice. Quant aux personnes privées, nous n'avons ni information ni commentaire", a-t-elle dit.
    Le parquet de Paris avait ouvert fin juin une information judiciaire à la suite d'une série de plaintes de l'administration fiscale, contre 14 cadres et anciens cadres de la société d'investissement Wendel. Ces plaintes avaient été déposées à Paris, Nanterre et Créteil sur le fondement de l'article 1741 du code général des impôts qui réprime la fraude fiscale. Outre Ernest-Antoine Seillière, l'ancien président du Medef, figurent notamment parmi les personnes visées par ces plaintes l'ex-président du directoire du holding, Jean-Bernard Lafonta et Bernard Gautier, membres du directoire. Cette instruction est distincte d'une enquête préliminaire ouverte fin avril pour délit d'initiés et manipulation de cours par des dirigeants du groupe Wendel.
    Ce que le fisc reproche aux cadres de Wendel
    Selon un article publié il y a quelques semaines par Les Echos, les services fiscaux disent avoir constaté, dans les déclarations des cadres visés par les plaintes des "infractions fiscales graves et intentionnelles consistant en la minoration de la déclaration d'ensemble des revenus de l'année 2007". Bercy leur reproche de s'être "volontairement soustraits à l'établissement et au paiement de l'impôt". Ces responsables auraient élaboré un montage leur permettant de toucher 340 millions d'euros d'intéressement "net d'impôts", selon le journal.
    Toujours selon les Echos, Ernest-Antoine Seillière a perçu 65 millions d'euros de gratifications et doit 40 millions d'euros au fisc et Jean-Bernard Lafonta, qui a perçu 150 millions d'euros, doit une centaine de millions.
    La Commission des infractions fiscales avait donné son avis mardi 19 juin aux services fiscaux sur les dossiers. Le 3 mai, le Comité des abus de droit qui siège au Conseil d'Etat avait jugé fiscalement incorrect le montage financier réalisé dans l'affaire Solfur, la société créée pour réaliser cette opération. Le fisc estime que les sommes auraient dû être déclarées comme salaires et réclame donc, avec les pénalités, environ 240 millions d'euros.
     

    Val-d'Oise : un jeune homme blessé par balle à Bezons

    Un homme d'une vingtaine d'années a été blessé par balle dans la nuit de dimanche à lundi dans la commune du Val-d'Oise, sans doute dans un règlement de comptes.
    Le jeune homme, âgé de 22 ans, a été blessé vers 1h30 alors qu'il se trouvait avec son amie sur le parking d'un hôtel, a indiqué une source policière.

    Blessé à la cuisse, il a été transporté au centre hospitalier d'Eaubonne (Val-d'Oise). La femme qui se trouvait en sa compagnie n'a pas été blessée, a précisé une source proche du dossier. Selon cette source, le jeune homme pourrait avoir été victime d'un règlement de comptes. La sûreté territoriale du Val-d'Oise est chargée de l'enquête
     

    lundi 24 septembre 2012

    Sexagénaire tuée: auto retrouvée

    Le véhicule volé qui a servi au meurtre de la femme de 64 ans abattue dans sa voiture dimanche à Saint-Quentin (Aisne) a été retrouvé calciné hier soir dans l'Oise, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Laon qui a lancé un appel à témoins. La voiture, une Jaguar de couleur bleue, qui avait été volée le 16 septembre à Laon a été retrouvée brûlée dans la région de Noyon dans l'Oise, a précisé Olivier Hussenet, le procureur de Laon, lors d'un point presse.

    Le parquet a lancé un appel à témoins en invitant "toute personne ayant des informations sur la jaguar avant, pendant ou après les faits" à contacter les enquêteurs de la police judiciaire de Lille au 03 20 30 37 27". La femme de 64 ans, qui vivait à Saint-Quentin avec sa petite fille, a été touchée d'au moins six impacts de balle au niveau du thorax, du dos et d'un bras, selon le procureur.

    Seule dans sa voiture, la victime s'était garée devant une pizzeria d'un boulevard passant, située dans un quartier calme et résidentiel de Saint-Quentin. Ses agresseurs présumés - deux personnes cagoulées selon une source policière et certains témoignages - ont tiré plusieurs balles, avant de prendre la fuite à bord de la voiture dérobée une semaine auparavant.

    Ils étaient toujours activement recherchés lundi, selon le parquet de Laon. La victime, qui avait eu quelques soucis avec la justice dans un passé lointain, selon le parquet, était divorcée d'un homme lié à la communauté du voyage mais sédentarisée depuis longtemps à Saint-Quentin.


    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/24/97001-20120924FILWWW00625-sexagenaire-tuee-auto-retrouvee.php

    L'ado britannique se serait enfuie en France avec son prof de maths

    Où est Megan ? Depuis plusieurs jours, cette jeune anglaise de 15 ans a disparu et, selon la police britannique, elle pourrait s'être enfuie en France avec son professeur de mathématiques.

    L'alerte a été donnée vendredi à la mi-journée, quand l'établissement où elle est scolarisée dans l'East Sussex, un comté du sud-est de l'Angleterre, a constaté son absence. Neuf heures plus tard, elle prenait un bateau à Douvres pour traverser la Manche jusqu'à Calais, comme l'ont montré les vidéos prises par des caméras de surveillance.
    "Je suis accroc à toi comme à de l'héroïne"
    Megan "se trouve apparemment en France avec Jeremy F., originaire de Ringmer, East Sussex", a indiqué la police locale dans un communiqué. Selon la presse britannique, elle se serait enfuie avec son professeur de maths, âgé de 30 ans, à bord de la voiture de l'enseignant, une Ford Fiesta noire.

    Les enquêteurs britanniques ne pensent pas qu'elle soit en danger mais ils sont en liaison avec les autorités françaises pour tenter de la retrouver. La jeune fille, depuis sa disparition, n'a été vue par aucun témoin. La police du Sussex a lancé un appel dimanche lui demandant de prendre contact avec elle. "Nous voulons juste que Megan nous contacte. Nous sommes très inquiets et elle nous manque terriblement", a déclaré son père. Cet appel a été relayé sur Twitter et Facebook.

    Selon la presse britannique, l'enseignant, qui est marié et fait de la musique, aurait écrit il y a quelques mois sur un blog, rédigé sous son nom de scène : "je suis accroc à toi comme à de l'héroïne", évoquant son "dilemme moral". "Comment devons nous, comment devrions nous, définir ce qui est bien ou mal, acceptable ou inacceptable ?", aurait-il ajouté


    http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/l-ado-britannique-se-serait-enfuie-en-france-avec-son-prof-de-maths-7544671.html

    Meurtre de Juan-les-Pins: un vol de bijoux à l'origine du drame?

    Si la police judiciaire de Nice n'a encore aucune piste sérieuse concernant l'homicide de Maria-Cristina, le scénario du drame se précise. Un seul homme serait venu voler des bijoux

    Beaucoup d'émotion. Forcément. Mais, aussi, de la peur. Une incontrôlable peur… Hier, Juan-les-Pins naviguait entre deux humeurs. Impossible d'oublier le drame de la veille. La mort de Maria-Cristina Prieto, 82 ans. Sauvagement tuée, vers 17 h 30, dans sa résidence secondaire de la rue Dulys, alors qu'elle était seule avec son amie Yvette, 75 ans, handicapée. Impossible aussi de ne pas transposer. De ne pas craindre de subir un jour le même terrible sort. « Rien que de penser à cette mamie, ça me donne la chair de poule,lance Sandrine. Elle est morte entre les mains de crapules. C'est abominable. On se dit que cela aurait pu être nous. J'espère vraiment que les policiers vont attraper ce meurtrier au plus vite. »

    Pas encore de piste

    Malheureusement, pour l'heure, c'est encore loin d'être le cas. « Nous n'avons pas de piste sérieuse, concède le parquet de Grasse. L'enquête est complexe. Elle suit son cours. Il nous reste beaucoup d'éléments à exploiter. Nous attendons les résultats de plusieurs analyses ADN. Nous espérons aussi pouvoir utiliser les vidéos des caméras de la Ville. »

    À défaut d'éléments probants, un premier scénario du drame peut néanmoins s'écrire depuis hier, grâce à l'enquête de voisinage menée par la brigade criminelle de la police judiciaire de Nice. Grâce, aussi, aux très vagues souvenirs d'Yvonne, dont le témoignage a été recueilli à l'hôpital de La Fontonne.

    Ce scénario semble confirmer la thèse d'une agression crapuleuse.

    http://www.nicematin.com/antibes/meurtre-de-juan-les-pins-un-vol-de-bijoux-a-lorigine-du-drame.999101.html

    dimanche 23 septembre 2012

    Le commanditaire d'un triple meurtre écroué

    Le commanditaire présumé d'un triple homicide, perpétré en décembre dernier en relation avec le trafic de drogue à Marseille, a été mis en examen et écroué, a-t-on appris samedi de source policière.
    Âgé de 22 ans, il a été mis en examen pour "complicité de meurtres en bande organisée", encourt la réclusion à perpétuité, et a été écroué à la prison de Luynes, dans les Bouches-du-Rhône.
    La justice le soupçonne d'avoir commandité l'exécution de trois hommes, dont les corps avaient été retrouvés, le jour de Noël dernier, carbonisés à l'intérieur d'une voiture abandonnée aux Pennes-Mirabeau, une commune proche de Marseille. Le contrôle pour le trafic de cannabis aux Micocouliers, une cité sensible des quartiers nord de la cité phocéenne, serait directement à l'origine de ce réglement de comptes.
     

    Un deltaplane a-t-il disparu sur les hauteurs de Septmoncel ?

    Ce dimanche après-midi, aux alentours de 16 heures, un habitant de l'Essart, dit avoir vu ce qui pourrait ressembler à un deltaplane tomber dans la forêt, à hauteur du Replan, lieu-dit proche de Septmoncel et base de départ pour les vols en parapente ou deltaplane.
    "J'ai vu une toile avec une masse au bout descendre en torche dans les arbres." Le seul témoin n'en démord pas. Il prévient de suite les secours qui font appel à Dragon 25. Depuis, l'hélicoptère balaye la zone mais les secours ne voient rien. Était-ce vraiment un deltaplane ? Gendarmes et pompiers continuent actuellement les recherches autant sur terre que depuis les airs.
     

    samedi 22 septembre 2012

    Meuse : retrouvée prostrée et choquée à côté de sa voiture

    Une jeune femme domiciliée dans les environs de Bar-le-Duc a été retrouvée prostrée et extrêmement choquée à côté de son véhicule, hier vers 17 h 30 le long d’une route située à proximité de Couvonges. Elle a tout de même réussi à contacter un ami par téléphone, lequel a aussitôt alerté les sapeurs-pompiers qui lui ont porté secours.
    « Cette dame tenait des propos incohérents et très incertains. Nous attendons de l’entendre demain (aujourd’hui) pour savoir réellement dans quelle direction partir. Elle est actuellement examinée par un médecin », a indiqué hier soir Gwenaelle Antoine, substitut du procureur de Bar-le-Duc.

    Examen médical capital

    Toujours est-il qu’un plan Milan, en présence d’une douzaine d’unités de la gendarmerie du Sud meusien, a été déployé jusqu’à 19 h 30 à la suite des déclarations de la victime présumée. « Il a été déclenché par précaution car elle a donné le signalement d’un véhicule », a ajouté Gwenaelle Antoine. Cette surveillance routière des militaires a été levée vers 19 h 30, se révélant vaine.
    Étant donné le choc psychologique constaté chez cette jeune femme et des propos qui demandent des éclaircissements, il était encore trop tôt, hier soir, pour savoir ce qui lui était réellement arrivé. « On ne sait pas à l’heure actuelle si elle a été victime d’un viol ou non », a souligné avec toute la prudence qui s’impose la substitut du procureur.
    Les conclusions de l’examen clinique pratiqué par le médecin devraient s’avérer capitales pour la suite des investigations. Pour confirmer ou infirmer les allégations de viol dont a peut-être été victime la jeune Meusienne.

    http://www.estrepublicain.fr/meuse/2012/09/21/retrouvee-prostree-et-choquee-a-cote-de-sa-voiture-vers-couvonges

    Tuerie de Chevaline : la piste d’une propriété des al-Hilli en Gironde

    L’ingénieur britannique originaire d’Irak, tué dans le drame de Chevaline avec sa femme et sa belle-mère, avait acquis une maison en Gironde dans les années 1990. Les enquêteurs ont inspecté cette bâtisse en ruine quelques jours après la tuerie en Haute-Savoie.
    Saad al-Hilli était le propriétaire d’une maison de pierres aujourd’hui en ruine au cœur de Saint-Macaire, un petit bourg situé au sud de la Gironde. Les vérifications menées sur place par les enquêteurs en charge du dossier n’ont cependant rien donné de probant.
    Achetée par al-Hilli il y a 12 ans, cette maison avait été partiellement rénovée avant d’être remise en vente il y a quelques années. Mais au moment du drame de Chevaline, al-Hilli et sa famille n’avaient pas trouvé preneur.

    http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/21/1445566-tuerie-de-chevaline-la-piste-d-une-propriete-des-al-hilli-en-gironde.html

    vendredi 21 septembre 2012

    Boulogne-Billancourt : soupçons de corruption à la sous-préfecture

    Trois agents de la sous-préfecture de Boulogne-Billancourt sont en garde à vue dans le cadre d’une sur un vaste trafic de voitures de luxe. Employés au service des cartes grises, ils sont soupçonnés d’avoir validé des dizaines de faux documents pour permettre l’immatriculation de voitures importées notamment des Etats-Unis. Les agents étaient dans le collimateur de l’Office central de lutte contre le organisé (OCLCO), la superbrigade de répression du banditisme à l’échelon national, depuis un an.

    L’enquête a débuté avec un tuyau arrivé aux oreilles des policiers sur des garagistes véreux revendant de luxueux véhicules faussement immatriculés, avec la complicité d’agents corrompus de la sous-préfecture.

    Le parquet a ouvert une enquête préliminaire à l’automne dernier. Le tuyau s’est rapidement vérifié. Aussi, en février dernier, le parquet a ouvert une information judiciaire pour « corruption, escroquerie en bande organisée, falsification de documents administratifs, faux et usages de faux ».

    Arrivées sur le territoire national, les belles Chevrolet, Dodge, Aston Martin doivent se faire une virginité pour circuler sur les routes de
    . Il leur faut répondre à des normes, vérifiées à la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (Driee), ex-services des Mines. Si tout va bien, le propriétaire repart avec un procès-verbal présenté au service des cartes grises pour l’obtention de l’immatriculation.

    C’est à ce stade qu’interviennent les agents du service qui auraient notamment validé les procès-verbaux falsifiés, voire participé à leur élaboration. La rétribution versée aux employés véreux n’est pas encore clairement établie. Certains avancent la somme de 100 à 150 € par carte grise délivrée. Environ deux cents voitures de luxe auraient ainsi été immatriculées avec la complicité des agents de la sous-préfecture. Toujours en garde à vue hier, ils devraient être présentés à un juge d’instruction aujourd’hui, en même temps que quatre complices. Hier, huit premiers suspects, notamment des garagistes arrêtés dans ce gros coup de filet de l’OCLCO, devaient être présentés aux deux juges chargés de l’instruction.

    Deux affaires de trafic de faux documents en un an

    A la sous-préfecture de Boulogne, c’est la consternation. D’autant qu’en février dernier une première affaire gênante a éclaté. La directrice du service des étrangers délivrait des cartes de séjour sur la base de faux documents.

    A l’époque, le préfet avait saisi l’inspection générale de l’administration, l’équivalent de la police des polices, pour faire la lumière sur les soupçons de corruption au service des étrangers mais aussi au service des cartes grises. Deux des trois agents ont d’abord été visés par cette enquête administrative, avant que les investigations de l’OCLCO ne révèlent l’implication du troisième employé douteux. « Tous ont été écartés de leur poste », indiquait la préfecture hier. L’administration n’exclut pas de se porter partie civile.


    http://www.leparisien.fr/boulogne-billancourt-92100/soupcons-de-corruption-a-la-sous-prefecture-21-09-2012-2174175.php

    Braquage à Monaco: une veste ensanglantée retrouvée

    Activement recherché depuis mardi, le troisième braqueur court toujours. Une veste avec des tâches de sang a été perdue dans un jardin à Roquebrune. Elle pourrait appartenir au fuyard

    Après l'interpellation ce mercredi de deux braqueurs présumés de la bijouterie Passé Actuel à Monaco, boulevard des Moulins, les forces de l'ordre sont toujours à la recherche d'un troisième suspect qui a réussi à s'enfuir dans le quartier de Carnolès, à Roquebrune-Cap-Martin. Vraisemblablement blessé au thorax, il reste activement recherché. Tard mardi soir, deux suspects avaient été interpellés à Menton, près de l'immeuble investi en journée par le GIPN. Mais ils ont été mis hors de cause et libérés dans la nuit.

    Rappelons qu'au moment où les malfaiteurs ont forcé, en voiture, un barrage de police sur l'échangeur Saint-Roman, un coup de feu a été tiré dans leur direction. L'impact de balle a été retrouvé sur la fenêtre de la portière, côté conducteur. « J'ai entendu un crissement de pneus énorme.Une voiture, l'Audi des braqueurs, coincée entre un 4x4 gris et une jardinière,relate Jo Lorenzi, un Roquebrunois présent au moment des faits.Deux policiers tenaient en joue le véhicule alors qu'un motard tentait de casser la vitre avec son pied. Le chauffeur a insisté. Et tout arraché sur son passage avant de filer vers Roquebrune. L'Audi a été prise en chasse par quatre motards et deux voitures banalisées. »

    Fuite vers l'Italie ?

    Hier matin, un habitant de Roquebrune a découvert dans son jardin une veste tâchée de sang. Il pourrait s'agir d'un vêtement appartenant au braqueur en suite. Des tests d'ADN vont être pratiqués et comparés à ceux effectués sur la chemise ensanglantée, retrouvée la veille sur la piste du fuyard. En plus des services de police nationale et municipale en alerte, ainsi que des hôpitaux, le CCPD (centre de coopération policière et douanière) a été réactivé en vue d'une possible fuite vers l'Italie. Des contrôles d'identité sont pratiqués en divers points de la frontière.

    Les deux suspects lituaniens, âgés de 17 et 19 ans, étaient toujours en garde à vue hier soir à la caserne Auvare à Nice, dans les locaux de la brigade de répression du banditisme de la PJ de Nice.

    Celle-ci est saisie de l'enquête pour vol à main armée et recel en bande organisée. Pour l'heure, rien n'a filtré de leurs auditions, rendues compliquées par des contraintes de traduction. Tous deux seraient toxicomanes, et ne présentent pas le profil de « professionnels » du banditisme. Leur garde à vue peut durer jusqu'à 96 heures. Le moins que l'on puisse dire, c'est que leur interpellation à Roquebrune-Cap-Martin a suscité une vague d'émotion dans la cité.

    Mercredi matin, les habitants étaient encore sous le choc. La scène s'est en effet déroulée à quelques mètres de deux écoles. Et chacun d'espérer que le dernier braqueur allait être « rapidement attrapé et le plus loin possible ».

    http://www.nicematin.com/derniere-minute/braquage-a-monaco-une-veste-ensanglantee-retrouvee.996258.html

    jeudi 20 septembre 2012

    Lot-et-Garonne: les restes retrouvés sont ceux d'un foetus

    Une autopsie réalisée mercredi a permis de déterminer que les restes humains retrouvés mardi près d'un village du Lot-et-Garonne, en pleine campagne, ont appartenu à un foetus, laissant toutes les pistes ouvertes: de la fausse couche à l'acte criminel.
    Au regard de l'autopsie pratiquée mercredi par l'institut médico-légale de Bordeaux, les restes retrouvés à Clairac pourraient appartenir à "un fœtus de 30 semaines d'aménorrhée. Le sexe n'est pas encore déterminé", a indiqué le procureur de la République du tribunal d'Agen, Pascal Prache, au cours d'une conférence de presse.
    Les restes humains découverts par deux chiens
    Mardi, deux chiens avaient rapporté à leur maître, propriétaire d'un centre équestre près de Clairac une tête, un bras et une partie d'un thorax, toujours attachés, laissant penser dans un premier temps qu'ils appartenaient à un nouveau-né.
    Si selon le procureur "la procédure n'écarte aucune hypothèse" désormais "la question est de savoir si le bébé était né viable ou pas". Des nourrissons dits prématurés, nés avant la 37e semaine d'aménorrhée à partir de laquelle la médecine estime l'accouchement normal, peuvent survivre à la condition d'une prise en charge hospitalière immédiate.
    "L'objectif est d'identifier les causes du décès. Un des enjeux forts de l'enquête est de savoir si nous sommes confrontés à une infraction de nature criminelle ou si on a affaire à une mère qui, dans une situation de dérive, a pu abandonner son bébé mort-né ou viable", a déclaré Pascal Prache.
    Les enquêteurs à la recherche du reste du corps
    De gendarmes appuyés de chiens spécialisés dans la détection de cadavres sont mobilisés depuis mardi car les enquêteurs sont toujours à la recherche du reste du corps. Des analyses du bol alimentaire des chiens ont également été lancées afin de déterminer si ils ont pu ingérer les morceaux du corps manquants.
    Le procureur a par ailleurs précisé que le fœtus était "en voie de putréfaction", ce qui pourrait laisser penser que les restes, retrouvés mardi, ont été déposés il y a un certain temps. Jeudi, des analyses d'anatomie pathologique et d'ADN seront également pratiquées "afin de concourir à l'identification du fœtus".
    Le procureur a également fait état de la découverte d'un sac plastique contenant des matières organiques dans un rayon de 1 km autour du centre équestre. Des analyses sont en cours et "il est trop tôt pour faire un lien" avec le fœtus, a-t-il souligné.
     

    Il pirate la messagerie pour escroquer une famille

    Le 18/09/2012 03:21, Paul (prénom modifié) a écrit : «Bonjour ! Dis-moi, Où es-tu actuellement ? J'espère que je ne te dérange pas ? J'aurais besoin de ton aide… sérieusement. Contacte-moi par mail et en toute discrétion. S'il te plaît, c'est urgent Je suis hors du pays et vraiment très délicat ? J'attends ta réponse avec impatience.» Ce message, plus de 150 personnes l'ont trouvé dans leur boîte mail hier matin.. «Je me suis fait pirater ma messagerie. En fin de semaine j'ai reçu un avertissement de Yahoo me demandant de remplir un questionnaire, sinon il fermait ma boîte mail. J'ai donné les informations et aussi mon mot de passe» explique Paul, un Vauréen qui tient à garder l'anonymat. Une erreur à ne jamais commettre : donner son mot de passe. «Dans la matinée j'ai reçu plus de 80 appels d'amis ou de membres de la famille qui s'inquiètent ou pour me prévenir du piratage.»

    Une adresse à Abidjan

    Nous avons voulu connaître qui envoyait ces mails. Nous avons donc répondu à la demande d'aide. «18 sep 2012, 10:35:35 Si je peux t'aider de là où je suis… Jean .» Et voilà la réponse que nous avons obtenu : 18 sep 2012 09:39:16 (heure locale). «Merci pour ta disponibilité. Je suis dans une situation très difficile ici en Côte D'ivoire. Hier soir je me suis fait agresser en rentrant à l'hôtel. J'ai reçu plusieurs coups et ils m'ont tout volé (téléphone ; carte de crédit, argent…) je n'ai plus rien en ma possession. C'est pour cela que j'ai besoin que tu m'envoies de l'argent pour mes soins et pour que je règle certains frais impayés de l'hôtel. J'ai besoin de 3 850 euros que je te rembourserai, je m'en tiendrai à ce que tu m'enverras. Pour l'envoi, je te demande de faire un transfert par Western union ou Money gram avec mes coordonnés. Pays : Côte d'Ivoire. Ville : Abidjan Adresse : 7 boulevard Roume | 04 BP 1185, Abidjan. Dès mon retour je te donnerai plus de détails sur ce voyage. J'aimerais aussi que cela reste dans la discrétion rien qu'entre toi et moi. Je compte sur toi le plus rapidement possible. Merci d'avance.» Hier après midi, Paul a réglé ce problème avec Yahoo.
    Apparemment personne n'a été dupe. «J'ai signalé cette tentative d'escroquerie de masse à la gendarmerie» conclut-il.

    http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/19/1443527-lavaur-il-pirate-la-messagerie-pour-escroquer-une-famille.html

    mercredi 19 septembre 2012

    Restes d'un nourrisson à Clairac (47) : un sac découvert à proximité

    Des restes d'un nouveau-né ont été découverts mardi par deux chiens dans un centre équestre de Clairac, village du Lot-et-Garonne entre Marmande et Agen. Des dizaines de gendarmes sont mobilisés pour tenter de déterminer les circonstances de la mort du nourrisson.
    En fin de matinée, un sac plastique contenant "des restes de matières organiques" a été retrouvé près du centre, selon la gendarmerie. Ils vont être analysés afin de déterminer s'il s'agit de restes humains.

    Mardi, vers 17H00, ce sont deux chiens qui ont fait la macabre découverte dans un centre équestre en pleine campagne, à proximité de cette bourgade de 2.500 âmes : ils ont rapporté à leur maître, propriétaire du centre Les Ecuries Richard Soen, une tête, un bras et une partie du thorax, toujours attachés et appartenant manifestement à un nourrisson.
    Une autopsie, pratiquée à l'institut médico-légal de Bordeaux, devrait notamment déterminer le sexe de l'enfant, les causes de sa mort et s'il était vivant à la naissance.
    Le centre équestre, qui s'étend sur une dizaine d'hectares, est situé au lieu-dit Cambes, dans une zone relativement isolée, à quelques kilomètres du bourg. Il a été bouclé par une trentaine de gendarmes. Mardi soir, outre les militaires, un magistrat du parquet d'Agen, un médecin-légiste ainsi que la maire du village étaient présents sur place.
    Un chien pisteur est intervenu jusqu'à 22H00 afin de trouver d'autres restes, en vain. Mercredi matin, un autre chien, spécialisé dans la recherche de cadavres, a aussi vainement parcouru le secteur.
    Un hélicoptère de la gendarmerie survolera dans l'après-midi la zone qui va être ratissée par une cinquantaine de gendarmes.
    "Toutes les hypothèses sont envisagées". Pour le capitaine Gambier, la priorité, c'est de rechercher les restes du corps et le lieu de la découverte. Ensuite, on orientera les investigations", confiées à la section de recherches (SR) d'Agen et à la brigade de recherches (BR) de Marmande, "en fonction de ce que l'on aura trouvé". Il s'attend à une "enquête difficile".
    L'officier n'était pas en mesure de confirmer si les restes avaient été déterrés par les chiens où s'ils les avaient trouvés à même le sol. Un vétérinaire va procéder à des prélèvements sur eux (bol fécal et selles) afin de déterminer si ils ont pu ingérer des morceaux du corps du nouveau-né.
    "Ce genre d'affaire est dramatique", estime Françoise Bize, maire PS de Clairac.

    Le village de Clairac a été marqué en 1991 par l'assassinat d'une jeune fille, Caroline Nolibé, poignardée près du domicile de son père. Ce dernier, un temps désigné par des rumeurs villageoises, a été incarcéré pendant un mois et demi avant d'être définitivement blanchi par la justice en 2001 et d'être indemnisé à hauteur de 50.000 euros en 2010.
    Un handicapé mental a été condamné en janvier 2004 à 15 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de la jeune fille.
    "Ici, on enterre plus vite les gens qu'on ne les fait naître", a commenté, sous couvert de l'anonymat un restaurateur de Clairac.

    http://www.sudouest.fr/2012/09/19/restes-d-un-nourrisson-a-clairac-47-un-sac-decouvert-a-proximite-825478-7.php

    Il dit avoir frappé à mort sa compagne

    Un homme de 53 ans a avoué avoir tué à coups de barre de toit de voiture sa compagne de 43 ans après un accident de la circulation à Callengeville (Seine-Maritime), a-t-on appris de source proche de l'enquête. La voiture accidentée avait été découverte dans la nuit du 11 au 12 septembre, encastrée dans une protection en béton de l'autoroute A28 (Rouen-Abbeville). Le corps de la femme décédée et celui de son compagnon blessé gisaient à côté du véhicule.

    Sous l'emprise de médicaments et tenant des propos incohérents, l'homme avait été transféré au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen. Entendu dimanche par les gendarmes de la Section de recherche de Rouen chargés de l'enquête, il a reconnu avoir tué sa compagne à la suite de disputes répétées. L'homme a indiqué avoir agi après l'accident. Il se serait saisi d'une barre de toit qui se trouvait dans le coffre du véhicule et aurait frappé sa compagne à six ou sept reprises à la tête.

    L'homme, originaire du Finistère comme la victime, a été présenté lundi soir au pôle de l'Instruction de Rouen où il a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué à la maison d'arrêt de la ville.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/18/97001-20120918FILWWW00388-il-tue-sa-compagne-a-coups-de-barre.php

    mardi 18 septembre 2012

    Lorraine : Kalachnikovs et munitions saisies sur une aire d'autoroute

    Six Kalachnikovs et des munitions ont été découvertes mardi sur une aire de l’autoroute A4 par les douanes de Metz, dans un véhicule immatriculé en Bosnie dont le conducteur a été arrêté, ont annoncé les douanes.
    Quatre premiers fusils mitrailleurs au chargeur approvisionné ont été découverts en pièces détachées dans les garnitures de portes, qui étaient pourvues de caches et deux autres armes, montées et équipées de chargeurs approvisionnés, ont été retrouvées dans les passages de roues avant, a précisé dans un communiqué la Direction générale des douanes.
    La saisie a été effectuée entre minuit et 1 h mardi, lors du contrôle d’un véhicule de location immatriculé en Bosnie et qui stationnait sur une aire de la A4 dans le sens Strasbourg-Paris. Le conducteur, seul à bord, a déclaré aux enquêteurs venir de Bosnie et se diriger vers la Suisse. Il a expliqué avoir fait un détour pour récupérer du matériel informatique.
    L’homme a été remis à la police judiciaire de Metz.
    L’utilisation des armes de guerre s’est banalisée en quelques années en France, armant aussi bien les petits voyous que le grand banditisme. La Kalachnikov a notamment été utilisée lors de plusieurs règlements de comptes dans les Bouches-du-Rhône, qui ont tué 19 personnes depuis le début de l’année. A Lille, deux personnes ont été tuées et cinq autres blessées fin juin par un homme qui a ouvert le feu devant une discothèque après s’être fait refuser l’entrée.
    Selon des spécialistes, le prix d’une Kalachnikov sur le marché noir, oscille entre «500 euros pour une arme de mauvaise qualité» et de «1.000 à 2.000 euros» pour une arme venue de l’ex-Yougoslavie, source principale du marché français.
    En l’abence de statistiques officielles, on estime que près de 15.000 armes de guerre type Kalachnikov circulent dans les banlieues françaises, contre 3 à 7 millions d’armes qui se trouveraient illégalement en France.
    L’ex-ministre de l’Intérieur Claude Guéant avait assuré en février 2012 que près de 3.500 armes avaient été saisies en 2011.


    http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/09/18/six-kalachnikovs-et-des-munitions-saisies-en-moselle

    Livarot (14). Tentative de meurtre dans une discothèque

    Un homme de 27 ans a été interpellé par les gendarmes d’Orbec après une agression à l’arme blanche dans une boîte de nuit, samedi, à Livarot (Calvados).
    Les gendarmes d’Orbec ont interpellé samedi un homme de 27 ans soupçonné d’avoir gravement blessé un autre client de la discothèque de Livarot.
    D’après les premiers éléments de l’enquête, vers 3 h 30 du matin samedi, un jeune homme de 17 ans s’est effondré sur la piste.
    Transporté au centre hospitalier de Lisieux, puis au CHU de Caen, il risque la perte de l’usage de ses membres inférieurs.
    Une information judiciaire a été ouverte et l’homme principal suspect mis en examen, puis écroué à la maison d’arrêt de Caen.
    Toute personne ayant été présente au moment des faits peut rentrer en contact avec les enquêteurs au 02 31 31 89 76.
     

    lundi 17 septembre 2012

    Labarthe. Une mère de famille de 55 ans disparue : appel à témoins

    Une mère de famille, âgée de 55 ans, a quitté son domicile de Labarthe, samedi, vers 20 h 30, à la suite d'une dispute. Après avoir envoyé avec son téléphone portable plusieurs textos à ses proches, faisant état d'une susceptible bêtise, dont le dernier à 23 h 40, elle n'a ensuite plus donné signe de vie. Hier matin, le chien pisteur du PSIG (peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie nationale) de Tarbes a repéré sa trace dans un petit canal au bas de la maison. Le canal a été vidé, en vain. Ensuite un hélicoptère venu de Toulouse a effectué des recherches, sans plus de résultat. La compagnie de gendarmes de Mirande, les PSIG d'Auch, Tarbes et les motards de la DSR ont participé aux recherches depuis samedi soir. Ce matin, elles reprendront aux alentours du domicile. De corpulence forte, la mère de famille, 1,57 m, cheveux longs châtain foncé coiffés en queue-de-cheval, portait un pantalon et une veste noire, ainsi qu'un sac à main. Toute personne ayant des éléments à communiquer doit contacter rapidement la gendarmerie au 0 5 62 05 50 00.
    Faits Divers > Larroque-Saint-Sernin. Une femme de 25 ans qui a perdu, hier, le contrôle de son véhicule, a été évacuée à Auch par les pompiers de Saint-Puy. Eauze. Sur la route de Lannepax, la perte de contrôle d'un véhicule a fait deux blessés, une jeune fille de 17 ans et un jeune homme de 19 ans, transportés à l'hôpital de Condom par les pompiers d'Eauze. Saint-Arroman.
    Un homme de 47 ans est tombé de vélo, au lieu-dit «En Gachies». Il a été transporté à l'hôpital d'Auch par les pompiers de Masseube.

    http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/17/1441402-une-mere-de-famille-de-55-ans-recherchee.html

    Violente collision frontale à Artigat

    Deux véhicules sont entrés en collision, hier, aux alentours de 6 h 30, à la sortie d'Artigat. Selon les premières constatations, l'un des deux conducteurs aurait dévié de sa trajectoire sur la route départementale limitée à 90 km, en pleine ligne droite. N. B., arrivant de Lézat au volant de sa Clio, aurait percuté, pour une raison qui reste à déterminer, la 206 venant en sens inverse. Les deux véhicules, sous la violence du choc, ont fait un tête-à-queue. À noter qu'aucune trace de freinage n'a été relevée sur les lieux de l'accident par les gendarmes. Les pompiers de Lézat arrivés très rapidement sur les lieux ont dû désincarcérer les victimes de l'amas de tôles. Dans la 206, les deux occupants, originaires de Saint-Martin-d'Oydes, revenaient de boîte de nuit. Ces derniers, sérieusement blessés, ont été évacués au CHIVA. N. B., demeurant à Artigat, âgé d'environ 25 ans, a quant à lui été très sérieusement touché notamment au visage et souffrant de multiples fractures - son pronostic vital étant engagé - a été dirigé sur l'hôpital Purpan par l'hélicoptère du SAMU. Le contrôle d'alcoolémie sur les conducteurs s'est avéré négatif.
    Il y a bien longtemps qu'il n'y avait pas eu d'accident si violent sur les longues lignes droites de la vallée de Lèze. L'enquête diligentée par la gendarmerie de Lézat devra déterminer les causes de ce terrible accident.

    http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/16/1440786-violente-collision-frontale-a-artigat.html

    dimanche 16 septembre 2012

    Roubaix : les deux braqueurs portaient des burkas

    Selon les premiers éléments de l'enquête, un véhicule s'est stationné devant la bijouterie peu avant 10h30. Le passager avant, vêtu d'une burka qui lui cachait la totalité du corps sauf les yeux et armé, a alors fait irruption à l'intérieur du commerce. S'en est suivie une violente bagarre avec le bijoutier ce qui a nécessité l'intervention du complice, lui aussi grimé, qui attendait au volant de la voiture. Le commerçant roubaisien a reçu plusieurs coups au visage dont un violent coup de crosse sur le cuir chevelu. Blessé, il a été conduit aux urgences du CH Victor-Provo. Selon une source proche du dossier, les jours de la victime ne sont pas en danger mais elle est extrêmement choquée. Aussitôt l'alerte donnée, un important dispositif a été dépêché sur les lieux. La rue de l'Alma a été bloquée durant plus d'une heure afin de permettre à la police judiciaire de procéder aux premières constatations.

    http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2012/09/14/nef-1627292.shtml

    Agen. Noyade d'Aquasud : la chaîne de responsabilités examinée

    Six personnes ont été mises en examen dans l'affaire de la noyade de la piscine d'Aquasud survenue le 9 juillet 2009 : cinq maîtres nageurs sauveteurs et la CAA.
    Tous les maîtres nageurs sauveteurs se trouvaient-ils bien à leurs postes, n'y a-t-il pas eu une faille dans la mission de surveillance, les procédures de sécurité et l'organisation des secours ont-elles été respectées ?
    Dans l'affaire douloureuse de la noyade survenue au cours de l'été 2009 à la piscine communautaire Aquasud d'Agen, la juge d'instruction continue de s'intéresser de près à la chaîne de responsabilités. Cinq personnes ont déjà été mises en examen en 2010 et 2011 dans le cadre de ce dossier pour «violation délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence ayant involontairement causé la mort» d'Alix Cassoly : les deux MNS titulaires et les trois jeunes sauveteurs brevetés.
    La mise en examen jeudi matin de la CAA pour homicide involontaire, en tant que personne morale, prouve que la justice souhaite faire toute la lumière dans ce drame humain et notamment répondre à la question centrale : comment ce nageur de 19 ans connu pour pratiquer de l'apnée statique, pourtant interdite, a-t-il pu rester quinze minutes au fond du bassin sans être secouru ?
    Pour Jean Dionis du Séjour, président de la CAA: «La juge a estimé qu'elle devait examiner toute la ligne hiérarchique de l'agglomération, c'est une procédure mécanique. C'est l'institution qui est mise en examen. Nous avons un plan d'organisation des secours et l'enquête administrative interne, après le malheureux accident, a montré qu'il n'y avait pas d'écart.»

    Surveillance : une faille ?

    Mais en réalité, c'est un usager de la piscine qui s'était aperçu le premier que le nageur était en difficulté. Une jeune sauveteuse plongeait pour le secourir. «Elle a été mise en examen alors qu'elle était bien à son poste», assure son conseil Me Gonelle qui juge toutefois légitime la recherche de responsabilités par la justice : les règles de sécurité, les positions des sauveteurs autour du bassin, leur rotation. «Il semble qu'un sauveteur ne se trouvait pas à sa place, mais pour autant, cela aurait-il changé quelque chose au drame au final ?», s'interroge Me Gonelle qui invoque un terrible concours de circonstances : «En premier lieu, le coucher du soleil au moment de l'accident, dont la lumière rasante reflétée par les vitres, couvrait le bassin d'un miroir d'eau. Il était donc extrêmement difficile à cette heure-ci de distinguer le fond».

    Anomalies dénoncées

    Sortie à 19 h 40 du bassin, la victime inanimée dont le pouls avait été relancé par les médecins, décédait onze jours plus tard à l'hôpital.
    Un témoin capital dans ce dossier, ancien formateur en sauvetage, a consigné dans des dépositions au commissariat, les anomalies qu'il affirme avoir observées ce funeste soir, tout en portant secours au nageur : certains postes de surveillance inoccupés, un défibrillateur inopérant, un matériel d'oxygénothérapie rangé prématurément qu'il a fallu récupérer à la hâte sur des plages glissantes, latence dans les temps de réaction… «Des pertes de temps et un effet de panique sans lesquels ce jeune aurait pu être réanimé», reste-t-il intimement convaincu.
    Pour Me Sandrine Derisbourg, partie civile : «La famille attend aujourd'hui que la justice aille jusqu'au bout de sa démarche afin que soient établies les responsabilités dans le décès de leur enfant.»

     http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/15/1440549-noyade-d-aquasud-la-chaine-de-responsabilites-examinee.html

    samedi 15 septembre 2012

    Gajan. Un cadavre découvert dans le Salat

    Stupeur pour ce promeneur, mercredi, en fin d'après-midi. Coincé dans les rochers, à une vingtaine de mètres après la digue de l'usine électrique locale, gisait le cadavre d'un homme. Le témoin, impressionné à la vue de sa macabre découverte demande alors à un ami présent sur les lieux de lui confirmer qu'il s'agit bien là d'une personne.
    Aussitôt le constat établi, la gendarmerie de Saint-Girons est prévenue et ne tardera pas à dépecher sur places plusieurs hommes.
    Vers 19h30, les pompiers du GRIMP 09 (groupe d'intervention en milieu périlleux) sont appelés en renfort. Ils sécurisent alors les lieux afin de pouvoir ramener sur la berge le cadavre.
    Une procédure est alors engagée autant pour déterminer les causes de la mort que pour tenter d'identifier le malheureux.
    «D'après les premières constatations, il s'agit d'un homme plutôt jeune, âgé de 20 à 40 ans, expliquait hier Olivier Caracotch, procureur de la République au tribunal de Foix. A priori, le corps séjournait dans l'eau depuis environ une semaine. A ce jour, aucun rapprochement n'a été fait avec le signalement d'une disparition inquiétante».
    La dépouille a été transférée à l'institut médico-légal de Toulouse. De sources judiciaires, le corps ne présenterait pas de marque évidente de coup. L'enquête se poursuit.

    http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/14/1439315-gajan-un-cadavre-decouvert-dans-le-salat.html

    Quarante pieds de cannabis saisis rue des Lois

    Quarante pieds de cannabis, 45 grammes d'herbe séchée conditionnée pour la revente et 360 € en espèces : c'est le butin retrouvé chez un présumé fournisseur d'herbes de cannabis, rue des Lois, à Toulouse, dont la production florissante vient d'être saisie par les policiers du groupe civil de la compagnie de sécurisation et d'intervention (CSI).

    Le fournisseur d'herbe était surveillé

    Depuis plusieurs jours ces fonctionnaires travaillent sur l'existence d'un trafic d'herbe impliquant le gérant d'un magasin de peinture graffiti au centre-ville. Ce dernier a été interpellé à la suite de nombreuses surveillances à son domicile, avenue des États-Unis et aux abords de sa boutique.

    Des clients arrêtés

    Dans le cadre de l'enquête plusieurs clients et consommateurs ont été arrêtés et entendus par les policiers du groupe civil de la CSI. Leurs investigations les ont conduits à Portet-sur-Garonne où un adolescent de 16 ans, dealer présumé, a également été interpellé. Au domicile familial, les enquêteurs ont découvert un système de culture d'herbe contenant 75 grammes d'herbe en séchage, 8 grammes séchés et 6 pieds en culture. Également «main verte», la mère de l'adolescent a été entendue.

    Une culture indoor dans les toilettes

    Le gérant du magasin de peinture à graffer, le mineur et le présumé fournisseur au domicile duquel deux lieux de culture indoor ont été découverts, dans les toilettes de l'appartement et dans sa chambre, ont été placés hier en garde à vue. En moins d'une semaine, c'est la seconde affaire de trafic de stupéfiants mise au jour par les policiers du groupe civil de la CSI.

    http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/14/1439774-quarante-pieds-de-cannabis-saisis-rue-des-lois.html

    vendredi 14 septembre 2012

    Tuerie de Chevaline : "il n'y a pas de piste suédoise"

    "C'est une piste à ranger au fond d'un tiroir", a affirmé une source proche du dossier interrogée vendredi matin par TF1News. Le fils de la victime la plus âgée de la tuerie de Chevaline n'a rien à voir avec le drame. Cette femme, de nationalité suédoise, est la mère d'Iqbal al-Hilli et la belle-mère de Saad al-Hilli. D'après des documents de justice suédois, son fils Haydar Thaher, 46 ans, souffrirait de schizophrénie et "a offensé, menacé et battu ses parents à plusieurs reprises pendant un temps très long". La police serait intervenue huit fois entre 2001 et 2007 à leur domicile dans la banlieue sud de Stockholm. L'ensemble des procès-verbaux donne l'image d'un homme irrascible, qui distribue les coups dès qu'il se sent agressé. De quoi en faire un suspect potentiel de la tuerie ? "La piste suédoise a été rapidement écartée tout simplement par ce que Haydar Thaher était interné au moment où se sont déroulés les faits", précise à TF1 News la même source proche du dossier.
    L'enquête sur ce quadruple-meurtre se concentre donc toujours sur la France et sur la région de Londres, où vivait la famille de Saad al-Hilli, un Britannique d'origine irakienne (lire : Tuerie de Chevaline : le métier, la famille, l'Irak en pistes essentielles). Avec sa femme Iqbal et sa belle-mère Suhaila al-Allaf, ils ont été tués par balles à Chevaline, près d'Annecy, le 5 septembre, de même qu'un cycliste français apparemment victime collatérale. Les deux fillettes du couple âgées de 4 et 7 ans ont survécu à la fusillade, mais la plus âgée, témoin clé, n'a pu être interrogée. Elle est toujours hospitalisée à Grenoble dans un état grave. La brutalité du meurtre a été crûment illustrée jeudi à l'occasion des premières interviews télévisées du cycliste britannique, ancien de la RAF (Royal Air Force), qui a découvert le carnage (lire : Tuerie de Chevaline : "c'était comme dans les Experts").
    Le procureur de la République d'Annecy, Eric Maillaud, a passé la journée de jeudi au Royaume-Uni. Accompagné de Michel Mollin, l'un des deux juges chargés de l'enquête, il a passé près de huit heures à huis clos au poste de police de Woking, dans le comté du Surrey. "Nous sommes parfaitement conscients qu'Annecy n'est que le lieu fortuit de ce drame et que vraisemblablement, l'origine, les causes et les explications sont ici chez vous", a-t-il déclaré aux journalistes à son arrivée. Les deux parties ont souligné leur coopération cordiale sans minimiser les difficultés à surmonter, du fait des procédures et juridictions différentes entre les deux pays. A l'issue de la rencontre, la police du Surrey s'est félicitée dans un communiqué d'une "rencontre extrêmement productive". Selon une source proche de l'enquête, le procureur et le juge d'instruction doivent regagner la France ce vendredi.
     

    Lyon : sept policiers mis en examen pour corruption passive

    Nouveau coup dur pour la police lyonnaise. Placés en garde à vue depuis mardi dans le cadre d'une enquête pour des faits de corruption, sept policiers lyonnais ont été mis en examen jeudi soir notamment pour «corruption passive par personne dépositaire de l'autorité publique», a-t-on appris de source judiciaire.
    Un de ces policiers a été placé sous mandat de dépôt, deux autres sous contrôle judiciaire, le déférement étant toujours en peu après 20 heures 30. Au , treize personnes, dont sept policiers, devaient être présentées au parquet dans le cadre de cette affaire. Selon une source proche de l'enquête, l'un a été un ancien garde du corps de Charles Hernu, maire de Villeurbanne avant de devenir ministre de la Défense de François Mitterrand.

    Il ne faut pas faire «l'amalgame» avec cette affaire, avait insisté mardi le procureur de la République de Lyon, Marc Cimamonti, évoquant l'ancien numéro 2 de la PJ lyonnaise,
    Michel Neyret, mis en examen en octobre 2011 pour corruption, trafic d'influence, association de malfaiteurs ou trafic de stupéfiants, et révoqué, vendredi dernier, par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
    Les fonctionnaires de police --dont quatre du commissariat de Vénissieux-- sont soupçonnés d'avoir rendu des services à une famille de cette ville dont certains membres sont impliqués dans le trafic de drogue, en échange d'avantages.

    «C'est une affaire de corruption significative et les faits les plus anciens datent de 2007», avait expliqué mercredi le procureur, énumérant «une multitude de services rendus» par les policiers «en échange d'avantages reçus», tels que des repas au restaurant, téléphones ou électroménager. «Il ne s'agissait pas seulement de faire sauter des procès-verbaux de contravention, mais aussi de se renseigner sur l'existence de procédures concernant des proches ou des membres de la famille pour empêcher qu'elles ne prospèrent», avait indiqué le magistrat.

    Manuel Valls ce vendredi à Lyon

    Outre les sept policiers, les autres personnes poursuivies sont les deux frères, corrupteurs présumés, l'associé de l'un d'eux et un proche. Ainsi que deux délégués du procureur. Leur déférement était en cours jeudi soir.

    L'enquête avait débuté en août 2011 à la suite d'une dénonciation. Elle avait été confiée conjointement à la section lyonnaise de l'inspection générale de la police nationale (IGPN) et à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP).

    L'interpellation des sept policiers, près d'un an après l'affaire Neyret, avait conduit le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui sera ce vendredi à Lyon, à souligner qu'il ne devait «jamais y avoir le moindre doute sur la police ou la gendarmerie». Il avait toutefois insisté sur le fait que «l'exemplarité et le respect très strict de la loi étaient indispensables afin de maintenir, renforcer ou rétablir le lien de confiance» entre les forces de sécurité et les citoyens.


    http://www.leparisien.fr/faits-divers/lyon-six-policiers-mis-en-examen-pour-corruption-passive-13-09-2012-2163372.php

    Affaire Merah : Abdelkader confirme la piste d'un troisième homme

    Abdelkader Merah, frère du tueur au scooter, a reconnu la présence d'un troisième homme lors de l'achat du blouson de motard que portait son frère Mohamed lors des tueries de Toulouse et Montauban.
    Entendu lundi pendant près de sept heures par un juge antiterroriste, Abdelkader Merah, 29 ans, a refusé de donner l'identité de ce troisième homme, dont il avait déjà reconnu la présence lors du vol du scooter. Lors de sa garde à vue, en mars, Abdelkader Merah avait expliqué avoir pris, à la demande de son frère, le volant de la Clio noire de location ayant servi au vol du scooter. Mohamed Merah était à l'arrière et une troisième personne, «un collègue», occupait la place du passager, selon Abdelkader Merah. C'est ce dernier, selon Abdelkader Merah, qui avait insisté pour suivre Mohamed après qu'il eut volé le scooter et qui l'avait aidé à le cacher.
    «Je ne vous donne pas son nom, c'est un ami d'enfance», avait-il répondu aux policiers en mars. Devant le juge, il a répété n'avoir été pour rien dans le vol du scooter. L'achat du blouson avait eu lieu peu après, facturé au nom d'Abdelkader Merah que le commerçant avait reconnu. les enquêteurs cherchent toujours à identifier cette troisième personne. Comme il l'avait fait devant les policiers, Abdelkader Merah s'est défendu devant le juge d'avoir participé à la préparation des meurtres.Il a notamment nié avoir été présent dans la boutique taxiphone le jour où ont été passés les appels téléphoniques pour fixer rendez-vous au parachutiste Iman Ibn Ziaten, la première victime de Mohamed Merah. Le gérant du magasin avait indiqué aux enquêteurs l'avoir reconnu.

    http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/13/1438870-le-frere-de-merah-confirme-la-piste-d-un-troisieme-homme.html

    jeudi 13 septembre 2012

    Le fils d'une des victimes, malade et violent, a disparu depuis un mois

    ENQUÊTE - Haydar Thaher, fils de la grand-mère, avait déjà menacé de tuer ses parents...

    Et si la cible n’était ni le père, ni la mère, ni même le cycliste, mais la grand-mère? Alors que le procureur d’Annecy, arrivé à Londres ce jeudi, a répété les trois pistes principales envisagées, une quatrième est évoquée par la presse britannique: le fils de la mère d’Iqbal al-Hilli, qui souffre de troubles psychiatriques et serait violent, a disparu de son domicile suédois depuis un mois.
    Arrestations et menaces de mort
    Haydar Thaher vit seul avec sa mère depuis le décès de son père, l’année dernière. L’homme, âgé de 46 ans, aurait été arrêté plusieurs fois pour son comportement agressif envers ses parents, selon des documents de la justice suédoise cités par le Telegraph. Il aurait notamment menacé de les tuer à plusieurs reprises.
    Tandis que sa mère est partie rejoindre sa fille, son gendre et ses petites-filles, les voisins de Haydar Thaher disent ne pas l’avoir vu depuis un mois. Ils pensaient que celui-ci était en voyage en Grande-Bretagne. Il n’a pour l’heure pas été localisé.

    http://www.20minutes.fr/article/1003106/tuerie-chevaline-fils-victimes-malade-violent-disparu-depuis-mois

    Deux cambrioleurs arrêtés en flagrant délit

    Des policiers qui patrouillaient en voiture chemin de Bataille ont remarqué un individu suspect qui semblait faire le guet, lundi à 10 heures. En observant les maisons aux alentours, leur attention a été attirée par un portail ouvert. Une heureuse intuition. En se dirigeant vers la maison, ils ont pu arrêter le comparse du suspect qui était en train de rentrer dans une maison par une fenêtre. Une deuxième voiture de police s'est rendue sur place. Le guetteur a lui aussi été arrêté. Les deux cambrioleurs, âgés de 25 et 28 ans, venaient de Rennes, en Bretagne. Ils ont été placés en garde à vue et sont ressortis libres du commissariat, hier matin, avec une convocation devant le tribunal. Ils seront jugés prochainement, à Auch.

    http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/12/1437957-auch-deux-cambrioleurs-arretes-en-flagrant-delit.html

    mercredi 12 septembre 2012

    Tuerie de Chevaline: la fillette de 7 ans pas encore entendue

    Les enquêteurs attendent beaucoup de l'audition de la fille aînée du couple britannique abattu par balles sur une route forestière à Chevaline, en Haute-Savoie, mercredi dernier. La mère de l'épouse, ainsi qu'un cycliste français avaient également été tués. Seules les deux fillettes de cette famille d'origine irakienne avaient réchappé à la fusillade. Gravement blessée, Zainab, 7 ans, est la seule témoin à pouvoir peut-être décrire la scène de la tuerie, alors que sa petite soeur, cachée pendant huit heures dans la voiture, "a entendu, mais rien vu", selon Eric Maillaud, le procureur de Grenoble.
    Hospitalisée à l'hôpital couple-enfant de Grenoble, le Zainab est sous sédatifs après être sortie dimanche du coma artificiel dans lequel elle avait été plongée. Une femme présentée comme une des tantes des fillettes passe la majeure partie de ses journées au chevet de l'enfant. En attendant son audition, l'enquête se poursuit des deux côtés de la Manche. Une enquête de voisinage élargie, pour recueillir un maximum de témoignages, a été réalisée afin de reconstituer l'emploi du temps de la famille, qui s'est déplacée durant ses vacances en France.
    Les derniers éléments de l'enquête devraient être communiqués mercredi à 17 heures par le procureur de la République, Eric Maillaud.
     

    Accident de car de Mulhouse : les raisons du drame

    D'après ses déclarations et d'autres témoignages, il semblerait que le chauffeur ait vu la sortie au dernier moment et qu'il ait quand même décidé de s'engager. La brutalité du geste et le freinage a entraîné l'accident". Voilà, selon la gendarmerie, une des raisons à l'accident d'un car polonais mardi sur l'autoroute A36, près de Mulhouse. Un accident ayant fait deux morts et 13 blessés graves.

    "Il y a peut-être d'autres éléments qui l'ont conduit à faire ce geste. Nous attendons les résultats de l'analyse médicamenteuse", a précisé Pascal Hurtault, chef du groupement de gendarmerie du Haut-Rhin. Les premières analyses d'alcoolémie et de stupéfiants effectuées peu après l'accident se sont révélées négatives. Les enquêteurs étudient aussi l'éventualité d'une défaillance mécanique du véhicule, parti de Slubice (Pologne) et qui se dirigeait vers Nice. La fatigue est en revanche exclue des possibles causes de l'accident car le chauffeur "roulait depuis moins de deux heures", selon le colonel Hurtault.
    Six personnes en situation de pronostic vital engagé
    Placé en garde à vue depuis l'accident, le chauffeur, âgé de 29 ans et qui avait déjà fait plusieurs fois le trajet, devait être déféré au tribunal de Mulhouse mercredi. Il pourrait être mis en examen pour homicides et blessures involontaires, selon le parquet.

    Le car, qui transportait 65 passagers adultes, deux chauffeurs et une guide, a fait une embardée alors qu'il s'engageait sur une bretelle de sortie de l'autoroute A36 dans le sens Allemagne-Belfort. Il devait faire halte sur une aire de stationnement située à une centaine de mètres de l'accident, pour déposer des passagers. Deux passagers polonais sont décédés et 42 personnes ont été blessées. Selon un bilan établi par la préfecture mercredi, "six personnes sont toujours en situation de pronostic vital engagé".


    http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/accident-de-car-de-mulhouse-les-raisons-du-drame-7521090.html