vendredi 31 janvier 2014

Rugby: La Fédération française impliquée dans une affaire de blanchiment d'argent?

A cause de la vente de billets suspects pour les matchs des Bleus...
«Une information judiciaire a été ouverte» autour de circuits présumés de blanchiment d'argent passant notamment par la revente de billets de matches du XV de France, a affirmé mardi à l'AFP une source judiciaire à Marseille, confirmant une information du Canard Enchaîné à paraître mercredi.
Selon l'hebdomadaire, ces «circuits de blanchiment de l'argent de la prostitution, de la drogue et du banditisme local» (marseillais) auraient notamment utilisé de l'argent liquide de provenance douteuse pour acheter des billets pour certains matches de l'équipe de France de rugby au Stade de France, pour le Tournoi des six nations.
Des billets qui étaient ensuite revendus sur divers sites internet par une société «pour un pactole de 600.000 à 800.000 euros», selon le Canard Enchaîné.
Toujours selon l'hebdomadaire, ces billets étaient achetés directement à la billetterie de la Fédération française de rugby (FFR), à Marcoussis (Essonne), «avec le feu vert de la Trésorerie générale» de la FFR. La personne mandatée pour acheter ces billets au profit de cette entreprise était «une figure du milieu du rugby bayonnais», selon un proche de l'enquête cité par le journal.
«Dès qu'on a découvert qu'il travaillait pour [cette société], on a tout arrêté», a assuré au Canard Enchaîné René Hourquet, patron de la Trésorerie générale de la FFR à l'époque des faits, en 2011 et 2012. Selon Christian Garnier, successeur de René Hourquet à la Trésorerie générale, toujours dans le Canard, la FFR «n'accepte plus jamais 1 euro en liquide (...) et on exige une traçabilité de tous ceux qui achètent en gros».

http://www.20minutes.fr/sport/rugby/1273946-20140114-rugby-federation-frnacaise-impliquee-affaire-blanchiment-argent

jeudi 30 janvier 2014

Décès de Valentin Rivié à Albi : une expertise médicale met en cause l'hôpital

Valentin Rivié est décédé le 3 juin 2012, 48 heures après avoir reçu un coup de bouteille à la tête. Il n’aurait pas été correctement pris en charge par l’hôpital selon les conclusions d’un rapport d’expertise.
Valentin Rivié, Albigeois âgé de 24 ans, est décédé à l’hôpital Purpan à Toulouse le 3 juin 2012 vers 16 h 15. Le 1er juin, vers 3 h 30, boulevard Carnot à Albi, il a reçu un coup de bouteille à la tête, que lui aurait asséné Farouk. Y, Albigeois âgé de 22 ans, actuellement en détention provisoire. Juste après les faits, la victime a été conduite au service des urgences du centre hospitalier d’Albi où sa prise en charge médicale n’aurait pas été correcte. Maguy Deleau, mère de Valentin, avançait déjà cette hypothèse quelques jours après le décès de son fils, lorsqu’elle témoignait dans un article paru dans La Dépêche du Midi du 15 juin 2012.

Rapport très tranché

Aujourd’hui, un rapport d’expertise demandé par l’avocat de la défense Me Pierre Lebonjour, validé par la juge d’instruction Sun Yung Lazare, met en cause dans ses conclusions, l’hôpital d’Albi. «La première chose est que ce rapport d’expertise est très tranché, souligne Me Pierre Lebonjour, pour moi il y a clairement eu une faute de l’hôpital d’Albi, la prise en charge initiale de la victime n’a pas été effectuée de façon correcte». Et l’avocat de préciser : «En fait, lorsque la victime est arrivée à l’hôpital au milieu de la nuit, elle a été prise en charge pour un coma éthylique, elle avait déjà eu des antécédents de ce type, mais pas pour un traumatisme crânien. Il aurait fallu faire un scanner tout de suite mais il n’a été fait que le matin, bien trop tard».

Expertise complémentaire

Le traumatisme crânien de Valentin Rivié constaté dès la prise en charge initiale aurait-il pu augmenter les chances de survie du jeune homme ? «Comme le recommandent les conclusions de la première expertise, ajoute Me Pierre Lebonjour, nous demandons une expertise neurochirurgicale complémentaire, qui évaluera et chiffrera les chances de survie. Car si la responsabilité de mon client n’est pas remise en cause, le coup de bouteille est à l’origine du traumatisme crânien qui a priori a causé la mort, la prise en charge médicale initiale par l’hôpital semble discutable. Le degré de responsabilité de mon client est donc différent».
D’ici quelques semaines une expertise complémentaire, souhaitée par le premier expert, arrivera donc sur le bureau de la juge d’instruction. Cette pièce permettra peut-être de dire si la prise en charge initiale par l’hôpital d’Albi, a privé Valentin Rivié d’une chance de survie.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/30/1806662-deces-valentin-rivie-albi-expertise-medicale-met-cause-hopital.html

mercredi 29 janvier 2014

Le militaire de la BA113 a été tué de sept coups de pioche

C’est un véritable travail de fourmis auquel se sont attelés, depuis lundi matin, les techniciens de l’identification criminelle, après la découverte du corps sans vie de Julien Thévenet, ce sous-officier de 24 ans, affecté de la base aérienne 113 de Saint-Dizier, tué au cours du week-end dans le garage de son habitation de Somme-Suippe.
Mardi, les hommes en combinaison blanche se trouvaient toujours sur les lieux pour passer la maison au peigne fin, pièce par pièce, à la recherche du moindre élément qui pourrait étayer l’enquête confiée conjointement à la section de recherches de Reims, la section de recherches de la gendarmerie de l’Air et la brigade de recherches de Châlons-en-Champagne.
Les gendarmes, cependant, se penchent d’ores et déjà sur plusieurs pistes et scénarios, autres qu’un cambriolage qui aurait mal tourné. Crime crapuleux, crime passionnel, crime familial, professionnel, règlement de compte ? La question demeure. Le parquet de Châlons-en-Champagne n’a en tout cas souhaité faire aucun commentaire à ce sujet.
« La thèse du cambriolage n’est pas la principale » a seulement indiqué le procureur de la République, Christian de Rocquigny, précisant qu’aucun « élément ne permet à ce jour de penser que plusieurs individus soient impliqués » dans ce crime.
Une chose est sûre : aucune effraction n’a été constatée, mais plusieurs objets, tel qu’un téléphone, ont disparu du domicile du couple. Domicile qui, selon les premières constatations, semble avoir été fouillé et mis ainsi en désordre.

Mort dans la nuit de samedi à dimanche

Alors ? S’il devait ne pas s’agir d’un cambriolage, aurait-on cherché à maquiller le crime comme tel ? Le mystère s’épaissit un peu plus. L’autopsie pratiquée mardi après-midi à l’Institut médico-légal de Reims a toutefois permis de dater la mort de Julien Thévenet au cours de la nuit de samedi à dimanche.
Une mort d’une extrême violence. Pas moins de sept plaies thoraciques ont en effet été constatées dans la région du cœur. Sur les coups portés, trois ont pénétré la cavité thoracique, un autre a touché l’artère pulmonaire et deux autres le poumon gauche.
L’un des coups a même été si brutal que l’arme a transpercé le corps de part en part. « Des blessures compatibles avec la pioche retrouvée sur le corps de la victime » précise le parquet de Châlons. Un traumatisme, enfin, a également été provoqué par deux autres coups, relevés sur chaque côté du crâne, auquel s’ajoute une plaie à la main droite.

Tué au moment de partir au travail

Autre élément important : selon nos informations, Julien Thévenet devait travailler au cours du week-end. Or, son paquetage militaire a été retrouvé au pied de son véhicule, laissant à penser que celui-ci s’apprêtait à partir pour Saint-Dizier lorsqu’il a été tué. Extrêmement choquée, l’épouse de Julien Thévenet a quant à elle été entendue mardi matin par les enquêteurs.
Absente tout au long du week-end, depuis le vendredi soir, avec les deux jeunes enfants du couple, c’est elle qui avait alerté son voisin, lundi, en constatant à son retour que la porte vitrée, ouvrant sur le jardin, face au terrain de football communal, était ouverte

http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-militaire-de-la-ba113-a-ete-tue-de-sept-coups-de-pioche-ia0b0n290417

Maddie : Scotland Yard au Portugal, trois suspects pourraient être arrêtés

Quatre enquêteurs britanniques sont arrivés mardi en Algarve, où la fillette de trois ans a disparu en 2007, pour tenir une "discussion secrète de quatre heures" avec des policiers et procureurs portugais en vue de possibles interpellations, rapporte le Daily Mirror mercredi.

Premières arrestations en vue dans l'affaire de la disparition qui bouleverse le Royaume-Uni depuis sept ans ? C'est en tout cas ce qu'affirme le Daily Mirror mercredi. Le tabloïd britannique rapporte que quatre détectives de Scotland Yard sont arrivés mardi en Algarve, au sud du Portugal, où a disparu Maddie McCann en 2007.
Objectif : tenir une "discussion secrète de quatre heures" avec des policiers et procureurs portugais en vue de la possible interpellation de trois suspects, indique le journal dont les informations n'ont pas été confirmées par la police britannique.
De nombreux appels passés après la disparition
Les trois suspects sont soupçonnés d'appartenir à une bande de cambrioleurs et ont effectué un grand nombre d'appels après la disparition de Maddie. Les parents de la fillette sont "sur les charbons ardents", a confié une source anonyme. Début novembre, la police portugaise, qui avait classé l'affaire en 2008 après 14 mois d'investigations controversées, avait rouvert l'enquête et poursuivait, selon un quotidien local, la piste d'un ancien employé de l'hôtel où séjournait la famille McCann lorsque la fillette de trois ans avait disparu.
Après avoir passé deux ans à étudier le dossier, le Royaume-Uni avait officiellement ouvert sa propre enquête en juillet et publié en octobre deux portraits-robots d'un homme vu en train de porter un enfant aux "cheveux blonds" le soir de la disparition de la fillette.
 

mardi 28 janvier 2014

Fiona: repérages aériens pour tenter de retrouver le corps

C'est la tentative de la dernière chance pour tenter de retrouver le corps de Fiona, morte sous les coups de son beau-père. Un hélicoptère a survolé à plusieurs reprises le secteur d'Aydat, au sud de Clermont-Ferrand, où la mère de Fiona et son compagnon disent avoir enterré la fillette de cinq ans en mai dernier, selon la Montagne.
"Ne pas abandonner les perspectives de retrouver le corps". Des repérages aériens ont été faits au dessus de la zone élargie du lac d'Aydat, dans le Puy-de-Dôme, c'est un endroit vallonné et boisé, il est peut-être plus facile de repérer des endroits correspondants à des déclarations vu du ciel", a expliqué le procureur de la République à Clermont-Ferrand, Pierre Sennès.
 

Sarthe: un couple retrouvé mort par arme à feu

Un couple a été retrouvé mort par arme à feu dans la nuit dernière dans la petite commune de Prévelles (Sarthe), à près de 30 km au nord-est du Mans, a-t-on appris auprès des services de secours.

Le couple a été retrouvé à son domicile. Deux enfants sur place, apparemment indemnes mais choqués, ont été pris en charge et hospitalisés, a-t-on indiqué de même source.

Aucun autre détail n'a pour le moment été divulgué sur cette affaire


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/28/97001-20140128FILWWW00282-sarthe-un-couple-retrouve-mort-par-arme-a-feu.php

lundi 27 janvier 2014

Etudiante française tuée en Autriche : l'arme du crime retrouvée

Les investigations progressent dans l'enquête sur le meurtre de Lucile, la jeune étudiante française de 20 ans dont le corps a été retrouvé le 12 janvier sur les rives de l'Inn, à Kufstein, dans l'ouest de l'Autriche. Selon les informations d'Europe 1, les enquêteurs ont retrouvé l'arme du crime dans la rivière.
Des analyses ADN confirme qu'il s'agit bien de l'arme du crime. La barre de fer avait été retrouvée deux jours après la drame. Les analyses ADN réalisées depuis ont permis de montrer que la barre de fer présentait bien des traces de la victime. Pour autant, le meurtrier présumé n'a pas été identifié
La diffusion d'un portrait-robot infructueuse. Par ailleurs, les enquêteurs sont toujours à la recherche du sac à dos et du portable de la jeune femme. La diffusion du portrait robot il y a une dizaine de jours n'a pas permis de dégagé une piste sérieuse. 300 témoins ont été entendus après la diffusion du portrait robot. Une cinquantaine de personnes ont été identifiées, mais aucune de semble impliquée dans le meurtre.
 

dimanche 26 janvier 2014

Triple meurtre de Belfort : « Pulsions meurtrières inexpliquées »

Hervé Meraihia, 43 ans, l’auteur présumé des trois homicides commis jeudi soir à Belfort, a passé l’après-midi de samedi au palais de justice de Montbéliard. Il a d’abord été présenté au procureur, Alexandre Chevrier, avant d’être déféré devant le juge d’instruction. À 17 h 30, il a comparu, encadré par quatre policiers, devant le juge des libertés et de la détention (JLD). Visage ordinaire, barbe et cheveux sombres et ras, l’homme a été équipé d’un gilet pare-balles, par précaution. La présentation s’est néanmoins déroulée sans heurt ni public.

Une arme, deux chargeurs et des munitions

« Ce que j’ai fait est horrible, je l’admets », annonce le quadragénaire, sans émotion. « Je regrette. Je ne peux rien faire pour revenir en arrière. Je pense à ma Rachel, que j’ai tuée et deux autres innocents. Mais je n’ai rien prémédité. » Ce n’est pas le sentiment de la justice, qui l’a mis en examen pour assassinats. « Ce triple meurtre s’est déroulé dans des circonstances horribles, provoquant un émoi considérable au sein de la population », remarque le procureur. « Il est nécessaire de prévenir la réitération des faits. » À l’audience, Me Julien Robin, l’avocat du quadragénaire, s’est contenté de rappeler que son client était « conscient qu’il n’y avait pas d’autre alternative à l’incarcération ». Le JLD a demandé le placement en détention provisoire à Montbéliard pour « éviter le renouvellement des faits » et en raison de la « dangerosité certaine » du mis en examen.
Le procureur a souligné que la qualification d’assassinat avait été retenue pour les meurtres de l’ex-compagne, Rachel Martin, et de l’ami d’enfance, Laurent Domingues. En ce qui concerne le psychiatre, le Dr Jean-Luc Raichon, le meurtre est aggravé car il s’agit d’un « personnel de santé dans l’exercice de ses fonctions ». Dans les deux cas, la réclusion criminelle à perpétuité est encourue.
L’autopsie a révélé que le psychiatre avait été la première victime. Les trois corps portaient plusieurs impacts de balles, notamment à la tête. Une seule victime n’a reçu qu’une balle dans la tête. Tous les coups ont été tirés à bout portant, avec une arme de 9 mm. « Dès la première balle, le décès a été immédiat », insiste Alexandre Chevrier.
Après une « journée ordinaire », le meurtrier présumé était sorti ce soir-là avec deux chargeurs et une boîte de munitions entamée. Le procureur en est persuadé : « Il y aurait pu y avoir encore d’autres victimes. »

« Froideur et absence d’empathie »

Selon son avocat, Hervé Meraihia présente des « troubles paranoïaques », même si « rien d’objectif » ne peut expliquer ce comportement. « Depuis quelques années, il portait régulièrement une arme », précise Me Robin.
« Il était fou de Rachel. Ce soir-là, il voulait la convaincre de se remettre avec lui. Mais il n’aurait pas eu l’intention d’utiliser son arme. » Le couple, qui se connaissait depuis trois ans, était séparé depuis un mois environ. « Il n’explique pas ses gestes », ajoute l’avocat. « Il aurait cédé à des pulsions meurtrières, dans un contexte passionnel. »
Avec son ami d’enfance, il connaissait des « divergences professionnelles, mais rien qui puisse justifier le passage à l’acte. Nous ne sommes qu’au début de l’instruction. Attendons les expertises et témoignages. »
Si les faits sont parfaitement reconnus, Alexandre Chevrier est interpellé par la « froideur » et « l’absence d’empathie pour les victimes » du mis en examen. Le procureur décrit un comportement de « psychopathe ».

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/01/26/pulsions-meurtrieres-inexpliquees

vendredi 24 janvier 2014

Nourrissons de Chambéry : "un accident de production isolé"

"Un accident de production isolé". "L'hypothèse la plus probable" pour expliquer les décès des bébés à l'hôpital de Chambéry est "un accident de production isolé survenu le 28 décembre sur le site de production du laboratoire Marette" ayant fourni les poches de nutrition incriminés à l'hôpital, a annoncé vendredi à la presse la ministre de la Santé.Selon Marisol Touraine, "il n'y a pas de lien entre les pratiques de l'hôpital de Chambéry et la contamination des poches" même si des remarques peuvent être faites à l'hôpital "sur certains points de vigilance" comme les conditions de conservation ou le respect des dates.

http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Nourrissons-de-Chambery-un-accident-de-production-isole-649926

jeudi 23 janvier 2014

Une guerre des gangs à Toulouse ?

Miloud, 25 ans, a été tué mardi soir, d’un tir de fusil à pompe dans une pizzeria des quartiers Nord de Toulouse. Il s’agit de la seconde victime de coups de feu en moins de deux mois dans ce secteur. Guerre des gangs ? Lutte d’influence ? Le SRPJ est chargé de l’enquête.
Miloud Nemar, 25 ans, a été abattu mardi soir, dans une pizzeria, route de Launaguet, dans les quartiers Nord de Toulouse, touché d’un tir de fusil qui ne lui a laissé aucune chance. Nabil Bennnani, 18 ans, avait été tué d’une rafale de Kalachnikov, dans la soirée du 8 décembre, au pied de son immeuble, rue des Chamois, à quelques centaines de mètres de là.
Deux morts violentes et la Ville rose qui se pose des questions. Comme nous l’écrivions dès hier dans nos éditions toulousaines, une nouvelle fusillade a éclaté mardi soir. Il était 22 h 54 lorsque les secours ont été alertés. La dizaine de clients de la pizzeria Le Milano, route de Launaguet, venait d’assister à un assaut violent. Des coups de feu ont d’abord été tirés depuis la rue en direction de l’intérieur du restaurant. Les tireurs, au moins deux, ont ensuite pénétré dans l’enseigne. Munis de deux armes, ils ont poursuivi un jeune homme de 25 ans qui tentait de s’enfuir, Miloud Nemar. Ils lui sont tombés dessus à l’arrière de l’établissement. Là, un nouveau coup de feu a retenti. Un tir à quelques centimètres de la cible, de haut en bas, qui a «traversé» la gorge du jeune homme et «fracassé la région thoracique», a indiqué hier le procureur de la République, Michel Valet.
Extrêmement rapide, le déferlement de violence a fait deux autres victimes. Un homme de 31 ans, blessé à l’épaule alors qu’il se trouvait dans une voiture stationnée à l’extérieur. Il a dû être hospitalisé mais ses jours n’étaient pas en danger. Une autre victime âgée de 32 ans a elle été touchée superficiellement au visage par des éclats de tirs. Au moins une quinzaine de coups de feu avec au moins deux armes, une arme de poing et un fusil de calibre 12 ont été tirés.
Pourquoi ? L’enquête confiée au SRPJ devra le déterminer. Règlement de comptes sur fond de trafic de drogue ? Possible. Miloud, a priori client de la pizzeria ce soir-là, n’avait aucun passé judiciaire, comme Nabil, tué début décembre. Les deux blessés en revanche ont un casier pour vols et trafic de stupéfiants, et l’un d’entre eux était sous surveillance.
Hier, le procureur a indiqué «qu’un certain nombre d’éléments permettent de se poser sérieusement la question d’un lien entre la fusillade de mardi et deux attaques», début décembre dans ce même secteur.
Le 5 décembre, l’un des gérants de cette même pizzeria avait essuyé des coups de feu en plein jour à seulement quelques mètres de là. Il avait pris la fuite à travers un terrain vague. Hier soir, il n’était pas présent au moment de l’agression. Le 8 décembre, Nabil Bennani et un autre jeune homme avaient été victimes de rafales de Kalachnikov.

Des spécialistes du crime organisé saisis

Ces liens présumés incitent le parquet à saisir la JIRS de Bordeaux (N.D.L.R., la juridiction interrégionale spécialisée) experte notamment pour la criminalité organisée. «La Jirs de Bordeaux est saisie» de cette affaire qui relève a priori de la «criminalité organisée», a déclaré le procureur de la République. «Ce n'est pas du tout une exception», a-t-il expliqué. «Tout au long de l'année, dans quelques affaires financières ou qui relèvent de la criminalité organisée, le parquet Jirs de Bordeaux peut être saisi», a-t-il ajouté.
Les quartiers Nord de Toulouse, plus spécifiquement les Izards, sont réputés pour être des plaques tournantes en matière de stupéfiants. «Il y a régulièrement des affaires, concède le procureur mais on ne peut pas parler d’accroissement.»
Nabil et Miloud ont-ils été les victimes collatérales d’une lutte d’influence au sein de laquelle certains tenteraient de s’approprier le secteur en usant d’intimidation ? Certains l’affirment. Hier, les enquêteurs comme le parquet invitaient à la plus grande prudence. Aucune interpellation n’a eu lieu dans cette affaire, au contraire des faits de décembre, pour lesquels une personne est mise en examen et en détention et une autre placée sous contrôle judiciaire.
Hier, le préfet demandait et obtenait un renfort de 80 CRS qui devaient arriver dans la soirée, pour sécuriser le quartier des Izards.

«Des trafiquants sous pression»

La réalité des cités toulousaines n’a que faire de la terminologie administrative, qui a baptisé les Izards comme les autres quartiers sensibles, zone de sécurité prioritaire (ZSP). Deux ans après la mort de Mohammed Merah et malgré l’attention soutenue des services de police, la violence semble avoir décuplé dans cette banlieue-ghetto du nord de Toulouse.
Trafic de drogue, braquages, règlements de comptes ont même fait passer la cité dans la catégorie supérieure. «On a le sentiment de glisser petit à petit vers le modèle marseillais, confie un policier. Aux Izards, c’est plus compliqué qu’ailleurs. On croise des personnages très différents, des gens portés sur le prosélytisme religieux qui traînent au milieu des droits communs».
Pour la police judiciaire, il ne fait pas de doute que l’exécution de la route de Launaguet est liée au marché de la résine de cannabis. Les deux blessés avaient d’ailleurs fait déjà parler d’eux. «Hier soir, ce n’était pas une Kalachnikov mais un fusil que le tueur a utilisé, note un enquêteur ; mais la détermination et le résultat sont les mêmes».
Comment expliquer cette montée soudaine de la violence ? «La pression policière et la rénovation urbaine qui a été lancée sur le quartier ont délocalisé les trafics, assure un habitant, observateur privilégié du manège quotidien des dealers. C’est comme si on avait mis un coup de pied dans la fourmilière».
De fait, le drive-in de la rue des Chamois qui prospérait quasiment au vu et au su de tout le monde, a mis son activité nocturne en veilleuse. «Sans trahir de secret, les policiers ne sont pas que dans la rue», avoue un officier. Les arrestations pratiquées, ces dernières semaines dans le cadre d’un dossier de braquage et dans le meurtre du jeune Nabil, en décembre, ont aussi déstabilisé le milieu qui avait pris ses habitudes.
«Les jeunes impliqués dans les dernières fusillades n’habitent plus pour la plupart aux Izards. Ils y revenaient seulement pour faire leur business, remarque-t-on à la police judiciaire, mais le sanctuaire n’existe plus».
Les trafiquants sont contraints de trouver de nouveaux territoires. Quitte à marcher sur les pieds des voisins. Et entre cannabis et cocaïne, il y a beaucoup d’argent en jeu. S’enclenche alors la mécanique mortifère des opérations punitives et des vengeances. «C’est l’éternel dilemme, note un enquêteur, La paix des cités cache souvent une criminalité souterraine prospère. Quand on réagit, ça fait forcément des vagues».
Une analyse partagée par le maire de Toulouse, Pierre Cohen, qui se refuse à parler de guerre des gangs. «C’est plus primaire, juge-t-il. Ce sont tout au plus des bandes que l’on a dérangées». Lui parie sur le renouveau architectural de la cité. Deux barres d’immeubles ont déjà été détruites ces derniers mois, bientôt une troisième. La place Micoulaud va devenir un jardin autour duquel les services publics doivent reprendre toute leur place. Y compris les transports pour innerver à nouveau un quartier coupé de tout.
«Il faudra du temps pour changer le quartier, estime un travailleur social. Mais la mutation a déjà commencé. À long terme, on va y arriver». Une leçon d’optimisme dans ce monde de brutes.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/23/1801435-une-guerre-des-gangs-a-toulouse.html

mercredi 22 janvier 2014

La compagne de Dieudonné entendue par les gendarmes

La compagne de l'humoriste controversé Dieudonné, Noémie Montagne, a été entendue comme témoin mardi à la gendarmerie d'Anet, en Eure-et-Loir à la suite du passage mouvementé d'un huissier au domicile du couple.

L'épouse de Dieudonné a été auditionnée en tant que témoin mardi soir à la gendarmerie d'Anet (Eure-et-Loir). Selon nos informations, il s'agit bien d'une simple audition libre en tant que témoin et non d'une garde à vue comme indiqué par plusieurs médias.
D'après les premiers éléments, cette audition ferait suite au passage mouvementé  d'un huissier au domicile du couple. Selon une de ces sources, un huissier s'est présenté lundi soir à Saint-Lubin-de-la-Haye, où le polémiste et sa compagne vivent. Cette source n'a pas précisé les raisons de ce déplacement. L'huissier a alors été "molesté", a-t-elle ajouté.
Noémie Montagne avait repoussé lundi des inconnus qui tentaient de pénétrer dans son domicile et signalé l'intrusion à la gendarmerie, estime son avocat. "Mais il s'avère aujourd'hui que ce sont des huissiers qui ont porté plainte", a dit Me Sanjay Mirabeau , son avocat, à Reuters, précisant qu'il se rendait sur place pour assister sa cliente.
La justice a tenté à plusieurs reprises de saisir des biens de l'humoriste, qu'elle soupçonne d'avoir organisé son insolvabilité, pour payer ses amendes pénales. Parallèlement, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris sur les appels aux dons lancés par Dieudonné pour payer ses amendes pénales, a-t-on appris mardi de source judiciaire. L'enquête préliminaire ouverte sur signalement d'une association anti-raciste, la Licra, a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (la BRDP).

Le polémiste doit au Trésor public plus de 65.000 euros d'amendes liées à ses condamnations pour propos antisémites. Dieudonné poste régulièrement des vidéos sur internet sous forme d'appels aux dons, soit pour l'aider à payer ses amendes, soit, comme l'an dernier, pour l'aider à racheter sa maison. Le 10 janvier, France Info précisait que l'humoriste s'était engagé à rembourser ses fans avant l'été 2013.   La justice poursuit parallèlement deux enquêtes ouvertes il y a environ un an contre Dieudonné, soupçonné d'avoir organisé son insolvabilité et aussi d'avoir blanchi de l'argent.

Après l'interdiction de plusieurs de ses représentations en province, Dieudonné a annoncé le 11 janvier l'abandon de son spectacle et en a présenté un nouveau qui a été finalement autorisé.Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a toutefois souligné que l'humoriste restait sous surveillance.
 

mardi 21 janvier 2014

La police enquête sur le décès suspect d'un nonagénaire à Royan

L'incendie qui a embrasé la chambre d'un vieil homme âgé de 91 ans, dimanche soir à Royan, a-t-il été allumé pour masquer un crime ? C'est l'une des thèses envisagées par l'antenne locale du SRPJ de La Rochelle qui est charge de l'enquête.

Pas un mot aujourd'hui de la part du parquet de La Rochelle qui attend un rapport d'autopsie pour communiquer sur l'affaire. Même mutisme chez les enquêteurs qui tentent de récolter des indices pour savoir si ce décès peut déboucher sur une affaire criminelle.

Les premiers secours arrivés sur place n'ont jamais pu réanimer le nonagénaire. A-t-il succombé à une asphyxie consécutive à la fumée dégagée par l'incendie ? C'est une hypothèse mais les policiers envisagent aussi une agression. D'après notre confrère Sud-Ouest, les premiers enquêteurs arrivés sur place ont constaté des traces de sang et le visage du vieil homme semblait tuméfié.

Par ailleurs, un incendie a totalement ravagé la concession moto Pit Racing à Saint-Georges-de-Didonne (17). Là aussi le corps d'un homme décédé a été retrouvé dans les décombres après l'intervention des pompiers.

http://poitou-charentes.france3.fr/2014/01/21/la-police-enquete-sur-le-deces-suspect-d-un-nonagenaire-royan-399267.html

lundi 20 janvier 2014

Rixe mortelle à Dijon : la garde à vue du second policier levée

La garde à vue du dernier des deux policiers qui était entendu dans l'enquête sur la mort d'un jeune de 27 ans après une bagarre au sortir d'une discothèque, samedi, à Dijon, a été levée dans la nuit de dimanche à lundi, a indiqué le parquet. La justice avait prolongé la garde à vue du policier pour confronter sa version à celle de deux suspects désignés par deux témoins et  interpellés dimanche. Ces mêmes témoins ont dédouané les policiers de toute violence sur la victime. 

"Les deux suspects sont toujours en garde à vue. L'enquête se poursuit pour le moment", a déclaré à l'AFP la procureure de la République de Dijon. Un autre gardien de la paix, entendu comme lui depuis samedi soir, a vu sa  garde à vue levée dès dimanche, considéré comme "totalement hors de cause dans cette triste affaire", avait déclaré dimanche soir la magistrate lors d'une conférence de presse.
Choc violent au crâne
L'enquête a en effet connu dimanche un tournant important avec l'interpellation et le placement en garde à vue de deux jeunes hommes de 20 et  25 ans, dont un connu des services de police, qui seraient impliqués dans la  rixe mortelle. "Dimanche, deux jeunes femmes se sont présentées spontanément au commissariat et désigné ces deux jeunes" qui faisaient partie d'un groupe avec  lequel elles se trouvaient au sortir de la boîte de nuit. Ces dernières "ont  dit qu'elles n'avaient pas vu les policiers frapper la victime", selon la procureure.
L'autopsie de la victime, jeune homme sans histoires habitant la périphérie de la ville, qui fréquentait pour la première fois cette discothèque, a confirmé qu'il avait succombé des suites d'un choc violent au niveau du crâne. L'exploitation de la vidéosurveillance à proximité de l'établissement de  nuit n'a pas permis d'apporter d'éléments sur le déroulement des faits.
Deux groupes qui se battaient
Selon la procureure, samedi matin à 5h, les deux policiers étaient intervenus une première fois pour séparer deux groupes qui se battaient devant  "Le Chat Noir". La rixe continuant, ils étaient revenus pour intervenir "de façon plus déterminée", afin d'y mettre un terme. C'est lorsque les deux  groupes se sont séparés qu'ils ont vu le jeune homme à terre. Des témoins avaient alors déclaré que l'un des deux policiers avait été désigné comme ayant porté des coups à la victime.
L'enquête a été confiée conjointement à la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Dijon et à l'Inspection générale de la Police  nationale (IGPN).
 

dimanche 19 janvier 2014

Un corps repêché dans la Garonne

Une équipe des pompiers s’est déployée, hier matin, vers 10h30, pour extraire des eaux de la Garonne un corps flottant, à hauteur du Pont Pierre-de-Coubertin,non loin de l’aviron toulousain. Près des berges, un membre de cette association sportive venait tout juste de donner l’alerte. Samu et policiers se sont également déplacés sur les lieux de la découverte. Le corps a été sorti du fleuve par les plongeurs et examiné par un légiste. Il s’agirait d’un homme de 19 ans, étudiant, d’origine africaine, et dont la disparition avait été signalée autour du 20 décembre, à Toulouse. Cet homme, décrit comme dépressif, était domicilié dans la Ville rose. Une autopsie est prévue lundi pour déterminer les causes exactes du décès. Le corps aurait séjourné au moins trois semaines dans l’eau.Par ailleurs, Antoine Magny, un étudiant de 22 ans, de Perpignan, est toujours porté disparu après une soirée passée dans un restaurant de la Garonnette, à Toulouse. L’hypothèse d’une noyade dans la Garonne est à ce jour privilégiée. Cinq cents affichettes déposées par ses amis ont été collées un peu partout en ville pour tenter de retrouver la trace de ce jeune rugbyman. Même si l’espoir s’amenuise au fil des jours.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/19/1798133-un-corps-dans-la-garonne.html

samedi 18 janvier 2014

Les gendarmes élucident le meurtre de Champagne-sur-Oise

Deux hommes, âgés d'une trentaine d'années, ont été mis en examen, vendredi soir à Pontoise (Val-d'Oise), avant d'être écroués pour assassinat. La leur reproche d'avoir tué par balle un homme à Champagne-sur-Oise, fin janvier 2013.

C'est vers 8 h 30, sur un chemin boueux des bords de l’Oise, qu’un habitant de Champagne partant au travail fait la macabre découverte, le matin du dimanche 26 janvier. 


 
Devant lui, au milieu du chemin, se trouve le corps d’un homme de 30 ans, originaire de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), reposant dans une flaque de sang. Il a été exécuté de 7 balles de calibre 7,65.

La jalousie à l'origine de l'affaire

Les gendarmes de la section de recherche de Versailles, assistés par ceux du groupement du Val-d'Oise, vont identifier son assassin qui n'est autre qu'une de ses connaissances, également originaire de Saint-Ouen. Il a agi par jalousie en ne supportant pas que sa compagne ait entretenu une liaison avec la victime.

Au début de l'
, il avait fourni un alibi fictif, soutenant qu'il était cette nuit-là dans les bras d'une femme. Mais celui-ci s'est effondré. Il est finalement passé aux aveux lors de sa garde à vue. Son complice lui avait servi de chauffeur.

   http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/les-gendarmes-elucident-le-meurtre-de-champagne-sur-oise-18-01-2014-3506783.php                 

vendredi 17 janvier 2014

Etudiante lyonnaise tuée en Autriche : la police sur la piste d’un suspect

Les enquêteurs ont diffusé le portrait-robot d’un homme qui pourrait s’être trouvé sur les lieux du crime vers l’heure présumée des faits.
Cet homme «fortement soupçonné» pourrait avoir entre 35 et 40 ans et porterait une moustache «d’une forme inhabituelle», a indiqué le chef de la police criminelle du Tyrol, Walter Pupp.
La municipalité de Kufstein et l’établissement d’enseignement qui accueillait Lucile dans cette petite ville de 17.000 habitants, située à la frontière avec l’Allemagne, ont offert une prime de 10.000 euros pour tout indice qui permettrait d’élucider l’affaire.
La jeune fille était originaire du village de Saint-Bernard, dans l'Ain, et elle étudiait dans une école de commerce lyonnaise. Elle participait depuis quatre mois à un échange Erasmus. Elle a été tuée de plusieurs coups très violents à la tête dans la nuit de samedi à dimanche.
Sa disparition a été déclarée dimanche matin par ses amis, et la police à retrouvé son corps sur les rives de l’Inn.
Le sac à main de la victime et son téléphone portable restent pour l’instant introuvables, tandis que les enquêteurs ont paru exclure d’emblée la possibilité d’un crime sexuel.

http://www.leprogres.fr/france-monde/2014/01/16/etudiante-francaise-tuee-en-autriche-la-police-sur-la-piste-d-un-suspect

jeudi 16 janvier 2014

Bijoutier de Sézanne : arrestation du complice présumé du braqueur abattu

La gendarmerie a interpellé le complice présumé du braqueur abattu par un bijoutier de Sézanne (Marne) le 28 novembre dernier lors d'une tentative de braquage, a annoncé la gendarmerie jeudi dans un communiqué.
Aucune précisions sur le lieu et les circonstances de l'interpellation n'ont pour l'heure étaient données par la gendarmerie. Mais selon un communiqué, ils ont interpellé le complice présumé du braqueur abattu par un bijoutier de Sézanne, dans la Marne, le 28 novembre dernier, lors d'une tentative de braquage.
Le bijoutier, un homme de 54 ans qui avait expliqué avoir tiré à plusieurs reprises pour (se) défendre, était ressorti libre après deux jours de garde à vue et devait comparaître devant un juge pour déterminer s'il était en état de légitime défense.
Selon les enquêteurs, le bijoutier avait tiré à quatre reprises avec un pistolet automatique, une arme pour laquelle il avait une autorisation préfectorale, lors d'un corps à corps avec le malfaiteur. Celui-ci était décédé environ une heure après avoir pénétré dans le commerce, son complice, qui conduisait la voiture, s'étant enfui. Une information judiciaire pour "tentative de vol sous la menace d'une arme" et "homicide volontaire" a été ouverte.
 

mercredi 15 janvier 2014

Meurtre d'Urt : des interpellations au Pays basque

Plusieurs interpellations ont eu lieu mardi matin au Pays basque, à Briscous dans le cadre de l'enquête sur l'homicide d'Urt, a confirmé ce mardi après-midi Anne Kayanakis, procureure de Bayonne. Dans cette commune située à une vingtaine de kilomètres au sud est de Bayonne, les gendarmes ont interpellé plusieurs personnes liées au meurtre commis en septembre dernier.
 
Pour mémoire, le corps d'un homme avait été découvert mardi 17 septembre dans le coffre d'une voiture sur un chemin de halage de l'Adour, dans la commune d'Urt (25 km à l'est de Bayonne).
La victime, Abdel-Hakim Haddad, 29 ans, d'origine algérienne et domiciliée à Biarritz était bien connue des services de police, notamment pour participation à un important trafic de stupéfiants.
L'autopsie avait révélé que l'homme été décédé de coups portés à la tête. Et une information judiciaire avait été ouverte mercredi 25 septembre pour homicide volontaire et dégradation volontaire par incendie. En effet, le corps avait été trouvé dans un Seat Léon pour partie calcinée.
L'enquête est menée par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Pau.

http://www.sudouest.fr/2014/01/14/meurtre-d-urt-des-interpellations-ce-mardi-au-pays-basque-1429287-4442.php

Marseille : l'équipe de Franck Barresi arrêtée pour extorsions

Toujours soupçonné, jamais inquiété. Hormis une condamnation à 10 ans de prison, en 1992, pour une série de vols à main armée, Franck Barresi ne présentait pas le profil du voyou de haut vol. Mais sa réputation l'a souvent précédé et présenté comme l'un des piliers de la voyoucratie marseillaise, à l'instar de ses frères aînés Bernard et Jean-Luc (lire ci-dessous).
Mais depuis hier, l'homme se trouve de nouveau entre les griffes de la police. L'Office central de répression contre la grande délinquance financière (OCRGDF) a lancé un vaste coup de filet, dans lequel se retrouvent aujourd'hui prises au piège onze personnes, dont Franck Barresi ferait bien office de meneur.
Agissant dans le cadre d'une commission rogatoire du juge d'instruction Christophe Perruaux pour extorsions de fond en bande organisée et blanchiment, les enquêteurs ont agi au petit matin à Marseille et à Paris. Les "superflics" de la brigade de recherche et d'intervention (BRI) marseillaise ont entamé leur opération en ville, en interpellant sept "objectifs", dont Franck Barresi et six de ses lieutenants présumés.
Dans le même temps, l'OCRGDF agissait à Paris et réussissait à appréhender quatre autres suspects, également présentés comme des complices et tous soupçonnés des mêmes faits.
En clair, selon nos informations, cette équipe de malfaiteurs présumés réalisait de fréquents allers-retours entre Marseille et la capitale afin de faire pression, parfois de façon très violente, sur plusieurs chefs d'entreprises parisiens, afin qu'ils leur remettent de fortes sommes d'argent. Un mode opératoire qui s'apparente à du racket et dont l'argent récupéré était ensuite investi dans d'autres activités afin de le blanchir.
Il semble que plusieurs des victimes aient notamment appartenu au milieu de la confection dans le quartier historique du Sentier. En revanche, la durée des extorsions et les montants qui ont transité entre les mains des malfaiteurs n'ont pas encore été précisés.
Pourquoi ce groupe de Marseillais s'est-il soudain senti attiré par le monde des affaires parisien ? Sans doute y a-t-il d'abord les volumes d'argent qui circulent à Paris, évidemment incomparables avec ce que draine l'économie marseillaise. Les Marseillais pensaient aussi se montrer plus discrets s'ils quittaient leurs terres natales, où les yeux de la police locale restaient bien souvent braqués sur eux.
Il n'en demeure pas moins qu'aujourd'hui de très lourdes charges pèsent sur ces voyous chevronnés, qui devraient rester en garde à vue, notamment à l'hôtel de police de Marseille, au moins jusqu'à vendredi. Ils encourent jusqu'à 10 ans de réclusion criminelle.

http://www.laprovence.com/article/actualites/2707028/marseille-lequipe-de-franck-barresi-arretee-pour-extorsions.html

Chevaline: preuves insuffisantes contre le frère

Selon des informations d'ITV, Zaid al-Hilli, qui a été accusé d'avoir orchestré le meurtre de son frère Saad al-Hilli, de la femme et de la belle-mère de celui-ci dans les Alpes françaises, a vu sa caution annulée au motif que les preuves sont insuffisantes pour l'accuser d'un crime, selon la police britannique.

"A ce stade, les preuves sont insuffisantes pour poursuivre" Zaïd al-Hilli et "la police n'envisage pas d'actions supplémentaires pour le moment", a annoncé la police dans un communiqué, en annonçant la levée du contrôle judiciaire visant ce quinquagénaire un temps soupçonné d'avoir "participé à un complot pour commettre un meurtre".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/15/97001-20140115FILWWW00373-chevaline-preuves-insuffisantes-contre-le-frere.php

mardi 14 janvier 2014

Corps calciné retrouvé à Éperrais. Un appel à témoin est lancé

À la suite de la découverte, jeudi, d’un cadavre calciné, à Éperrais dans le Perche ornais, les enquêteurs s’orientent vers la piste criminelle. Un appel à témoin a été lancé.

Dans le cadre de l’enquête ouverte sur la découverte d’un corps calciné susceptible d’être celui de Jean-Michel Grémy, âgé de 67 ans, au lieu-dit « La maison rouge » à Éperrais (Orne), dont la mort est survenue le mercredi 8 janvier dans l’après-midi, la gendarmerie demande à toute personne ayant circulé à proximité du lieu des faits, notamment sur l’axe Mortagne-Bellême, ou connaissant la victime de se manifester auprès de la brigade de Mortagne-au-Perche au 02 33 83 11 71.

http://www.ouest-france.fr/mort-suspecte-eperrais-appel-temoin-1849792

Mort suspecte d'un homme de 67 ans par OuestFranceFR

Villeneuve-sur-Lot. Restaurant Villa Dolia : le feu serait d'origine criminelle

Dimanche, à 6h17, les sapeurs-pompiers sont intervenus sur un incendie qui s’est déclaré au restaurant Villa Dolia, 35, rue du Général-Blaniac à Villeneuve-sur-Lot. Un feu qui a notamment endommagé toute l’entrée de l’établissement, la suie se déposant sur les murs et tables du restaurant, que ce soit au rez-de-chaussée ou en en mezzanine. Afin de tenter de déterminer les circonstances exactes de ce feu, les policiers villeneuvois ont ouvert une enquête. Selon les premiers éléments, il semblerait que l’on se dirige vers un feu d’origine criminelle. Des odeurs et traces d’hydrocarbures auraient été relevées sur les lieux du sinistre. Lundi matin, une équipe de la police technique et scientifique de Toulouse était au travail afin de prendre des photos du sinistre et de relever des indices qui pourraient s’avérer précieux pour la suite de l’enquête. Etaient également présent le policier en charge de l’enquête et le lieutenant Olivier Chabrot, qui fait partie du groupe de recherche de causes et circonstances des incendies des sapeurs-pompiers. Devant son restaurant, Pascal Rougier, le patron, est dépité, abattu. «L’alarme s’est déclenchée dimanche, à 6 heures. J’ai aussitôt appelé un ami qui s’est rendu immédiatement sur place. Je n’ai aucune idée de quand je pourrai rouvrir ni du montant du préjudice, c’est encore un peu tôt», explique-t-il. Pascal Rougier a repris la Villa Dolia il y a dix ans. Depuis, il a subi à de nombreuses reprises des dégradations de sa terrasse d’été. Il avait également eu la porte de l’entrepôt mitoyen à son restaurant dégondée fin décembre 2011. «Il y a une semaine, ma voiture a également été esquintée», ajoute-t-il.

Caméras de surveillance

L’homme le premier arrivé sur les lieux du sinistre dimanche matin raconte à son tour, encore choqué : «Quand je suis arrivé, il était environ 6 h, j’ai vu les flammes à travers la porte vitrée. J’ai aussitôt pris le petit extincteur que j’ai dans ma voiture afin d’éteindre les flammes. Quand il a été vide, j’ai crié que j’avais besoin d’aide, qu’il me fallait un autre extincteur. Finalement, un vigile du cabaret situé non loin m’a apporté un plus gros extincteur et j’ai pu continuer à éteindre le feu. Les sapeurs-pompiers sont ensuite arrivés». L’enquête des policiers se poursuivait hier par le visionnage des caméras de vidéosurveillance du quartier, ainsi que par les auditions des différents témoins.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/14/1794187-villeneuve-lot-restaurant-villa-dolia-feu-serait-origine-criminelle.html

lundi 13 janvier 2014

Double meurtre à Courcité (53). Le mis en cause a reconnu les faits

L'auteur présumé du double homicide à Courcité ce week-end, est toujours en garde à vue. Il a reconnu les faits.

Le Mayennais âgé de 43 ans, auteur présumé du double homicide qui s'est déroulé dans la nuit samedi à dimanche à Courcité (nord-est de la Mayenne) est toujours en garde à vue ce lundi. Une garde à vue qui pourrait se prolonger jusqu'à mardi matin avant une probable mise en examen pour assassinat. 
En pleine nuit, vers une heure du matin dans la nuit de samedi à dimanche, un homme armé d'un fusil de chasse s'est introduit dans le pavillon d'un couple, au lotissement des Lilas à Courcité. Deux coups de feu ont été distinctement entendus. L'homme a été tué dans l'entrée de la maison. Il était âgé de 42 ans. Sa compagne, abattue dans le salon, avait 44 ans.
Un suspect a été interpellé vers 5 h 30 à quelques kilomètres de là et placé en garde à vue. Auditionné dimanche, le meurtrier présumé, un agriculteur d'un village voisin, "a reconnu les faits", précise le parquet du Mans. Il n'a pas d'antécédent judiciaire.
Le couple avait 7 enfants nés d'une première union : lui trois filles âgées de 6 à 12 ans. Elle quatre enfants âgés de 9 à 20 ans. Aucun des enfants n'était présent au moment du drame

http://www.ouest-france.fr/double-homicide-courcite-le-mis-en-cause-toujours-en-garde-vue-1849509

Veilleur de nuit tué en Haute-Vienne : toujours aucun suspect mais un témoin clé

Le corps du veilleur de nuit sauvagement tué en fin de semaine dernière sera autopsié en ce début de semaine. Selon le directeur du centre éducatif de Magnac-Laval, où le drame s'est produit, le jeune qui a alerté les gendarmes a vu "un monsieur en t-shirt, armé".

Le mystère perdure à Magnac-Laval, en Haute-Vienne, où le veilleur de nuit d'un centre éducatif a été retrouvé mort il y a maintenant trois jours. Une autopsie doit être pratiquée en ce début de semaine afin de déterminer si "une ou plusieurs armes" ont été utilisées contre cet homme a priori sans histoire. Les enquêteurs ne disposent toujours d'aucun suspect. Les sept jeunes du centre éducatif de formation professionnelle ont été "remis en liberté" samedi soir après avoir passé quelques heures en garde à vue. "Aucun d'eux n'est lié à cet homicide", a assuré une source judiciaire sous couvert d'anonymat à l'AFP. Toutefois, le témoignage de l'un d'eux pourrait être déterminant.
Le directeur du centre, le Vieux collège, Lilian Dejos, a raconté à des journalistes que le jeune qui a alerté les gendarmes avait  "vu un individu agresser physiquement le veilleur de nuit", "un monsieur en t-shirt, armé" qu'il n'aurait pu voir distinctement et qu'il ne connaissait pas. Le corps de la victime, âgée d'une soixantaine d'années, avait été retrouvé "dans une mare de sang", atteinte "une douzaine de fois essentiellement sur le côté gauche du thorax, et blessée une fois au niveau de la carotide", avait précisé samedi le parquet, ajoutant que l'arme restait introuvable.
"Aucune trace d'effraction"
Inconnu de la justice, l'homme était employé depuis 2001 par l'association gérant le centre. Marié et sans enfant, il n'avait "a priori aucun ennemi connu". 
"Il n'y a priori aucune trace d'effraction, pourtant tous les bâtiments n'ayant pas été entièrement fouillés, et vu la configuration du lieu, rien ne permet d'écarter l'hypothèse d'une intrusion extérieure", avait précisé le procureur. "L'enquête se poursuit toujours dans une procédure de flagrance", avait-il encore dit.
Une information judiciaire devrait être ouverte en début de semaine. Le centre a lui été fermé pour les besoins de l'enquête. Les élèves, sous la protection de l'aide sociale à l'enfance, seront "placés dans d'autres structures". Une salle municipale a été mise à disposition de la direction du centre.
 

dimanche 12 janvier 2014

Veilleur de nuit tué dans un centre éducatif : aucune charge contre les 7 jeunes

Les sept jeunes du centre éducatif de formation de Magnac-Laval, en Haute-Vienne, ont été remis en liberté dimanche matin à l'issue de leur garde à vue.

Les sept jeunes du Centre éducatif de formation (CEF) de Magnac-Laval (Haute-Vienne) qui avaient été placés samedi en garde à vue après le meurtre d'un veilleur de nuit de l'établissement ont été "remis en liberté" dimanche matin.  Le procureur de la République de Limoges, Michel Garrandaux, a expliqué "qu'aucune charge n'avait été retenue contre eux" et que l'enquête se poursuivait. 
Le drame s'est déroulé dans la nuit de vendredi à samedi. Le veilleur de nuit, âgé d'une soixantaine d'années, a été tué à la suite de coups de couteau. Il a été retrouvé "dans une mare de sang" laissant penser à un acharnement, a indiqué Michel Garrandaux. La victime, un  homme sans histoire et inconnu de la justice, était employée depuis 2001 par l'association gérant le centre. Marié et sans enfant, l'homme n'avait "a priori aucun ennemi connu".
"Il n'y a priori aucune trace d'effraction, pourtant tous les bâtiments n'ayant pas été entièrement fouillés, et vu la configuration du lieu, rien ne permet d'écarter l'hypothèse d'une intrusion extérieure", a précisé le procureur. Le corps de la victime devrait être autopsié à Limoges en début de semaine, "ce qui permettra d'établir si l'une des blessures en particulier est à l'origine de la mort et si une ou plusieurs armes ont été utilisées contre lui".
 

Tannois : le corps d’un homme retrouvé dans une habitation

Bar-le-Duc. Hier après-midi, les pompiers et les gendarmes sont intervenus dans une habitation située au 10 rue de l’église, à Tannois, dans la Meuse.
Ils ont été appelés par une voisine, Paulette Frantz, vers 14 h 30. « Je l’ai vu sortir ses poubelles hier soir, tout allait bien. Mais j’ai trouvé bizarre que sa poubelle soit toujours devant sa maison cet après-midi. Et d’habitude, il laisse de l’argent pour la boulangère qui lui dépose son pain. Ce n’était pas le cas aujourd’hui. Je trouvais cela bizarre. Je suis alors allée chercher une autre voisine et nous sommes entrées dans sa maison. Tout était noir et ça sentait mauvais. Nous sommes sorties tout de suite et nous avons appelé les pompiers », précise la dame. Elle ajoute : « Je n’ai rien vu ni rien entendu cette nuit. Pourtant je dors à côté de sa maison ».
Lorsque les pompiers arrivent sur place, ils entrent dans le domicile. Les murs sont noircis, une forte odeur de brûlé se fait sentir. Ils découvrent le corps d’un homme, allongé près de la porte d’entrée. Il est couvert de suie mais ne présente pas de brûlure apparente. Le feu semble être parti près de la cuisinière. Il ne se serait pas propagé en dehors de la cuisine. Il n’y avait déjà plus de fumée à l’arrivée des soldats du feu. Selon l’état du corps, la mort pourrait remonter à plusieurs heures.
Les gendarmes, dirigés par le commandant Duvernoy et le lieutenant Bolzé, ont été appelés sur place.
A priori, il semblerait que le corps soit celui de l’habitant de la maison, un homme de 72 ans qui vivait seul. Même si aucune piste n’est écartée pour l’instant, la thèse de l’accident semblerait privilégiée.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/01/12/tannois-le-corps-d-un-homme-retrouve-dans-une-habitation

samedi 11 janvier 2014

Un veilleur de nuit tué dans un centre éducatif, sept mineurs en garde à vue

Un veilleur de nuit a été tué à coups de couteaux dans la nuit de vendredi à samedi dans un centre éducatif de formation de Haute-Vienne. Selon les premiers éléments connus, la victime, âgée d'une soixantaine d'années, a été retrouvée «dans une mare de sang», laissant penser au procureur de la République de Limoges à un «acharnement».
Sept mineurs âgés de 13 à 16 ans, pensionnaires de l'internat de ce centre du Vieux collège de Magnac-Laval ont été placés en garde à vue, peut-on lire sur le site internet de La Montagne . Selon le procureur Michel Garrandaux, cette procédure a été appliquée «pour la nécessité de l'enquête», mais pour lui, il n'y a «pas de lien probant» et «toutes les pistes sont ouvertes», comme celle d'une «intrusion extérieure».
Les gendarmes recherchent encore l'arme du crime et une autopsie de la victime doit être pratiquée, selon le procureur de la République. Des plongeurs ont dragué la rivière située à proximité et continueront dimanche.
Le veilleur était un homme qui travaillait depuis une dizaine d'années dans cet établissement.
Le centre éducatif du Vieux collège de Magnac-Laval a un statut associatif et accueille des mineurs confiés par les services de l'Aide sociale à l'enfance de Paris et de la couronne parisienne. Les 60 jeunes actuellement confiés sont des garçons de 12 à 21 ans, en grande difficulté sur les plans familial, social et scolaire.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/11/01016-20140111ARTFIG00343-un-veilleur-de-nuit-tue-dans-un-centre-educatif-sept-mineurs-en-garde-a-vue.php

Feu près de l'Hôpital européen à Marseille : l'étau se resserre sur GrDF

Trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur un accident si grave. Mais plus les jours avancent, plus la thèse d’une erreur figurant sur les documents techniques fournis par Gaz réseau distribution de France (GrDF) semble se préciser pour expliquer l’incendie mortel qui s’est produit mardi à midi rue Peysonnel.
Selon une source judiciaire, GrDF aurait même reconnu sa méprise devant les enquêteurs, lors de l’audition de ses représentants par la police peu après le drame. Comme nous l’évoquions déjà au lendemain du sinistre, une confusion aurait été introduite quant à la nature de la canalisation dont le soudeur, âgé de 50 ans, devait s’occuper. Croyant avoir affaire à de l'acier, il avait dirigé son chalumeau vers le conduit en plastique, causant sans doute la déflagration.
Il y a quelques minutes, la société GrDF a d'ailleurs admis à demi-mot publiquement son rôle en indiquant, dans un communiqué, qu’elle "entend assumer pleinement sa responsabilité dans l’enchaînement des faits qui ont conduit à l’accident (...) ayant provoqué de lourds dommages matériels et humains au sein du quartier de la Joliette, au premier rang desquels le décès du technicien qui intervenait sur les lieux pour le compte de GrDF."

http://www.laprovence.com/article/actualites/2700503/feu-pres-de-lhopital-europeen-a-marseille-letau-se-resserre-autour-de-grdf.html

vendredi 10 janvier 2014

Meurtre à Saint-Brieuc. Un militaire en prison

L’auteur présumé, un militaire, a « des trous de mémoire ». Il reconnaît avoir porté deux coups.

« L’autopsie de l’homme, tué jeudi à l’aube à coups de couteau à Saint-Brieuc, révèle qu’il a reçu 13 coups de couteau. C’est le procureur de la République de Saint-Brieuc, Gérard Zaug, qui le révèle cet après-midi. 13 coups, dont deux violents, qui ont provoqué une hémorragie massive et un décès quasi immédiat. »
C’est un Briochin de 19 ans, engagé militaire à Verdun (Meuse), qui s’est acharné sur la victime peu avant 4 h, dans la nuit de mardi à mercredi, entre la rue des Trois-Frères-Le-Goff et la rue de la Poissonnerie, distantes de 300 m. Le jeune homme n’a reconnu que deux coups de couteau « de défense parce qu’il se sentait agressé, face à face ».
Pour le reste, il évoque « des trous de mémoire. Les motifs ne sont pas clairs. Il appartiendra à l’instruction de les déterminer, » déclare Gérard Zaug. L’arme utilisée est un couteau à cran d’arrêt. L’agresseur avait été condamné plusieurs fois, notamment à de la prison avec sursis en octobre dernier pour violences et vol en réunion.

Devant le juge

La description faite par un témoin et les caméras de vidéosurveillance ont permis de le confondre rapidement. La victime, âgée de 26 ans et demeurant dans l’agglomération briochine, n’était pas connue. D’après les éléments actuels de l’enquête, les deux hommes ne semblaient pas se connaître.
L’agresseur présumé a été déféré au parquet ce jeudi à 14 h. Le procureur a ouvert une information judiciaire pour homicide volontaire et nommé un juge d’instruction chez lequel se trouve actuellement le jeune militaire. Le parquet a requis son incarcération. Les deux copains qui l’accompagnaient juste avant les faits, ont été laissés en liberté après leur garde à vue

VOIR LA VIDEO SUR CE LIEN........... http://www.ouest-france.fr/meurtre-saint-brieuc-la-victime-recu-treize-coups-de-couteau-1840891

Crash dans le Bordelais : quatre agents immobiliers biterrois menacés

Un hélicoptère s'est abîmé dans la Dordogne le 20 décembre dernier avec à son bord acheteur et vendeur d'un domaine viticole. Un comité revendique cet attentat et quatre agents immobiliers du Biterrois ont reçu des lettres de menace.
Le "Comité d’actions agricoles. Volem viure al pais" a adressé un courrier à Midi Libre pour revendiquer le crash d'un hélicoptère dans la Dordogne le 20 décembre dernier. Le dramatique accident a coûté la vie à James Grégoire et Lam Kok, respectivement vendeur et acheteur du domaine viticole du château de la Rivière. Le courrier se veut défenseur du terroir et opposé à la spéculation foncière.
Des lettres à deux agents immobiliers avant le crash


Avant ce crash, deux agents immobiliers du Biterrois avaient reçu le même type de lettre menaçante, tout comme deux autres professionnels du secteur plus récemment. 
Les enquêteurs, qui semblent privilégier la thèse de l'accident, restent dubitatifs face à ces courriers. Il pourrait s'agir d'une douteuse tentative de récupération d'un fait divers tragique. "L'enquête est toujours en cours mais pour l'instant, tout cela ressemble plus à une très mauvaise plaisanterie qu'à de véritables menaces", rassure le procureur de la République de Béziers Henri Bec.  

http://www.midilibre.fr/2014/01/09/crash-dans-le-bordelais-quatre-agents-immobiliers-biterrois-menaces,806084.php

jeudi 9 janvier 2014

Disparition d'Estelle Mouzin. Nouveau témoignage et nouveau suspect

Le mystère de la disparition de la petite Estelle Mouzin reste entier. Michel Fourniret est hors de cause depuisles analyses ADN réalisée en octobre dernier
. Un nouveau témoignage publié ce jeudi dans
les colonnes du Parisien
oriente les enquêteurs sur la piste d'un nouveau suspect. 


Onze ans jour pour jour après la disparition d'Estelle Mouzin, un nouveau témoignage pourrait relancer l'enquête, rapporte ce jeudi matin Le Parisien. Le quotidien publie les propos de Jean-Claude Petit, ancien agent de la mairie de Bussy-Saint-Georges, commune voisine de Guermantes où a disparu la jeune fille en 2003. L'homme évoque la présence d'un certain Seddik M., l'un de ses collègues de travail, à proximité d'une benne à ordures, un soir où "il n'était pas d'astreinte". Il parle également d'une camionnette empruntée par ce Seddik à un autre collègue quelques jours plus tard. Le véhicule aurait parcouru 800 km en quelques heures et un ticket de sortie d'autoroute au Havre aurait été retrouvé.
"Nous allons vérifier ces informations"
L'intérêt ce dernier souvenir ? Les enquêteurs recherchent depuis 2003 une camionnette blanche qui aurait été signalée par un autre témoignage, précise
Le Parisien qui conclut son article en donnant la parole aux enquêteurs chargés du dossier :  "Nous avons déjà travaillé sur la piste d’un autre agent de la mairie de Bussy-Saint-Georges mais elle n’a rien donné, explique un enquêteur. Nous allons vérifier ces informations, afin de voir si elles permettent d’établir un lien susceptible de relancer l’enquête". Quoi qu'il arrive, Seddik M. ne pourra pas être entendu. L'ancien agent, devenu SDF, s'est pendu en 2009.

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/disparition-d-estelle-mouzin-nouveau-temoignage-et-nouveau-suspect-09-01-2014-2362470.php

Paimpol. Quatre jeunes gens interpellés pour des vols commis en 2012

Quatre jeunes Paimpolais âgés d'une vingtaine d'années ont été interpellés mardi et mercredi pour une série de vols commis sur les cantons de Paimpol, Tréguier et Lanvollon. L'affaire remonte à la nuit du 25 au 26 septembre 2012.


Ce jour-là, les quatre copains auraient entamé leur itinéraire délictueux en pillant le carburant contenu dans des nourrices de bateaux, au port de Bréhec (Plouézec). Le plein fait, ils auraient fait route vers Tréguidel (arrondissement de Guingamp), où ils auraient dérobé des cartouches de chasse dans le garage d'un particulier.
Un peu plus loin, au Merzer, ils se seraient arrêtés dans un salon de coiffure, où ils auraient jeté leur dévolu sur du matériel et des produits cosmétiques. Montant du préjudice : plus de 1.300 €.

3.000 € de tabac dérobés
Le temps de rebrousser chemin vers Trédarzec, les quatre jeunes auraient fait halte au "Bar du Pont", où ils auraient cette fois fait main basse sur 3.000 € de tabac. Parce que tout ça, ça creuse, les jeunes Paimpolais auraient terminé leur virée nocturne par un arrêt dans une boulangerie de Plouézec. Là, ils se seraient servis en viennoiseries et autres boissons.

Quinze mois plus tard, ces vols avec effraction auraient donc trouvé leur épilogue. A la faveur de renseignements collectés tout au long de l'année 2013, les enquêteurs de la brigade des recherches de Lannion, épaulés par les gendarmes de Paimpol et Tréguier, ont remonté jusqu'aux suspects.

Des faits en partie reconnus ?
Mardi et mercredi, le Psig de Lannion a procédé aux interpellations des jeunes gens, a priori sans profession. Placés en garde à vue, ils auraient reconnu une partie des faits.

Le parquet de Saint-Brieuc, qui demande un complément d'information, a libéré les suspects. Parmi les interrogations encore en suspend : qui sont les receleurs des cigarettes volées à Trédarzec ?

http://www.letelegramme.fr/local/cotes-d-armor/lannion-paimpol/paimpol/paimpol/paimpol-quatre-jeunes-gens-interpelles-pour-des-vols-commis-en-2012-09-01-2014-2362498.php

mercredi 8 janvier 2014

Schumacher «a choisi délibérément» d’aller skier dans la zone hors piste

Selon le procureur Patrick Quincy, Michael Schumacher «a choisi délibérément» d’aller skier dans la zone hors piste située entre deux pistes balisées, tout en évoluant à une «allure tout à fait normale sur ce type de terrain pour un skieur confirmé». Par ailleurs, sur le film récupéré dans une caméra fixée sur le casque du pilote lors de l’accident, «on ne le voit pas secourir qui que ce soit», a précisé le magistrat.
L’enquête sur l’accident de ski qui a plongé Michael Schumacher dans le coma a montré que les normes de balisage des pistes ont été «respectées» par la station de Méribel, a indiqué le procureur d’Albertville mercredi à la presse.

Les skis utilisés par l’ancien pilote de Formule 1 ne sont «pas la cause de l’accident», a ajouté le commandant du Peloton de gendarmerie de haute-montagne de Bourg-Saint-Maurice, Stéphane Bozon, alors que les deux questions sont importantes pour établir d’éventuelles responsabilités.

Selon le procureur Patrick Quincy, Michael Schumacher «a choisi délibérément» d’aller skier dans la zone hors piste située entre deux pistes balisées. Il évoluait à une «allure tout à fait normale sur ce type de terrain pour un skieur confirmé», a indiqué le commandant de gendarmerie. La vitesse à laquelle il skiait «n’est pas un élément particulièrement important pour nous», a déclaré Patrick Quincy.

Par ailleurs, sur le film récupéré dans une caméra fixée sur le casque du pilote lors de l’accident, «on ne le voit pas secourir qui que ce soit», a précisé le magistrat, et il n’y a aucun élément dans la procédure qui puisse en attester. Selon certains médias, Michael Schumacher était sorti de la piste balisée pour porter secours à une amie qui avait chuté.


http://www.leprogres.fr/france-monde/2014/01/08/le-balisage-des-pistes-conforme-aux-normes-les-skis-hors-de-cause

Découverte d'un corps calciné à Mougins

Le corps calciné d'un homme a été découvert dans un coffre de voiture à Mougins (Alpes-Maritimes), la nuit dernière, selon une source proche de l'enquête.

L'homme, âgé de 20 à 30 ans, avait des traces de coups au dos, a-t-on appris de même source. Ses papiers d'identité ont été retrouvés à proximité.

L'hypothèse d'un homicide volontaire est privilégiée


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/08/97001-20140108FILWWW00332-decouverte-d-un-corps-calcine-a-mougins.php

mardi 7 janvier 2014

Nord: l'homme retrouvé mort hier assassiné

L'homme de 32 ans retrouvé mort dans sa voiture lundi en fin d'après-midi à Lys-lez-Lannoy, dans le Nord, près de Lille, a reçu deux impacts de balles dans la tête, dans ce qui s'apparente à un règlement de comptes, a révélé aujourd'hui une source proche de l'enquête.

Le jeune homme a reçu deux impacts de balles tirées de l'extérieur du véhicule, au volant duquel il avait été retrouvé lundi vers 18H00 par un passant, a-t-on précisé de même source.

Résidant dans la commune de Hem, il était connu "défavorablement" des services de police, selon cette source. Une autopsie doit avoir lieu mercredi. La police judiciaire de Lille a été saisie de l'enquête.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/07/97001-20140107FILWWW00569-nord-l-homme-retrouve-mort-hier-assassine.php

Pau : une enquête ouverte sur une mort suspecte

Le parquet de Pau a ouvert une enquête et requis une autopsie suite à la découverte d'un homme, retrouvé mort chez lui, lundi soir, rue du 14-Juillet, à Pau. Agée d'une quarantaine d'années, la victime avait un gros hématome sur la tempe.
C'est une amie de la victime, inquiète de ne pas avoir de nouvelles de son proche et de trouver porte close à son domicile, qui a alerté les secours, lundi soir. Après avoir fait ouvrir l'habitation, située rue du 14-Juillet, à Pau, les policiers ont fait la macabre découverte, peu avant 22 heures : le locataire, un homme d'une quarantaine d'années, gisait sans vie dans son appartement. Elément troublant : il avait un gros hématome sur la tempe.
A-t-il été victime de violences ou s'est-il blessé, seul, en tombant, après un malaise? Afin de faire la lumière sur ce décès, dont les causes sont pour l'heure inconnue, le parquet a demandé qu'une autopsie soit réalisée. Elle le sera dans les prochains jours, à l'institut médico-légal de Toulouse. 
Selon le parquet, les premiers résultats de l'enquête de voisinage, réalisée par les policiers de la Sûreté départementale de Pau, n'ont rien apporté, personne dans l'immeuble n'ayant entendu de bruit suspect. Les investigations se poursuivent. Suivie par l'hôpital psychiatrique de Pau, la victime était sous traitement médical.

http://www.sudouest.fr/2014/01/07/pau-une-enquete-ouverte-sur-une-mort-suspecte-1421823-4344.php

Un automobiliste retrouvé avec une balle dans la tête près de Roubaix

Le corps a été retrouvé vers 18h lundi rue Élie-Mercier à Lys-lez-Lannoy, près de Roubaix, selon une information de la Voix du Nord (voir l'article). C'est un passant qui a découvert le corps inanimé de la victime dans un Peugeot 205 stationnée. Auparavant, rapportele quotidien régional, des habita,ts des immeubles voisins avaient entendu des bruits semblables à des pétards mais n'y avaient pas prêté attention.

Pensant d'abord qu'il pouvait s'agir d'un suicide, les policiers ont cherché une arme dans le véhicule mais sans succès.En revanche, deux douills ont été découvertes à l'extérieur du véhicule. 
 

dimanche 5 janvier 2014

Disparues de Perpignan : Francisco Benitez vu par un camarade de combat

Ioan Horghidan, qui a servi sous les ordres de Francisco Benitez , dresse le profil psychologique du légionnaire soupçonné d’avoir tué sa femme et sa fille dans les Pyrénées-Orientales.
 

"Ce n’était pas un tueur en série, un schizophrène ou un obsédé sexuel. C’était quelqu’un de fragile, qui avait tous les symptômes d’un stress post-traumatique."
Six mois après le suicide à Perpignan de l’adjudant-chef Francisco Benitez, soupçonné d’avoir tué le 14 juillet sa femme Marie-Josée et sa fille Allison, Ioan Horghidan s’est décidé à en parler. "Pour aider l’enquête et pour faire avancer la vérité, même si c’est difficile de parler d’un camarade qu’on a perdu, alors qu’il y a aussi la douleur de la famille, et l’institution que l’on respecte, même si on n’est plus en service."


Sous les ordres du légionnaire
De 1994 à 1998, ce Roumain a été le subordonné direct du légionnaire espagnol au 2e REI de Nîmes. "Il était l’adjoint du chef de section, j’étais son chef de groupe, sous ses ordres", raconte cet homme qui a passé quinze ans dans la Légion, après avoir été chasseur alpin en Roumanie. Ensemble, ils sont allés au Tchad, au Gabon, en Centrafrique, en ex-Yougoslavie.
"Il se sentait menacé par notre regard" selon Ioan Horghidan
Quatre ans à partager les entraînements, les missions, la vie militaire, aux côtés de ce sous-officier qui semblait déjà avoir sa part d’ombre. "On avait un lien fort, mais on ne se tapait pas dans le dos. Il était très discret, très secret, très étrange. Au combat, on voyait qu’il était fragile psychologiquement, mais il se maîtrisait. Il était sportif, courageux, fin stratège et très bon pédagogue", raconte Ioan Horghidan. "Mais c’était aussi quelqu’un qui faisait des efforts pour maîtriser son stress et cacher son anxiété."
"Un déséquilibre relationnel"
Un homme "respecté par ses chefs et ses subordonnés. Mais ses qualités physiques masquaient ses défauts psychologiques." Parmi ceux-ci, "un déséquilibre relationnel", une tendance à "s’énerver hors du contexte. Il n’était pas comme nous. Il était à l’écart, il se sentait menacé par notre regard. Il n’aimait pas qu’on le regarde dans les yeux. Quand il se mettait en colère, on rasait les murs. Soudain, il gueulait qu’on ne se donnait pas assez à l’entraînement... On était tout surpris, on se demandait ce qu’on avait fait."
"Très perfectionniste"
Autre caractéristique, son côté "très perfectionniste : il était prêt à 6 h quand on devait partir à 7 h. Il en faisait trop, trop vite et trop bien. Le commandement n’en demandait pas autant." Déjà, Francisco Benitez était féru d’informatique : "Il était très pointu, il s’était acheté un ordinateur et une imprimante portable pour faire son travail sur le terrain, même quand il n’y avait pas d’électricité. Les autres, à son niveau de grade, travaillaient encore avec le stylo et le papier."
Ioan Horghidan, qui a passé de longues semaines à travailler sur son "profil psychologique" voit rétrospectivement dans ces traits de caractère les signes d’un traumatisme ancien ayant profondément marqué Francisco Benitez.
"C’est quelque chose qui s’était passé dans son enfance"
Une blessure qui ne serait pas liée à sa carrière militaire. "En mission, on a eu des blessés, on a vécu des situations difficiles. Mais pour moi, c’est quelque chose qui s’était passé dans son enfance. Il y a été malheureux. Il ne parlait jamais de ses souvenirs, et n’avait pas de perspectives d’avenir."
C’est ce terreau que des "facteurs externes" ont réussi à déstabiliser, estime Ioan Horghidan. En 2004, lorsqu’il apprend que Simone, la jeune femme avec qui il entretenait une relation extraconjugale, est enceinte. "À ce moment-là, les relations avec sa femme étaient déjà dégradées, et il devait partir s’installer pour deux ans à Mayotte, sans être certain de pouvoir revenir ensuite au 2e REI. C’était pour lui un facteur de stress."
Simone n’a jamais été retrouvée, pas plus que Marie-Josée, l’épouse de Benitez, et Allison, sa fille qui rêvait d’être élue Miss Roussillon, disparues cet été. "Pour moi, le drame est lié à cette élection. Dans sa tête, il ne voulait pas que sa fille y participe. Cela le renvoyait au poids de ses échecs, à sa difficulté à supporter le regard des autres. Plus l’élection approchait, plus son angoisse augmentait."
Le drame du 14 juillet à Perpignan : "Forcément un accident" 
Selon lui, ce qui s’est joué le 14 juillet dans l’appartement familial de Perpignan est "forcément un accident. S’il avait prévu cet acte, avec son expérience, il aurait fait autrement. Il serait parti en vacances avec elles, et revenu sans elles."
Ce qui se passe ensuite, pendant les vingt jours qui s’écoulent jusqu’à son suicide, ne s’explique que par son désir "de ne pas décevoir la Légion. Quand on est étranger, on s’y sent presque comme une famille d’accueil. Pendant ces vingt jours, il a eu le temps de réfléchir, et il s’est donné beaucoup de peine pour faire disparaître les corps et jurer jusqu’au bout qu’il n’était pas coupable. Il ne voulait pas être jugé par ses pairs. Comme il ne pouvait pas reconnaître ses actes, il l’a fait en se donnant la mort. En tenue militaire, pour que ses pairs ne l’oublient pas."
Ioan Horghidan n’avait plus vu depuis de longues années son ancien chef. "La dernière fois, j’avais été surpris par sa réaction. Il avait eu l’air gêné, il était fuyant." Jusqu’à cet été, où l’adjudant Benitez déboule au premier rang des actualités nationales. "Quand j’ai vu son visage à la télévision, j’en ai eu froid dans le dos."

http://www.midilibre.fr/2014/01/04/francisco-benitez-vu-par-un-camarade-de-combat,804220.php