mardi 31 décembre 2013

Mort à Saint-Etienne: un homme en garde à vue

Un homme de 33 ans sera présenté au parquet de Saint-Etienne aujourd'hui, après la découverte dimanche dans cette ville du corps sans vie d'un Stéphanois de 36 ans, a-t-on appris de source judiciaire, confirmant une information du Progrès.

L'autopsie effectuée hier à l'Institut médico-légal de Saint-Etienne a montré que la victime, abandonnée en bordure d'une rivière, avait succombé à une hémorragie cérébrale provoquée par plusieurs coups portés à la tête. Le suspect est la personne qui, dimanche, avait prévenu les forces de l'ordre de la découverte du corps sans vie de la victime, dont il était une connaissance. Ce Stéphanois de 33 ans, qui s'est rendu lui-même auprès des services de gendarmerie, a été placé en garde à vue peu de temps après.

Selon son avocat, Me David Metaxas, "il est étranger au meurtre de son ami qui aurait été commis par des tiers, après plusieurs heures ou plusieurs jours de séquestration et de violences dans un entrepôt désaffecté, sur fond de trafic de stupéfiants". Il pourrait être mis en examen pour "complicité d'enlèvement, de séquestration et de meurtre, modification de la scène d'un crime et trafic de stupéfiants", indique pour sa part le parquet de Saint-Etienne. Les auteurs principaux du meurtre n'ont quant à eux toujours pas été interpellés, précise-t-on de même source.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/31/97001-20131231FILWWW00240-mort-a-saint-etienne-un-homme-en-garde-a-vue.php

lundi 30 décembre 2013

Oise: un homme mis en examen pour homicide

Un homme a été mis en examen samedi dans le cadre de l'enquête sur un homicide commis à Crépy-en-Valois (Oise) le 22 décembre, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.

Une source proche de l'enquête indiquait par ailleurs qu'il a été placé en détention provisoire. Selon le journal Le Parisien, le chef d'assassinat a été retenu contre lui.

Le suspect, âgé de 26 ans, avait été interpellé jeudi par les gendarmes dans une petite gare à proximité de Crépy, dans la commune d'Ormoy-Villers. D'après les témoignages recueillis par les enquêteurs, la victime âgée de 29 ans avait été poursuivie par "plusieurs agresseurs", dont "au moins un muni d'une arme à feu", avant d'être tuée, avait précédemment indiqué le procureur de la République de Senlis, Amélie Cladière.

Quatre impacts de balles, dont le calibre n'a pas été précisé, ont été relevés sur le corps de la victime, selon les résultats de l'autopsie, a expliqué le parquet. La victime, "un peu connue des services de police" selon le procureur, est décédée sur la voie publique, dans le quartier Kennedy à Crépy-en-Valois, où elle résidait.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/30/97001-20131230FILWWW00278-oise-un-homme-mis-en-examen-pour-homicide.php

dimanche 29 décembre 2013

Reims : deux adolescents mis en examen après le décès d'un bébé de 17 mois

La mère d'une fillette de 17 mois et son compagnon, tous deux mineurs, ont été mis en examen samedi à Reims après le décès de l'enfant. Le jeune homme a été mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la sans intention de la donner, sur mineur de 15 ans et par personne ayant autorité, et a été placé en détention provisoire. 


 La mère a été mise en examen pour non empêchement de ou de délit, de violence et de non assistance à personne en danger. Elle n'a pas été écrouée.

Tous les deux sont âgés de 17 ans. Ils avaient été présentés devant un juge samedi à l'issue de leur garde à vue. Après le décès de la fillette dans la nuit de jeudi à vendredi, le parquet de Charleville-Mézières avait diligenté une
à la suite du signalement des médecins, avant de se dessaisir au profit du parquet de Reims, pôle criminel. Les parents sont issus d'un milieu «socialement précarisé et marqué par les addictions», selon le parquet.


http://www.leparisien.fr/champagne-ardenne/reims-un-couple-mis-en-examen-apres-le-deces-d-un-bebe-de-17-mois-29-12-2013-3447153.php

samedi 28 décembre 2013

Drame de Thouars(79): communiqué du parquet de Niort

Dans la nuit de vendredi à samedi, un homme de 28 ans a succombé sous les coups de ce qui est, selon les pompiers de Thouars, une batte de base Ball, des coups portés par un jeune homme de 18 ans.

C'est la mère de ce jeune homme qui a alerté les services de police de Thouars, vers 1h00, indiquant que son fils de 18 ans avait quitté le domicile à pieds et était, d'après elle, dans un état second. Elle craignait qu'il commette des violences.

Le parquet de Niort précise que:
"Une enquête de flagrance pour des faits d'homicide volontaire a été immédiatement ouverte par le parquet de Niort et confiée au commissariat de Thouars.
Le mis en cause a été interpellé et mis en garde à vue. Une prolongation de cette mesure sera autorisée par le parquet si son état médical est compatible.
Les constatations de police scientifique ont été réalisées ce jour par les services de l'identité judiciaire du SRPJ d'Orléans.
L'autopsie de la victime se déroulera lundi à l'institut médico-légal de Poitiers."

http://poitou-charentes.france3.fr/2013/12/28/drame-de-thouars79-communique-du-parquet-de-niort-385239.html

Nord: le propriétaire du camion en garde à vue

Le propriétaire de la camionnette qui a pris feu ce matin dans une rue de Lomme (Nord) près de Lille, avec à l'intérieur une cinquantaine de bonbonnes de gaz, a été placé en garde à vue. "Il est en garde à vue depuis ce matin", a déclaré une source judiciaire, confirmant une information de la radio France Bleu Nord.

"On l'a mis en garde à vue parce qu'il transportait ces bouteilles de gaz dans des conditions qu'on est en train de vérifier au point de vue de la réglementation applicable. C'est pour une mise en danger de la vie d'autrui par manquement à une obligation réglementaire, celle qui interdit de transporter des produits dangereux et inflammables", selon la même source.

Le feu, parti de la camionnette, s'est ensuite propagé à plusieurs maisons de la rue Galliéni à Lomme. Il n'y a eu qu'une personne légèrement blessée, hospitalisée en état de choc mais le bilan matériel est très lourd: trois maisons détruites, deux maisons partiellement détruites, trois voitures détruites en plus du véhicule qui transportait les bonbonnes de gaz et quatre voitures abîmées, selon les pompiers.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/28/97001-20131228FILWWW00270-lomme-le-proprietaire-du-camion-en-garde-a-vue.php

vendredi 27 décembre 2013

Homicide dans l'Oise : un suspect interpellé

Un homme soupçonné d'avoir pris part dimanche à un homicide à Crépy-en-Valois (Oise) a été interpellé hier en fin de journée.

Le suspect, âgé de 26 ans, a été interpellé par les gendarmes dans une petite gare à proximité de Crépy, sur la commune d'Ormoy-Villers.

D'après les témoignages recueillis par les enquêteurs, la victime âgée de 29 ans avait été poursuivie par "plusieurs agresseurs", dont "au moins un muni d'une arme à feu", avant d'être tué, selon ce qu'a indiqué le procureur de la République de Senlis, Amélie Cladière.

Quatre impacts de balles dont le calibre n'a pas été précisé, ont été relevés sur le corps de la victime, selon les résultats de l'autopsie pratiquée lundi matin, a expliqué le parquet.

La victime, "un peu connue des services de police" selon le procureur, est décédée dimanche en début d'après-midi sur la voie publique, dans le quartier Kennedy à Crépy-en-Valois, où il résidait.

L'enquête est menée par la section de recherche d'Amiens


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/27/97001-20131227FILWWW00322-homicide-dans-l-oise-un-suspect-interpelle.php

Pessac (33) : sa fenêtre prise pour cible par un tireur

«C'est mardi matin en se levant qu'on s'en est aperçu, il y avait des bouts de verre éparpillés dans le salon », explique Alexandra, locataire d'un appartement au 4e étage du bâtiment Hélène-Boucher à la résidence Les Ailes françaises (Gironde Habitat), dans le quartier de l'Alouette, à Pessac. « J'ai appelé la police. On m'a répondu que c'était peut-être quelque chose qui avait volé contre la fenêtre avec la tempête. Puis on a trouvé un plomb par terre. J'ai rappelé et des policiers sont venus.»
Alexandra a déposé plainte pour « dégradations avec une arme à feu ». Le projectile a fait un trou dans la partie supérieure d'une des fenêtres, sans endommager le plafond, ce qui pourrait donner à penser que le coup a été tiré d'un bâtiment en face. « En tout cas, si un de mes trois enfants s'était trouvé dans la pièce à ce moment-là, il aurait pu être blessé », conclut Alexandra. D'ailleurs, sa fille était sur l'ordinateur du salon jusque vers 1 h 30. Donc, le tir a eu lieu après.
Cet incident qui aurait pu avoir des conséquences très graves, fait suite à des incendies suspects : un feu a été allumé dans un coin de l'entrée du même bâtiment, une dizaine de jours auparavant. Il a endommagé une partie que Gironde Habitat était en train de faire rénover.
Dans la nuit de dimanche à lundi, ce sont des poubelles qui ont brûlé dans leur local au rez-de-chaussée du bâtiment Marie La Meslée, vers 2 heures du matin. Pompiers et policiers ont fait évacuer tous les occupants. Des traces de fumées sont encore visibles sur une façade jusqu'au premier étage. Depuis, le local est fermé et les poubelles sont laissées dehors derrière des barrières.
Des experts doivent venir sur place pour essayer de déterminer l'origine de ce sinistre. Mais compte tenu des actes perpétrés du côté de l'immeuble Hélène Boucher, on ne peut évidemment pas exclure l'hypothèse criminelle. Là encore, en pleine nuit, les conséquences auraient pu être dramatiques

http://www.sudouest.fr/2013/12/27/sa-fenetre-prise-pour-cible-par-un-tireur-1413644-3034.php

mercredi 25 décembre 2013

Châteaubriant. Le corps sans vie d’une mère retrouvé dans un étang

Des promeneurs ont découvert un corps sans vie qui flottait dans l’étang de la Borderie, à Châteaubriant, ce mardi 24 décembre, vers 13 h.

Il s’agit d’une femme âgée de 40 ans qui avait quitté la veille son domicile situé dans un lotissement près du lycée Guy-Môquet, à la sortie de Châteaubriant.

Acte désespéré ou accident ?

Son mari avait donné l’alerte ce matin et la gendarmerie avait aussitôt entamé des recherches. Cette femme était maman de trois jeunes enfants. Acte désespéré ou accident ? À ce stade, les enquêteurs écartent la piste criminelle.

http://www.ouest-france.fr/chateaubriant-le-corps-sans-vie-dune-mere-de-famille-retrouve-dans-un-etang-1815894

CRIMES EN RHONES ALPES

lundi 23 décembre 2013

Corps calciné à Nantes. L’homme est mort poignardé

Samedi soir, les pompiers, intervenus pour un feu de voiture, avaient découvert un corps dans le coffre.

L’autopsie a révélé que la victime était morte avant l’incendie.
C’est la police judiciaire qui est chargée de cette enquête. Après la découverte d’un corps nu, calciné dans une voiture à Nantes, rue de la Gilarderie, une autopsie a été pratiquée ce dimanche après-midi. L’homme est mort à la suite de coups portés à l’arme blanche et notamment un coup porté au thorax. Tout laisse à penser qu’il s’est aussi défendu. En revanche, la victime n’a pas été encore identifiée formellement. La voiture, une Audi blanche décapotable, était sous crédit-bail.

http://www.ouest-france.fr/lhomme-decouvert-dans-le-coffre-dune-voiture-nantes-est-mort-poignarde-1811956

dimanche 22 décembre 2013

La cocaïne, l’appartement de la princesse et les voyous

L’enquête que viennent de boucler les d’instruction parisiens Patrick Gachon et Hervé Robert réunit un casting de choix pour un dossier non moins conséquent. On y trouve pêle-mêle des dizaines de kilos de cocaïne, une princesse du Golfe, des voyous de haut et, pour pimenter le tout, un grand flic qui se brûle les ailes. Une dont le point d’orgue est la découverte, en novembre 2010, de 111 kg de cocaïne dans l’appartement d’une princesse saoudienne à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).  
  Mais une procédure qui va aussi, au passage, révéler les liaisons incestueuses du commissaire Neyret, l’ancien no 2 de la PJ de Lyon, avec le grand banditisme.

Le 27 novembre dernier, les deux magistrats ont renvoyé devant le tribunal huit personnes, dont deux femmes, pour leur participation, à des degrés divers, à des faits d’importation et de trafic de stupéfiants et d’association de malfaiteurs. Le volet blanchiment de l’enquête, lui, se poursuit.

Un bon tuyau

Au mois d’octobre 2010, les enquêteurs de la brigade des stups sont destinataires d’un renseignement qui les oriente vers un trafiquant baptisé le Renoi (« le Noir » en verlan). Ils identifient très vite une vieille connaissance introuvable : Gilles Tepie. Cet Antillais de 41 ans a notamment été condamné en 2002 à sept ans de prison et 3,15 M€ d’amende pour un trafic portant sur plusieurs centaines de kilos de poudre blanche. En 2008, il a également été condamné par défaut à quinze ans de prison pour complicité dans l’assassinat d’un jeune boxeur thaï.
Une équipe très structurée

Grâce à de nombreuses écoutes téléphoniques et filatures, les policiers parviennent progressivement à mettre au jour le fonctionnement d’une équipe pourtant très méfiante. Gilles Tepie est présenté comme l’organisateur. Il se repose notamment sur Hussein Saïd Hussein, son « intermédiaire » dont il est très proche. Issu d’une famille aisée, ce gérant d’une société de location de véhicules âgé de 39 ans est par ailleurs chargé de l’intendance de la famille royale saoudienne lors de ses déplacements en France.
« La Mère Denis » du blanchiment

Dans le rôle de « l’investisseur » présumé du trafic, on retrouve une autre pointure : Yannick Dacheville, 33 ans. Ce Mosellan est soupçonné d’avoir fait fortune dans les très lucratives arnaques à la taxe carbone. Propriétaire de nombreux biens immobiliers, il voyage sans cesse, grâce à de faux papiers, entre le Panama, les Etats-Unis et les Emirats arabes unis. Selon un voyou, il est surnommé « Mère Denis la lessiveuse, tellement il blanchissait d’argent ».

Les policiers vont aussi découvrir avec stupéfaction qu’il est en lien avec l’un des leurs, le commissaire Neyret, qui lui fournit des informations sur l’enquête en cours contre des cadeaux (le policier est toujours mis en examen dans le cadre de l’information judiciaire ouverte après la découverte de ces agissements. Il a été révoqué de la police).

La livraison

Le gros coup est fixé au 26 novembre 2010. Ce jour-là, un passeur vénézuélien atterrit à Paris avec de volumineux bagages et se rend dans un luxueux hôtel de Neuilly. Selon ses déclarations, il reçoit alors un appel l’intimant de laisser la porte de sa chambre ouverte et de se cacher dans la salle de bains. Il entend la voix de deux hommes et, à sa sortie quinze minutes plus tard, la cocaïne a disparu. Sur le lit, 2000 €. Les policiers sont en planque toute la journée. Le soir venu, ils tentent d’interpeller Gilles Tepie et Hussein Saïd Hussein qui ont été aperçus dans ce fameux hôtel. Mais les deux hommes s’enfuient.

C’est en apprenant que Saïd Hussein assure l’intendance de l’appartement d’une princesse saoudienne que les enquêteurs se rendent sur place et découvrent les 111 kg. Les différentes interpellations auront lieu en plusieurs vagues. De grosses sommes d’argent seront découvertes en perquisition. Malgré les soupçons, les prévenus s’efforcent de minimiser leur rôle. « Mon client a toujours dit qu’il était le dindon de la farce dans cette histoire et qu’il n’avait jamais participé à ce trafic », insiste Me Jean-Christophe Tymoczko, un des avocats d’Hussein Saïd Hussein.

Les gros poissons manquent à l’appel

Bien que renvoyés devant le tribunal, les deux principaux suspects échappent, pour l’heure, à la justice française. Interpellé au Venezuela en mai 2011 dans un appartement où seront découverts 48 pains de cocaïne, Gilles Tepie a été condamné sur place à une peine de « seize ans, deux mois, vingt-deux jours et douze heures ». Cependant, certaines sources indiquent qu’il pourrait être sorti de prison. « Ça fait longtemps que je n’ai pas eu de nouvelles », relate son avocat, Me Eric Dupond-Moretti.

Quant à Yannick Dacheville, son destin est encore plus rocambolesque. Arrêté à Dubaï en juillet 2011 puis placé sous écrou extraditionnel, il a bénéficié d’une remise en liberté sous caution deux mois plus tard. Alors que la demande des autorités françaises avait bel et bien été envoyée, elle a « mystérieusement disparu ». La fortune de Dacheville ne serait pas étrangère à cette disparition opportune. Depuis, difficile de connaître avec précision sa situation juridique à Dubaï. « Je ne sais pas où il en est », balaye son avocat, Me Michel Konitz. Les juges parisiens ont peu de chance de le voir réapparaître.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-cocaine-l-appartement-de-la-princesse-et-les-voyous-22-12-2013-3431571.php

samedi 21 décembre 2013

Caussade. Un homme de 41 ans poignardé

C’est une enquête complexe qu’ont entamée hier en fin de matinée tout autant les gendarmes de la COB de Caussade-Molières-Lafrançaise que les militaires de la BR de Montauban épaulés par les techniciens de l’identification criminelle (TIC) du groupement départemental. Le drame sur lequel ils travaillent a eu pour cadre une maison de plain-pied sise avenue du Maréchal-Lyautey. Il est aux environs de 11 h 40 hier matin. À l’intérieur de cette maison, Nicolas Crombez, 41 ans, locataire achève de nettoyer les pièces de ce logement avant de faire l’état des lieux avec les propriétaires la semaine prochaine.

La lame aurait perforé un rein

Lui et sa copine, elle aussi originaire du Pas-de-Calais et qui travaille dans une grande surface de la zone de Meaux, ont déménagé pour aller s’installer ailleurs dans la cité chapelière. À ce moment - là, un individu rentre dans la pièce où celui qui tient normalement un commerce de jeux vidéo «DVDGame» 20, avenue du maréchal Leclerc achève de nettoyer les lieux et le poignarde dans le dos. Il lui porte un violent coup de couteau. Le porteur de lame repart aussi rapidement qu’il est venu. Nicolas, grièvement blessé, sort dans la rue. En titubant il s’approche d’une voiture qui arrive, s’affaisse sur le capot avant et glisse au sol. La conductrice s’aperçoit qu’il perd du sang et est blessé dans le dos. Un témoin de cette scène arrive aussi au milieu de la chaussée et se penche auprès de la victime. Il fait un point de compression au quadragénaire et alerte les secours. Les Pompiers de Caussade et rapidement après le SAMU 82 sont sur place et prodiguent les premiers soins. Une fois médicalisé, le blessé est ensuite dirigé sur les urgences du centre hospitalier de Montauban pour les premiers examens et diagnostics. On se rend rapidement compte que la lame du couteau aurait perforé aussi un rein. Pour ne pas compromettre le pronostic vital, il est alors décidé dans l’après-midi de diriger le blessé vers le CH Rangueil à Toulouse.

Des menaces de mort et un cercueil…

Hier soir, on ne pouvait définitivement se prononcer sur son état. Sa compagne étant à son chevet. Autour des lieux du drame, les investigations se sont poursuivies une bonne partie de l’après-midi, dirigées par le chef d’escadron Vincent Laffont et son adjoint le capitaine Claude Vergne. Plusieurs militaires de la compagnie de Montauban étaient aussi engagés dans cette enquête ainsi que des éléments du PSIG. La victime était unanimement aimée et connue au-delà de Caussade sur le plan commercial surtout. Tout le monde dans le voisinage parlait d’un garçon super, gentil.
Ces affirmations sont d’ailleurs relayées sur les sites internet faisant référence à son activité commerciale. Avec des termes comme «vendeur sympa», «adorable», «qui s’y connaît car il a testé les produits et les jeux qu’il vend». L’enquête de voisinage sera toute aussi précieuse que l’audition de sa compagne et des habitants de la rue. Même si personne, directement n’a vu l’intrusion de l’inconnu dans la villa. Mais, dit-on, depuis un certain temps on peut se demander si son idylle n’avait pas fait naître des jalousies. Il se murmure que Nicolas aurait reçu des écrits mystérieux, des menaces de morts, et même un dessin de cercueil, sans omettre non loin de la maison où il fut poignardé une mise en scène macabre. C’est en allant dans cette direction que peut se trouver la réponse. Et la clé de l’enquête

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/21/1779888-qui-a-poignarde-nicolas-crombez.html

vendredi 20 décembre 2013

Pourquoi la justice enquête sur la Cité du cinéma

Le parquet a lancé jeudi une procédure pour "délit de détournement de fonds publics et de recel de ce délit".

Pourquoi de l'argent public est venu financer en grande partie la Cité du cinéma de Luc Besson ? C'est la question posée après la publication en novembre dernier d'une note de la Cour des comptes. Dans ce rapport de 17 pages, révélé par Le Parisien, les magistrats de la rue Cambon évoquent des faits susceptibles d'être reconnus comme "délit de détournement de fonds publics et de recel de ce délit". Le parquet de Paris a donc ouvert jeudi une enquête préliminaire pour préciser les conditions le financement de ce pôle du 7ème art.
La Cité du cinéma, c'est quoi ? Imaginée par le réalisateur et producteur Luc Besson, la Cité du Cinéma s'étend sur 62.000 m2 et comprend neuf plateaux de tournage, des immeubles de bureaux, des ateliers de fabrication des décors, une salle de projection... Un mini Hollywood en banlieue parisienne. La Cité abrite aussi des locaux de formation de l'Ecole Nationale Supérieure Louis-Lumière, une école publique de cinéma.
La Cité du cinéma a été construite sur les fondations d'une ancienne centrale thermique, située à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Après deux ans de travaux de réhabilitation, ce complexe immobilier et technique entièrement dédié au 7ème Art, a finalement ouvert ses portes en septembre 2012.
>> A lire - La Cité du cinéma défie Hollywood
Combien ça a coûté ? Le montage financier de la Cité du cinéma a été bouclé en 2008. Il repose sur quelque 170 millions d'euros d'investissements privés et l'implication des pouvoirs publics par le biais de la Caisse des dépôts. Sur ces 170 millions d'euros, 140 millions ont servi à l'achat du foncier. Il est détenu à 100% par la société Nef-Lumière : 75% pour la Caisse des dépôts et 25% pour Vinci.
Les 30 millions d'euros restants ont été employés pour la construction des plateaux de tournage. Cette partie du budget provient des différentes sociétés de Luc Besson et de Quinta communications, le groupe du producteur et homme d'affaires tunisien, Tarak Ben Ammar.
L'emménagement de l'école Louis Lumière injustifié ? La Cité du cinéma perçoit par ailleurs de l'argent de l'école publique Louis Lumière. Un point qui interpelle la Cour des comptes. Dans leur rapport remis le mois dernier à Christiane Taubira, les Sages s'étonnent en effet que l'école Louis Lumière ait emménagé dans la Cité. L'établissement a signé un bail de douze ans d'une valeur de 23 millions d'euros, soit environ 2 millions d'euros par an. La Cour des comptes souligne que 4 millions d'euros auraient pourtant suffi à réhabiliter les anciens locaux de cette école située à Noisy-le-Grand.
Sarkozy a-t-il donné un coup de pouce au dossier ? Les Sages constatent aussi que, dès le départ, le projet de Cité du cinéma était risqué. Mais la Caisse des dépôts a tout de même jugé bon d'investir plus de 100 millions d'euros d'argent public. Une décision prise sans avoir la certitude que les studios accueilleraient des tournages de grandes productions internationales.
Selon le rapport, les patrons de la Caisse des dépôts ont fait fi de l'avis de leur propre service. Les auteurs de la note écrivent ainsi que le financement public de la Cité du cinéma a été décidé contre l'avis des services de l'Etat et de la Caisse des dépôts et consignations, principal financeur du projet".
Les patrons de la Caisse des dépôts sont suspectés d'avoir sollicité l'Elysée qui se serait alors fortement impliqué pour aider Luc Besson, qui, lui, n'a déboursé que 30 millions d'euros dans ce projet. A l'époque, c'était Nicolas Sarkozy qui occupait l'Elysée, appuyé par son secrétaire général, Claude Guéant. Les Sages soulignent au passage la proximité de Luc Besson avec les plus hautes sphères du pouvoir.
Que répond la société de Luc Besson ? EuropaCorp a estimé jeudi que "l'enquête démontrera que, pas plus que ses dirigeants ou actionnaires, elle n'a bénéficié d'un quelconque détournement de fonds publics". Et d'ajouter : "le temps est venu de voir levée une suspicion infondée".
En novembre, la société de Luc Besson avait assuré que la Cité du cinéma avait "été financée par un partenariat public-privé (La Caisse des Dépôts et le Groupe Vinci) et c'est ce modèle de financement qui a permis sa réalisation - sans l'intervention financière de la Seine-Saint-Denis".

http://www.europe1.fr/Infos/France/

jeudi 19 décembre 2013

Un homme découvert mort à son domicile : un couple arrêté

L’enquête des gendarmes a été rapide concernant la découverte du corps sans vie de Gérard Bader, 80 ans, dans sa maison rue de la Première-Armée-Française à Morschwiller, dans la banlieue de Mulhouse. Un couple de Mulhousien a été interpellé et présenté au juge d’instruction ce mercredi.
Le corps sans vie de Gérard Bader avait été retrouvé le samedi 30 novembre par une amie inquiète de ne pas avoir de nouvelles de ce dernier. L’homme gisait là dans son sang. L’autopsie avait relevé qu’il avait été victime d’un coup de couteau unique pénétrant au niveau de la gorge écartant de fait la thèse d’un éventuel suicide; la mort quant à elle remontait à moins de 24 heures.
L’information judiciaire ouverte pour meurtre quelques jours plus tard avait donné les coudées franches aux hommes de la Section de recherche de Strasbourg.

Deux chèques de la victime déposés en banque

Beaucoup de questions se posaient sur les circonstances du décès de cet homme qui vivait seul, dont la porte d’entrée n’avait pas été forcée et dont la maison n’avait visiblement pas été visitée. Le cambriolage n’avait pas l’air d’être une piste privilégiée. C’est donc dans les papiers de la victime que les enquêteurs ont fouillé et sur ses comptes bancaires. Autant dire que les gendarmes ont immédiatement remarqué un détail suspect : deux chèques les ont intrigués, le premier a été déposé le jour de la mort le 30 novembre et le second le lendemain. Les montants : 2 000 et 3 000 €. Les militaires n’ont eu qu’à remonter la source et sont allés interpeller lundi matin un couple de Mulhousiens à leur domicile dans le quartier de la rue Daguerre.
En garde à vue, la femme de 49 ans et son compagnon de 36 ans n’ont rien voulu reconnaître.

http://www.dna.fr/edition-de-mulhouse-et-thann/2013/12/18/un-couple-arrete

mercredi 18 décembre 2013

Un couple arrêté dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Gérard Bader

Depuis lundi, un couple de Mulhousiens est en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Gérard Bader. Cet octogénaire avait été retrouvé par une de ses connaissances dans sa maison de Morschwiller-le-Bas, gisant dans une mare de sang le 30 novembre dernier. L’autopsie pratiquée sur son corps avait permis de mettre en évidence qu’il avait été frappé au cou avec une arme blanche. Une enquête pour homicide volontaire avait été ouverte au parquet de Mulhouse.
Les enquêteurs de la section de recherche ont rapidement vu que deux chèques avaient été volés à la victime. Deux chèques encaissés, les 29 et 30 novembre, sur le compte d’un couple de Mulhousiens. Lundi, cette femme âgée de 49 ans et cet homme âgé de 36 ans ont été interpellés. Ils sont actuellement entendus par le juge d’instruction en charge de l’enquête.


http://www.lalsace.fr/actualite/2013/12/18/un-couple-arrete-dans-le-cadre-de-l-enquete-sur-le-meurtre-de-gerard-bader

Tuée chez elle à Fontpédrouse : l'ex-concubin aurait avoué

L'homme, qui a été placé en garde à vue mardi après-midi suite à la découverte du corps d'une jeune femme de 35 ans à son domicile de Fontpédrouse, aurait avoué dans la nuit être l'auteur des faits.
Agé d'une quarantaine d'années, il serait l'ex-concubin de la victime, Caroline Dauliach, et aurait expliqué aux enquêteurs ne pas avoir supporté la rupture.

Selon l'autopsie qui a été pratiquée mardi, des traces de coups sur la tête auraient été relevées, ainsi qu'une plaie au niveau de la gorge qui aurait été faite avec une arme blanche

http://www.lindependant.fr/2013/12/18/tuee-chelle-elle-a-fontpedrouse-l-ex-concubin-aurait-avoue,1826131.php

Fontpédrouse (P.-O.) : Jeune femme tuée chez elle, un homme en garde à vue

La piste criminelle est confirmée. Un homme était interrogé, mardi, sur son emploi du temps.
 

"La piste criminelle se confirme", concédait, mardi, le procureur de la République de Perpignan, à la suite de la découverte, dimanche, d’une mère de famille de 35 ans à son domicile de Fontpédrouse (P-O). Un décès entouré encore du plus grand mystère et d’un silence total. Selon les premiers éléments, la victime, Caroline Dauliach, ne s’est pas présentée dimanche matin à son poste en tant qu’employée de la société Altiservices, qui exploite la station de ski de Font-Romeu. Ses collègues et le directeur, de plus en plus inquiets au fil des heures, ont alors décidé de contacter des connaissances sur Fontpédrouse où vivait cette mère de famille depuis 2 ans et demi, avec ses deux petites filles, afin de se rendre à son domicile. C’est là, rue de l’Eglise, qu’ils ont découvert une scène qui les bouleverse tous encore aujourd’hui.
Un homme en garde à vue


Les enfants étaient heureusement absents. La jeune femme gisait dans une mare de sang. Selon l’autopsie qui a été pratiquée mardi, des traces de coups sur la tête auraient été relevées, ainsi qu’une plaie au niveau de la gorge qui aurait été faite avec une arme blanche. En fin de soirée mardi, on apprenait qu’un homme avait été placé en garde à vue. Il serait domicilié dans le secteur de Fontpédrouse et les enquêteurs de la gendarmerie, mobilisés en nombre sur cette affaire, s’attacheraient à vérifier son emploi du temps le jour des faits. L’enquête, confiée aux gendarmes, mobilise des moyens importants de la brigade de Mont-Louis, du Psig de la cellule d’identification criminelle, de la section de recherches de Montpellier.

http://www.midilibre.fr/2013/12/17/jeune-femme-tuee-chez-elle-un-homme-en-garde-a-vue,798632.php

mardi 17 décembre 2013

Directeur d'école tué: un 2e suspect arrêté

Un deuxième suspect a été arrêté et placé en garde à vue aujourd'hui dans l'affaire du directeur d'école assassiné à Woippy, près de Metz, la semaine dernière, ont indiqué des sources proches de l'enquête.

Il s'agit du frère du premier suspect, qui a été pour sa part interpellé et placé en garde à vue hier, confirmant des informations publiées sur le site du Républicain lorrain.

Le premier suspect, âgé de 40 ans, est soupçonné d'avoir tué à l'arme blanche Chanel Mallinger, directeur d'école de 51 ans qui aurait entretenu une relation avec sa femme, assistante pédagogique dans le même établissement classé en zone d'éducation prioritaire (ZEP).

L'analyse par la police judiciaire de Metz de balises de téléphone portable et de la
vidéosurveillance a indiqué qu'il se trouvait tout près du lieu du crime mardi soir.

Son frère est soupçonné de l'avoir aidé à commettre ce crime passionnel. Le parquet de Metz, qui a décliné tout commentaire dans l'immédiat, a prévu de s'exprimer demain sur les avancées de l'enquête.

Le corps de Chanel Mallinger, présentant une dizaine de blessures à l'arme blanche, avait été retrouvé dans sa voiture sur un parking de Woippy dans la nuit de mardi à mercredi dernier. Ce meurtre avait suscité une vive émotion dans cette commune de la banlieue nord de Metz. Une marche blanche en mémoire de ce directeur d'école populaire avait rassemblé 2000 personnes vendredi. Le parquet avait rapidement exclu la piste du vol ou d'un conflit avec un parent d'élève pour s'orienter vers l'hypothèse d'un règlement de compte privé.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/17/97001-20131217FILWWW00455-directeur-d-ecole-tue-un-2e-suspect-arrete.php

Assassinat de Sollacaro : Jacques Santoni parmi les gardés à vue

Le leader présumé de la bande du "petit bar", Jacques Santoni, fait partie des six personnes interpellées et mises en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de l'ancien bâtonnier corse Antoine Sollacaro.
Un peu plus d’an après les faits, ces six personnes "proches du milieu corse" ont été arrêtées à Paris et en Corse, selon une source policière. "Certaines d'entre elles pourraient être libérées" à l'issue de la garde à vue, a toutefois estimé cette source.
 
 
Six personnes interpellées pour l'assassinat de l'avocat Sollacaro
Quatre hommes et deux femmes ont été interpellées et placées en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du bâtonnier de Corse Antoine Sollacaro d'après des sources policières.
Ces six personnes "proches du milieu corse" ont été arrêtées à Paris et en Corse, selon une source policière. "Certaines d'entre elles pourraient être libérées" à l'issue de la garde à vue, a toutefois estimé cette source.
 

Mort de Diana : fin de l'enquête, la thèse de l'assassinat rejetée

La police britannique a rejeté lundi soir la thèse, apparue cet été, d'un assassinat de la princesse Diana par les troupes d'élites SAS, en affirmant qu'il n'y a "pas de preuves crédibles" accréditant cette théorie.

Un point final vient d'être mis à l'enquête. La police britannique a indiqué lundi soir dans un communiqué qu'elle "a entrepris une enquête pour évaluer la pertinence et la crédibilité" d'informations reçues en août 2013 sur la mort de Diana et Dodi Al-Fayed. "L'enquête est maintenant achevée" et une déclaration officielle sera faite mardi, précise le texte. Mi-août, la police britannique avait simplement déclaré "examiner des informations récemment communiquées" sur ces décès, sans révéler le moindre élément sur leur nature.

Plusieurs médias britanniques avaient annoncé que l'une de ces informations  affirmait que les SAS (Special Air Services), les troupes d'élite de l'armée  britannique, seraient "responsables de la mort de la princesseDiana". Mais, selon le communiqué de la police publié lundi soir, "la conclusion finale (de l'enquête) est que, bien qu'il y ait une possibilité que les déclarations supposées sur l'implication des SAS dans ce décès aient effectivement eu lieu, il n'existe aucune preuve crédible pour soutenir l'idée que ces allégations aient un quelconque fondement". "En conséquence, le Service de police métropolitaine (MPS) est persuadé qu'il n'y a pas de raison probante pour ouvrir une enquête criminelle".  
Etat d'ivresse du chauffeur
Le commissaire adjoint Mark Rowley a distribué un résumé du rapport à toutes les parties concernées. Selon le Daily Telegraph, les informations en question auraient fait surface à l'occasion du récent procès de Danny Nightingale, un tireur des SAS (Special Air Services), les troupes d'élite de l'armée britannique, reconnu  coupable de possession illégale d'armes. La princesseDiana, Dodi Al-Fayed et leur chauffeur Henri Paul sont morts le 31 août 1997 dans un accident de voiture dans un tunnel, sous le pont de l'Alma à Paris. Le garde du corps du couple, Trevor Rees-Jones est le seul à avoir survécu à l'accident.

Les enquêtes menées par les polices française et britannique avaient conclu que l'accident de voiture était dû à l'état d'ivresse du chauffeur, Henri Paul, qui conduisait trop vite, afin d'échapper à des paparazzi dans les rues de Paris. L'Opération Paget, une enquête de police qui avait duré deux ans, s'était penchée sur les nombreuses théories du complot autour de l'accident. Menée par John Stevens, ancien chef du MPS, l'enquête avait invalidé en 2006 toutes ces théories.  Elle avait également rejeté les accusations de meurtre formulées par  certains, dont le père de Dodi Al-Fayed, le magnat égyptien Mohamed Al-Fayed.  
 

lundi 16 décembre 2013

Directeur d'école retrouvé mort à Metz : un suspect interpellé

L'homme interpellé est l'époux d'une assistante pédagogique employée dans la même école que la victime, avec qui celle-ci aurait eu une aventure.

Un homme de 40 ans a été interpellé lundi après-midi à Woippy, dans la banlieue de Metz, soupçonné du meurtre d'un directeur d'école primaire dans cette ville la semaine dernière, ont indiqué des sources policière et judiciaire. L'homme est l'époux d'une assistante pédagogique employée dans la même école que la victime, et qui aurait entretenu une relation avec l'enseignant, a précisé la source policière.
Les policiers enquêtant sur la mort de Chanel Mallinger, retrouvé lardé de coups de couteau dans sa voiture mercredi, ont rapidement travaillé sur cette piste d'un crime passionnel, piste qualifiée de "sérieuse" par un enquêteur. L'examen des bornes de téléphone portable a montré que le suspect s'était trouvé tout près du lieu du meutre le soir des faits. Il a également été vu sur les images de la vidéosurveillance de la ville, en train de se rendre de son domicile en direction du crime. Inconnu de la justice, le suspect, père de deux enfants, a été placé en garde à vue. Il va devoir désormais s'expliquer sur son emploi du temps.
Le directeur d'école, âgé de 51 ans, avait été  retrouvé mort poignardé dans sa voiture garée sur un parking, à Woippy, selon deux sources proches du dossier interrogées  mercredi dernier. Le corps atteint de plusieurs coups de couteau avait été retrouvé dans la nuit  de mardi à mercredi sur le parking situé en face de l'église de ce village de la banlieue de Metz. "Après le signalement de sa disparition par son épouse hier dans la soirée, sa voiture a été retrouvée stationnée Rue de Bitche au centre-ville de Woippy", indiquait de son côté le site Loractu (voir l'article).
 

Suicide à La Poste : "lien fort" avec le travail

Le suicide d'un cadre de La Poste en février avait "bien un lien fort" avec le travail, indique l'inspection du travail dans un courrier adressé au Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
Dans ce document, révélé initialement par le site Bakchich et daté du 30 septembre, l'inspecteur du travail explique avoir enquêté au siège en mai sur les circonstances du suicide du cadre qui travaillait à la direction de la communication. Ce dernier s'était suicidé après un arrêt maladie lié à un "burn-out".
L'inspecteur explique qu'en octobre 2012, le cadre s'était vu confier l'intérim de la direction des médias internes, ce qui a été "une période éprouvante et très anxiogène pour lui". Il évoque aussi notamment une charge de travail qui "s'est beaucoup accrue" et une ambiance dans le service "fortement dégradée".
"Au regard de ces éléments et sans préjuger des conclusions de l'enquête de police dont le travail n'est pas terminé, il apparaît qu'il y a bien un lien fort entre le geste fatal (du cadre) et son travail, ce qui devrait conduire à reconnaître son décès en accident du travail", indique l'inspecteur, appelant La Poste à faire connaître sa position.
Sollicitée, l'entreprise a indiqué que "concernant la reconnaissance en accident du travail, la décision revient à la CPAM", la Caisse primaire d'assurance maladie. Elle ajoute que "concernant l'analyse de la situation professionnelle, La Poste a adressé une réponse complète à l'inspection du travail, lui précisant qu'elle ne partageait pas la totalité de son analyse et lui en a expliqué les raisons".
Au-delà du cas du cadre, l'inspecteur invite l'entreprise a prendre des mesures pour améliorer la prévention des risques psychosociaux au siège. En septembre, un rapport réalisé par le cabinet d'expert Cateis, mandaté par le CHSCT après le drame, avait déjà conclu que la prévention des risques psychosociaux n'était pas suffisante au siège.

http://www.lejdd.fr/Economie/Depeches/Suicide-a-La-Poste-lien-fort-avec-le-travail-644247

Ossements retrouvés à Antibes: pas ceux du jeune disparu en 1994

La découverte était censée relancer une enquête avortée. Mais il n'en est rien. Un des ossements retrouvé en mer, en février, près d'Antibes, n'est en effet pas celui de Stéphane Hirson. Les enquêteurs avaient pourtant annoncé début novembre que les analyses ADN confirmaient que l'un des ossements retrouvé était celui du jeune homme disparu en 1994, en Seine-et-Marne.
"L'os ne correspond pas". Après de nouveaux tests ADN pratiqués sur cet ossement, l'expert a conclu "que finalement l'ADN de l'os retrouvé à Antibes ne correspond pas à celui du jeune Hirson", indique le procureur de la République de Grasse, Georges Gutierrez, dans un communiqué.
Le mystère reste entier sur l'identité des victimes. Plusieurs os, dont un crâne portant la mystérieuse inscription "mort aux pédophiles", avaient été retrouvés les 10 et 27 février par un plongeur puis des gendarmes à six mètres de fond près d'un chemin côtier. De premiers tests ADN avaient révélé qu'ils appartenaient à deux hommes et deux femmes et qu'un humérus notamment était celui de Stéphane Hirson, un jeune homme de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) porté disparu début 1994, juste avant ses 18 ans. Le procureur de Grasse avait annoncé début novembre l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicides volontaires, séquestrations, enlèvements et recel de cadavres".
 

Mis en examen pour le meurtre de son épouse

Un homme âgé de 60 ans a été mis en examen dimanche à Pau pour "meurtre par conjoint", a-t-on appris lundi auprès du Procureur de la République. Il a été placé en détention provisoire. "La cause de la mort n'est pas clairement établie, l'homme a reconnu avoir porté des coups jeudi à sa femme, âgée de 53 ans, infirmière, dont il vivait séparé", a indiqué Jean-Christophe Muller, procureur de la République à Pau.
Le drame s'est déroulé au domicile du mari agriculteur à Taron (Pyrénées-Atlantiques), où le corps de la victime a été retrouvé. "Son épouse avait quitté le domicile conjugal en mai et depuis le couple vivait une séparation conflictuelle", a précisé le magistrat, confirmant une information parue dans la presse régionale. Le corps a été retrouvé vendredi au domicile du mari dissimulé dans la propriété, après que les proches de la femme aient alerté la gendarmerie d'Arzacq (Pyrénées-Atlantiques) pour disparition inquiétante.
 

dimanche 15 décembre 2013

Affaire Muhlberger: l'enquête n'est pas terminée

Les investigations se poursuivent pour tenter d’élucider la mort de l’ancien patron de la police de Monaco, le 23 juin dernier à Cap-d’Ail
L'enquête sur la mort dans des circonstances tragiques le dimanche 23 juin dernier à Cap-d'Ail du commissaire divisionnaire André Muhlberger se prolonge. Une longueur inhabituelle due à des investigations de police technique et scientifique très pointues destinées à « fermer des portes » de manière certaine.
>> Tous les articles sur l'affaire Muhlberger
« Les investigations ne sont pas terminées, nous attendons encore des retours des enquêteurs » a indiqué hier Eric Bedos, le procureur de Nice qui se refuse à favoriser telle ou telle piste et à confirmer que l'hypothèse accidentelle est privilégiée. « J'attends les rapports pour me prononcer »indique le magistrat.
Selon nos informations, le parquet attend notamment un rapport d'expertise destiné à comparer le sang d'André Muhlberger avec celui retrouvé sur l'hélice du bateau qu'il tentait de rejoindre à la nage.
Le pilote de ce yacht, le Joyka, un Mangusta 72 de 22 m de long et battant pavillon maltais, ainsi qu'un membre d'équipage avaient été entendus en juillet dernier par les gendarmes des Alpes-Maritimes et ceux de la section de recherches de la gendarmerie maritime de Toulon. Aucune poursuite n'a été engagée. Le 23 juin, l'ancien directeur de la Sûreté publique de Monaco de septembre 2006 à octobre 2012 était décédé après avoir été grièvement blessé par l'hélice d'un bateau. Après avoir déjeuné dans un restaurant sur la plage de la Mala à Cap-d'Ail, il avait décidé de regagner, à la nage, le Joyka, le yacht sur lequel il séjournait.

http://www.nicematin.com/cap-dail/affaire-muhlberger-lenquete-nest-pas-terminee.1553371.html

Disparition de Marie-Josée et Allison: les doutes de la famille Benitez

«Des éléments de l’enquête accusent Francisco Benitez mais pour l’instant, il n’y a pas de preuve formelle que c’est bien lui qui ait assassiné Marie-José et surtout Allison…» C’est Eric Barbet le frère de Marie-Josée qui parle pour exprimer les doutes qui hantent les nuits des membres de toute la famille Benitez. Ils sont les proches des acteurs de cette triple tragédie survenue le 14 juillet dernier, prolongée par le suicide le 5 août de Francisco Benitez.
Cinq mois après la disparition de Marie Josée et d’Allison, ils n’ont toujours pas de certitude : «Nous cherchons toujours à comprendre. Nuit et jour. Nous sommes aussi dévastés qu’au moment de l’annonce de la disparition. C’est comme si notre vie à tous s’était arrêtée. C’est valable pour moi, pour Ghislaine mon épouse, pour Lydia et Roxane, les deux filles de Marie-José qui ont grandi dans le foyer Benitez pendant toutes ses années», poursuit Eric Barbet qui compile de jour comme de nuit toutes les informations qui lui parviennent, notamment par le biais de son avocat, Me Philippe Capsié.
«Il faut faire le tri. Mais jusque-là toutes les informations fuitées dans la presse étaient valables, notamment celle de l’ ADN d’Allison retrouvé dans une trace de sang à l’intérieur du congélateur. Pour nous tous, cette nouvelle a été terrible. Elle nous a anéantis» poursuit-il.

«un homme détruit psychologiquement»

Eric Barbet et son épouse font partie des dernières personnes à avoir vu vivant Francisco Benitez, l’adjudant-chef de la légion étrangère, le mari de Marie-Josée et le père d’Allison. Il s’était suicidé, par pendaison dans la caserne le 5 août au matin. Au moment de sa disparition, il faisait figure de témoin numéro un dans ce qui était à l’époque une double disparition inquiétante.
«Nous avons passé deux heures avec un homme détruit psychologiquement. Il venait d’enregistrer la vidéo et de ramener Lydia. Il n’arrêtait pas de dire qu’il allait faire une bêtise. Mais un peu plus tard dans la soirée, je l’avais eu au téléphone. Il semblait apaisé et nous avait donné rendez-vous pour le lendemain matin. Je ne le vois pas capable de s’en prendre à Allison.

Un SMS sans faute

Ils étaient vraiment fusionnel avec sa fille unique», ajoute Eric Barbet qui émet des doutes sur sa capacité à exécuter un des éléments clefs du dossier : la rédaction du texto qui devait valider le départ de Marie-José et d’Allison pour Toulouse. Ce texto a été expédié, le 14 juillet à 17 h 17 depuis le téléphone portable de Marie José sur celui de sa fille Lydia. «Il est écrit dans un français impeccable, sans faute d’orthographe ni même de syntaxe. Or, Benitez ne maîtrisait pas très bien le français. Pour le parler et encore moins pour l’écrire. Je le crois totalement incapable de rédiger ce texte», estime encore Eric Barbet qui espère de nouveaux éléments pour éclairer un peu mieux les événements dramatiques qui se sont produits dans l’appartement familial des Bénitez en milieu ou en fin d’après-midi le 14 juillet dernier 2013.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/15/1775743-disparition-marie-josee-allison-doutes-famille-benitez.html

samedi 14 décembre 2013

Le meurtrier présumé d'une quinquagénaire à Grasse mis en examen pour homicide volontaire

Le suspect du meurtre de Sophie Peracchia, tuée de 32 coups de couteau, a été présenté au juge qui l'a "mis en examen pour homicide volontaire".
Le procureur de Grasse Georges Guttierez l'a confirmé lors d'une conférence de presse tenue vendredi matin.
L'homme avait été Interpellé mercredi après-midi dans le quartier des Fleurs-de-Grasse.
>> Une femme poignardée à mort à Grasse, son compagnon arrêté 
Durant ses 48 heures de garde à vue, le suspect s'est terré dans le silence.
Les enquêteurs ne connaissent rien du mobile du meurtre.

http://www.nicematin.com/grasse/le-meurtrier-presume-dune-quinquagenaire-a-grasse-mis-en-examen-pour-homicide-volontaire.1551547.html

vendredi 13 décembre 2013

Lorraine : le mystère reste entier après le meurtre du directeur d'école

«Lui… Pourquoi ? » En pleurs, cette mère de famille campée devant l’école Saint-Eloy, reste incrédule. Autour d’elle, c’est l’incompréhension. Dans ce quartier populaire logé en bordure de zone commerciale, non loin du terrain de football, le meurtre de Chanel Mallinger reste un mystère. Depuis la découverte du corps sans vie du directeur de l’école Paul-Verlaine à Woippy, dans la nuit de mardi à mercredi vers 0 h 45, dans une petite rue tranquille du centre de la commune de la banlieue messine, tous les scénarios se croisent et se recroisent. Sans qu’il soit possible, pour l’heure, d’établir une piste plus sérieuse que les autres pour permettre d’élucider l’énigme.
Car de toutes parts, les qualités humaines de Chanel Mallinger sont mises en avant, tant par ses supérieurs de l’académie que par les parents d’élèves. Avant le lancement d’une marche blanche, aujourd’hui (16 h) depuis l’établissement scolaire, une manifestation s’est tenue hier dans le hall de l’établissement, pour rendre hommage au défunt. « Souvent, on me sollicite dans le cadre d’un différend avec tel enseignant ou tel directeur », rappelait hier François Grosdidier, le maire de la commune. « Avec Chanel Mallinger, jamais. C’était un homme apprécié par tous ceux qui le côtoyaient dans le cadre scolaire ».
« Il avait réussi à créer ce lien »
C’était également un homme porté par des valeurs éducatives hors-norme, a développé de manière émouvante l’inspecteur d’académie Gaëtan Felici. « Sa compagne nous a dit qu’il était guidé par deux choses : l’amour de sa famille et ses enfants, et son dévouement pour les élèves de l’école. C’était sa raison de vivre. Cela fait chaud au cœur de vous voir tous ici pour lui rendre hommage. Il avait choisi de venir diriger l’école Paul-Verlaine par vocation. Il voulait créer un lien entre les habitants et l’établissement. Votre présence l’atteste : il avait réussi à créer ce lien avec le quartier ». Des particuliers avaient déposé fleurs et bougies dans les lieux. Pendant que les habitudes reprenaient leurs cours dans le vieux village.
Sur le plan judiciaire, aucune piste n’est privilégiée en particulier par les enquêteurs. L’examen des bandes de vidéo-surveillance de la commune, réputée pour être l’une des plus surveillées par le réseau (80 caméras) pourrait ouvrir sur une piste, laissait-on entendre dans l’entourage des 25 enquêteurs de la PJ messine. De nombreuses interrogations restent sans réponse.
Le profil « sans histoire » de Chanel Mallinger, qui dénote avec la sauvagerie du crime, n’est pas le moindre. Tout comme la position du corps, à la place du passager de son véhicule, où les effets personnels du directeur ont tous été retrouvés, à l’exception de la clé de contact.
L’hypothèse d’une agression crapuleuse ne semble donc pas prioritaire. L’autopsie de son corps s’est achevée hier, en fin de journée.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/12/13/un-meurtre-des-questions

Un nourrisson découvert dans une déchetterie

Le corps d'un nourrisson aurait été découvert ce matin vers 9h30 dans une déchetterie du Poinçonnet, près de Châteauroux, par des lycéens en sortie sur le site, rapporte aujourd'hui la Nouvelle République.

Selon le quotidien régional, l'identité et le sexe de l'enfant n'ont pas encore été déterminés. Une cellule psychologique a été mise en place et le procureur de la République s'est rendu sur place.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/13/97001-20131213FILWWW00356-un-nourrisson-decouvert-dans-une-dechetterie.php

jeudi 12 décembre 2013

Empoisonnements à Chambéry : l'aide-soignante affirme qu'elle voulait "les soulager"

L'aide-soignante suspectée d'avoir tué par empoisonnement des résidents d'une maison de retraite de Chambéry a été entendue jeudi. "Elle voulait les soulager", a indiqué la vice-procureure de la ville, précisant qu'"aucun élément ne laisse craindre qu'il y ait d'autres cas".

Une aide-soignante d'une maison de retraite près de Chambéry a été mise en examen jeudi pour six empoisonnements et trois tentatives d'empoisonnement sur personnes vulnérables. 
Cette femme de 30 ans, employée de l'établissement depuis l'été 2012, est supectée d'avoir administré un "cocktail de psychotropes" à neuf pensionnaires, "qui n'étaient pas en fin de vie" selon le parquet. "C'était des octogénaires pour la plupart mais pas en fin de vie donc nous ne sommes pas ici dans un accompagnement de fin de vie. Aucun autre cas d'empoisonnement n'est suspecté par les enquêteurs à ce stade. "Aucun élément ne laisse craindre qu'il y ait d'autres cas", a précisé la vice-procureur de Chambéry, Dietlind Baudoin. 
L'aide-soignante, qui a été mise en examen pour six empoisonnements et trois tentatives d'empoisonnement sur personnes vulnérables, encourt la perpétuité. Interrogée sur ses actes, la jeune femme, âgée de 30 ans, a affirmé vouloir les soulager. "Ses propos sont cohérents. C'est une jeune fille isolée d'un point de vue social (...) Elle a dit qu'elle voulait ‘les soulager'", sans préciser la signification du ‘soulager'", a indiqué Dietlind Baudoin. 
Placée en garde à vue mardi par la police judiciaire, l'aide-soignante, qui s'est beaucoup occupée de sa mère décédée récemment, était initialement soupçonnée d'avoir empoisonné une pensionnaire de 84 ans qui a sombré brutalement dans le coma le 27 novembre avant de mourir deux jours plus tard. Des analyses toxicologiques ayant révélé un taux anormal de psychotropes, la direction du centre hospitalier de Chambéry avait alerté la justice.
 

Un policier retrouvé tué d'une balle dans la nuque à Vaires-sur-Marne

Un policier de la Direction de l'ordre public et de la circulation de Paris qui avait disparu depuis 3 jours a été retrouvé mort lundi dans sa voiture dans le bois de Vaires-sur-Marne par ses collègues. Il ne s'agirait pas d'un suicide. La brigade criminelle a été saisie.

C'est le bornage de son téléphone portable qui a permis a ses collègues de le retrouver. Un policier de 34 ans, moniteur de sport à la Direction de l'ordre public et de la circulation de Paris, qui était porté disparu depuis 3 jours, a été retrouvé mort lundi dans sa voiture dans le bois de Vaires-sur-Marne, en Seine-et-Marne.
Une arme a été retrouvée près de lui mais, selon nos informations, il ne s'agirait pas d'un suicide mais bien d'un homicide. Le policier, qui était ligoté, baillonné et les yeux bandés, a reçu une balle dans la nuque dont la trajectoire exclue l'hypothèse du suicide.  La brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles a été saisie de l'enquête
 

mercredi 11 décembre 2013

Meurtre de Carmelo : enquête à la boulangerie

Entre la quiétude qu’inspirait Carmelo Castronovo et la mort terrible qui l’attendait, il y a un gouffre.
Un grand écart qui fait se multiplier questions et conjectures depuis que le corps sans vie de ce Leyvillerois de 27 ans a été retrouvé dimanche matin, par un promeneur, sur un chemin à proximité de Vahl-Ebersing, près de Saint-Avold.
Une information judiciaire contre X a été ouverte lundi soir pour homicide et le travail des gendarmes de la section de recherches de Metz ne fait que commencer.
Une de leurs tâches est de séparer l’utile de la fabulation au fil des différentes auditions qu i se succèdent.
« Lundi, les gendarmes sont venus ici chercher un homme, puis une femme, pour les entendre. Ce mardi matin, ce sont deux autres personnes qu’ils sont venus chercher pour les interroger », témoign e un salarié de l’entreprise Neuhauser, à Folschviller, où travaillait Carmelo Castronovo. La victime était chef de ligne pétrisseur dans la fabrique de pains au lait, sise sur le site Furst 1.
Une autre salariée indique que, « depuis l’annonce de sa mort, les gens ne parlent que de ça à l’usine ». L’entreprise bruisse de supputations et bien des interrogations demeurent. Notamment concernant les appels téléphoniques d’une personne qui cherchait à savoir quand Carmelo devait quitter le travail, mercredi dernier : « On sait qu’il y a eu ces appels. Ce qui est moins sûr, c’est leur provenance. Certains parlent d’un autre site de l’usine. »
Un salarié qui connaissait la victime et sa conjointe, et qui ne se présente plus depuis une dizaine de jours au travail, est également au centre des spéculations.
Autre question : qu’est devenu le téléphone portable de la victime ?

« Déconneur » ou « discret »

Pour autant, du côté des enquêteurs, on explique ne favoriser, pour l’heure, aucune piste.
Les collègues et la famille de Carmelo Castronovo sont en train d’organiser une marche blanche, qui pourrait avoir lieu samedi, entre Vahl-Ebersing et Biding : « Tout ce qu’on veut, c’est savoir ce qu’il s’est passé parce que Carmelo était vraiment apprécié ici ! », lâche une salariée de Neuhauser. Décrit comme « très déconneur » par les uns, ou encore « particulièrement gentil, calme et discret » selon d’autres, celui qui allait être père de famille était bien connu dans l’entreprise.
Certains salariés ont pris part à la battue menée samedi par les gendarmes, après la découverte de son véhicule sur un parking de Vahl-Ebersing. Depuis lundi, des bouquets de roses s’amoncellent sur la grille du site où il travaillait, et « des collègues comme des personnes qui ne le connaissaient que de vue » viennent se recueillir.Une autopsie du corps s’est déroulée hier en fin d’après-midi. Elle devrait apporter de nouveaux éléments aux gendarmes.

http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/12/11/meurtre-de-carmelo-enquete-a-la-boulangerie

Fusillade à Marseille: 4 personnes en garde à vue

Quatre personnes ont été placées en garde à vue aujourd'hui dans les locaux de la direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille (Bouches-du-Rhône), selon Leparisien.fr. Elles sont soupçonnées d'avoir pris part à une fusillade en plein centre de Marseille le 1er septembre dernier.

Trois hommes avaient été blessés par balles, dont l'un gravement, à la suite d'une altercation en boîte de nuit. Un fusil d'assaut Kalachnikov et un pistolet automatique de calibre 9mm avaient été utilisés


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/10/97001-20131210FILWWW00621-fusillade-a-marseille-quatre-personnes-en-garde-a-vue.php

mardi 10 décembre 2013

Octogénaire retrouvé mort chez lui : Information judiciaire pour meurtre

Ce sont les résultats de l’autopsie du corps de la victime, Gérard Bader, 80 ans, qui ont motivé l’ouverture d’une information judiciaire pour meurtre. L’homme avait été retrouvé mort le samedi 29 novembre par une amie proche, inquiète de ne pas avoir de nouvelles de lui.
Comme il ne répondait pas au téléphone, elle s’est rendue sur place et a fait la macabre découverte. L’homme gisait dans son sang, à l’intérieur de sa maison.
Les pompiers avaient été alertés et les gendarmes avaient procédé aux premières constatations. Il a fallu attendre le rapport du médecin légiste pour confirmer l’existence d’une plaie perforante qui aurait pu être faite par un objet pointu comme un couteau. Mais la configuration de la blessure mortelle ne laisse guère de place à la thèse d’un suicide, évoquée dans un premier temps.

Une scène de crime atypique

L’homme vivait seul dans cette maison à Morschwiller-le-Bas, son épouse et son fils étant tous deux décédés. Il n’avait plus de famille proche et était assez isolé.
Pour le parquet de Mulhouse, l’homicide volontaire est le plus vraisemblable, même si beaucoup de questions demeurent.
La maison n’a pas été fouillée, la porte d’entrée n’a pas été forcée et rien ne laisse pour l’heure penser à un cambriolage.
Reste aussi cette question des traces de sang retrouvées à l’intérieur et à l’extérieur de la maison. Les enquêteurs de la SR (section de recherche) de Strasbourg doivent aujourd’hui reconstituer, avec les éléments recueillis sur place et ceux issus de l’autopsie, le chemin de l’octogénaire avant son décès.
La rumeur d’un lien éventuel avec le drame d’Illfurth, où une femme de 41 ans a été retrouvée en septembre dernier poignardée à huit reprises, est totalement infondée selon des sources proches de l’enquête.

http://www.dna.fr/edition-de-mulhouse-et-thann/2013/12/10/information-judiciaire-pour-meurtre

Limoges : dix proxénètes interpellés, "coup d'arrêt" à l'organisation

La police a interpellé lundi à Limoges dix hommes âgés de 23 à 63 ans soupçonnés de proxénétisme, une opération qui mettra selon elle "un vrai coup d'arrêt à l'organisation de la prostitution" dans la ville, a-t-elle annoncé mardi.

Les dix hommes, tous ressortissants de Turquie et de Bulgarie, ont été interpellés en fin de nuit et début de journée mardi lors d'une opération menée par la sûreté départementale de Limoges, en cosaisine avec l'Office central de répression de  la traite des êtres humains (OCRTEH) et la Direction inter-régionale de la police judiciaire (DIPJ) de Bordeaux, a-t-on appris de source policière. L'enquête, placée sous l'autorité d'une juge d'instruction de la Juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) à Bordeaux, avait débuté sur un renseignement obtenu à Limoges en février 2012 qui avait permis de mettre au jour un vaste réseau de prostitution impliquant trois bars associatifs situés dans le secteur Limoges-Carnot, non loin de la gare de Limoges, haut lieu de la prostitution locale. Une cinquantaine de policiers accompagnés d'une dizaine d'interprètes de langue turque et bulgare sont intervenus dans une dizaine de domiciles de particuliers situés dans le même quartier.

D'après les premiers éléments de l'enquête, les bars associatifs visés servaient de lieu de rendez-vous entre clients et prostituées mais aussi ponctuellement de lieu de passe. "Il s'agit d'un véritable réseau, d'une association de nature criminelle, et pas d'un lieu d'opportunité qui aurait été utilisé par ces seules jeunes femmes", a précisé une source policière. Les garde à vue, en cours depuis lundi, seront vraisemblablement reconduites, a ajouté cette source, précisant qu'elle peuvent durer jusqu'à 96 heures.

L'enquête a permis d'identifier une soixantaine de jeunes femmes qui se livraient à la prostitution sous la contrainte de cette organisation, et aucune d'entre elle n'a été interpellée. "Cette procédure devrait porter un sérieux coup d'arrêt à l'organisation de la prostitution sur Limoges", s'est félicité le service communication de la sûreté départementale.
 

lundi 9 décembre 2013

Paris : le domicile de Claude Lelouch cambriolé

Le domicile parisien du réalisateur a été le théâtre d’un cambriolage, ce samedi 7 décembre.

Selon les premières constatations, un ou plusieurs inconnus sont parvenus à pénétrer dans les lieux après avoir brisé une fenêtre. Les cambrioleurs se sont ensuite principalement emparé de matériels high-tech avant de prendre la fuite.

 
Trois suspects auraient été aperçus à proximité du domicile du cinéaste, situé dans le XVIIIe arrondissement de la capitale.

Les investigations ont été confiées aux enquêteurs du 2ème district de police judiciaire (DPJ).

http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-le-domicile-de-claude-lelouch-cambriole-09-12-2013-3391213.php

dimanche 8 décembre 2013

Marseille : mort mystérieuse à la cité Félix Pyat

Une femme de 76 ans a été retrouvée morte, ce matin, dans son domicile de la cité Félix Pyat à Marseille (3e). Les causes de la mort demeurent pour le moment mystérieuses. Plusieurs pistes sont évoquées : une agression à domicile, une intrusion d'un proche ou bien encore une rencontre qui aurait mal tourné.
La brigade criminelle de la Police judiciaire de Marseille a été saisie.
Mort mystérieuse à la cité Félix Pyat par LaProvence

samedi 7 décembre 2013

Angers. Le meurtre de Guy Fauveau en passe d’être élucidé 4 ans après

En décembre 2009, Guy Fauveau était froidement abattu à Angers. Son meurtrier serait-il cet homme qui s’est suicidé face aux policiers en novembre 2012 ? Le SRPJ est sur le point d’aboutir.
À 8 h du matin, le 2 décembre 2009, quatre coups de feu retentissent passage Leboul, dans le quartier de la place Bichon, à Angers. Guy Fauveau est abattu froidement alors qu’il sort de chez lui pour se rendre sur le chantier du tram où il travaille. Le tireur, vêtu, selon des témoins, « d’un blouson de cuir, un jean et un bonnet noir en laine, bien enfoncé sur les yeux », range son arme dans un étui à pêche et disparaît, à pied.
La longue enquête du SRPJ d'Angers commence. Au final plus de 115 personnes entendus, ses proches, ses amis, ses relations…

« Je n'irai pas en prison »

Fin 2012, c’est un fait divers peu banal qui va relancer l’enquête. A l'arrivée des policiers à son domicile, un homme ne répondant pas aux convocations judiciaires retourne contre lui son fusil de chasse à canon scié après avoir dit à sa compagne : « Je n’irai pas en prison ! »
Les policiers du SRPJ d'Angers sont sur le point de démontrer que cet homme est peut-etre le tueur de Guy Fauveau. Son arme pourrait correspondre et sa présence dans la zone du crime, le 2 décembre 2009, semble établie.

http://www.ouest-france.fr/angers-le-meurtre-de-guy-fauveau-en-passe-detre-elucide-4-ans-apres-1770833

vendredi 6 décembre 2013

Cahors. Reconstitution dans la maison du meurtre

La reconstitution du meurtre de Stéphan Belmon commis le 17 octobre 2011 a eu lieu hier à Cahors dans la maison familiale de la rue Saint-Urcisse. Matthias Belmon, meurtrier présumé a refait les gestes qui ont conduit à la mort tragique de sa sœur.
La rue Saint-Urcisse est l’une de ces ruelles du vieux Cahors qui forment un entrelacs de couloirs étroits bordés de bâtisses moyenâgeuses. La maison familiale des Belmon avec ses fenêtres en ogive reste l’une des plus belles et l’une des plus tristes aussi. Depuis le17 octobre 2011 , elle est surtout la maison du meurtre là où derrière les murs de pierre, une jeune femme de 31 ans, stéphan Belmon, la propriétaire des lieux a été tuée. Plus de deux ans après les faits, le meurtrier présumé de Stéphan, son propre frère Matthias est revenu, hier, sur les lieux du crime qu’il a avoué, à l’occasion d’une reconstitution ordonnée par le juge du Pôle d’instruction d’Agen, Sylvie Tronche.
Dès le début d’après-midi, la police s’est postée aux entrées de la rue pour neutraliser le secteur. Pendant de longues minutes, les avocats, le Toulousain Me Georges Catala pour la défense et Me Laurent Belou du barreau de Cahors, au nom de la partie civile, ont attendu la venue de l’escorte. D’un véhicule de gendarmerie arrivé très discrètement jusqu’au pied de la maison, Matthias Belmon, le visage dissimulé par une veste et protégé par un écran de policiers et gendarmes sera extrait pour s’engouffrer aussitôt dans l’immeuble. Devant la juge, les avocats et les enquêteurs de la police scientifique, l’architecte cadurcien aujourd’hui âgé de 37 ans a refait les gestes. Toujours caché par un vêtement, on l’a deviné mimant son arrivée à l’entrée de la maison en tapant le numéro du digicode qu’il connaissait. La suite s’est déroulée à l’intérieur de l’appartement loin des objectifs. Des tas de questions restent encore sans réponse sur la chronologie des événements, l’origine de la dispute et le déferlement de violence qui a suivi. Vingt-cinq mois sont passés, le meurtrier présumé qui a séjourné dans une unité de soins psychiatriques à Cadillac en Gironde, a-t-il pu «clarifier l’irrationnel?» comme l’exprime un proche du dossier.Livrer les flashs, les souvenirs qui le hantent. Il faudra sans doute attendre le procés aux assises du Lot pour le savoir, un rendez-vous judiciaire qui pourrait avoir lieu avant l’été 2014.

«Pour comprendre ce qui s'est passé»

La mère de Stéphan et de Matthias s’est portée partie civile dans ce cruel drame familial. «Elle veut savoir simplement ce qui s’est passé cette nuit-là» explique Me Laurent Belou, son conseil.
Du côté de la défense, le choix a été pris de ne pas communiquer. Me Georges Catala respecte cette ligne. Alors quels seront les arguments plaidés au cours du procès l’an prochain ? La folie de cette nuit terrible, la fragilité psychologique et psychiatrique du meurtrier présumé. Mais seront-ils suffisants pour démontrer l’absence de préméditation ?

Le rappel des faits

Cahors 17 octobre 2011 au petit matin... Après avoir quitté, vers 1 heure, dans la nuit du dimanche au lundi, la table d’un restaurant où il partageait un repas, avec des amis, Matthias Belmon aurait rejoint sa maison de Goujounac. Ce n’est que vers 6 heures qu’il s’est rendu au domicile de sa sœur. Il aurait voulu s’expliquer sur la conduite des affaires. Le ton est alors vite monté et l’explication est devenue physique. Stephan aurait mordu son frère à un doigt, avant que ce dernier ne l’assomme avec un objet trouvé sur place. Il semble aussi probable que l’architecte cadurcien se serait servi, dans la bagarre d’un Taser (pistolet électrique), acheté un mois avant dans une armurerie parsiennne et d’une corde, qu’il avait avec lui.
Agen > 19 octobre. Le meurtrier présumé est mis en examen et écroué pour assassinat, à Gradignan. Le magistrat agenais retient la préméditation.
Goujounac > 25 octobre. C’est l’émouvant adieu à Stéphan. De nombreux Lotois, assistent ce jour-là aux obsèques de la jeune femme. Se pressaient dans une église comble, ses intimes, sa famille, les habitants du petit village dans le recueillement et le silence.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/06/1769223-cahors-reconstitution-dans-la-maison-du-meurtre.html

jeudi 5 décembre 2013

Soupçons de corrupton au sein de la police des courses et des jeux

Plusieurs enquêtes administratives sont actuellement en cours à l'encontre de fonctionnaires de police chargés de contrôler les champs de courses et les cercles de jeux, révèle jeudi Le parisien.

Déjeuners gratuits, coups de téléphones bienveillants, petits cadeaux entre amis... A en croire le Parisien de ce jeudi, la fin de partie serait proche pour quelques fonctionnaires du Service central des courses et jeux (SCCJ) de la police judiciaire, l'office chargé de contrôler les casinos et établissements de jeu. En cause : une trop grande proximité entre certains policiers et des dirigeants de cercles de jeu. "Les premiers soupçons datent de 1997, révèle une source judiciaire au Parisien, qui précise que les rumeurs se sont progressivement matérialisées au cours d'enquêtes. "On s'est aperçu que la ligne jaune avait été gravement franchie", poursuit cette source. En 2009, d'abord, dans le cadre d'investigations liées au cercle Concorde, où des écoutes téléphoniques vont mettre en cause "des enquêteurs soupçonnés de renseigner les tenanciers des établissements", explique le quotidien, qui précise qu'une autre enquête, liée au cercle Wagram, "va donner corps aux soupçons".

Résultat : trois enquêtes administratives sont actuellement en cours et visent des fonctionnaires en lien avec le cercle Wagram, précise le quotidien. L'une concerne la disparition de scellés collectés lors d'une perquisition en lien avec cette affaire. La seconde vise directement un brigadier-chef qui se serait fait offrir un ipad par l'ancienne direction du cercle de jeu. Et une troisième, toujours selon le quotidien, vise un capitaine du service, "soupçonné d'avoir renseigné plusieurs membres influents de cercles de jeu parisiens, sur des descentes à venir des enquêteurs dans les établissements".
Devant tant de soupçons, note Le Parisien, le patron de la police judiciaire a ordonné l'an passé un audit au sein du SCCJ, qui "aurait mis en lumière des dysfonctionnements managériaux". Et dans l'entourage du ministre de l'Intérieur, on assurerait en privé que "le ménage doit être fait".
 

mercredi 4 décembre 2013

Escurès : enquête sur la mort d'un chasseur

Un chasseur âgé de 69 ans était parti chasser près de chez lui, à Escurès, lundi soir à la tombée de la nuit. Ne le voyant pas revenir, son voisin et son frère sont partis à sa recherche dans sa zone de chasse. En vain.
Ils ont alors prévenu la gendarmerie au petit matin. Les gendarmes de Morlaàs, aidés de leurs collègues de Pau, de maîtres-chiens et de l’hélicoptère de la gendarmerie de Tarbes ont entamé les recherches.

Ils ont finalement retrouvé le chasseur, mort, dans les bois, non loin de chez lui. La mort semble naturelle, probablement un malaise cardiaque, mais le parquet a demandé un examen au légiste pour le confirmer.

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/

mardi 3 décembre 2013


L'homme, père de trois enfants, se serait . Une autopsie doit avoir lieu mercredi et permettra sans doute d'éclaircir les causes de la mort et de s'assurer qu'il s'agit bien de l'ancien soldat, parti sans laisser de lettre le 7 mars dernier, aux alentours de 9 heures du matin. Habitants et enquêteurs avaient uni leurs forces dès les premières heures de sa disparition pour battre la campagne et tenter de le retrouver. En vain.

Un vaste mouvement de solidarité s'était organisé autour de la famille du disparu pour tenter de retrouver cette figure de ce village d'Ardèche, où les Roulette sont menuisiers depuis trois générations. Christian, lui, travaillait dans un magasin de matériaux avec son frère aîné.



http://www.leparisien.fr/faits-divers/l-ancien-para-survivant-du-liban-retrouve-mort-dans-une-foret-02-12-2013-3370583.php

Dimanche matin, un chasseur a retrouvé le corps d’un homme dans le secteur de Bourg-Saint-Andéol, dans le sud de l’Ardèche. Il s’agirait de celui de Christian Roulette, 41 ans, l’une des figures du village de Saint-Just-d’Ardèche. Il avait été vu pour la dernière fois dans le centre du village le jeudi 7 mars, aux environs de 9 heures. Des battues avaient été organisées pour le retrouver dans un vaste périmètre autour du village. Selon les premiers éléments de l’enquête, il se serait suicidé. Une autopsie est prévue mercredi, qui devrait confirmer l’identité et préciser les circonstances du décès du quarantenaire.
http://www.ledauphine.com/ardeche/2013/12/02/l-homme-disparu-au-mois-de-mars-retrouve-mort-par-un-chasseur

Christian Roulette, un quadragénaire habitant Saint-Just-d'Ardèche, a disparu depuis le 7 mars dernier. Ce matin, des centaines de personnes ont participé à une battue sur un vaste secteur autour du village, compris entre le Rhône et l'Ardèche. 
Christian Roulette, un quadragénaire père de trois enfants, a disparu depuis le 7 mars dernier. Depuis, les recherches se multiplient dans le secteur entre Gard et Ardèche. En parallèle des recherches menées par les gendarmes, sa famille et les habitants de la région se mobilisent. Après une première battue dimanche dernier, la famille a relancé une vaste opération de recherche ce samedi matin. Des centaines de personnes y ont participé, des proches, des chasseurs mais aussi des pompiers de la caserne Sud vallée du Rhône. Pascal Terrasse, député de l’Ardèche et ami de la famille, a apporté son soutien. Le Sdis de l’Ardèche a déployé un bateau à moteur pour remonter le Rhône depuis Caderousse et des canoës guidés par des pêcheurs ont descendu une portion de l’Ardèche. En vain.
Ex-parachutiste, devenu menuisier
Christian Roulette est connu comme le loup blanc au village. Dans sa famille, ils sont menuisiers depuis trois générations à Saint-Just. Il travaillait avec son frère aîné, Francis, au magasin de matériaux à la sortie de la commune. Ancien parachutiste décoré de la médaille d’or de la défense nationale après l’attentat du Drakkar au Liban (lire ci-dessous), ce père de trois enfants, dont une fillette de 5 ans, divorcé, n’a plus donné signe de vie depuis le 7 mars. "Il vit seul près de chez ma mère à Saint-Just, explique Catherine Roulette, la sœur de Christian Roulette. La dernière fois que ma mère l’a vu, c’était jeudi matin, après elle a pensé qu’il était avec des copains, il n’y avait rien d’alarmant".  Jusqu’à vendredi soir. "Il ne s’est pas présenté quand son ex-femme est venue lui déposer sa fille pour le week-end, poursuit-elle, or pour rien au monde il ne manquait ce rendez-vous avec sa fille".
Depuis, une enquête pour disparition inquiétante, sous la houlette du parquet de Privas, a été ouverte par les gendarmes de Bourg-Saint-Andéol. Dès samedi, une opération de recherche avait été lancée sur le secteur de Saint-Just avec le Psig (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) du Teil. Sans résultat. La pluie tombée ces derniers jours n’a pas facilité le travail des chiens. D’après les premiers éléments relevés par les enquêteurs, Christian Roulette, qui travaillait avec son frère au magasin de matériaux familial, a quitté son domicile sans son téléphone portable mais avec son portefeuille. Qu’est-il arrivé à Christian Roulette? Lui qui avait pris l’habitude de marcher depuis qu’il n’avait plus de permis selon ceux qui le croisaient quotidiennement dans le village et qui le voyaient vivre de peu de moyens. Sa santé s’était dégradée depuis quelques années. Il avait été victime d’un AVC. Par ailleurs, aucun mouvement financier n’a été observé sur son compte en banque depuis le 28 février. Les investigations ont montré qu’il n’avait pas rejoint l’Espagne où sa famille possède un appartement. Accident, mauvaise rencontre, problème de santé, pour les gendarmes, "aucune thèse n’est exclue pour l’instant".



Appel à témoins
Christian Roulette, mesure 1,70 m et la dernière fois qu'il a été vu, il portait un jean et un blouson en cuir marron foncé. Toute personne ayant croisé Christian Roulette ou susceptible d'apporter un élément est priée de contacter la gendarmerie de Bourg-Saint-Andéol au 04 75 54 50 18.
Survivant de l’attentat du Drakkar au Liban en 1983
Christian Roulette n’est pas n’importe qui. Cet ancien militaire du 1er RHP (régiment de hussards parachutistes), a été décoré de la médaille d’or de la défense nationale par Charles Hernu, ministre de la Défense de François Mitterrand. Il fut l’un des rares rescapés de l’attentat du Drakkar au Liban en 1983. Le 23 octobre, deux attentats-suicides avaient frappé en même temps les contingents américain et français de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth, en pleine guerre Iran-Irak. Faisant 241 morts côté américain et 58 morts, du côté des parachutistes français, postés dans leur QG, surnommé le Drakkar. A l'époque, l'attentat a été revendiqué par le Hezbollah, le Mouvement de la révolution islamique puis le Jihad islamique. Cet attentat aurait pu être  un acte de représailles à la livraison à l'Irak  par la France d'avions de combat Super-Etendard équipés de missiles exocet et accompagnés de pilotes instructeurs français. En découvrant cette vente secrète, les Iraniens auraient vu rouge.
http://www.midilibre.fr/2013/03/10/avis-de-recherche-pour-retrouver-francis-roulette,657627.php