mercredi 27 février 2013

Tuerie de Chevaline : la justice tente de récupérer des enregistrements informatiques

Saad al-Hilli, ingénieur informatique, tué avec deux autres membres de sa famille, voilà six mois à Chevaline, "enregistrait presque toute sa vie sur des serveurs du monde entier, a expliqué ce mercredi le procureur de la République d'Annecy Eric Maillaud. Nous essayons de récupérer ces données, mais cela prend du temps".
La justice française enquête notamment sur des données comptables enregistrées par Saad al-Hilli sur des serveurs informatiques américains. Des commissions rogatoires ont été adressées aux Etats-Unis.

"L'enquête avance, mais extrêmement lentement en raison de son caractère international", a souligné le procureur de la République, avant d'ajouter que six mois après les faits, "aucune piste évidente" ne s'était dégagée.
Le 5 septembre dernier, Saad al-Hilli, Britannique d'origine irakienne de 50 ans, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère Suhaila al-Allaf, 74 ans, de nationalité suédoise, ont été tués par balles à Chevaline, près d'Annecy, où ils passaient des vacances. Un cycliste français, Sylvain Mollier, a aussi été découvert mort à côté de leur voiture.
Les deux fillettes du couple britannique avaient survécu à la fusillade, mais l'aînée avait été grièvement blessée.
http://www.sudouest.fr/2013/02/27/tuerie-de-chevaline-la-justice-tente-de-recuperer-des-enregistrements-informatiques-979505-7.php

Dijon : plus de 15 000 euros de chèques falsifiés

Les gendarmes d’Is-sur-Tille, puis les policiers de la brigade financière de la sécurité publique de Dijon, ont enquêté durant plusieurs mois sur une Dijonnaise âgée de 44 ans, qui avait détourné ou tenté de détourner une vingtaine de chèques, en utilisant différents stratagèmes.
Elle avait d’abord revendu à trois reprises des bijoux à une société rachetant des métaux précieux. Et elle avait été payée par trois chèques, de 8 €, 172 € et 7 €. Des chèques qui, une fois « rectifiés », se sont transformés en 800 €, 1 072 € et 2 700 € au moment du dépôt en banque.
Elle avait ensuite dérobé trois formules de chèques à ses parents, et les avait remplies, pour une somme globale de plus de 10 000 €. Mais la banque avait décelé un problème de signature, et avait refusé l’encaissement. Enfin, elle avait volé une dizaine de chèques à l’une de ses connaissances, et en avait déjà émis quelques-uns dans des boutiques, pour une somme dépassant 1 000 €.
Convoquée vendredi au commissariat central de Dijon, la femme aurait reconnu l’intégralité des faits durant son audition. Elle sera convoquée devant le tribunal correctionnel. Les policiers et les gendarmes auraient identifié huit victimes.

http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2013/02/26/plus-de-15-000-euros-de-cheques-falsifies

mardi 26 février 2013

Corse: Trois hommes interpellés après un meurtre commis dimanche

Trois hommes ont été interpellés et placés en garde à vue ce lundi après le meurtre la veille d'un ouvrier agricole marocain en Haute-Corse, a indiqué le parquet. L’homme a été tué dans la nuit de samedi à dimanche à Prunelli-di-Fiumorbu. Il pourrait s’agir d’un vol à main armée qui aurait mal tourné, selon Corse-Matin.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1107537/corse-trois-hommes-interpelles-apres-meurtre-commis-dimanche

lundi 25 février 2013

En garde à vue après une fusillade

Un homme de 40 ans était en garde à vue à Nîmes dimanche après une fusillade avec la police vendredi soir, a-t-on appris auprès du parquet, confirmant une information du site de Midi Libre.

L'homme, connu de la justice, devrait être déféré dimanche soir et mis en examen pour "association de malfaiteurs, détention d'armes en bande organisée et tentative de meurtre sur policier", selon la même source. Une information judiciaire devait être ouverte.

Vendredi soir, la police était intervenue dans le quartier chic du golf de Vacquerolles, à l'ouest de Nîmes, alertée par des riverains qui avaient remarqué la présence de deux hommes tapis dans des buissons, a indiqué le parquet. Arrivés sur place, les fonctionnaires de police ont été mis en joue par deux hommes armés de fusils à pompe, qui ont tiré, sans faire de blessé.

L'un d'eux a été interpellé, l'autre est toujours en fuite.
L'enquête a été confiée à l'antenne nîmoise de la police judiciaire. Selon le parquet de Nîmes, plusieurs hypothèses sont envisagées quant à la présence de ces hommes armés, dont la piste de la tentative de règlement de comptes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/24/97001-20130224FILWWW00093-en-garde-a-vue-apres-une-fusillade.php

dimanche 24 février 2013

Chiots malades : des clients déposent plainte

La boule de poils était jolie, affectueuse, touchante. Une peluche irrésistible. Ils ont craqué au Salon Animalia, organisé en septembre au parc des expositions de Metz Métropole. Les nouveaux propriétaires ont acheté un beagle, un beauceron ou un labrador…
Un petit bonheur à 850 € le chiot. Qui s’est transformé, au bout de quelques jours seulement, en gouffre financier à cause de maladies insoupçonnées, et rares. Ces acheteurs se sont retrouvés par hasard dans un club canin messin et ont découvert que leurs chiens provenaient tous du même élevage, installé quelque part dans le Sud de la France. Intrigués par tant de problèmes, les propriétaires ont mené leur enquête avant de saisir la direction départementale de la protection des populations, un service des douanes, et de s’entourer d’un avocat.
Ces amoureux des animaux racontent tous le quotidien de personnes tombées dans une affaire qui les dépasse. Rachel Weber a acheté, en septembre, un beagle, une chienne nommée Crapule. Cette Woippycienne se souvient d’une vendeuse « peu à l’aise avec les démarches administratives pour céder le chien. Elle était perdue, heureusement que sa mère, dans un stand voisin, est venue à son secours. On voulait un chiot de race : la vendeuse a indiqué qu’il fallait simplement voir avec la centrale canine pour que la chienne soit certifiée. Nous, on n’y connaissait alors rien, on a fait confiance. » La réponse de l’organisme reconnu par le ministère de l’Agriculture pour gérer le livre généalogique canin français confirme les doutes naissants. « On a appris que la portée n’avait jamais été déclarée. »
Depuis six mois, la petite chienne multiplie les visites chez un vétérinaire pour des cristaux dans les reins ou des champignons dans les oreilles. Le chien de Boris, un labrador acheté au même stand en septembre, subit de graves problèmes intestinaux. « Et il a adopté un comportement agressif parce qu’il a sans doute été enlevé trop tôt à sa mère. Cela met en danger notre petite fille de quatre ans. On va devoir s’en séparer. »

Suspicion d’un trafic international

Nouvelle cliente du stand, autre maladie. Le beagle de cette Messine a été touché par la teigne. Une autre a vu son chien infecté par la giardiose. « Et comme les autres, mon chien ne pourra jamais être considéré de race puisque la portée n’a pas été déclarée », indique cette propriétaire qui s’estime bafouée.
Rachel Weber a fait appel à Me Antoine Fittante pour y voir plus clair et déposer plainte, notamment pour tromperie. « La vente d’animaux est soumise à des règles et garanties très strictes relevant du code rural et du code de la consommation.
Légalement, l’acheteur doit recevoir une attestation de cession indiquant la qualité d’éleveur du vendeur, la race du chien, le nom du vétérinaire qui s’en est occupé. Les documents doivent aussi renseigner l’état de santé du chien. Dans le cas du Salon Animalia, une charte de l’organisation devrait protéger les acheteurs. Mais dans cette affaire, on peut raisonnablement s’interroger. Il semble, d’après les contrats signés, que la vendeuse de certains chiens n’est pas déclarée comme éleveuse. Ça ne respecte pas la charte du Salon. »
Si la vendeuse demeure injoignable, le responsable du Salon Animalia a opposé son sérieux à nos questions. « Ça fait douze ans qu’on organise ces salons en France. L’élevage mis en cause est un habitué, il n’y a jamais eu aucun problème à ma connaissance. Ce que j’apprends me surprend. »
La direction départementale de la protection des populations et les douanes judiciaires de Paris s’intéressent de près au dossier. Cette semaine, des fonctionnaires ont entendu les victimes mosellanes. Ils se murmure que les chiots vendus proviendraient d’un trafic international. Cela expliquerait leurs maladies. Cette affaire messine serait-elle l’arbre qui cache la forêt ?

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/02/23/chiots-malades-des-clients-deposent-plainte

samedi 23 février 2013

Carcassonne. Enquête après la mort d'un cheval en ville

Il faisait partie d'un petit groupe d'équidés en apparence livrés à eux-mêmes. Le service municipal d'hygiène et la DDCSPP ont ouvert une enquête pour vérifier s'il y a maltraitance d'animaux.
Est-on en présence d'une nouvelle affaire de maltraitance à animaux ? C'est la question que se posent depuis plusieurs jours les services de l'hygiène à la ville de Carcassonne et la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP). Ce questionnement est soulevé par les riverains d'une petite parcelle, dont l'entrée est située rue Henri-Fabre dans le prolongement du cimetière Saint-Vincent, dans l'ascension du quartier Grazailles. Là, sur un terrain enclavé d'environ 300 mètres carrés, équipé sur un côté de boxes en enfilade, sont en stabulation plusieurs équidés. Des pur-sang arabes, selon leur propriétaire, des doubles poneys d'après le service d'hygiène, qui selon les riverains ne bénéficient pas des meilleurs soins dûs au meilleur ami de l'homme. Triste démonstration de ce pressentiment : un de ces animaux est mort ce début de semaine.
«À la nuit tombée, nous a raconté hier un des riverains en montrant des photos de l'équidé couché sur le sol, des hommes sont venus le chercher. Ils l'ont embarqué vers une destination inconnue».

La santé publique enquête

Cette affaire est prise au sérieux au cabinet du maire qui a missionné le service hygiène dès réception de la lettre signée par les riverains. «Après être allée sur place constater par moi-même ce qu'il en est, j'ai adressé sans délai un courrier recommandé avec accusé de réception au propriétaire des lieux», indique la responsable du service hygiène à la Ville. La présence de ces équidés tombe sous le coup de l'article 26 du règlement sanitaire départemental. Ce texte stipule sur la présence d'animaux dans les habitations, leurs dépendances, leurs abords et les locaux communs : «…il est interdit d'élever et d'entretenir dans l'intérieur des habitations, leurs dépendances et leurs abords, et de laisser stationner dans les locaux communs des animaux de toutes espèces dont le nombre ou le comportement ou l'état de santé pourraient porter atteinte à la sécurité ou la salubrité des habitations ou de leur voisinage».
Ce jeudi, le service municipal de l'hygiène n'avait pas obtenu d'explication de la part du propriétaire de la parcelle dont la domiciliation est établie dans un lieu-dit sur le territoire communal de Villardonnel.
Depuis quelques jours, des oies ont rejoint les chevaux dans leur solitude urbaine. Une compagnie bruyante qui ajoute au désagrément des riverains, sur lequel doit également se pencher l'enquête des agents de la DDCSPP chargés de contrôler la santé de ces animaux.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/22/1567280-carcassonne-enquete-apres-la-mort-d-un-cheval-en-ville.html

vendredi 22 février 2013

Le cadavre momifié d'une femme découvert dans l'Aube

Le cadavre momifié d'une femme a été découvert mercredi après-midi par un promeneur au bord d'une voie ferrée qui relie Paris à Troyes.
Le corps d'une femme de petite taille, dont l'âge n'a pas pu être précisé, a été trouvé aux environs de 16h dans un sac poubelle à Romilly-sur-Seine, ont annoncé les gendarmes jeudi confirmant une information de France 3 Champagne-Ardenne. Le corps a été découvert mercredi après-midi par un promeneur au bord d'une voie ferrée qui relie Paris à Troyes.
Il était dans un état de dessèchement important, laissant penser que le décès remontait à plusieurs semaines, ont indiqué les gendarmes. Le corps ne semble pas avoir séjourné très longtemps à l'endroit de la découverte. Une autopsie doit être réalisée dans la journée. La section de recherches de Reims est chargée de l'enquête, en lien avec le groupement de gendarmerie de l'Aube.

jeudi 21 février 2013

Femme égorgée dans un supermarché : la police lance un n° vert

La police est à la recherche d'un témoin clé du meurtre d'une sexagénaire, égorgée dans un supermarché dans la Loire. Un n° vert a été ouvert pour tenter d'obtenir de nouveaux indices.
La police judiciaire a lancé ce jeudi à Saint-Etienne un appel en direction d'un témoin clef dans l'affaire du meurtre d'une sexagénaire le 29 janvier dans un hypermarché de la Loire. "Nous invitons cet homme d'une soixantaine d'années qui se trouvait à moins de deux mètres du meurtrier à entrer en contact avec les enquêteurs, car nous sommes à la recherche du moindre indice", a déclaré Francis Choukroun, le directeur interrégional de la police judiciaire de Lyon, lors d'une conférence de presse.
"Toutes les hypothèses restent ouvertes", a ajouté le procureur de Saint-Etienne, Jean-Daniel Regnauld, alors que n'a toujours pas été identifié le meurtrier présumé, visible sur des enregistrements de vidéo-surveillance.
La police à la recherche du moindre indice
Les dizaines de témoins déjà entendus n'ont pas encore permis d'identifier l'individu qui a frappé sa victime d'un "geste technique et maîtrisé" à l'aide d'un couteau de cuisine dérobé quelques instants auparavant dans un rayon de l'hypermarché Géant Casino de La Ricamarie.
"Il s'agit d'un meurtre très surprenant, dans un lieu pas commun, avec un mode opératoire atypique", a commenté le patron de la PJ lyonnaise. La victime, Jeanne Guerdener, âgée de 68 ans, était morte sur place. Appartenant à la communauté des gens du voyage sédentarisée dans la région stéphanoise, elle avait, selon les enquêteurs "une vie tranquille et des activités en relation avec son âge".
Une information judiciaire pour "assassinat et vol dans des locaux à usage d'entrepôt" a été confiée au juge d'instruction Annick Corona, a précisé le procureur de la République.
Un numéro vert (0800 87 91 86) fonctionnant jour et nuit a été mis en place.

Yvelines : l'hélicoptère de la gendarmerie arrête le fugitif

Un jeune homme en a été interpellé, mercredi matin à Magny-les-Hameaux (Yvelines), après être tombé dans un piège monté par les gendarmes et les policiers après une rocambolesque cavale dans les bois.

Ce mercredi, les forces de l'ordre savaient que Bilal K, 25 ans, sous le coup d'un mandat d'arrêt, devait apparaître dans le secteur de Chevreuse où il devait rendre visite à une connaissance. Les gendarmes se cachent sur les lieux à partir de 2 h du matin. Mais le fugitif ne vient pas. En fait, Bilal décide d'aller à Trappes pour rendre visite à un ami sur son lieu de travail. A 7 h du matin, il est repéré par une patrouille de police. Les
, mis au courant de la possibilité de voir le jeune homme dans le secteur donnent l'alerte. Mais Bilal s'en rend compte et prend la fuite en voiture. en récidive

A 9h30 à Magny les Hameau, il est repéré par les militaires de la compagnie de Rambouillet. Le fugitif abandonne sa voiture et sa petite amie et s'enfonce dans un bois. L'hélicoptère de la gendarmerie décolle à Velizy et vient soutenir les forces au sol. A 10h30, Bilal est repéré par l'hélico et au sol, deux gendarmes de la brigade des recherches tentent de stopper sa course. Mais le jeune homme se débat et parvient à se réfugier dans un immeuble. Des renforts arrivent rapidement et Bilal est finalement arrêté et conduit à la brigade de Magny-les-Hameaux.

Le jeune homme s'était évadé du centre de détention du Val de Reuil (Eure) le 22 décembre dernier où il purgeait une peine de 10 mois de prison ferme pour vol avec effraction. «Il avait bénéficié d'une permission mais n'avait pas réintégré l'établissement», précise une source proche de l'affaire. Bilal avait été déjà été impliqué dans 22 affaires graves telles que chantage, extorsion, vol par effraction, violence et il s'était déjà évadé en 2009. Il devra donc répondre de fait d'évasion en récidive.
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-l-helicoptere-de-la-gendarmerie-arrete-le-fugitif-20-02-2013-2583385.php

mercredi 20 février 2013

Trouvaille explosive en Haute-Saône

«je n’ai pas pensé au danger ». Pourtant le gardien de la déchetterie de Gy aurait eu de quoi frémir en voulant remonter un carton déposé non déplié pour justement le déplier et gagner de la place dans cette benne à cartons. Quel ne fut pas la surprise de Guy en voyant le crochet plier sous le poids de l’emballage. Une fois sur le quai, la boîte cartonnée livrait tous ses secrets : deux roquettes et deux obus de mortier de taille différente dont deux percés et un bien rouillé. La scène s’est déroulée dans l’après-midi du samedi 9 février alors qu’il y avait foule sur la structure.
« J’ai appelé un gars sur le quai qui a fait le même constat que moi. On a pensé qu’il ne fallait pas être normal pour jeter ce type de chose en déchetterie. J’ai tout de suite stocké le carton dans le local à produits dangereux et ensuite prévenu le coordinateur de secteur ».
« Les engins explosifs ont été placés dans un lieu sécurisé en attendant le service de déminage qui devrait intervenir d’ici deux semaines », explique Lucile Descourvières, technicienne d’exploitation au Sytevom.
Rien n’a été mis en œuvre par le Sytevom pour retrouver le déposant. Seuls les professionnels laissent trace de leur passage, pas les particuliers. En revanche, la gendarmerie s’en charge.
Quel circuit aurait emprunté ce carton si le gardien n’avait pas cherché à le déplier ? Il serait arrivé au centre de tri de Noidans-le-Ferroux, noyé au milieu de 30m3 soit 3 à 4 tonnes de cartons. Et si l’engin qui procède au premier tri l’avait touché ? « Seuls les démineurs peuvent le dire », explique Mme Descourvières. A priori, deux des projectiles sont percés.
Ce type de trouvaille est exceptionnel. Sur la chaîne du centre de tri, un carton contenant une vingtaine de munitions a déjà été découvert. À la déchetterie d’Arc-lès-Gray, le gardien était quant à lui tombé sur du matériel militaire et à celle de Saint-Sauveur, ce sont des balles à blanc qui ont surpris le gardien
La technicienne d’exploitation du Sytevom respire : « Heureux qu’il n’y ait pas eu de malheur ». Surtout si l’on imagine qu’un petit choc peut les faire exploser.

Conseils de sécurité

Face aux risques que présentent les munitions de guerre, quelques conseils de sécurité s’imposent en attendant les démineurs. Un document du service déminage de Metz fait apparaître « qu’un engin de guerre ne doit être manipulé que par des spécialistes. Certains sont si dangereux que la destruction sur place s’impose. Tout engin de guerre doit être traité par des démineurs qualifiés ». Il convient donc d’en informer la préfecture du département (les mairies disposent de formulaires particuliers) qui transmet les demandes au centre de déminage, qui les inscrit sur son plan de travail, annotées des mentions « urgent », « prioritaire »… La Haute-Saône dépend du service de déminage de Colmar.


http://www.estrepublicain.fr/haute-saone/2013/02/19/trouvaille-explosive

mardi 19 février 2013

Employé du Room 157 exécuté à la kalachnikov : sa femme parle

La compagne de Nordine Belkacemi, ce père de famille exécuté à la kalachnikov en décembre à Toulouse, attend des réponses et ne veut pas qu'il soit oublié.
«Rien ne peut justifier une telle exécution. Aujourd'hui, sa compagne veut savoir et surtout comprendre ce qui est à l'origine de cette violence que rien ne laissait présager.» Par la voix de son avocat Eric Mouton, la compagne de Nordine Belkacemi froidement exécuté dans sa Mercedes d'une rafale de kalachnikov, le 16 décembre 2012, dans le quartier Purpan, à Toulouse, attend des réponses à ce crime. «Elle est choquée par cette extrême violence et entend beaucoup de choses, notamment des rumeurs qui ne reflètent pas, selon elle, la personnalité de son concubin. Elle ne veut pas qu'on l'oublie», poursuit le pénaliste toulousain.

Deux balles dans la tête

Responsable de la sécurité au sein de la discothèque le Room 157 à Montaudran et père de famille, Nordine Belkacemi, 32 ans, devait se rendre sur son lieu de travail dans la nuit du 15 au 16 décembre lorsqu'il a été abattu de 22 balles, dont deux dans la tête, devant une station-service, face à l'hôpital Purpan. Depuis deux mois, la juridiction interrégionale spécialisée de Bordeaux qui traite des affaires de grand banditisme et de criminalité organisée a pris le dossier en main. La division criminelle du SRPJ de Toulouse travaille tous azimuts et explore toutes les pistes pour parvenir à identifier le ou les tueurs.
Contrat venu de Marseille ? Vengeance ? Différend commercial ? Les pistes ne manquent pas, tant la personnalité de la victime, deux fois condamnée aux assises pour des affaires de violence, est difficile à cerner.
Officiellement, Nordine Belkacemi vivait avec sa compagne et leur petite fille de 3 ans à La Salvetat-Saint-Gilles, dans l'ouest toulousain. Cet homme d'honneur n'avait plus fait parler de lui depuis quelques années.
«Sa compagne était loin d'imaginer une issue aussi brutale», ajoute, Eric Mouton.
Au sein du Room 157, la boîte de nuit dans laquelle il travaillait depuis bientôt 2 ans, le gérant Kamel Touat parle d'un homme «qui faisait bien son travail.» Selon lui, la mort violente de son employé «n'a rien à voir avec la discothèque.» Le gérant dit également ignorer le casier judiciaire chargé de Nordine Belkacemi lorsqu'il l'a embauché à la sécurité au «Room». Depuis le début de l'année, de nombreux vigiles ont été remplacés.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/18/1563307-execute-a-la-kalachnikov-rien-ne-justifie-cette-violence.html

lundi 18 février 2013

Des questions autour du décès suspect du directeur de cabinet adjoint de Filippetti

La mort, le 20 janvier dernier d'une crise cardiaque foudroyante à Venise lors d'un voyage privé, du directeur de cabinet adjoint d'Aurélie Filippetti est entourée de questions. La présence sur lui d'un sachet de cocaïne, tue par les médias français, a jeté le trouble sur les raisons de ce drame.
Le 20 janvier décédait en Italie le directeur de cabinet adjoint d'Aurélie Filippetti, Gilles Le Blanc. Des évènements survenus à Venise, alors que cet économiste réputé, nommé en juin 2012 par la ministre de la Culture pour s'occuper de la presse, du numérique et de l'enseignement supérieur, était en voyage privé avec sa compagne. Un décès relayé par quelques médias français, mais dont les circonstances restent floues, selon les médias italiens.
Le soir du dimanche 20 janvier, Gilles Le Banc, 44 ans, s'apprête à dîner avec sa compagne dans un restaurant de Venise. Comme l'explique le quotidien italien Corriere Del Vento, l'homme ne se sent pas bien. Le patron de l'établissement lui propose alors un café pour le "remonter". Mais bientôt, l'homme se rend compte que Gilles Le Blanc, affalé sur la table, est décédé.
Une crise cardiaque foudroyante
Rapidement contactés, le SUEM (service des urgences italien) et les policiers locaux ne peuvent que constater la mort de Gilles Le Blanc. Selon les premières constatations, une crise cardiaque foudroyante en serait à l'origine. Le rapport médical établit la "mort naturelle" du sujet.
Pourtant, la police locale trouve sur Gilles Le Blanc un sachet contenant un demi-gramme de cocaïne. Une faible quantité, tolérée par les autorités italiennes dans le cadre d'une consommation personnelle. Une découverte rapportée par le quotidien Corriere Del Vento, ainsi que le site d'informations VeneziaToday, mais absente des grands médias français.
Un demi-gramme de cocaïne retrouvé
Ainsi, le procureur italien en charge de l'affaire, Stefano Ancillotto, se pose suffisamment de questions sur cette présence de drogues sur la victime pour ouvrir une enquête. Il demande une autopsie, afin de déterminer si la poudre, qui pourrait être coupée avec d'autres substances toxiques, peut avoir joué un rôle dans le décès de Gilles Le Blanc, comme l'explique le Corriere Del Vento.
Un examen dont les résultats tombent deux jours plus tard, le mardi 22 janvier. Selon le médecin légiste, Gilles Le Blanc souffrait d'une grave maladie cardiaque. La drogue retrouvée sur lui pourrait donc ne pas avoir joué de rôle dans le décès de Gilles Le Blanc, affirme le site VeneziaToday. Le légiste a néanmoins effectué, comme d'ordinaire, des tests sur les liquides corporels de la victime, qui peuvent indiquer la présence de stupéfiants dans le sang.
Une enquête de la police italienne
La police italienne, néanmoins, n'abandonne pas l'enquête. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour connaître l'origine de la drogue, et sa composition réelle, afin de déterminer si celle-ci a été coupée avec d'éventuelles substances mortelles.
Malgré les nombreuses incertitudes de l'enquête, la disparition dans les médias français de la découverte de la cocaïne (notamment sur l'hommage de Rue 89, site pour lequel Gilles Le Blanc tenait un blog économique) suffit à déclencher des soupçons de manipulation sur la disparition de ces éléments.
Des soupçons de manipulation médiatique
Dès le 22 janvier, le site Boulevard Voltaire, co-fondé par le journaliste proche de l'extrême droite Robert Menard (site qu'il avait présenté à Midi Libre comme un "Mediapart de droite"), publie un article titré "Mort du directeur de cabinet adjoint de Filippetti : ce que les médias vous cachent…", barré d'une énorme mention "EXCLUSIF" en lettres rouges.
L'auteur de l'article (repris par plusieurs sites et blogs proche de la droite et l'extrême droite) y explique que la drogue soit "pour quelque chose dans son décès" est une "hypothèse des plus vraisemblables", sans pour autant citer les nouveaux éléments publiés par la presse italienne.

http://www.midilibre.fr/2013/02/18/des-questions-autour-du-deces-suspect-du-dir-cab-d-aurelie-filippetti,646502.php

Douelle. Suspicion de noyade: les gendarmes enquêtent

Les recherches sur le Lot pour retrouver l'artisan maçon de Fontanes que des témoins auraient aperçu vendredi depuis les berges criant et se débattant avant de disparaître dans les eaux ont été stoppées. Le débit trop fort de la rivière et la turbidité des eaux ont contraint les sapeurs-pompiers plongeurs à cesser les reconnaissances. De leur côté, les gendarmes ont poursuivi hier, leurs investigations pour tenter de retrouver la trace de cet homme de 49 ans, dont le véhicule professionnel était garé sur les berges. Des recherches qui sont restées vaines.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/17/1562918-douelle-suspicion-de-noyade-les-gendarmes-enquetent.html

dimanche 17 février 2013

Une batte de base-ball ensanglantée retrouvée chez Pistorius

La police a découvert une batte de base-ball pleine de sang au domicile d'Oscar Pistorius, révèle la presse sud-africaine, qui ajoute que la petite amie du sportif, Reeva Steenkamp, tuée jeudi, avait eu la tête "écrasée".
La presse sud-africaine donne ce dimanche de nouveaux détails, macabres, sur les conditions dans lesquelles a été tuée Reeva Steenkamp, la petite amie d'Oscar Pistorius. L'hebdomadaire City Press révèle notamment la découverte d'une batte de base-ball qui pourrait avoir été utilisée lors du drame. "Il y avait plein de sang sur la batte, la police scientifique dira de quel sang il s'agit", a indiqué une source proche de l'enquête au journal, qui ajoute que la tête de Reeva a été "écrasée". Les policiers ont établi trois hypothèses, selon City Press qui dit tirer ses informations de trois sources concordantes : Pistorius aurait agressé sa petite amie avec la batte, celle-ci l'aurait utilisée pour se défendre, ou l'athlète s'en serait servi pour défoncer la porte de la salle de bain où elle s'était réfugiée.
Oscar Pistorius aurait tiré la première balle depuis la chambre, avant que son amie ne réussisse à s'enfermer dans la salle de bain attenante. Elle a été abattue de quatre balles de 9mm, dont deux reçues à la tête. "Nous soupçonnons que le premier coup de feu, dans la chambre, l'a frappée à la hanche. Elle a ensuite couru pour se cacher dans les toilettes. Elle était pliée en deux à cause de la douleur. Il a tiré trois coups de feu de plus. Elle s'est probablement protégée la tête, si bien que la balle lui a aussi traversé la main", a indiqué un policier.
Un dossier "solide comme un roc" contre Pistorius
Selon City Press - dont les sources ont confirmé certaines informations de presse précédentes - Pistorius a appelé son père vers 3h20 jeudi matin, lui demandant de venir au plus vite. Mais il n'a appelé ni la police, ni une ambulance. C'est le père d'une amie à qui Pistorius a aussi demandé d'accourir qui a appelé les secours, selon le Sunday Times. Quand sa famille et cette voisine sont arrivés, il descendait l'escalier portant le corps de la jeune femme dans ses bras, tremblant. Reeva Steenkamp, 29 ans, respirait encore et il a essayé de la ranimer. Elle portait un déshabillé, et les inspecteurs ont trouvé son sac et un iPad par terre dans la chambre d'Oscar. Les draps du lit étaient défaits. Il aurait dit à sa soeur Aimée que quelque chose de terrible s'était passé et qu'il avait pris Reeva Steenkamp pour un cambrioleur. Mais les trois sources de City Press excluent cette possibilité - rejetée par la police dès jeudi - notant notamment qu'il n'y avait pas eu trace d'effraction.
Selon des voisins cités par le Sunday Times, les deux amants se disputaient depuis le début de la soirée de mercredi. Des gardiens du domaine fortifié de la banlieue de Pretoria où Pistorius habitait sont même intervenus. Les enquêteurs ont un dossier "solide comme un roc" contre l'athlète, selon City Press, qui ajoute qu'ils ont demandé une prise de sang pour déceler une éventuelle prise de drogues et de stéroïdes.
Oscar Pistorius a été formellement inculpé de meurtre et le Parquet a indiqué vendredi lors d'une première audience qu'il voulait qu'il soit condamné pour "meurtre avec préméditation", un crime passible de la réclusion à perpétuité en Afrique du Sud. Pistorius rejette fermement ces accusations. L'athlète doit à nouveau comparaître mardi devant un tribunal de Pretoria où ses avocat demanderont sa libération sous caution, tandis que Reeva sera inhumée à Port Elizabeth.

Carcassonne. Un corps criblé de balles

Jeudi après-midi, c'est le drame à Carcassone, dans l'Aude. Pompiers et policiers interviennent d'urgence pour un incendie. Sur place une surprise de taille les attend. Ils découvrent dans l'appartement le corps sans vie, criblé de balles, de Jamal Herfoufi, 40 ans. Les enquêteurs se mettent alors activement à la recherche du locataire de l'appartement en question. Ils l'interpellent le soi-même au moment où il rentre ivre chez lui.
Placé en garde à vue, il se révèle rapidement être l'auteur présumé du meurtre. Au terme de sa présentation au parquet, il a été placé en détention provisoire. Le procureur de la République, Antoine Leroy, n'a livré aucune information sur les raisons de cette exécution.
Les conclusions de l'autopsie devraient permettre d'en savoir davantage sur le déroulement du drame. Pour l'heure, plusieurs zones d'ombres demeurent. Les premières constatations conduiraient les enquêteurs à penser que l'incendie criminel aurait été allumé pour tenter de maquiller le crime en accident. Hier, les policiers poursuivaient leurs investigations.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/17/1562753-carcassonne-un-corps-crible-de-balles.html

Foix. 6800 euros cachés dans le coffret EDF

Voilà une enquête qui a démarré d'une manière peu bnale. Ce jour d'octobre dernier, à Foix, un technicien d'ERDF fait une découverte un peu particulière dans un coffret de la rue des Remparts: un sac en plastique bourré de billets de banque, un pesons et un couteau. Il prévient sur le champ les enquêteurs du commissariat de la ville qui décomptent la somme contenue dans le sac en plastique: plus de 6800€ en billets de 10 à 50€. Une surveillance est établie, discrètement, aux abords du coffret. Les policiers sont en planque, attendant que le propriétaire du sachet et du couteau se manifeste. On a déjà retrouvé, sur l'arme, des traces de résine de canabis: il a vraisemblablement servi à couper des pains de hasch pour détailler des barettes.
Un jour, les caméras capturent le visage d'un jeune homme qui ne cache pas son désespoir en découvrant que sa cache a été découverte. Il est grand. Une vingtaine d'années. L'allure sportive. Il est placé sous une surveillance rapprochée. Petit à peu, grâce à cette surveillance, les policiers mettent au jour un petit réseau de revendeurs et de consommateurs. Une douzaine de personnes au total. L'un d'eux dénoncera, au cours de l'enquête, les menaces de mort dont il a fait l'objet de la part du jeune homme, à qui il devait quelques centaines d'euros. Interpellé, le jeune trafiquant n'a pas le physique de l'emploi. Lycéen à Toulouse, il prépare un bac scientifique. Ses notes sont plus qu'honorables, son comportement exemplaire. Interrogé, il donnera quand même du fil à retordre aux enquêteurs, ne reconnaissant les faits qu'à sa quatrième audition. Attiré par l'argent facile, le jeune homme achetait de la résine de cannabis à Toulouse, dans le quartier Arnaud-Bernard et place Saint-Sernin. Il revendait à Foix. Il expliquera également importer des vêtements d'Algérie, pour les revendre en France. Lors d'une perquisition chez l'un de ses complices, les enquêteurs découvriront plus de 230 sachets prêts à être employés pour emballer les barrettes de résine.
Soulignant le caractère très organisé de ce réseau, et rappelant les menaces de mort proférées par le jeune homme, le procureur de la République, Olivier Caracotch, s'est prononcé pour le maintien en détention du jeune homme, et sa condamnation à 18 mois de prison, avec un aménagement de peine lui laissant la possibilité de continuer ses études. La peine a été ramenée à 14 mois par le tribunal, et le maintien en détention confirmé. Désormais, à son retour de l'internat, le jeune homme prendra la direction de la maison d'arrêt, où il devra passer tous ses week-ends.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/16/1562315-6800-euros-caches-dans-le-coffret-edf.html

samedi 16 février 2013

Xavier Dupont de Ligonnès: les enquêteurs s'intéressent aux anciennes mines du Cannet-des-Maures

Les futures recherches organisées dans le Var dans l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès se dérouleront avant l'été. Ces fouilles s'éloigneront du secteur où il a été aperçu pour la dernière fois, selon une source judiciaire. Le juge d'instruction Robert Tchalian s'intéresse désormais aux anciennes mines des Mayons, au Cannet-des-Maures.
"L'hypothèse varoise" est que le père de famille a maquillé son suicide en disparition, comme il est soupçonné d'avoir tenté de le faire avec les cinq membres de sa famille, découverts sous la terrasse de la maison familiale, en avril 2011 à Nantes.
"Cette hypothèse n'exclut pas celle d'une cavale. Mais le Var reste le dernier endroit où on l'a vu", ajoute la même source.
Les anciennes mines des Mayons sont difficiles d'accès et très peu fréquentées. Elles ont aussi mauvaise réputation. Plusieurs cadavres y ont été découverts, dont ceux des victimes de la "tuerie d'Auriol" en 1981.

http://www.nicematin.com/derniere-minute/xavier-dupont-de-ligonnes-les-enqueteurs-sinteressent-aux-anciennes-mines-du-cannet-.1147566.html

Trois carcasses de cheval envoyées en France contiendraient un anti-douleur nocif

Selon le ministre britannique de l'Agriculture, trois carcasses de cheval contenant de la phenylbutazone sont peut-être rentrées dans la chaîne alimentaire française. La viande contenant ce produit présente toutefois peu de risques pour la santé humaine, à moins de manger 500 hamburgers de cheval par jour.
La fraude vire-t-elle au scandale sanitaire? Des traces de phenylbutazone ont été découvertes sur trois carcasses de cheval provenant d'abattoirs britanniques. Cet anti-douleur pour chevaux s'avère en effet nocif pour la santé. Il peut notamment provoquer de "graves réactions", notamment une diminution de la production de globules rouges, blancs et de plaquettes. Lorsqu'un animal reçoit ce médicament, il est immédiatement écarté de la filière alimentaire.
Le ministre britannique de l'Agriculture, David Heath, a précisé aux députés que des traces de ce produit avaient été détectées dans huit carcasses testées au Royaume-Uni et que trois d'entre elles étaient peut-être entrées dans la chaîne alimentaire en France. En revanche, cet anti-douleur n'a pas été détecté dans les produits de la marque Findus testés au Royaume-Uni, a-t-il ajouté.
Les animaux traités à la phenylbutazone ne sont pas autorisés à entrer dans la chaîne alimentaire. Mais selon le ministère britannique de la Santé, la viande contenant de ce produit "présente un très faible risque pour la santé humaine". Cet anti-douleur est prescrit "communément aux chevaux", mais aussi "à certains patients atteint d'une forme sévère d'arthrite", souligne un communiqué publié sur son site.
"Aux niveaux auxquels il a été trouvé, une personne devrait manger 500 à 600 hamburgers par jour, composés à 100% de viande de cheval, pour se rapprocher de la dose quotidienne limite pour l'homme", a-t-il assuré.
La FSA avait lancé un audit de tous les abattoirs produisant de la viande de cheval au Royaume-Uni après la découverte mi-janvier par les autorités irlandaises que des hamburgers (...) Lire la suite sur lexpress.fr

vendredi 15 février 2013

Albi. A 17 ans, il arrachait les sacs des mamies

Deux vols à l'arraché et une tentative commis en l'espace de deux jours, dans un secteur géographique restreint, sur trois femmes âgées de 90, 71 et 65 ans : ce sont des faits particulièrement graves dont est accusé un jeune Albigeois. Ce garçon, encore mineur puisqu'il n'a que 17 ans, a été interpellé mardi après-midi par les policiers de la brigade de sûreté urbaine. Sa garde à vue a été prolongée hier soir par le procureur d'Albi, au vu d'éléments matériels qui semblent accablants pour le jeune homme, même si celui-ci, très peu loquace avec les enquêteurs, nie toute implication pour l'heure.
L'affaire a débuté mercredi dernier. Ce 6 février, en milieu d'après-midi, une femme de 90 ans marche sur la place Fernand-Pelloutier lorsqu'elle est bousculée par un inconnu, le visage dissimulé par une capuche. Cet homme, qui semble jeune et d'allure athlétique, lui arrache le sac à main et s'enfuit. La nonagénaire n'est pas blessée mais fortement choquée par cette agression.

Plaquée au sol, le manteau arraché

La même scène se répète deux heures plus tard, dans le quartier de Saint-Martin, avec un degré de violence supplémentaire. Vers 18 h 30, une femme de 71 ans se fait arracher le sac dans la rue Jean-Rieux. La victime, plaquée au sol par son agresseur, aura le manteau déchiré. Saisis de ces deux plaintes, les policiers de la BSU retrouveront le lendemain le sac de la deuxième victime… vide de l'argent et des moyens bancaires qu'il contenait. 24 heures plus tard, une troisième agression (qui se soldera cette fois par un échec) va faire grandement avancer l'enquête. Nous sommes rue Condorcet, à Lapanouse. Ce vendredi en milieu d'après-midi, une automobiliste âgée de 65 ans cherche une place de stationnement. C'est au moment où elle se gare qu'un individu surgit, ouvre la portière côté passager et tire violemment sur le sac à main. Mais la sexagénaire a le réflexe d'attraper l'anse du sac. Elle résiste, malgré le coup au visage que lui porte le voleur. Ce dernier, sans doute décontenancé, s'enfuit les mains vides. Son signalement semble correspondre à celui fourni par les deux victimes du 6 février. C'est sur le lieu de cette 3e agression que la police a retrouvé un élément matériel ayant permis d'identifier ce mineur, déjà connu de la justice, notamment pour des vols avec violence.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/14/1560628-albi-a-17-ans-il-arrachait-les-sacs-des-mamies.html

jeudi 14 février 2013

Rennes. Enquête après un décès dans l’hôpital psychiatrique

Un médecin lui avait diagnostiqué une gastro-entérite. Un jeune patient schizophrène est décédé d’une occlusion intestinale, au centre hospitalier Guillaume Régnier, à Rennes (Ille-et-Vilaine). Une enquête est ouverte.
Retrouvé dans un couloir de l’hôpital
Il avait 23 ans. Souffrant de schizophrénie, il était hospitalisé au centre hospitalier Guillaume Régnier, spécialisé en psychiatrie, à Rennes, depuis octobre 2012. Il bénéficiait régulièrement de permissions de sortie.
Le lundi 7 janvier dernier, sa mère le dépose à l’hôpital, après un week-end passé chez elle. Elle signale au personnel que son fils est anxieux. Le jeune homme voit un médecin dans l’après-midi. Lequel diagnostique une gastro-entérite.
La journée passe. Le soir, à 22 h 30, un malade trouve le jeune homme par terre dans un couloir de l’hôpital. « Malgré les tentatives de réanimation du Samu, le patient est décédé à 23 h 30 », indique la direction de l’hôpital.
« Il aurait pu être sauvé »
Que s’est-il passé ? L’autopsie a démontré que le jeune homme était décédé d’une occlusion intestinale massive, un blocage de l’intestin. « Il aurait pu être sauvé », se désespère sa mère.
Pierre-Yves Launay, l’avocat de la famille, pointe la responsabilité de l’hôpital : « Pourquoi n’a-t-il pas été pris en charge à temps ? »
Enquête interne à l’hôpital
La police, sous l’autorité du parquet de Rennes, mène une enquête judiciaire préliminaire pour « décès dans des circonstances suspectes ». De son côté, la direction de l’hôpital a ouvert « une enquête interne ». Elle assure qu’elle se tient prête, « ainsi que toutes les équipes médicales et soignantes, pour recevoir la famille et répondre à ses questions ».
 

mercredi 13 février 2013

Aveyron : la fille de l'antiquaire à la retraite tué il y a 10 jours avoue

Activement recherchée depuis 10 jours, la fille de l'antiquaire assassiné à Espalion dans l'Aveyron il y a dix jours, a été retrouvée mercedi matin dans les bois. Elle est passée aux aveux, racontant "détester son père depuis toute petite".
Quelques heures après avoir été retrouvée en état d'hypothermie dans les sous-bois à 500 mètres des lieux du crime, elle a tout dit. Une femme de 47 ans, hôtesse de l'air, a avoué mercredi avoir tué son père antiquaire, a indiqué le parquet de Rodez. Elle a dit qu'elle "détestait son père depuis toute petite", a ajouté le parquet, précisant qu'une expertise psychiatrique avait été ordonnée.
Cette femme était activement recherchée depuis le meurtre il y a 10 jours. Aussitôt après sa découvert, elle avait été hospitalisée, très affaiblie, selon Midi Libre. Selon le quotidien régional, elle était en possession d'une arme à feu. Elle a expliqué aux gendarmes qui l'ont retrouvée qu'elle avait tenté de se suicider, mais qu'elle n'en avait pas eu le courage.
Lundi 4 février, le corps de Jean Zwinger, 73 ans, a été retrouvé à Espalion, dans l'Aveyron. Quelques jours plus tard, un témoin confiait avoir reçu les aveux de la fille de la victime. "J'ai tué mon père samedi", aurait-elle assurée, ajoutant avoir également couché ses aveux sur papier.

Karachi: Le domicile de l'ex-ministre Léotard à nouveau perquisitionné

Et l'ex-ministre l'a mal pris...
Le domicile de l'ancien ministre de la Défense, François Léotard, dans le Var a été de nouveau perquisitionné fin janvier dans le cadre du volet financier de l'affaire Karachi, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
A leur arrivée, François Léotard a invectivé les policiers qui agissaient sur commission rogatoire des juges parisiens, selon une source proche du dossier.
Cinq policiers ont porté plainte pour outrages et le parquet de Draguignan a ouvert une enquête préliminaire sur l'incident, a indiqué une autre source judiciaire. Une première perquisition du domicile de l'ancien ministre avait déjà eu lieu le 20 novembre à Fréjus (Var).
François Léotard a été ministre de la Défense de 1993 à 1995 dans le gouvernement d'Edouard Balladur, au moment où furent signés les contrats d'armement soupçonnés d'avoir donné lieu au versement de rétrocommissions ayant pu financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur.

Des intermédiaires imposés

Plusieurs témoins ont expliqué aux juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire que deux intermédiaires, Ziad Takieddine et Abdulrahmane El Assir, tous deux mis en examen dans cette enquête, ont été imposés dans la dernière ligne droite de ces contrats d'armement par le cabinet de François Léotard.
François Léotard avait assuré en 2011 au juge antiterroriste Marc Trévidic, chargé de l'enquête sur l'attentat du 8 mai 2002 ayant coûté la vie à 11 Français, que les commissions versées sur le contrat de sous-marins Agosta n'avaient pas donné lieu au versement de rétrocommissions vers la France.
Une éventuelle mise en cause de François Léotard, dans le cadre de ses fonctions ministérielles, dans le volet financier de l'affaire Karachi relèverait de la Cour de justice de la République (CJR). La CJR est compétente pour juger les crimes et délits commis par des ministres dans l'exercice de leurs fonctions

http://www.20minutes.fr/politique/1099393-karachi-domicile-ex-ministre-leotard-a-nouveau-perquisitionne

mardi 12 février 2013

Un cadavre découvert sur l'aire d'autoroute du Piccolaret au Cannet

Un cadavre a été découvert ce dimanche soir sur l'aire de repos du Piccolaret, située sur la chaussée sud de l'A8, au Cannet.
C'est un patrouilleur d'Escota qui a donné l'alerte après avoir aperçu, vers 19 h 30, un homme inanimé dans sa voiture, ne répondant pas à ses appels répétés.
Des hommes du peloton de gendarmerie de l'A8, basée à Mandelieu-la Napoule, se sont rendus sur place et ont été rejoints par un technicien de l'identification criminelle de Nice et le médecin légiste de permanence.
La mort de cet homme, un Niçois d'une soixantaine d'années dont l'identité n'a pas été révélée, serait a priori d'origine naturelle et remonterait à la fin de l'aprés-midi, selon le lieutenant Luc Moulié, commandant du peloton.

http://www.nicematin.com/cannes/un-cadavre-decouvert-sur-laire-dautoroute-du-piccolaret-au-cannet.1140954.html

lundi 11 février 2013

Nouveau-né mort dans un hôpital près de Lyon : information judiciaire pour "homicide involontaire"

Le parquet de Bourgoin-Jallieu a annoncé, lundi, l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicide involontaire" concernant le décès d'un nouveau-né à la suite d'un accouchement difficile. Il a également dénoncé le non-respect des procédures post-mortem de l'hôpital, l'autopsie médico-légale n'ayant pas pu être réalisée.
L'hôpital "ne pouvait pas ne pas savoir la procédure". Le procureur de la République de Bourgoin-Jallieu a critiqué, lundi, le fait que l'autopsie médico-légale du nouveau-né décédé après un accouchement difficile dans une maternité en Isère n'a pas pu être réalisée, dénonçant le non-respect des procédures post-mortem par l'hôpital. "Nos services vont récupérer les prélèvements et effectuer une deuxième analyse. Tout cela est très regrettable, en particulier pour les parents", a déclaré le procureur, annonçant par ailleurs l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicide involontaire".
L'autopsie médico-légale, prévue vendredi dernier, n'a en effet pas pu avoir lieu, une autopsie médicale, réalisée en interne ayant déjà été pratiquée par les médecins de l'hôpital femme-mère-enfant de Bron (dans la banlieue de Lyon, où l'enfant avait été conduit après sa naissance), qui ont prélevé les organes. L'autopsie médicale a une visée purement scientifique, elle est réalisée par les médecins de l'établissement et n'engendre pas l'application de la loi à l'inverse de celle médico-légale diligentée par le procureur.
Une "utilisation inappropriée des forceps"
"C'est de leur devoir de signaler ce genre de cas, d'autant que "ce n'est pas parce qu'on fait un signalement que l'on préjuge de la responsabilité du médecin", a encore dit le procureur. Le 29 janvier, ce nouveau-né était décédé à l'hôpital femme-mère-enfant de Bron, près de Lyon, après son transfert en urgence. Le médecin de Bourgoin-Jallieu avait utilisé des forceps, mais les aurait "mal positionnés", comprimant le cerveau de l'enfant et provoquant une hémorragie.
"Il est hautement probable que le décès du bébé soit lié à des complications provoquées à la suite de lésions cérébrales liées à l'utilisation inappropriée des forceps", a déclaré le procureur. Une semaine plus tard alors que les parents avaient porté plainte pour homicide involontaire, la justice avait découvert que le décès du bébé n'avait pas été signalé à la justice par l'hôpital comme le veut la procédure dans le cas de mort suspecte. Des auditions des différents intervenants sont en cours.

Corps découvert à Aizenay (85). Les gendarmes ont ratissé le terrain

Ce dimanche matin, soixante gendarmes ont ratissé autour du champ où un agriculteur a fait une macabre découverte, samedi en fin de matinée.
Un corps très abîmé, partiellement brûlé, a été déterré puis amené vers l’institut médico-légal d’Angers, samedi en soirée.
Une autopsie doit être pratiquée ce mardi. Elle devrait permettre l’identification de la victime.
En attendant, les gendarmes poursuivent leurs recherches sur le terrain. « Nous ne sommes pas aveugles, nous travaillons sur ce territoire, l’investigation avance », explique le lieutenant-colonel Payrar.
 

dimanche 10 février 2013

Grand banditisme: 6 mises en examen

Six des quinze personnes liées au milieu du grand banditisme et placées en début de semaine en garde à vue à Lyon ont été mises en examen, a-t-on appris cet après-midi auprès du parquet. Elles ont été placées en détention provisoire pour des faits de "vols en bande organisée", "association de malfaiteurs" et "infraction à la législation sur la détention d'armes", précise-t-on de même source.

Les neuf autres gardes à vue ont été levées, mais d'autres mises en examen pourraient encore intervenir. Parmi les personnes interpellées figurent des figures présumées du grand banditisme, dont les frères Daniel et Dominique Bellanger et Karim Maloum.

Ce coup de filet fait suite à une enquête lancée en mars 2012 après la découverte à Tramoyes, dans l'Ain, d'un arsenal comprenant 15 armes lourdes, 12 pistolets automatiques, des explosifs et des véhicules volés.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/09/97001-20130209FILWWW00407-grand-banditisme-6-mises-en-examen.php

samedi 9 février 2013

SOMME Écroués 13 ans après l'homicide

Le beau-frère de la victime et son ex-épouse sont mis en examen pour l'assassinat du quadragénaire, dont le corps avait été retrouvé en 2000 à Beaucamps-le-Jeune.

Comment un conflit conjugal permet de résoudre une affaire criminelle vieille de 13 ans. Un homme et une femme de 36 et 31 ans ont été mis en examen pour assassinat hier et placés en détention provisoire. Ils sont soupçonnés d'avoir tué Inayat Mohammad, 43 ans, un Pakistanais qui résidait à Drancy (Seine-Saint-Denis) entre janvier et avril 2000, et d'avoir abandonné son corps, à Beaucamps-le-Jeune (Somme).

Aldia Messiaen, qui réside actuellement à Compiègne, est au centre du dossier. C'est son ancien mari, et père de ses deux enfants, qui a fait les révélations à la police en octobre 2011. Son épouse, avec laquelle il était en conflit, lui a confié l'existence de cet assassinat. Elle lui a raconté comment la femme d'Ianyat Mohammad a commandité cet homicide.

L'enquête s'accélère alors. Les déclarations de cet homme sont exactes: L'ADN du corps, retrouvé en état de décomposition et qui n'avait jamais identifié, correspond à celui d'Inayat Mohammad. Ses explications sur le mode opératoire, des coups de barre de fer sur le crâne, un corps enroulé dans des draps, abandonné dans un fossé à Beaucamps-le-Jeune où il n'a jamais mis les pieds.

Il s'est envolé pour le Pakistan aussitôt après l'homicide


À l'issue de sa garde à vue, hier, l'ex-épouse de la victime a été relâchée et mise hors de cause. Aldia Messiaen et son mari de l'alors, Maqsood Hayat, eux, sont fortement mis en cause. L'homme est l'ancien beau-frère de la victime.

Le mobile du crime reste à éclaircir. En supprimant la victime, Maqsood Hayat aurait pu vouloir débarrasser sa sœur de ce mari violent et alcoolique. Une autre piste pourrait mener à un différend financier.

Selon nos renseignements, les deux suspects nient les faits. Mais, autre que de la bouche d'Aldia Messiaen, comment l'informateur de la police a-t-il pu donner autant de détails sur l'homicide alors qu'il ne connaissait pas la victime ? Comment expliquer que ce corps a été abandonné à Beaucamps-le-Jeune, sachant que tous les protagonistes habitaient la région parisienne, si ce n'est qu'Aldia Messaiaen a de la famille à Beaucamps-le-Vieux? Pourquoi encore Maqsood Hayat s'est-il envolé pour le Pakistan aussitôt après l'homicide pour y séjourner plusieurs mois?

Le dossier est entre les mains d'un juge d'instruction amiénois. L'enquête, menée par les gendarmes de la section de recherches de la région de gendarmerie de Picardie, va viser à mettre en lumière les tenants et les aboutissants de cette affaire.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Ecroues-13-ans-apres-l-homicide

vendredi 8 février 2013

Nancy : ouverture d'une enquête après le décès d'un jeune homme grippé

Une enquête judiciaire a été ouverte à Nancy après la mort dimanche d'un jeune homme de 23 ans qui souffrait d'une grippe et dont la famille dénonce la lenteur de l'intervention des secours, a-t-on appris jeudi auprès du parquet. L'enquête, pour recherche des causes de la mort, fait suite à une plainte contre X déposée par les parents du jeune homme, décédé à Val-et-Châtillon (Meurthe-et-Moselle).
"Une autopsie est en cours. Plusieurs prélèvements ont été faits, ils sont en cours d'analyse", a indiqué à l'AFP le procureur de Nancy, Thomas Pison. "La réaction de la famille est compréhensible, mais il faut rester prudent. Nous verrons s'il y a eu des carences dans la prise en charge de la victime", a pour sa part indiqué à l'AFP le vice-procureur, Yvon Calvet.
Arnaud Bigerel, 23 ans, souffrait d'une grippe depuis plusieurs jours lorsque son état s'est brutalement dégradé, dimanche, vers midi. "Il crachait du sang. Nous avons appelé le 15, ils nous ont dit de lui donner du paracétamol codéiné. Mais trois quarts d'heure après le premier appel, il avait les lèvres bleues", a indiqué à l'AFP le frère de la victime, Anthony Bigerel. Selon lui, "les secours ont mis plus de deux heures et demie à venir". "Mon père, qui est secouriste, a essayé de réanimer mon frère, mais rien n'y a fait", a-t-il expliqué. "Nous n'avons pas déposé plainte parce que mon frère est mort, mais parce qu'il nous semble que les secours n'ont pas été suffisamment rapides. On ne veut pas que ça se reproduise", a-t-il encore fait valoir.
La direction du Samu de Meurthe-et-Moselle n'a pas souhaité commenter l'affaire, mais a précisé qu'une enquête interne était en cours.

http://www.lepoint.fr/societe/nancy-ouverture-d-une-enquete-apres-le-deces-d-un-jeune-homme-grippe-07-02-2013-1624907_23.php

jeudi 7 février 2013

La fille de l’antiquaire assassiné à Espalion : «J’ai tué mon père»

La fille de l’antiquaire à la retraite découvert mort ce lundi à Espalion, tué de plusieurs coups de couteau et d’une balle dans l’abdomen, aurait avoué le meurtre à plusieurs connaissances. Cette hôtesse de l’air de 47 ans, introuvable depuis le début de la semaine, reste activement recherchée par les enquêteurs.
Selon La Dépêche Premium, la fille de Jean Zwinger aurait confié à un ancien amant : « J’ai tué mon père samedi ». Alors que l’hôtesse de l’air avait envoyé des lettres à ses proches, menaçant de se suicider, France 3 Midi-Pyrénées révèle de son côté qu’elle aurait également couché sur le papier des aveux.
Le septuagénaire d’Espalion a été tué entre vendredi et lundi selon les derniers éléments de l’autopsie. Sa fille, Élisabeth Zwinger, n’a plus donné signe de vie depuis samedi et seule sa voiture a été retrouvée mardi par les enquêteurs, à Rodez.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/07/1555318-la-fille-de-l-antiquaire-assassine-a-espalion-j-ai-tue-mon-pere.html

Pamiers. Tentative d'enlèvement : l'enquête se poursuit

La police poursuit ses investigations pour tenter d'identifier les auteurs de la tentative d'enlèvement qui s'est produite samedi dans l'après midi à Pamiers, au carrefour des routes de Foix et Mirepoix. Elle visionne notamment les bandes des caméras de surveillance installées dans des établissements privés du secteur mais aussi plus largement, cette fois à travers le système de vidéo surveillance de la ville, là où il est installé (malheureusement il fait défaut dans le quartier où les faits se sont déroulés).
En effet, une BMW noire, ce n'est pas une voiture d'une extrême rareté, mais ce n'est pas la voiture de «Monsieur tout le monde». C'est un véhicule que l'on remarque. Il a pu passer dans le champ de la caméra quelque part en ville, où les auteurs de ce méfait ont certainement circulé avant ou après l'agression.
Côté témoignages dans le quartier, ils seraient plutôt maigres, s'il y a eu des témoins, ils n'étaient que de passage. Quoi qu'il en soit, la police appaméenne ne lâche pas la bride et poursuit ses recherches avec ténacité. Le fait n'est pas neutre. Une femme sans histoire que deux hommes en voiture tentent d'enlever en plein jour, sans mobile apparent, cela ne peut qu'interpeller dans un contexte général où l'on relève une hausse de la criminalité en milieu rural.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/06/1553672-pamiers-tentative-d-enlevement-l-enquete-se-poursuit.html

mercredi 6 février 2013

Cambon. Ils rentraient du bal sur un scooter volé

Dans la nuit de samedi à dimanche, à Albi deux jeunes hommes ont été interceptés par la police sur un scooter. Ce cyclo avait été dérobé le même soir à Cambon, devant la salle des fêtes où un bal était organisé. Les deux suspects, nés en 1994 et 1995, étaient bien présents à cette soirée, qu'ils auraient quittée en état d'ébriété mais ils ont nié être les auteurs du vol. Ils ont simplement reconnu s'être servis de ce cyclo en toute connaissance de cause, après avoir remarqué que le Neiman avait été arraché. C'est donc pour un recel de vol qu'ils ont été placés en garde à vue au commissariat d'Albi. Laissés libres dans la journée de dimanche à l'issue de leur audition, ils seront convoqués devant le tribunal des enfants pour le mineur et devant le tribunal correctionnel pour le jeune majeur.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/02/05/1552825-ils-rentraient-du-bal-sur-un-scooter-vole.html

mardi 5 février 2013

Vaste coup de filet contre le piratage de cartes bancaires : 22 arrestations

Les personnes interpellées sont notamment soupçonnées de s'être procuré, sur des forums dédiés à ce genre de fraude, des numéros de cartes bancaires pour faire des achats sur la Toile.
Les gendarmes spécialistes de cybercriminalité ont procédé mardi matin à un vaste coup de filet contre un réseau de piratage de cartes bancaires sur internet, interpellant 22 personnes dans toute la France, a annoncé la gendarmerie.

Les personnes interpellées sont soupçonnées de s'être procuré, sur des forums internet dédiés à ce genre de fraude, des numéros de cartes bancaires leur permettant de faire des achats sur la Toile, ou des pistes magnétiques (ou "dumps") capturées illégalement et utilisées pour effectuer des retraits aux distributeurs de billets, a dit la gendarmerie.
Des "dumps" pour fabriquer des fausses cartes
Elles sont soupçonnées aussi d'avoir revendu les numéros de cartes bancaires sur internet et acheté des "dumps" pour fabriquer, pour leur utilisation propre ou celle de complices, de fausses cartes qu'elles encodaient elles-mêmes. Le préjudice s'élève à plus de six millions d'euros.

Mardi matin, 133 gendarmes, dont 35 spécialisés, ont interpellé 22 personnes dans le Gard, l'Hérault, l'Isère, la Mayenne, la Meurthe-et-Moselle, le Nord, le Rhône, la Seine-et-Marne, la Haute-Vienne, l'Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, la Guadeloupe et Paris.

Islamisme radical: Plusieurs interpellations en région parisienne

Selon des sources policières…
Plusieurs personnes ont été interpellées ce mardi matin en région parisienne dans le cadre d’une enquête sur l’islamisme radical. C’est la DCRI qui était aux manettes de cette opération, selon une source policière.
Une opération confirmée par Manuel Valls ce mardi matin sur BFM TV, précisant que «quatre personnes» avaient été interpellées. Il a précisé que le coup de filet en cours font suite «à l'arrestation d'un individu cet été entre le Mali et le Niger».

«Une poignée de Français sont au Sahel»

Il a rappelé que les services français étaient continuellement «sur le qui vive» pour faire face aux «menaces qui pèsent sur la France». «Il faut continuer le travail de démantèlement des celulles qui veulent soit agir sur notre territoire, soit exflitrer» des individus vers la Syrie ou le Sahel. Il a d'ailleurs confirmé qu'«une poignée de Français sont au Sahel». Il a toutefois assuré qu'«il n'y a pas de menace directe sur la France»..
La semaine dernièren le ministre de l'Intérieur avait annoncé l'expulsion dans les prochains jours de prédicateurs étrangers, une déclaration suivie par l'expulsion d'un imam marocain lié à un groupe djihadiste jeudi dernier.

http://www.20minutes.fr/societe/1093933-islamisme-radical-plusieurs-interpellations-region-parisienne

TGV pris d'assaut à Marseille : huit jeunes présentés à un juge

Les huit des jeunes qui avaient forcé un TGV à s'arrêter pour tourner un clip de rap samedi près de Marseille vont être présentés à un juge. Il risque jusqu'à sept ans de prison.
Le groupe comportait plusieurs dizaines de jeunes. Mais ce sont huit personnes - dont quatre mineurs - interpellées samedi après avoir bloqué un TGV à Marseille qui vont être présentées à un juge ce lundi et devraient être mis en examen à l'issue de leur garde à vue. "Le plus jeune a 13 ans et demi et le plus âgé 36 ans", a affirmé lors d'une conférence de presse le procureur de la République à Marseille, Jacques Dallest. Ils sont soupçonnés d'avoir effrayé samedi quelque 150 voyageurs et retardé des trains, en tentant de monter à bord d'un TGV à proximité de la cité Air Bel dans le XIe arrondissement.
Ceux ci ont tenté de monter à bord avant de s'enfuir dans la cité à l'arrivée de la police, qui a essuyé des jets de pierres mais a pu interpeller dix d'entre eux. Les individus interpellés, dont environ la moitié est mineure, ont évoqué le tournage d'"un clip de rap" pour expliquer leur attitude, selon une source proche de l'enquête.
Ils voulaient tourner un clip de rap. Parmi les suspects déférés au parquet figure un majeur qui a filmé toute la scène, dans un souci "esthétique, artistique", a ajouté le procureur, qui évoque un acte "prémédité" d'arrêt du TGV de tout un "groupement" afin de "danser autour du train" pour tourner un clip de rap, sans "intention avérée de vol" des passagers. Une information judiciaire va être ouverte, afin de cibler ces huit personnes, ainsi que toutes "celles qui pourraient être impliquées", dans cette "sombre affaire qui a suscité une émotion certaine", a précisé le magistrat. La Sûreté départementale, en charge de l'enquête, doit désormais trouver les "instigateurs" du projet.
"On a eu peur". Aucun des jeunes gens impliqués n'était entré dans une voiture de passagers, dont les portes étaient verrouillées. La scène a été filmée à la fois par un assaillant et des passagers. "Bien sûr on a eu peur, on a eu de la chance qu'ils n'arrivent pas à entrer", avait raconté une voyageuse. Reparti vers 16 heures, en direction de Toulon, le train était arrivé à Nice avec deux heures de retard, vers 18h30.
Far West, attaque de diligence, piraterie ferroviaire: les termes utilisés pour décrire l'événement intervenu samedi en début d'après-midi à proximité de la cité Air Bel de Marseille attestent de son caractère hors du commun. Le TGV venait de quitter la gare Saint-Charles à Marseille en direction de Hyères (Var) et Nice, quand des torches allumées sur les voies ont forcé le conducteur à s'arrêter près de cette cité classée en Zone de sécurité prioritaire.
Ce qu'ils risquent. Le parquet n'a pas requis de mandat de dépôt à leur encontre, mais un placement sous contrôle judiciaire, en attendant leur prochaine convocation devant un tribunal correctionnel pour les majeurs, ou un tribunal pour enfants pour les mineurs. Six chefs de poursuite ont été retenus à l'encontre de ces huit personnes,  qui encourent jusqu'à sept ans de prison. Parmi les dix, six sont connues des services de police pour des faits de petite délinquance. Jean-Paul Bonnetain, préfet de police des Bouches-du-Rhône, a évoqué quant à lui un acte "grave": "les faits dépassent clairement leur projet" de clip, a-t-il affirmé, ajoutant qu'on ne pouvait "impunément perturber le trafic ferroviaire". "On ne veut pas faire d'exemple, les faits suffisent", a souligné M. Bonnetain, estimant que ces jeunes étaient "dans l'absence de repères, de  perception des conséquences" de leurs actes.
Un acte qui "dépasse l'entendement."Manuel Valls a rendu hommage aux policiers qui sont rapidement intervenus pour protéger les passagers et le personnel de la SNCF" selon un communiqué du ministère de l'Intérieur transmis dimanche à l'AFP. "Contraindre un train à s'arrêter d'urgence, semer la panique parmi les voyageurs, caillasser les forces de l'ordre sont des actes inacceptables", a-t-on indiqué au ministère.
L'événement relance également le débat sur les Zones de sécurité prioritaires (ZSP), parmi lesquelles figure la cité Air Bel. "Cet incident démontre que j'ai eu raison d'insister auprès du Premier Ministre et du Ministre de l'Intérieur pour classer la vallée de l'Huveaune en Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP)", a réagi le sénateur-maire (UMP) de Marseille, Jean-Claude Gaudin, déplorant toutefois que "malgré les promesses du gouvernement, le nouveau dispositif amorcé ne donne pas de meilleurs résultats

lundi 4 février 2013

Dupont de Ligonnès passé par Dieppe ?

Des policiers sont en train de vérifier si le client suspect d'un hôtel à Dieppe ne serait pas Xavier Dupont de Ligonnès, a déclaré une source judiciaire à Europe 1, confirmant une information avancée par RTL.
Un hôtelier de Dieppe a eu pour client ce week-end un homme ressemblant à Xavier Dupont de Ligonnès, recherché par les services de police et soupçonné d'avoir tué sa famille en avril 2011. C'est après que ce client soit parti sans payer que le gérant de l'établissement a prévenu la police. Des enquêteurs ont rapidement effectué des prélèvements ADN et sont ne train de les comparer avec celles du suspect.
 

Niort : la mère qui a étranglé ses trois enfants avait laissé une lettre

Une mère de famille a été retrouvée pendue chez elle dimanche soir à Niort. Elle avait auparavant étranglé ses trois enfants de trois ans, deux ans et quinze jours, après le suicide de son mari.
Le drame s'est noué dans une zone pavillonnaire en construction, aux routes pas encore goudronnées à la sortie d'une commune tranquille de la banlieue nord de Niort. Dimanche soir, une mère de famille s'est pendue après avoir étranglé ses trois enfants de trois ans, deux ans et quinze jours, après le suicide de son mari fin janvier. Lundi matin, une dizaine de gendarmes, dont deux techniciens en identification criminelle de la brigade de recherches de Niort, s'affairaient sur place pour tenter d'élucider les circonstances précises du drame.
Le parquet a fait état d'un écrit "très explicite sur les raisons de son geste". Le suicide du mari, le 28 janvier, à la suite de problèmes de travail et d'ordre pécuniaire, est "clairement mentionné sur l'écrit comme l'élément déclencheur de ce drame", ont indiqué les gendarmes et le parquet.
Un voisin fait la macabre découverte
La mère, domiciliée dans un lotissement de Saint-Gelais (Deux-Sèvres), près de Niort, avait envoyé un SMS à sa famille dans lequel elle mentionnait son intention de mettre fin à ses jours. C'est un voisin, prévenu par la famille, qui s'est rendu au domicile et a découvert la jeune femme morte.
Arrivés sur place, les pompiers, le Samu et les gendarmes ont ensuite découvert les corps des trois fillettes, qui selon les premières constatations auraient été étranglées. Dans l'écrit retrouvé dans la maison, la mère de famille avait également mentionné les modalités pratiques à observer pour les obsèques de la famille.

Hold-up éclair à Foug

Un braquage à main armé s’est déroulé vendredi soir un peu avant la fermeture de la Maison de la presse, rue François-Mitterrand, à Foug. A 19 h 55, deux hommes, d’une vingtaine d’années, cagoulés et armés ont fait irruption dans le magasin. Une cliente s’apprêtait à sortir. « Ils m’ont insulté et menacé avec une arme à feu pendant que l’autre passait derrière le comptoir pour pointer son arme sur la tempe. Très énervés, ils m’ont demandé la caisse », témoigne Grégory Rouyer, le buraliste. « J’ai commencé à donner quelques pièces pour gagner du temps. Puis ils ont pris des cartouches de cigarettes et des billets de banque de la caisse du PMU. Le préjudice s’élève à environ 3.000 € ».
« J’étais très choqué mais je voyais bien qu’eux aussi étaient paniqués. Mon frère Cyril, qui était à l’étage, est descendu. Il a été aussitôt mis en joue. Le braquage n’a duré que quelques minutes. »
Des gendarmes se sont rendus sur les lieux et le buraliste et la cliente ont été entendus par la gendarmerie de Foug jusqu’à 23 h.
« Il y a une quinzaine de jours, une personne m’attendait à l’extérieur et m’a aspergé de gaz lacrymogène pour me dérober ma sacoche » explique le jeune gérant de la Maison de la presse.

http://www.estrepublicain.fr/loisirs/2013/02/02/hold-up-eclair-a-foug

dimanche 3 février 2013

Mort d'un bébé in utero : le parquet de Paris ouvre une enquête

Le parquet a ouvert aujourd'hui une enquête préliminaire après le décès d'un bébé in utero faute de place dans la maternité parisienne où devait avoir lieu l'accouchement selon les parents.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a demandé par ailleurs une "enquête exceptionnelle", administrative et médicale, sur les circonstances de la mort du bébé.


Selon les éléments connus et rapportés par Le Parisien, une mère a perdu son enfant in utéro après n'avoir pu accoucher le jour dit en raison d'un service débordé. Son compagnon a porté plainte contre X, il estime que l'hôpital est responsable du drame.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/03/97001-20130203FILWWW00108-mort-d-un-bebe-in-utero-le-parquet-de-paris-ouvre-une-enquete.php

Villers-Cotterêts / Vol avec effraction dans un supermarché Ils volent pour 17 000 euros de jeux vidéo

Après une tentative de vol avec effraction dans une bijouterie du centre-ville, deux hommes s'en sont pris au Carrefour Market, dévalisant le rayon des jeux vidéo.
IL était presque 2 h 30 lorsque les malfrats ont essayé de cambrioler la bijouterie Carador, rue de Verdun, à Villers-Cotterêts. Deux hommes encagoulés s'affairaient sur le volet métallique, lorsque le propriétaire du commerce, demeurant à l'étage, réveillé par les bruits, est intervenu par la fenêtre.
Il a poussé des cris et, alors qu'il composait le 17, les cambrioleurs sont repartis à bord d'une BMW, série 3, de couleur noir. Les deux hommes avaient commencé à percer des trous dans le volet métallique, sans doute pour y accrocher leur véhicule afin de l'arracher. En partant, ils ont pris soin de déposer des poubelles sur la chaussée, afin de compliquer la tache des forces de l'ordre.
L'équipe du Psig, mobilisée dans les recherches de Ludivine, l'adolescente disparue à Pernant, s'est immédiatement rendue sur les lieux. À leur arrivée, quelques minutes plus tard, les voleurs se trouvaient déjà sur un autre front, occupés à forcer le Carrefour Market de Villers-Cotterêts. Il y a de fortes chances pour qu'il s'agisse des mêmes auteurs. Bien que se sachant pourchassés, ils n'ont pas hésité à rester dans le secteur, bien décidés, manifestement, à ne pas repartir les mains vides de la cité de Dumas.
Les deux hommes ont ôté les gonds de la porte de secours située à côté du Drive du supermarché, ont forcé une autre porte en bois pour atteindre la salle des coffres, dont les accès, heureusement, sont blindés. Impossible donc pour eux de s'y attaquer. Ils ont quand même chargé un chariot et une valise de jeux vidéo, pour un total estimé à 17 000 euros. L'opération n'aura duré que dix minutes, devançant les forces de gendarmerie d'une poignée de minutes. Une enquête a été ouverte


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/villers-cotterets-vol-avec-effraction-dans-un-supermarche-ils-volent-pour-17-000-euros

samedi 2 février 2013

Ludivine : la thèse du suicide privilégiée

Hier, peu avant 11 heures, Ludivine Adnot a été retrouvée morte, à 500 mètres de chez elle, pendue, à l'orée d'un bois. La lycéenne de 17 ans se serait donné la mort.
Dénouement tragique au troisième jour des recherches. Hier, peu avant 11 heures, lors d'une seconde battue, les gendarmes ont retrouvé le corps sans vie de la lycéenne portée disparue, à la sortie du village sur une butte boisée qui surplombe la commune, à 500 mètres à peine du pavillon familial.
« Aucune trace de violences n'a été constatée. Tout indique qu'il s'agit d'un suicide », fait savoir Jean-Baptiste Bladier, le procureur de la République de Soissons. « Sur la scène du décès, aucune trace de présence d'un tiers n'a été constatée. Manifestement, elle s'est donné la mort », en se pendant à un arbre, « à l'aide de son foulard », a-t-il encore précisé.
Après avoir mangé avec ses parents, Ludivine est partie de chez elle, mardi soir, vers 20 heures, sans rien laisser paraître. « Il était prévu qu'elle passe la soirée chez une connaissance, c'est pourquoi ses parents ne se sont pas inquiétés. Mercredi matin, voyant qu'elle n'était pas rentrée, ils ont donné l'alerte », explique le colonel Bruno Louvet. Ludivine devait passer la soirée chez son petit ami qui habite aussi Pernant. Mardi, cela faisait un an, jour pour jour, qu'ils étaient ensemble.
« Sa disparition a rapidement été jugée inquiétante parce qu'elle n'avait pas le profil d'une fugueuse », explique le colonel Bruno Louvet qui décrit une jeune femme sans histoires, sérieuse dans ses études, passionnée d'équitation, « clairement, ce n'était pas une adolescente difficile ou rebelle. »
D'importants moyens engagés
Son téléphone portable éteint et les dernières pages effacées de son profil facebook ont rapidement fait craindre aux enquêteurs le pire. « Nous étions surpris par le peu d'éléments et les éléments qui avaient été effacés », reconnaît Jean-Baptiste Bladier.
La gendarmerie a engagé d'importants moyens techniques et humains pour retrouver la jeune fille. Jeudi, un hélicoptère a survolé longuement le secteur et, toute la journée, une trentaine de militaires ont ratissé les environs, aidés par trois chiens renifleurs. Sans succès.

Le corps de Ludivine Adnot a été découvert, vendredi matin, à 300 m derrière l'église, « lors de la seconde phase de ratissage ». Pourquoi n'a-t-il pas été découvert plus tôt ? « Il a fallu faire des choix, concède le procureur. Pour le premier jour, nous avons préféré concentrer les recherches avec les indications de la famille sur les lieux qu'elle avait l'habitude de fréquenter et les pistes marquées par les chiens. Aucune de ces recherches ne nous a conduits à l'endroit où le corps a été découvert. »
Une lettre retrouvée
La zone a pourtant bien été survolée par l'hélicoptère. « C'est un lieu difficile d'accès, vallonné et boisé. Le corps n'était pas visible à cause des arbres et de la végétation. De toute façon, la retrouver jeudi n'aurait malheureusement pas changé l'issue. »
Les enquêteurs ont mis la main sur le téléphone portable de la jeune fille : « Il va être expertisé. » Une autopsie sera pratiquée, aujourd'hui, « même si c'est douloureux pour la famille », afin de déterminer, entre autres, à quand remonte précisément le décès.
Des analyses toxicologiques sont aussi prévues. Les enquêteurs disposent du témoignage d'un des amis de la lycéenne à qui Ludivine aurait fait part d'intentions suicidaires, en décembre dernier, mais ses parents, « sa famille n'avaient jamais remarqué quoi que ce soit », toujours selon le procureur qui souhaite que toute la lumière soit faite sur les circonstances du drame.
Hier soir, on apprenait que dans l'une des poches des vêtements portés par la jeune fille, une lettre a été retrouvée. Elle y explique les raisons pour lesquelles elle souhaitait mettre fin à ses jours.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/ludivine-la-these-du-suicide-privilegiee