vendredi 30 novembre 2012

Massif des Ecrins : les recherches ont repris pour retrouver trois alpinistes

Les recherches vont reprendre dans la matinée" pour tenter de retrouver les trois alpinistes Italiens coincés dans le massif des Ecrins, a déclaré vendredi à l'afp le colonel Robin Joubert, commandant du groupement de gendarmerie des Hautes-Alpes. "Le refuge de Temple Écrins est la priorité", a-t-il indiqué. Ce refuge, situé à 2.410 mètres d'altitude, n'avait pu être inspecté jeudi du fait d'une couche nuageuse trop épaisse.

Or selon les géolocalisations des téléphones portables desalpinistes et des témoignages de proches, les trois disparus pourraient s'être réfugiés dans cet abri, actuellement inaccessible par voie terrestre en raison des forts risques d'avalanche. "La vallée de La Bérarde (Isère) est encore bouchée par du brouillard mais on espère que ça va se lever", a ajouté le Colonel Joubert. Jeudi, les quatre reconnaissances aériennes menées par l'hélicoptère de la sécurité civile de Grenoble et celui de la gendarmerie de Digne-les-Bains n'ont pas permis de localiser les troisalpinistes qui viennent de passer leur cinquième nuit dans le massif (lire :
Ecrins : nouvelles recherches pour retrouver les alpinistes; Ecrins : sans nouvelle de trois alpinistes en détresse).

Les hélicoptères n'avaient pas pu descendre à moins de 3.400 mètres d'altitude en raison d'une épaisse couche nuageuse. Originaires du nord de l'Italie, les trois hommes sont âgés respectivement de 31, 32 et 49 ans, selon la gendarmerie, qui a refusé de dévoiler leur identité. D'après les médias italiens, il s'agit de Damiano Barabino, cardiologue à Gênes etalpiniste chevronné, Francesco Cantù, chef du département de cardio-chirurgie à Lecco et Luca Gaggianese, instructeur au club alpin italien de Milan. Partis dimanche matin du pré de Mme Carle (1.874 mètres d'altitude), dans les Hautes-Alpes, ils ont réalisé avec succès l'ascension de la barre des Écrins (4.102 mètres) par la goulotte Gabarrou-Marsigny, une voie glaciaire de 1.250 mètres de long cotée "extrêmement difficile".


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/massif-des-ecrins-les-recherches-ont-repris-pour-retrouver-trois-7699399.html

Agression du boulanger à Bioule : le mystère reste entier

L'étrange et sauvage agression du boulanger de Bioule, frappé de plusieurs coups de marteau à la tête lundi vers 3 heures 30 dans le fournil, est en passe de s'éclairer aujourd'hui. Les enquêteurs attendent ainsi les résultats des investigations médico-légales, en particulier ceux de l'autopsie du témoin clé, Nathaël, le jeune homme de 19 ans retrouvé pendu mardi en milieu de journée dans un bâtiment de ferme de Montricoux. Ils sauront alors si le jeune apprenti, employé aussi dans la même boulangerie s'est bien donné la mort au lendemain de l'agression
Par ailleurs, l'état de santé de Benjamin s'est bien amélioré depuis son admission lundi à l'hôpital Toulouse-Purpan. Le jeune boulanger de 23 ans devrait sortir des soins intensifs aujourd'hui, avec une centaine d'agrafes à la tête. Les enquêteurs ont déjà pu l'interroger pour avoir sa version des faits. Selon nos informations, il aurait expliqué que Nathaël, même en étant en congé de maladie à la suite une entorse à la cheville, s'est présenté à la porte du fournil à 3 heures du matin. Il aurait alors eu ce coup de folie. Que l'enquête cherche toujours à comprendre.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/29/1501510-agression-du-boulanger-a-bioule-le-mystere-reste-entier.html

jeudi 29 novembre 2012

Mediator : un juge enquête au Sénat sur un trafic d'influence

Le rapport sénatorial sur le Mediator aurait-il été influencé par les laboratoires Servier ? Un juge d'instruction s'est en tout cas rendu jeudi au Sénat pour obtenir des documents. Une enquête pour trafic d'influence a été ouverte le 26 octobre sur des soupçons de modification d'un rapport sénatorial par les laboratoires Servier. Cette instruction prend le relais d'une enquête préliminaire ouverte un an plus tôt pour les mêmes faits. L'auteur du rapport, la sénatrice UMP Marie-Thérèse Hermange et le laboratoire Servier avaient catégoriquement démenti ces affirmations.
Des extraits d'écoutes téléphoniques apportées au dossier d'instruction en septembre 2011 suggéraient que les laboratoires qui ont mis en vente le Mediator seraient intervenus pour que le rapport du Sénat minimise leur responsabilité. Le rapport du Sénat intitulé "La réforme du système du médicament, enfin", publié en juin 2011, proposait notamment de refondre le système de mise sur le marché des médicaments.
Plusieurs enquêtes en cours
L'information judiciaire pour trafic d'influence est conduite par les juges Pascal Gand et Frank Zientara, qui conduisent plusieurs autres enquêtes sur le médicament : l'une pour tromperie et escroquerie dans laquelle le patron des laboratoires et six sociétés du groupe ont été mises en examen, l'autre pour "homicides et blessures involontaires". Un autre volet a été ouvert pour prise illégale d'intérêt. Des centaines de plaintes ont été déposées.
En novembre 2009, le Mediator a été retiré du marché en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Destiné aux diabétiques en surpoids, mais largement prescrit comme coupe-faim, il a causé 500 à 2.000 décès, selon plusieurs études.
 

Ardennes : un cadavre retrouvé

Le cadavre d'un homme, qui pourrait être celui d'un des auteurs du braquage d'un fourgon blindé de la Brinks mercredi à Signy-le-Petit, dans les Ardennes, a été découvert jeudi matin à quelques kilomètres de cette commune, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. La victime, retrouvée encore gantée, a peut-être été grièvement blessée lors de l’explosion de la porte du fourgon.
Par ailleurs, selon les informations recueillies par Europe 1, la voiture avec laquelle le commando a sans doute pris la fuite hier a été retrouvée calcinée de l’autre côté de la frontière belge.
 

Marseille : des dentistes soupçonnés de violences et de fraude

Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Marseille pour "violences aggravées, escroquerie, faux et usage de faux, fraude fiscale et abus de biens sociaux". Deux chirurgiens-dentistes, un père et son fils, sont soupçonnés d'avoir pratiqué des actes sur des dents saines, le plus souvent sur des bénéficiaires de la couverture maladie universelle, qui ont droit à une dispense d'avance des frais. Ils auraient également multiplié artificiellement les actes médicaux, facturant par exemple près de 30 fois le prix moyen d'une couronne, au détriment de la Sécurité sociale et des mutuelles. "C'était de l'abattage", explique un enquêteur cité par le quotidien La Provence, qui a révélé l'affaire.
Les deux dentistes et leurs complices présumés devaient être présentés jeudi devant la juge Annaïck Le Goff, qui instruit déjà le dossier des prothèses mammaires défectueuses de la société Poly Implant Prothèse (PIP) et de son dirigeant fondateur Jean-Claude Mas.
 

Soupçonné d'être impliqué dans la disparition de son ex-belle-soeur

Un homme de 50 ans a été mis en examen lundi à Nanterre pour "enlèvement" après la disparition de son ex-belle-soeur, fin novembre à Clichy, dans les Hauts-de-Seine. L'information est révélée ce mercredi dans Le Parisien. La famille d'une femme de 57 ans, souffrant de sclérose en plaque et qui sortait peu de chez elle, avait signalé sa disparition le 20 novembre.

Selon Le Parisien, l'homme aurait effectué un retrait d'argent avec la carte bancaire de la quinquagénaire le jour-même de sa disparition et les enquêteurs auraient décelé sur une des chaussures du suspect une trace de sang de la victime, dont le corps n'aurait pas été retrouvé. La police judiciaire des Hauts-de-Seine est chargée de l'enquête.
 

mercredi 28 novembre 2012

Vendée : enquête après la découverte d'un corps dans une voiture incendiée

Une information judiciaire pour meurtre a été ouverte à La Roche-sur-Yon, après la découverte dimanche d'un cadavre dans le coffre d'une voiture incendiée à Mortagne-sur-Sèvre (Vendée).
Selon le parquet qui dévoile l'information, le corps d'un homme atteint de deux balles au thorax et à la tête a été découvert dimanche dans le coffre de l'automobile, immatriculée en Loire-Atlantique, par des pompiers venus éteindre l'incendie du véhicule dans une ruelle de cette ville de 6.000 habitants, située dans le nord-est du département.

Le médecin légiste a attesté que le décès était antérieur à l'incendie, a souligné le procureur de la République à La Roche-sur-Yon, précisant que l'homme n'avait pas été tué sur place. Les enquêteurs n'excluent pas que la victime puisse être le propriétaire du véhicule, qui "n'a pas donné de nouvelles depuis dimanche après-midi", selon cette source. L'enquête a été confiée la section de recherche de la gendarmerie des Pays de la Loire et au groupement départemental de gendarmerie de
Vendée.
 

Double drame chez les boulangers de la région toulousaine

Un jeune apprenti a été grièvement blessé à coups de marteau dans la nuit de lundi à mardi dans une boulangerie de Bioule et un de ses collègues, recherché après cette mystérieuse agression, a été retrouvé pendu dans une grange quelques heures plus tard.
Tout s'est déroulé en quelques heures, dans la nuit de lundi à mardi. Benjamin, 23 ans, apprenti boulanger à Bioule, au nord-est de Montauban, avait commencé son service vers 3h30 lorsque les gérantes de la boulangerie, alertées par ses cris, ont surpris une personne encagoulée qui a réussi à s'enfuir. Elles ont cru reconnaître un autre apprenti, Nathaël, en congé maladie pour une entorse à la cheville, selon la Dépêche du Midi.
Les gendarmes se sont rapidement intéressés à son collègue Nathaël. Mais quand ils se sont présentés au domicile de ce dernier à Montricoux , non loin de Bioule, le jeune homme a sauté par une fenêtre et s'est échappé. Son corps a été retrouvé en milieu de journée, pendu dans un bâtiment de ferme de la commune.
On ignore tout des causes de l'agression dont Benjamin a été victime. Opéré à Toulouse, le blessé n'avait pas pu être entendu jusqu'à mercredi matin. Marie-Françoise Serny-D'Esparbes, procureur de Montauban, a indiqué qu'aucun lien certain n'était établi entre l'agression et la mort de Nathaël. Deux enquêtes ont été ouvertes, l'une sur l'agression et l'autre pour déterminer si la mort de Nathaël est un suicide, a-t-elle précisé.
 

Règlement de comptes/Marseille: 3 interpellations

Trois personnes ont été placées en garde à vue à Marseille, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre vendredi soir d'un homme de 28 ans dans le XIIIe arrondissement, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête. Cette source a précisé que l'auteur présumé du crime n'était pas "formellement identifié" parmi les trois personnes interpellées. Issu de la communauté des gens du voyage, Manuel Rodriguez avait été tué vendredi soir d'un tir de fusil de chasse par un commando de trois hommes masqués.
Évoquant mardi devant les députés sa politique de sécurité menée à Marseille, théâtre d'un nouvel homicide par balle lundi matin, Manuel Valls a déclaré qu'elle "donne déjà des résultats", ajoutant que "les auteurs présumés d'un assassinat il y a quelques jours ont été interpellés ce matin".
 

mardi 27 novembre 2012

Dents volées: 2 autres fossoyeurs interpellés

Deux fossoyeurs ont été interpellés et placés en garde à vue mardi dans l'enquête sur des vols de dents en or au cimetière de Pantin (Seine-Saint-Denis), portant à quatre le nombre de personnes mises en cause dans l'affaire, a-t-on appris de source judiciaire.
Les deux fossoyeurs, âgés de 41 et 56 ans, sont des employés des services funéraires de la Ville de Paris qui travaillaient au cimetière de Pantin, a précisé la source judiciaire. Ils sont soupçonnés d'avoir dérobé des bijoux et des dents en or sur des cadavres du cimetière, comme les deux autres suspects déjà en garde à vue dans ce dossier.
Ces derniers, âgés de 27 et 30 ans, ont été interpellés dans la nuit de dimanche à lundi par des policiers qui patrouillaient aux abords du cimetière de Pantin, situé en Seine-Saint-Denis, mais dépendant de la Ville de Paris.
 

Cambriolages : nuit de traque des gendarmes

Nuit blanche pour les gendarmes de la communauté de brigades de Roquecourbe et des services spécialisés comme la brigade de recherches de Castres et l'investigation criminelle d'Albi. Vendredi dans la nuit à 1 h 55 le propriétaire du tabac presse de Montredon -Labessonnié met en fuite deux individus qu'il surprend en pleine tentative de vol dans son commerce. Alertés, les gendarmes de la COB de Roquecourbe vont déployer un important dispositif sur les lieux, mobilisant tous les moyens disponibles y compris l'unité de brigade de recherches et le PSIG de Castres. Pendant que les nombreux gendarmes quadrillent le village à la recherche des voleurs, les spécialistes de la lutte contre les cambriolages et les techniciens de l'investigation criminelle effectuent les premiers constats et prélèvements. à 3 h du matin, ils reçoivent un nouvel appel. Un Vabrais vient de repérer dans son jardin deux individus munis de lampes de poche.

De Montredon à Vabre

Tout le dispositif se déplace immédiatement à Vabre où les gendarmes, en fouillant les rues, se rendent compte que deux commerces, la presse et le café du pont, ont été victimes de tentatives d'effractions, non abouties, avec le même mode opératoire.
Jusqu'à 6 h, les gendarmes vont se déployer en vain sur le village. Ils ne trouveront pas les voyous. L'enquête qui progresse avec l'exploitation des indices recueillis, démontre qu'il s'agit de la même équipe proche de l'amateurisme. Le chef Henri, très tôt, est venu chez les commerçants faire les constatations d'usage.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/26/1498404-vabre-cambriolages-nuit-de-traque-des-gendarmes.html

lundi 26 novembre 2012

Pantin : deux hommes soupçonnés d'avoir volé des dents en or sur des cadavres

Deux hommes soupçonnés d'avoir volé des dents en or sur des cadavres ont été interpellés dans la nuit de dimanche à lundi près du cimetière de Pantin en Seine-Saint-Denis, sans qu'aucune profanation de tombe n'ait toutefois été constatée.

Les deux hommes ont été arrêtés vers 2 heures du matin par les policiers aux abords du cimetière en possession d'une dizaine de dents en or. Selon nos informations, parmi les deux interpellés, figure un fossoyeur, employé des services funéraires de la Ville de
.
«Aucune profanation» n'a été constatée sur les sépultures

«Aucune profanation» n'a été constatée sur les sépultures. La mairie de
et une source proche du dossier, sur la base des premiers éléments d', avaient dans un premier temps annoncé que deux tombes du carré juif du cimetière avaient été dégradées. «En fait, il y a deux trous creusés, vides, mais qui sont des futurs emplacements dans le cimetière. Après vérification, il n'y a pas de dégradation constatée.»

Le premier suspect a été arrêté près d'une voiture à la vitre brisée, soupçonné de tenter de voler des objets dans le véhicule. Le second a été interpellé alors qu'il sortait du cimetière, une barre à mine à la main. «Une dizaine de dents en or» ont été retrouvées sur lui. Ce dernier est employé aux services funéraires de la Ville de Paris. «Il pourrait s'être procuré ces dents en manipulant les corps dans son travail. Mais ça c'est l'enquête qui devra le déterminer» indique une source proche du dossier.

La mairie de Paris ouvre une enquête

La mairie de Paris a déclaré qu'une enquête administrative avait été ouverte pour déterminer s'il y avait eu des dysfonctionnements. «Cet agent a été immédiatement suspendu et une procédure disciplinaire va être mise en place», a précisé la mairie, qui a décidé de porter plainte au pénal contre son employé.

L'enquête a été confiée au commissariat de Pantin, et les deux hommes se trouvaient toujours lundi à la mi-journée en garde à vue.

Situé en Seine-Saint-Denis mais dépendant de la Mairie de Paris, le cimetière de Pantin est le plus grand cimetière de la capitale, avec une superficie de 107 hectares.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/pantin-deux-voleurs-de-dents-en-or-interpelles-pres-du-cimetiere-26-11-2012-2356477.php

Dupont de Ligonnès : de nouvelles fouilles lancées

Le temps passe mais la mobilisation des enquêteurs ne faiblit pas. Presque vingt mois après le de sa femme, Agnès, et de ses quatre enfants au domicile familial de Nantes (Loire-Atlantique), le sort de Xavier Dupont de Ligonnès reste une énigme. Dans les jours suivant la tuerie de la nuit du 3 au 4 avril 2011, le père de famille, suspect numéro un, avait entrepris un long périple jusque dans le Var avant de disparaître. ou ? C’est cette dernière hypothèse que les enquêteurs, divisés sur la question, veulent une fois encore vérifier. Selon nos informations, de nouvelles recherches vont être effectuées dans les environs de Roquebrune-sur-Argens (Var), là où la trace de Xavier Dupont de Ligonnès s’est perdue le 15 avril 2011. Une caméra de vidéosurveillance l’avait alors filmé quittant à pied, et sac sur le dos, le parking de l’hôtel Formule 1.

L’opération, « imminente » selon une source judiciaire, sera moins étendue que celle menée autour du rocher de Roquebrune en avril et juin 2011. « Il ne s’agit pas de retourner dans les zones déjà fouillées, mais de sonder des endroits très difficiles d’accès, hors des sentiers de randonnée habituels », détaille cette même source. Les recherches viseront des grottes, des galeries souterraines ou d’anciennes mines de potassium fermées, situées notamment près de Roquebrune et autour de Draguignan et Lorgues, deux villes où la famille Ligonnès avait vécu entre la fin des années 1980 et le début des années 1990. Le littoral, lui, devrait être exclu, plusieurs proches ayant insisté sur la phobie de l’eau du meurtrier présumé.

Ces fouilles s’inscrivent dans une phase d’enquête commencée cet été. A la demande du juge d’instruction Robert Tchalian, les policiers sont retournés dans le Var mener de nouvelles investigations pour tenter de déterminer si le père de famille est resté dans la région après avoir quitté l’hôtel, ce qui accréditerait la piste du suicide. « Cette fois, il s’agissait moins de recueillir des témoignages que de trouver des indices matériels, en faisant le tour des services des objets trouvés, par exemple », explique une source proche de l’affaire. Les enquêteurs ont également fait du porte-à-porte autour de l’hôtel de Roquebrune et des lieux que le suspect avait fréquentés lors de ses nombreux passages dans le Sud.

Dans le même temps, la thèse d’une cavale n’est pas exclue, malgré le peu d’indices. Au tournant de l’année 2012, des policiers s’étaient rendus en Espagne interroger des proches de l’épouse de Xavier de Ligonnès. Au printemps dernier, le témoignage d’un restaurateur italien, qui pensait avoir servi le père de famille, avait cette fois convaincu les enquêteurs de franchir les Alpes. Deux pistes vaines. Parallèlement, des vérifications ont été menées dans les aéroports et les gares, mais aussi dans différentes préfectures pour s’assurer que le père de famille n’avait pas fait fabriquer de faux papiers d’identité sous un de ses nombreux pseudonymes. Sans succès, là encore.

Pourtant, un élément continue de troubler les enquêteurs : les bijoux de valeur que possédait son épouse, Agnès, ont mystérieusement disparu. « La famille les a réclamés, et l’on s’est alors aperçu qu’ils étaient manquants », relève une source judiciaire. Un butin qui aurait pu permettre à Xavier de Ligonnès de financer, un temps au moins, une éventuelle cavale. Les policiers ont ainsi fait le tour des revendeurs d’or de la région nantaise pour vérifier que le suspect insaisissable n’a pas échangé les précieux métaux contre de l’argent liquide. Nouvel échec, mais cette découverte laisse ouverte la thèse d’une fuite. D’autant qu’à ce jour une analyse poussée de ses comptes bancaires sur plusieurs années n’a pas permis de révéler l’existence d’une réserve de fonds cachée.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/dupont-de-ligonnes-de-nouvelles-fouilles-lancees-25-11-2012-2353115.php

dimanche 25 novembre 2012

Fusillade d’Orly : une arme de gros calibre utilisée par les tueurs

Selon nos informations, les enquêteurs de la brigade criminelle, en charge des investigations pour remonter la piste des auteurs de la fusillade d’Orly vendredi, se sont servis d’une arme à feu de calibre 9 mm. Un homme est mort et plusieurs autres avaient été blessés par balles devant et dans un bar
«Plusieurs douilles de ce calibre ont été retrouvées sur les lieux des faits, confie une source proche de l’affaire samedi soir. Ces éléments ont été transmis aux experts de la balistique pour déterminer précisément le type d’arme utilisée. De multiples vérifications sont en cours»
 
Un homme interpellé vendredi a été relâchéSeulement deux des cinq victimes de tirs vendredi dans un café-restaurant d'Orly (Val-de-Marne) sont «très connues» des services de police pour de multiples délits et deux voire trois autres blessés semblent être des «victimes collatérales», a par ailleurs expliqué une source judiciaire. Parmi ces trois autres victimes, un ouvrier âgé d'une trentaine d'années qui déjeunait dans le bar et a été mortellement touché, «n'a rien à voir avec l'histoire».

L'un des blessés est «très gravement atteint» et les trois autres «devraient avoir moins de séquelles», a précisé la procureure. «Certains vont pouvoir être auditionnés dans le week-end», a-t-elle poursuivi. Livreront-ils des détails déterminants pour la suite de l'?

Un homme interpellé peu de temps après les faits à Villeneuve-le-Roi, à proximité d'une voiture brûlée qui correspond à celle utilisée par les attaquants, a en tout cas été «mis hors de cause et relâché samedi après-midi à l'issue de sa garde à vue», selon la procureure.
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/fusillade-d-orly-une-arme-de-gros-calibre-utilisee-par-les-tueurs-24-11-2012-2352055.php

Mur-de-Barrez. Le coup de poing a bien tué le gérant du café

L'autopsie de l'homme décédé samedi, à Mur-de-Barrez, après une bagarre, a confirmé que la mort avait été causée par un coup de poing reçu à la tempe. L'auteur présumé a été mis en examen du chef de «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner», mardi, mais laissé en liberté sous contrôle judiciaire lui interdisant de se rendre à Mur-de-Barrez.
Selon les premières informations en possession des enquêteurs, la victime se trouvait derrière le comptoir du O'Guardian's, bar-PMU de la cité du Carladez, lorsque Yohan G. est entré dans l'établissement. Le cafetier - il est l'époux de la responsable du lieu - aurait refusé de le servir et l'aurait pris par les épaules pour lui faire quitter le bar. C'est à ce moment-là que Yohan G. lui aurait porté un seul coup de poing à la tempe.
Dans un premier temps, Christian, la victime, est resté sur place avant, au bout d'environ une demi-heure, de décider de rentrer chez lui pour se reposer, ne se sentant pas bien. Il n'est jamais arrivé à destination. Son épouse, inquiète de son état de santé, est partie à sa recherche et l'a retrouvé, au volant de sa voiture, conscient mais dans l'impossibilité d'effectuer le moindre mouvement.
Il a été pris en charge par les pompiers qui l'ont transféré vers un centre hospitalier toulousain où il est décédé lundi matin.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/24/1497450-mur-de-barrez-le-coup-de-poing-a-bien-tue-le-gerant-du-cafe.html

samedi 24 novembre 2012

Fusillade d'Orly: Un suspect mis hors de cause

La garde à vue de l'homme interpelé vendredi est levée...
La garde à vue de l'homme de 20 ans interpellé vendredi peu après la fusillade dans un bar d'Orly-ville (Val-de-Marne) qui a fait un mort et quatre blessés, va être levée ce samedi en fin d'après-midi, a-t-on appris auprès de Nathalie Becache, procureur de la République de Créteil. Cet jeune homme, qui nie toute participation à cette fusillade, «est mis hors de cause», a-t-elle précisé à Sipa. Déjà connu des services de police, cet homme avait été interpellé à Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne) près de l'endroit où le véhicule carbonisé des auteurs de la fusillade a été abandonné. Le suspect, blessé à la main, s'était mis à courir avant d'être arrêté par des policiers.

Cinq personnes blessées

L'état de santé de l'un des blessés, un ouvrier qui semble être une victime collatérale, reste préoccupant. «Il a été atteint au niveau de la colonne vertébrale», précise Nathalie Becache. La magistrate espère qu'un troisième blessé pourra être, lui, rapidement entendu. L'attaque a eu lieu vers 13h dans un bar d'Orly-Ville. Trois hommes ont surgi à bord d'une BMW noire. Deux hommes encagoulés et munis d'armes de poing en sont alors sortis et se sont dirigés vers deux hommes qui discutaient devant l'établissement. Ces-derniers ont tenté de prendre la fuite mais ont été blessés par balle. L'un des tireurs est alors entré dans le café et a fait feu sur les autres clients.
Cinq personnes ont été blessées. L'une d'elle, un ouvrier de 32 ans qui travaillait sur un chantier, est rapidement decédé. Les autres, âgés de 38, 33, 21 et 18 ans, ont été hospitalisés. Certains étaient connus pour des affaires de vols, de stupéfiants et violences. Un blessé a été retrouvé touché au niveau du thorax dans un immeuble du quartier où il s'était réfugié. Le trio de malfaiteurs a ensuite pris la fuite, abandonnant quelques minutes plus tard à Villeneuve-le-Roi leur voiture qui a été incendiée. Une quinzaine de douilles de calibre 9mm ont été retrouvées sur la scène de crime. Une enquête pour «homicide volontaire en bande organisée» et «tentative d'homicide volontaire en bande organisée» a été ouverte, a-t-on précisé de source judiciaire. La Brigade criminelle a été saisie à la suite du Service départemental de police judiciaire (SDPJ).

http://www.20minutes.fr/article/1049360/fusillade-orly-garde-vue-suspect-prolongee

Un corps retrouvé au bord d'une route

Le corps d'une femme d'une trentaine d'années en partie dénudée a été découvert vendredi au bord d'une route départementale dans le Puy-de-Dôme, a-t-on appris samedi de source judiciaire, alors que les raisons de sa mort sont inconnues.
Une autopsie doit être effectuée lundi. Le corps, trouvé par un riverain à Néronde-sur-Dore, ne présentait pas de marques. Des vêtements étaient accrochés à des barbelés séparant la route et le champ où gisait le corps. Toutes les pistes sont ouvertes, a précisé la source judiciaire. La jeune femme, dont la mort remonterait à quelque heures avant sa découverte, a été identifiée. Elle est originaire des environs.
 

Amza tué par un chauffard à la Reynerie : sa famille cherche des témoins

Le 13 octobre, rue Aristide-Maillol, un accident a coûté la vie à Amza, un garçon de 14 ans. Un suspect a été placé en détention. La famille de la victime recherche des témoins.
«La police et la justice ont la confiance de la famille. Ils font leur travail. Nous cherchons simplement à les aider, à comprendre ce qui s'est passé ce soir-là. Des témoins ont peut-être vu des choses importantes. Si c'est le cas, ils peuvent nous aider.» La femme qui s'exprime le fait avec calme. Elle se présente comme «une amie très proche» de la maman d'Amza Benamra. Amza avait 14 ans quand le 13 octobre, il est mort rue Aristide-Maillol à Toulouse, fauché par une voiture dont le conducteur a immédiatement pris la fuite.

Trouver la vérité

Rapidement, la police a soupçonné une famille et le dimanche, le lendemain de l'accident, un homme s'est livré. Mis en examen, il dort depuis en prison. Seulement cette arrestation n'a pas mis fin aux rumeurs. Et pour la famille d'Amza, pour sa mère notamment, difficile d'y voir clair. «Cet appel à témoin n'est ni une enquête parallèle, et encore moins une contre-enquête, insiste Me Frédéric David, avocat de la famille Benamra. Ses proches se mobilisent pour essayer de savoir ce qui s'est réellement passé lors de l'accident tragique. Avec le sentiment que rien n'est clair et que les rumeurs n'apportent rien si ce n'est plus de douleur.»
L'appel à témoin a été placardé un peu partout, dans le grand Mirail mais également en centre-ville, en fin de semaine dernière. Une amie de la famille se charge d'effectuer un tri entre les appels qu'elle reçoit et les mails. Elle reste discrète sur la teneur de témoignages. «Malheureusement, il y a beaucoup de bêtise, des curieux mais aussi, peut-être, des gens intéressants. On va voir mais nous réservons nos informations aux enquêteurs et à la justice.»
«On ne peut pas perdre un fils de 14 ans et rester dans le malheur et les questions», souligne Me David. Et pour la maman de l'adolescent, pour ses frères et ses sœurs, seul la vérité permettra d'accepter ce deuil cruel.
Témoignages par mail : rania.belkacemi@free.fr

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/23/1496046-la-famille-d-amza-cherche-des-temoins.html

vendredi 23 novembre 2012

Fusillade d'Orly : un suspect placé en garde à vue

Suspect en garde à vue. Le suspect interpellé vendredi après la fusillade a été placé en garde à vue, a-t-on appris vendredi de source policière. Cet homme a été arrêté à proximité d'une voiture qui a pu servir à l'attaque et qui a été retrouvée brûlée un quart d'heure après la fusillade dans une commune voisine, à Villeneuve-le-Roi.

Fusillade mortelle. Un homme est mort et quatre autres ont été très grièvement blessés par balles vendredi midi par des tireurs devant et dans un bar d'
Orly-ville, dans le Val-de-Marne.

Ce qu'il s'est passé. Vers 13h05, une voiture BMW s'arrête au niveau du bar Le Saint-Exupéry, dans le quartier des Saules. Trois individus sont à l'intérieur. Deux en sortent, cagoulés et armés. Ils ouvrent le feu sur deux personnes se trouvant devant l'établissement. Puis, ils entrent dans le bar. Et de tirer de nouveau sur des hommes se trouvant à l'intérieur. Selon une source proche de l'enquête, une personne est poursuivie jusque dans les toilettes.

Des tireurs en fuite. Les individus prennent ensuite la fuite, selon une source policière interrogée par TF1 News. Ils ont abandonné leur véhicule à Villeneuve-Le-Roi avant d'y mettre le feu. D'importants moyens ont été mis en place par les forces de
police pour tenter de retrouver les assassins.

Qui sont les victimes. Selon nos informations, la personne décédée serait un ouvrier travaillant sur un chantier à proximité du bar. Il déjeunait dans l'établissement. Un autre blessé serait également une "victime collatérale", il s'agirait aussi d'un ouvrier. Les autres victimes seraient défavorablement connues des services de police. Le pronostic vital de l'une d'elles serait engagé. Cette personne a été retrouvée quelques minutes plus tard dans un immeuble non loin du bar.

La piste d'un règlement de compte évoquée. "On est sur un homicide en bande organisée", a précisé sur place la procureur de Créteil, Nathalie Bécache. L'enquête a été confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne. La maire de la ville et le préfet du Val-de-Marne se sont rendus sur place.
 

INFO LCI - Rouen : la mère a avoué avoir abandonné sa fille de 22 mois

Clara, 22 mois, n'a jamais été enlevée par deux hommes jeudi soir sur un parking près de Rouen, comme le prétendait sa mère. Vendredi, selon les informations de LCI, cette dernière a avoué avoir abandonné sa petite fille dans un bois près de son domicile. La fillette a été retrouvée saine et sauve sur ses indications (Lire : La fillette de 22 mois disparue près de Rouen a été retrouvée vivante)

Les autorités n'avaient d'ailleurs jamais confirmé l'
enlèvement. Jeudi soir, la mère s'était présentée aux gendarmes pour signaler l'enlèvement de sa fille. D'après elle, vers 19 heures, deux hommes l'avaient agressée et arraché des bras son enfant avant de s'engouffrer dans une voiture et de s'enfuir.

D'importants moyens de recherches avaient été mobilisés pour rechercher la fillette. Sans succès. Les gendarmes avaient également entendu des salariés et des clients du magasin qui auraient pu assister à la scène ou constater quelque chose d'anormal sur le parking. A l'issue de ces premières recherches, cette femme de 41 ans avait été placée en garde à vue, sans que cela préjuge de sa mise en cause, selon cette source proche de l'enquête. Les gendarmes, qui n'avaient pas trouvé de témoin de la scène, n'écartaient alors aucune piste et la procédure alerte-enlèvement n'avait pas été déclenchée.

Le procureur devait tenir un point-presse à 17h30.


http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/info-lci-rouen-la-mere-a-avoue-avoir-abandonne-sa-fille-de-22-mois-7685724.html

Hérault. Yamina, 16 ans, a disparu depuis le 9 novembre

Au treizième jour de la disparition de Yamina, l'angoisse est grandissante dans l'appartement de la mère de la jeune fille en plein centre de Béziers (Hérault). La jeune lycéenne a disparu au matin du 9 novembre dernier. La famille d'accueil où elle se trouvait placée à Fabrègues, près de Montpellier (Hérault) l'a accompagnée jusqu'au bus qui devait la conduire au lycée Mendès-France. Mais ce matin-là, la jeune fille n'est jamais arrivée en cours. «Pour nous il ne s'agit pas d'un enlèvement mais d'une fugue. Elle avait déjà fugué auparavant. Depuis sa disparition elle a été aperçue à plusieurs reprises à Béziers ou à Montpellier. Elle a même été verbalisée dans le tramway pour défaut de ticket» explique un proche de l'enquête qui espère retrouver la trace de la jeune fille. Elle ne se plaisait pas chez cette nouvelle famille d'accueil.
Elle avait fait l'objet de ce nouveau placement par les services sociaux. Brice Robin, le procureur de la république de Montpellier a ouvert une information judiciaire pour disparition inquiétante mais les investigations menées par les gendarmes de Saint Jean de Vedas n'ont pas permis de localiser Yamina décrite comme de santé précaire, ce qui, a priori, lui interdit la vie dans la rue en cette période inhospitalière. «J'aimerais que la disparition de ma fille bénéficie de la même mobilisation que celle qui a été déployée à Barjac pour la petite Chloé. Mais ce n'est pas le cas» estime la maman qui redoute que sa fille, fragile physiquement et psychologiquement puisse rencontrer des personnes peu recommandables. Avec le secours de proches de la famille, un compte Facebook a été ouvert mais sa fréquentation reste pour l'instant limitée.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/23/1496592-herault-yamina-16-ans-a-disparu-depuis-le-9-novembre.html

6 militaires de Calvi mis en examen

Six militaires du 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi ont été mis en examen début novembre pour trafic de drogue au sein de leur unité. Trois des six hommes ont été incarcérés à la maison d'arrêt de Borgo, près de de Bastia, et les trois autres placés sous contrôle judiciaire.
Les gendarmes, qui enquêtaient sur cette affaire à la demande de l'autorité militaire, ont découvert 350 grammes de cocaïne et 1,5 kg de cannabis cachés dans les cuisines du 2e REP.
Cinq militaires sont originaires de pays d'Europe orientale et le sixième est Français. Leurs identités et leurs grades, ainsi que leur ancienneté au sein de la Légion étrangère, n'ont pas été précisés.
Selon le commandement du 2e REP, régiment d'élite et l'une des plus prestigieuses unités de l'Armée de terre, la condamnation des militaires mis en examen entraînerait la résiliation de leur contrat avec la Légion étrangère.
 

jeudi 22 novembre 2012

AMIENS Le cadavre était enterré dans un bosquet

Le corps de Marceline Monnier, tuée samedi par son mari près de Douai (Nord), a été retrouvé hier après-midi dans un bosquet, sur le bord de la D1029.

La macabre découverte a été faite hier, à 14 h 30, par les hommes de la section de recherches de Lille. Depuis l'interpellation de Christophe Monnier, 38ans, dimanche, les gendarmes étaient à la recherche du corps de sa femme que le militaire de Douai a avoué avoir tuée.

Lors de sa garde à vue, le suspect a indiqué avoir enterré le corps quelque part dans la Somme, mais sans pouvoir donner le lieu précis. «Il avait roulé en voiture pendant longtemps, passant de commune en commune, sans savoir où il allait», explique le lieutenant-colonel Éric Matyn, le commandant de la section de recherches de Lille.

Christophe Monnier avait indiqué avoir enterré le corps de son épouse dans un bosquet, en bordure d'une route à trois voies, et devant lequel se trouvait une stèle militaire.

Les gendarmes disposaient de ces seuls éléments pour retrouver le corps. La tâche n'était pas simple dans la mesure où le département de la Somme présente des dizaines de stèles militaires. Les militaires de Lille, épaulés par leurs collègues de la Somme, ont longtemps concentré leurs recherches sur les secteurs de Bouchoir et Epehy, sans succès.

Finalement, la description des lieux faite par le suspect était vraie.

Retrouvée sur le site de la future caserne des pompiers


Le corps de Marceline Monnier, une mère de deux enfants, âgée de 46 ans, a été retrouvé à la sortie immédiate d'Amiens en direction de Pont-de-Metz, derrière une stèle, sur le site du Château-Blanc. Il était à une dizaine de mètres de la D1029, très légèrement enterré et recouvert de branchages. Les vêtements et les caractéristiques de la femme recherchée correspondaient bien à ceux du corps.

Les techniciens d'investigation criminelle de la Somme ont procédé aux constatations, en présence d'un médecin légiste. Le corps a été évacué des lieux deux heures après la découverte. Il devait être transporté à l'Institut médico- légal de Lille pour autopsie.

Le suspect s'était présenté dimanche à la gendarmerie, racontant s'être disputé avec son épouse avant de quitter le domicile, à Corbehem (Pas-de-Calais) où des traces de sang ont été découvertes, ainsi que dans sa voiture. Le couple était en instance de divorce.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Le-cadavre-etait-enterre-dans-un-bosquet

Un randonneur toulousain porté disparu depuis mardi

Mercredi, les gendarmes du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), l'hélicoptère de la gendarmerie et la brigade de Tarascon, soit environ une vingtaine de personnes, recherchaient un Toulousain de 61 ans, dans le secteur d'Auzat. Celui-ci était parti de Toulouse mardi matin, en disant à son épouse qu'il allait effectuer une randonnée dans le secteur d'Auzat. L'épouse a reçu un SMS de sa part, confirmant qu'il était bien arrivé à destination, et depuis… plus rien. Inquiète, la dame a contacté le commissariat de Toulouse qui a donné l'alerte chez les gendarmes. La voiture du randonneur a été retrouvée à Auzat, mais les gendarmes n'ont aucune idée de la direction prise par le sexagénaire. Donc, ce sont des recherches tous azimuts qui ont été entreprises hier et qui n'ont rien donné. De plus, la météo n'a rien arrangé. Les recherches devraient continuer ce jeudi.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/22/1495769-auzat-un-randonneur-toulousain-porte-disparu-depuis-mardi.html

Une Lyonnaise cherche le corps de son fils dans les Alpes italiennes

Il vivait en apesanteur, entre terre et ciel. Soueï Puéchavy marchait sur les toits. Vraiment : il travaillait sur les chantiers comme cordiste. Mais l’appel de la nature et des hauts sommets ne le retenaient jamais longtemps à Lyon.
Son père, berger dans les Alpes de Haute-Provence lui avait appris la montagne, son silence, sa dureté et ses pièges. Aujourd’hui, le corps de Soueï, 27 ans, ou plutôt ce qu’il en reste, gît là-haut, quelque part dans le Mercantour italien. Sa mère, Ouarda Lux le sait car elle a récupéré la partie inférieure de son fils puis des objets lui appartenant. C’est ainsi qu’elle a appris qu’il ne reviendrait jamais dans l’appartement de la Croix-Rousse. Mais la mort, cruelle, ne la laisse pas en paix. Car elle recherche toujours le buste, la tête et les bras de Soueï. Son récit est celui d’une mère combative, obstinée dont la colère et la douleur ont étouffé, pour l’heure, le travail de deuil.
C’était une journée de décembre 2011. Heureux, Soueï Puéchavy part, seul, pour un trek dans les Alpes-Maritimes. Il veut rejoindre l’Italie via le pas de Pagari. « Ne t’inquiète pas, dit-il à sa mère, j’aurai un mois de ravitaillement ». Un mois passe. Pas de nouvelles.
En janvier, sa mère donne l’alerte de sa disparition. Une enquête est ouverte par le parquet de Nice. Où est le jeune homme ? En France ? En Italie ? Mystère. Les dernières personnes à l’avoir vu, sont des randonneurs qui l’ont photographié le 11 décembre au refuge de Nice du Club Alpin Français. En février, sa mère, sa sœur et des amis partent en Italie pour afficher des avis de recherche dans tous les villages, point d’arrivée du trek, et notamment vers Entracque. « Je n’ai cessé de multiplier les démarches tant auprès des autorités françaises et italiennes qu’auprès de la population et des médias pour retrouver mon fils, vivant ou mort », détaille Ouarda Lux. La gendarmerie française survole la zone en hélicoptère, fouille un lac d’altitude mais de l’autre côté de la frontière, rien ne se passe.

Elle retrouve sa chapka et un morceau d’os

Le 10 octobre, la terrible nouvelle tombe : un garde du parc Alpi Maritimi a retrouvé par hasard la dépouille de Soueï. Mais elle n’est pas complète. Il manque le haut du corps et le sac à dos du randonneur. « Il était bien là où nous voulions qu’on cherche », accuse la mère de la victime. Comme personne ne l’aide, il lui faudra donc fouiller la montagne pour retrouver les restes de son fils. Le 27 octobre, elle met la main sur ses crampons, sa corde et sa chapka et un morceau d’os de coude. Mais sa quête est incomplète et l’hiver arrive. « Il faut que les Italiens ordonnent une recherche avant qu’il neige, qu’on ait une explication sur la séparation du corps et les causes de la mort », réclament Ouarda Lux et tous ceux qui la soutiennent dans son combat. Au cours de son enquête, elle a appris que le sentier du pas de Pagari avait déjà tué deux autres randonneurs. Soueï a été le troisième.

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/11/21/une-lyonnaise-cherche-le-corps-de-son-fils-dans-les-alpes-italiennes

mercredi 21 novembre 2012

Mur-de-Barrez. L'auteur du coup de poing mortel mis en examen

Yohan G., auteur présumé du coup de poing qui a entraîné la mort de Christian, l'époux de la propriétaire du bar O'Guardian's, samedi, à Mur-de-Barrez, a été déféré au parquet de Montpellier ce mardi matin. Le procureur adjoint Patrick Desjardins a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Le suspect a été mis en examen(1) de ce chef-là par un magistrat du pôle de l'instruction criminelle, toujours à Montpellier, mais laissé en liberté. Il est, cependant, astreint à un contrôle judiciaire qui lui interdit, notamment, de se présenter à Mur-de-Barrez. Selon nos informations, le mis en examen aurait des antécédents judiciaires, mais pas pour des faits de violences.
Les premières auditions de Yohan G. devant le magistrat instructeur ont permis d'en connaître un peu plus sur le déroulement de ces faits tragiques. Il semble ainsi ressortir du dossier que, samedi, deux coups auraient été donnés : le premier par le barman, le second par le client éconduit. Après être tombé, Christian se serait relevé, serait resté sur place pendant un petit moment avant d'annoncer que, ne se sentant pas bien, il regagnait son domicile.
Une version qui, à quelques détails près, correspond aux dires de Yolaine, l'épouse de la victime. Ce mardi après-midi, elle confie ainsi à «La Dépêche du Midi» que samedi, «il était exactement 17 h 31», son mari se trouvait derrière le comptoir du O'Guardian's lorsqu'est entré Yohan G. «Christian a refusé de le servir et l'a accompagné vers la sortie en le tenant par les épaules. Là, le jeune, qui avait le bras droit plâtré, l'a frappé avec son bras gauche», raconte-t-elle.

L'épouse témoigne «pour que nos enfants connaissent la vérité»

Son époux serait resté une à deux minutes par terre, inconscient, avant d'être relevé par des clients. «Il leur a dit "ça va, lâchez-moi, je suis pas mort" et il a joué au billard avec son fils. Vers 18 heures, il a voulu rentrer se reposer. Avant, il est allé aux toilettes d'où il est ressorti avec du papier dans les oreilles parce qu'il saignait. Je me suis inquiétée, il m'a dit que ce n'était pas grave et il a pris la voiture pour rentrer à la maison, à 300 mètres de là. Au bout d'un moment, j'ai appelé notre fille qui m'a dit qu'il n'était pas arrivé. Alors, avec une amie, nous sommes parties à sa recherche et nous l'avons vu, au milieu de la route, penché sur le volant. Il était conscient, parlait lentement mais ne pouvait plus bouger. C'est là que j'ai appelé les pompiers», poursuit-elle.
Un témoignage que Yolaine explique vouloir apporter «pour que nos enfants connaissent la vérité».
Elle précise également que, contrairement à ce que nous avons écrit hier, ce drame n'est en rien lié à un problème de voiture déplacée. «Il y a bien eu une discussion entre Christian et cet homme qui avait déplacé la voiture de mon mari sans son autorisation. Mais c'était il y a trois semaines.»
(1) Mis en examen, Yohan G. bénéficie de la présomption d'innocence.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/21/1494447-mur-de-barrez-l-auteur-du-coup-de-poing-mortel-mis-en-examen.html

Vol et violences au centre de Bar-le-Duc

Deux agressions se sont déroulées samedi, à l’aube et à une demi-heure d’intervalle, au centre-ville de Bar-le-Duc. La première concerne une femme d’une vingtaine d’années qui regagnait son domicile, à pied, accompagnée de deux amis. Alors qu’il se trouvait sur la place Exelmans, le groupe a été abordé par deux individus qui circulaient en voiture et qui n’ont pas tardé à l’insulter de manière purement gratuite.
Les deux agresseurs sont ensuite descendus de leur véhicule pour frapper à coups de poing et de pied les trois victimes, à l’abdomen et aux jambes. Ils ont tenté d’arracher le sac à main de la jeune femme mais n’ont pas réussi, prenant finalement la fuite.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le second fait n’a aucun rapport avec le précédent, même si le mode opératoire est similaire. Alors qu’une dame âgée de 55 ans regagne son domicile à pied, vers 5 h et à hauteur de la discothèque H 2O, elle est abordée par deux individus en voiture qui lui proposent de la raccompagner. Devant son refus catégorique, les deux agresseurs lui arrachent cette fois son sac à main en la projetant au sol, la tête de la malheureuse heurtant violemment la chaussée. Après examen médical, elle bénéficiera d’une incapacité totale de travail de deux jours.
Les deux victimes ont porté plainte au commissariat. Une enquête est en cours pour tenter d‘éclairer les circonstances de ces pénibles faits.

http://www.estrepublicain.fr/meuse/2012/11/20/vol-et-violences-au-centre-de-bar-le-duc

mardi 20 novembre 2012

Tuerie de Chevaline : l'arme déjà utilisée pour une exécution ?

L'arme qui aurait servi dans les meurtres de Chevaline en septembre dernier serait la même que celle utilisée pour abattre Xavier Baligant, un touriste belge, au sud de Nancy en juillet 2011.

L'information vient du journal The Sun et n'a pas été confirmée pour le moment mais les deux meurtres, non élucidés, ont permis un rapprochement entre les enquêteurs de Nancy et ceux d'Annecy. Selon l'Est Républicain, il n'y aurait pas de rapport établi, pour l'instant entre l'arme utilisée à Chevaline en Haute-Savoie, le 5 septembre, où des membres de la famille al Hilli et un cycliste ont été abattus et celle utilisée en Lorraine, sur l'A31, au sud de Nancy, pour exécuter Xavier Baligant, un touriste belge tué sur l'aire de repos de Malvaux, à Colombey-les-Belles, dans la nuit du 18 au 19 juillet 2011.
Le parquet de Nancy a toutefois précisé sa volonté d'explorer toutes les pistes dans deux crimes au caractère particuliers...


http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/11/20/tuerie-de-chevaline-l-arme-deja-utilisee-pour-une-execution

Montbéliard : reconstitution du meurtre de Thérèse Soler

Au quatrième étage du 26, boulevard Victor-Hugo, à Montbéliard (25), les volets du logement fermés depuis plus d’un an se sont ouverts hier après-midi. Pendant trois heures, le meurtrier présumé de Thérèse Soler, une marginale de 39 ans, découverte dans son lit battue à mort, le 14 août 2011, a dû répéter ses gestes. « Une reconstitution des faits est nécessaire », martelait le vice-procureur Pascal voici six mois.
Si Patrick Postiaux, un SDF de 61 ans, est passé aux aveux, bien des zones d’ombre subsistent dans ce drame qui s’est joué sur fond de solitude, de déchéance sociale et d’alcool. L’arme utilisée, tout d’abord. « J’ai pris un cutter », assurait le Nordiste, sans casier judiciaire, lors de sa comparution devant la juge des libertés et de la détention (JLD), après son interpellation en septembre 2011. Mais cette déclaration est en contradiction avec l’examen médico-légal qui évoque une coupure « pas bien nette » comme le produirait – au contraire – un couteau ou un cutter. Les marques feraient plus penser à un tesson de bouteille.

« Il s’est libéré »

Une déposition nébuleuse ensuite : l’homme dont la vie a été balayée par la perte de valeurs-refuge (l’épouse, la maison, l’emploi) ne s’explique pas ses actes. « Je ne sais pas comment ça s’est passé », ajoutait-il face à la JLD.
Quant au viol, commis sur une femme à la dérive, sous tutelle, l’homme l’admet a minima. Comment une simple soirée entre pauvres hères a pu dégénérer à ce point et conduire à l’irréversible ?
Afin de tenter de lever le voile sur cette soirée fatale, l’homme a été extrait de sa cellule de la maison d’arrêt de Montbéliard. Il est apparu très amaigri à sa sortie du fourgon posté devant l’entrée de l’immeuble. Appuyés à la rambarde de leurs balcons ou passant dans la rue, les habitants du quartier de la Chiffogne ont assisté, discrets, au déploiement des forces de l’ordre.
Plusieurs hommes en uniforme en fraction, deux mannequins sortis par les enquêteurs de la police technique et scientifique, un mobilier (une chaise, une table). Progressivement, une kyrielle d’intervenants a passé le seuil du bâtiment aux murs défraîchis : les avocats, les magistrats, le médecin légiste, une greffière…
Le juge d’instruction Monnier, en charge du dossier, a beaucoup sollicité le Nordiste qui s’est plié de bonne grâce à l’interrogatoire.
Dans le logement miséreux, encore éclairé en début de soirée, Patrick Postiaux a été sommé de parler de l’indicible souffrance imposée à la victime, dont les voies respiratoires ont été obstruées par les coups, qui présentait aussi une plaie à la gorge. Sur la nature de l’arme dont il s’est servi, le sexagénaire a maintenu ses déclarations. « Cette reconstitution n’a pas apporté grand-chose par rapport aux éléments figurant dans le dossier », reconnaissait M e Chassard, partie civile pour les parents et l’une des sœurs de Thérèse Soler. Une famille qui, de ce fait, n’a pas encore de réponses aux questions qui la hantent. Avocate de la défense, M e Roma partage la même analyse. Elle la nuance néanmoins sur le plan psychologique : « De mon point de vue, ça lui a permis d’essayer de comprendre. Il s’est libéré. À la fin, il a exprimé des regrets. Nous sommes face à quelqu’un souffrant d’une légère déficience mentale. À un moment, il est fatigué et ne peut plus s’exprimer ». Les expertises psychiatriques ont décelé une « frustration » chez cet homme qui refuse d’être assimilé à un alcoolique.
Avant de commettre le pire, il assure n’avoir bu que deux verres de rosé. Un être paradoxal dont le petit gabarit tranche avec la violence des coups assénés, son acharnement. Pris d’une folie furieuse le 14 août 2011, le sexagénaire a été reconduit à la maison d’arrêt vers 18 h. Où il occupe ses journées à faire des mots croisés.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/11/19/montbeliard-reconstitution-du-meurtre-de-therese-soler-egorgee-le-14-aout-2011

Comment les barons de la drogue sont tombés

Les gendarmes bouclent une enquête sur des spécialistes du go fast. Ils livraient à Brest comme à Marseille ou Agen… Dix-sept personnes ont été interpellées, onze dorment en prison.
Les valises marocaines, déchirées, découpées, couvertes de plastic noir et estampillées «Pièce à conviction» ne ressemblent plus aux ballots d'origine, pourtant, le produit est le même : 1443 kilos de résine de cannabis promis à un incinérateur. Ce mercredi, le lieu était secret, l'opération discrète. Pas question de courir le moindre risque. «Il y a plus de 4,3 millions d'euros de marchandise au prix d'achat, le double voir le triple à la revente», prévient un officier de la section recherches de la gendarmerie de Toulouse.
Cette destruction marque une étape importante après 20 mois d'investigation. Ce mercredi, un énième suspect, en principe le dernier, a été arrêté à Agen. Il est soupçonné d'avoir fourni de l'aide, un box notamment, à une bande ultra-spécialisée. Ces individus, mis en examen par la juge d'instruction Valérie Noël de la Jirs de Bordeaux (Juridiction interrégionale spécialisée) sont accusés d'avoir fait transiter deux tonnes de haschich entre le sud de l'Espagne et la France.
Leur traque a commencé presque par hasard, le 10 mars 2010 en Tarn-et-Garonne, à Saint-Paul-d'Espis. Cet après-midi-là, un gendarme réputé pour «son flair» a repéré une Mercedes immatriculée en Allemagne. Elle roulait vite. Les gendarmes ont voulu en avoir le cœur net, la voiture a encore accéléré, avant de finir dans le fossé. Le conducteur en fuite a été rattrapé dans une ferme abandonnée. Les militaires pensaient «serrer» un voleur de voiture, c'était le chauffeur d'une sacrée cargaison : 743 kg de cannabis.

Flag au cœur des Pyrénées

Un premier fil que les gendarmes du groupe Stups de la section recherches, avec la collaboration des brigades des recherches du Tarn-et-Garonne mais également des SR d'Agen et Pau, ont patiemment tiré.
D'abord en suivant la piste de la voiture, «achetée volée» en Allemagne, à Mulhouse notamment où la sûreté départementale du Haut-Rhin avait déjà saisi 500 kg de «H».
Les informations des policiers, croisées avec celles des gendarmes, vont aboutir sur une équipe à tiroir, peu à peu identifiée avec son chef, ses lieutenants et ses petites mains.
Après une première interception ratée faute d'un itinéraire changé au dernier moment par les trafiquants, le filet s'est refermé dans la descente du col du Pourtalet, au-dessus de Pau le 10 mars 2012. Le GIGN et les enquêteurs de la SR attendaient depuis dix jours. Dans la voiture, ils ont trouvé 700 kg de résine et une Kalachnikov, dans la «suiveuse», un pistolet automatique et celui que l'enquête considère comme le Boss, 35 ans.
Depuis, ses «petites mains» et ses lieutenants sont tombés les uns après les autres, 17 arrestations, 11 suspects actuellement incarcérés. Outre l'importation de stupéfiants, on leur reproche aussi des vols de voitures destinées à transporter la drogue. Une affaire qui devrait se solder devant la cour d'assises spéciales.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/19/1492718-comment-les-barons-de-la-drogue-sont-tombes.html

lundi 19 novembre 2012

Tuerie de Chevaline. Le profil d'un déséquilibré collectionneur d'armes se dessine

S'il s'agit d'un contrat professionnel lancé sur la famille de Saad al-Hilli, il a été très mal exécuté explique Eric Maillaud, le procureur en charge de l'enquête au Daily Mirror.A la BBC, il précise en substance: «Nous sommes sans doute à la recherche de quelqu'un qui a déjà tué, quelqu'un qui n'accorde aucune valeur à la vie humaine.»
L'hypothèse d'un conflit entre la famille de Saad al-Hilli et son frère Zaid semble désormais écartée.
Eric Maillaud rejète également l'idée que M. Mollier, le cycliste français qui a travaillé dans l'industrie nucléaire, ait été la principale cible du tueur. «Nous sommes sûr à 99% qu'il avait rien à faire avec elle.»
L'enquête s'étend actuellement sur un immense territoire, entre la Suisse et l'Italie et qui comprend un grand nombre de personnes.
M. al-Hilli, un ingénieur de 50 ans et sa femme dentiste Iqbal, 47 ans, ont été sauvagement assassinés avec sa mère Suhaila Al-Allaf, 74 ans, et le cycliste Sylvain Mollier, 45 ans, dans les bois près du village de Chevaline le 5 septembre dernier.
Environ 100 agents de police en Grande-Bretagne et en France enquêtent sur ces meurtres. Une enquête qui s'étend en France, en Suisse, en Italie, au Royaume-Uni, en Suède et dans le sud de l'Espagne, où le père de M. al-Hilli avait un appartement.

http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/11/18/le-profil-d-un-desequilibre-collectionneur-d-armes-se-dessine

dimanche 18 novembre 2012

Un gendarme interpellé 17 ans après le meurtre d'une étudiante lilloise


Un gendarme interpellé 17 ans après le meurtre... par France3Nord-Pas-de-Calais

Le père de Chloé raconte : le retour à la réalité est "très dur"

Le père de Chloé Rodriguez, l'adolescente enlevée il y a une semaine dans le Gard et que ses parents ont ramenée samedi d'Allemagne où elle a été retrouvée vendredi, a raconté qu'elle avait été "prise par force" par "un individu qui s'est arrêté" devant chez eux, à Barjac.
"Un individu s'est arrêté devant notre porte, il l'a prise par force. Elle nous a dit qu'elle avait réussi à avoir un dialogue avec ce monsieur, elle obéissait à tous ses ordres. Elle nous a dit : Je ne l'ai jamais contrarié pour ne pas me mettre en péril. Elle n'a jamais essayé de se sauver pour ne pas risquer de tomber et perdre la vie", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse dans le village.
Des zones d'ombre subsistent
"Je pense que ça n'a pas été prémédité. C'est un acte insensé", a dit le père. Il a expliqué qu'elle était dans le coffre quand son ravisseur et elle-même se trouvaient en zone urbaine, sinon dans la voiture. Selon ses parents, Chloé ne leur a pas encore tout raconté, expliquant qu'elle leur confiait "des flashs", alors que des zones d'ombre subsistent sur ce qui s'est passé depuis sa disparition il y a une semaine.
"Nous avons sauvé Chloé, il ne faut pas la détruire et respecter son intimité", a dit sa mère. "On ne pose pas de questions, mais on attend des réponses", a affirmé son père. Quand il a retrouvé sa fille, M. Rodriguez a été "époustouflé par son sang-froid et sa détermination": "Je m'attendais à voir une enfant anéantie, je vais vous choquer mais c'est comme si elle rentrait de vacances".
"Elle s'est forgée une carapace"
"Elle était très déterminée, elle connaît le numéro de la plaque par coeur, elle a mémorisé tout un tas de choses, la description de la voiture", a-t-il insisté. Selon ses parents, Chloé "savait par la radio qu'il y avait une mobilisation". Dans le coffre, "elle eu le temps de se ressourcer" : "elle chantait, elle calculait, elle se préparait à la prochaine rencontre avec le personnage". "Même les enquêteurs ont été surpris de sa détermination et de sa maturité", a dit son père.
Pour l'adolescente, le retour à la réalité est cependant "très dur": "Elle s'est forgée une carapace", a confié sa mère, qui la juge "émotionnellement et physiquement fatiguée" et rappelle que "ce n'est qu'une enfant : elle a beaucoup, beaucoup pleuré".
Avant l'arrivée de la famille à Barjac, une petite fête se préparait dans une salle communale du château de Barjac. L'audition par les enquêteurs de la jeune fille, dont les conditions de l'enlèvement sont encore troubles, n'est pas prévue pour l'instant. L'homme soupçonné d'avoir enlevé Chloé a été placé dans la journée en détention en Allemagne.
Le suspect déjà condamné
Originaire de Roquemaure, le suspect a déjà été condamné pour des violences et des vols, mais aussi pour une série d'agressions sexuelles. Condamné en mai 2009 à cinq ans d'emprisonnement dont deux avec sursis, par le tribunal correctionnel de Nîmes, il est sorti le 14 septembre de la prison de Béziers (Hérault) où il a purgé sa peine.
Peu après sa sortie de prison, il a quitté le foyer où il résidait dans le Vaucluse et ne s'est plus présenté au service de probation qui assurait son suivi. Chloé Rodriguez a été découverte vendredi vers midi, par hasard, dans le coffre de l'Audi que le ravisseur conduisait près d'Oppenau, une ville de la Forêt Noire située à une quarantaine de kilomètres à l'est de Strasbourg.
 

Le père de Chloé: "Il l'a prise par force"

Le père de Chloé Rodriguez, l'adolescente enlevée il y a une semaine dans le Gard et que ses parents ont ramenée aujourd'hui d'Allemagne où elle a été retrouvée hier, a raconté qu'elle avait été "prise par force" par "un individu qui s'est arrêté" devant chez eux, à Barjac.

"Un individu s'est arrêté devant notre porte, il l'a prise par force. Elle nous a dit qu'elle avait réussi à avoir un dialogue avec ce monsieur, elle obéissait à tous ses ordres. Elle nous a dit: 'Je ne l'ai jamais contrarié pour ne pas me mettre en péril'. Elle n'a jamais essayé de se sauver pour ne pas risquer de tomber et perdre la vie", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse dans le village.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/17/97001-20121117FILWWW00422-le-pere-de-chloe-il-l-a-prise-par-force.php

samedi 17 novembre 2012

Un cadavre et de la cocaïne sur un yacht

Un corps en voie de décomposition et plus de 200 kg de cocaïne ont été découverts dans un yacht échoué près d'une île déserte de l'archipel de Tonga, dans le Pacifique sud, a annoncé la police australienne aujourd'hui.

Le yacht de 13 mètres, baptisé "JeReVe", était surveillé par des agences internationales de police depuis son départ d'Amérique du Sud il y a plusieurs semaines. Elles avaient perdu sa trace en octobre. Début novembre, deux plongeurs étaient montés à bord d'un bateau échoué près d'une île déserte du groupe d'îles des Vava'u, dans l'archipel de Tonga. Ils y avaient trouvé le cadavre d'un homme de type caucasien et alerté la police. "A bord du bateau se trouvaient également 204 paquets d'un kilo de cocaïne destinés au marché australien", a déclaré David Sharpe, responsable de la division crime organisé au sein de la police nationale australienne. La valeur à la revente de la drogue saisie est estimée à 116 millions de dollars australiens (94 millions d'euros).

L'enquête judiciaire au Tonga a, pour le moment, qualifié le décès d'"inexpliqué". Les autorités américaines avaient prévenu leurs homologues australiens en août de la prochaine arrivée dans leurs eaux d'un bateau parti de l'Equateur, avec de la drogue à bord. Les polices australienne et américaine coopèrent pour démanteler des réseaux de drogue qui passent par le Pacifique sud pour acheminer leurs cargaisons. Lorsqu'il s'est avéré que le yacht passait à proximité des îles Cook, la police de cet archipel est elle aussi entrée dans l'enquête.

Il s'agit de la quatrième grosse saisie de drogue dans le Pacifique sud au cours des deux dernières années. Deux avaient eu lieu dans les eaux australiennes et une près de la Nouvelle-Calédonie. "Le Pacifique sud est une immense étendue", a déclaré un haut responsable des douanes, Neil Sugget. "Personne n'est vraiment responsable de l'ensemble du Pacifique (sud). Tout le monde doit participer. On n'a pas d'autre choix".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/16/97001-20121116FILWWW00341-un-cadavre-et-de-la-cocaine-sur-un-yacht.php

vendredi 16 novembre 2012

Un gendarme interpellé 17 ans après le meurtre d’une étudiante

Un gendarme a été interpellé à son domicile de Nice et devait être transféré dans la journée devant un juge de Lille, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre d’une étudiante lilloise en 1995, a-t-on appris vendredi de source proche de l’enquête, confirmant une information de RTL.
L’homme, aujourd’hui âgé de 39 ans et qui n’était pas encore dans la gendarmerie à l’époque des faits, connaissait la jeune fille, selon des sources concordantes.
La jeune fille de 18 ans avait été retrouvée le 24 mai 1995 étranglée dans la baignoire d’un studio du centre-ville qu’elle partageait avec une amie, à la veille de l’Ascension. Seul indice, un poil pubien avait été retrouvé sur la scène du crime.
Selon RTL, confondu par son ADN, le suspect a reconnu les faits. De source proche de l’enquête, plusieurs opérations ont été menées dans le cadre de l’enquête au cours de la semaine à Lille et à Nice.
Interpellé mardi matin à Nice, l’homme, originaire du nord de la France et adjudant à la gendarmerie de Nice où il s’occupait d’informatique, a été placé en garde à vue jusqu’à jeudi matin, avant d’être conduit au parquet de Nice qui l’a fait écrouer dans l’attente de son transfert à Lille, selon une autre source proche de l’enquête.
Lors de cette garde à vue, une correspondance a pu être établie entre un prélèvement ADN pratiqué sur cet homme et un élément génétique retrouvé sur un peignoir.
Cet élément génétique a été sorti des scellés et réexaminé des années après les faits à la demande de la famille de la victime et compte tenu des progrès de la police scientifique, selon une source proche de l’enquête, qui parle d’un «cas cold case».
Des membres de la famille du suspect ont également été placés en garde à vue, selon cette source.
Le dossier n’avait jamais été refermé ni par la police ni par la justice. En 2007, un ex-étudiant avait été mis en examen après que les policiers eurent découvert qu’il avait menti sur son alibi à l’époque. En l’absence de preuves, l’homme, qui a toujours nié toute implication et dont l’ADN ne correspondait pas à celui retrouvé sur la scène de crime, n’avait pas été jugé.
En mai 2009, 14 ans après la mort de leur fille, les parents de l’étudiante avaient lancé un appel à témoins dans La Voix du Nord. Habitants d’une petite commune près de Saint-Omer (Pas-de-Calais), ils n’ont jamais renoncé à retrouver le coupable.
Le 24 mai 1995, la colocataire de la victime était passée chez elle vers 17H30 pour récupérer des affaires à la veille d’un jour férié. Elle n’avait pu faire usage de sa clé, la serrure étant obstruée par une pièce métallique. Avec des amis et craignant un cambriolage, elle avait alors forcé la porte, mais n’avait constaté aucune trace de vol.
Elle s’était rendue à la salle de bains avant de repartir, et avait trouvé porte close. Au travers de la ventilation, elle avait alors aperçu un pied et appelé les pompiers, qui ont ensuite découvert l’étudiante immergée aux trois quarts dans la baignoire.
 

Corse : "la racine du mal c'est le fric"

La racine du mal, les gens le savent bien, c'est le fric (...). Si le président de la République et si le Premier ministre ont parlé et si M. Valls et Mme Taubira sont en Corse, il va falloir qu'ils expliquent et communiquent sur les flux financiers en Corse et sur les actions qu'ils comptent mener", a déclaré jeudi matin Dominique Bucchini, président de l'Assemblée de Corse, sur France Bleu RCFM, au lendemain de l'assassinat à Ajaccio du président de la Chambre de commerce et  d'industrie de Corse-du-Sud, Jacques Nacer (lire : Qui était Jacques Nacer, l'homme tué en Corse ?).

Les ministres de l'Intérieur et de la Justice,
Manuel Valls et Christiane Taubira, sont arrivés dans la nuit de mercredi à jeudi sur l'île. Ils tiendront une conférence de presse à suivre en direct sur LCI à 11h30. Ce déplacement, initialement prévu à la fin du mois a été anticipé à la demande express de Jean-Marc Ayrault (lire : Corse : visite anticipée pour Valls et Taubira après un nouvel assassinat). Le Premier ministre a une nouvelle fois déploré jeudi matin, à Berlin, que la "mafia (soit) à l'oeuvre en Corse". Les décisions prises par le gouvernement il y a quelques semaines pour mettre fin à la violence en Corse "doivent être appliquées avec la plus grande fermeté, la violence n'est plus possible, la République, elle doit être partout", a dit à la presse le chef du gouvernement en visite à Berlin. Evoquant "les dix commandements d'Ayrault", présentés le 22 octobre pour lutter contre le crime organisé en Corse, M. Bucchini déplore pour sa part que "les Corses savent que par le passé beaucoup de décisions ont été prises qui n'ont pas été suivies d'effet".
La Corse, zone de non-droit ?

Pour le député UMP de Corse-du-Sud, Camille de Rocca Serra, il faut faire "confiance à la justice territoriale." "Trop d'affaires sont reportées à l'extérieur de l'île et je pense que la prise de conscience de la Corse doit se faire aussi dans la  responsabilisation", a-t-il déclaré à Europe 1. "On attend", a-t-il ajouté, "une action forte de l'Etat, de la République, en Corse. Qui passe par les investigations les plus appropriées". Le bâtonnier de l'Ordre des avocats d'Ajaccio, Me Marc Maroselli, a déclaré sur Europe 1 que "dans un endroit où il y a 17 morts dans l'année, où les années précédentes il y en a eu plus encore, on est obligé de faire ce constat (que) c'est une zone de non droit." 

17e exécution depuis janvier

Jacques Nacer, 59 ans, qui était aussi secrétaire général du club de football de L1 Athletic Club Ajaccio (ACA), présidé par l'ancien dirigeant nationaliste Alain Orsoni, a été mortellement blessé par balles par un homme seul, peu avant 19h, a indiqué le procureur de la République à Ajaccio, Xavier Bonhomme (lire : Corse : le président de la CCI de Corse tué par balles). Il s'apprêtait à fermer son magasin de vêtements de la rue Fesch, une artère piétonnière et très commerçante du centre-ville, quand un homme "cagoulé ou masqué", selon M. Bonhomme, a fait irruption, tirant plusieurs coups de feu. Atteint de "plusieurs tirs mortels", Jacques Nacer est décédé peu après l'arrivée des secours, a précisé M. Bonhomme.

Le tireur dont "le signalement est très flou" est parvenu à s'enfuir à pied sans être rattrapé. Jacques Nacer, un notable très connu en Corse, est la 17e victime d'homicide depuis le début de l'année dans l'île, désormais qualifiée de zone la plus criminogène d'Europe, compte tenu de sa population de 310.000 habitants
 

jeudi 15 novembre 2012

Triple homicide de Vienne: le père condamné pour violences conjugales

Le compagnon de la femme tuée à Vienne (Isère) avec ses deux enfants avait été condamné pour des violences conjugales sur sa compagne, a annoncé jeudi le parquet de Grenoble.
En mai 2012, ce Tunisien de 26 ans avait été "condamné pour des violences sur la victime" à 4 mois de prison avec sursis, a déclaré le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat.
"Son témoignage nous intéresse", a précisé le procureur, se refusant à parler pour l'heure de mandat de recherche.
"La jeune femme était dissimulée derrière un canapé. Elle présentait des blessures par arme blanche", a précisé le procureur.
Les policiers de Vienne ont découvert les corps jeudi matin, intervenant dans l'appartement à la suite d'un signalement de la grand-mère des enfants, inquiète de ne pas avoir de nouvelles depuis le début de la semaine.
Après avoir découvert la mère derrière le canapé, et suivant des traces de sang menant au congélateur, ils ont découvert un premier corps d'enfant, décidant alors de préserver la scène de crime dans l'attente des experts.

http://www.lepoint.fr/societe/triple-homicide-de-vienne-le-pere-condamne-pour-violences-conjugales-15-11-2012-1529577_23.php

Triple meurtre en Isère : une mère et ses deux fillettes retrouvées tuées

C'est un drame horrible qui s'est joué dans un appartement de Vienne, en Isère : un fillette de trois mois et sa soeur de cinq ans ont été retrouvées mortes jeudi dans le réfrigérateur et le congélateur, non loin du corps ensanglanté de leur mère, a révélé le journal Le Dauphiné libéré.

«On a découvert trois corps en fin de matinée dans un appartement de Vienne. Il s'agit d'un bébé, d'un enfant et de leur mère», a déclaré le procureur de la République à Vienne, Matthieu Bourrette. Une source proche de l'
a précisé qu'il s'agissait de deux petites filles. Celle de 5 ans a été retrouvée dans le congélateur tandis que le corps du bébé gisait dans le réfrigérateur.
Selon Le Dauphiné Libéré, «le père d'une des petites victimes, suspecté d'être lié au drame, est toujours activement recherché». «Si on arrive à déterminer avec qui la mère vivait, cette personne va nous intéresser», a précisé une source proche de l'enquête, appelant toutefois à la prudence quant à la piste du drame familial. Les corps ont été trouvés vers 10h30 dans l'appartement situé rue Francisque-Bonnier, dans le quartier des Portes de , qui a été bouclé par les forces de l'ordre. L'alerte avait été donnée par un proche de la mère de famille, inquiet de ne pas avoir de nouvelles.

La police judiciaire de Lyon a été chargée de l'enquête, ouverte pour homicide volontaire aggravé.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/triple-meurtre-en-isere-une-mere-et-ses-deux-enfants-retrouves-tues-15-11-2012-2323729.php

Disparition de Chloé : des spéléologues vont fouiller des puits de mines

Près d'une semaine qu'elle a disparu. Jeudi, des spéléologues de la gendarmerie vont fouiller des puits de mines pour s'assurer une dernière fois que Chloé, l'adolescente de 15 ans disparue depuis vendredi à Barjac (Gard), ne se trouve pas dans une zone proche de son domicile.

Ces spécialistes, qui arrivent des Pyrénées-Atlantiques vont investiguer encore plus profondément des endroits déjà fouillés dans le rayon de 5 kilomètres à partir du domicile de la jeune fille. Cette distance, qui correspond environ à une heure de marche, a été retenue depuis le départ pour les enquêteurs. "Il s'agit de boucler le terrain" a expliqué le lieutenant-colonel Pierre Baillargeat.
L'espoir toujours
D'autres investigations plus lointaines sont cependant menées, notamment pour vérifier les informations reçues après l'appel à témoin. Un témoignage en Ardèche qui paraissait intéressant mercredi n'a finalement rien donné, même si les enquêteurs de la Section des Recherches du Gard continuent "à gratter de ce côté-là".

Mercredi, une dizaine de zones d'eau ont été explorées, en vain, par les plongeurs. Malgré le temps qui s'écoule, le lieutenant-colonel Baillargeat se veut très prudent et ne privilégie toujours aucune hypothèse entre la fugue, le suicide, voire le meurtre. Mais il garde l'espoir de retrouver l'adolescente vivante et en bonne santé, assure-t-il.

Le scooter de Chloé Rodriguez a été retrouvé devant le domicile familial, le moteur froid, avec toutes ses affaires sous le siège à l'exception de son casque et de son téléphone, dont la géolocalisation n'a rien donné. Mardi, le parquet d'Alès a ouvert une information judiciaire pour déterminer les causes de sa
disparition.
 

Castres. Le meurtrier de l'Olivier revient sur les lieux du drame pour une reconstitution

A la demande du juge d'instruction, Guillaume Raucoules, qui a tué une de ses collègues et blessé deux autres à coup de couteau, est revenu sur les lieux du drame hier à L'Olivier, le restaurant tenu par son père.
Hier après-midi, le meurtrier de Sofya Asres est revenu sur les lieux du drame. A la demande de la juge d'instruction chargée de l'affaire, une sorte de «reconstitution» a eu lieu hier au restaurant L'Olivier, là où Guillaume Raucoules, le fils du patron, a poignardé trois de ses collègues, en tuant une d'un coup de couteau de cuisine dans la gorge et en en blessant grièvement deux autres le 18 octobre dernier.
Guillaume Raucoules, 21 ans, mis en examen pour meurtre et tentative de meurtre, a été extrait de se cellule de la prison de Seysses. C'est menotté et avec une couverture sur la tête pour dissimuler son visage qu'il a été escorté à l'intérieur du restaurant. Juridiquement, il s'agissait d'un «transport sur les lieux» afin que la juge d'instruction visualise la scène du crime et ait une connaissance de l'affaire plus précise qu'au travers du dossier. Il ne s'agissait pas d'une vraie reconstitution puisque les victimes ou les témoins n'étaient pas présents même s'ils étaient représentés par leurs avocats. Guillaume Raucoules a refait, à la demande de la magistrate, le parcours et les gestes de son carnage, apparemment sans aucune émotion et avec la même froideur que lors des faits. Il a expliqué comment ce matin-là vers 10h45 il avait soudainement décidé de poignarder Katia Etancelin, chef de rang de 23 ans, au niveau de l'omoplate mais suffisamment profond pour que la lame touche la colonne vertébrale. Une blessure qui lui vaut aujourd'hui d'être dans un centre de rééducation paralysée d'une jambe. Comment ensuite il avait asséné un violent coup de couteau à Sofya Asres, apprentie serveuse de 22 ans, au niveau de la carotide, la blessant mortellement. Et comment enfin il s'était ensuite dirigé de la salle du restaurant vers la cuisine pour poignarder à la poitrine Laetitia Cabrol, jeune cuisinière de 18 ans devant ses autres collègues.
Ce transport sur les lieux n'a pas apporté d'informations capitales puisque Guillaume Raucoules, qui avait appelé lui-même la police après son geste incompréhensible, a toujours reconnu, voire même assumé les faits. Son père va maintenant pouvoir reprendre possession de son restaurant qui était jusque-là sous scellés judiciaires ce qui explique l'odeur nauséabonde qui régnait dans l'établissement. Les denrées alimentaires étaient en effet restées là depuis près d'un mois et ont pourri sur place. Des membres de la famille de Sofya ont tenté de s'approcher du meurtrier à sa sortie de l'établissement et les forces de l'ordre, dépêchées sur place pour sécuriser le secteur, ont dû les maîtriser.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/14/1488654-castres-le-meurtrier-de-l-olivier-revient-sur-les-lieux-du-drame.html