dimanche 31 août 2014

La grand-mère de Loan demande à sa fille de dire «ce qui s'est réellement passé»

Elle  n'a pas de mots assez durs sur le seuil de sa porte pour fustiger sa fille Christelle, 24 ans, la maman du petit Loan dont on est sans nouvelle depuis le 27 août, venue hier, en tout début d'après-midi, en « coup de vent » rendre visite à sa mère, Laurence Bouchet-Dionnet, 44 ans.
Soit deux heures tout juste avant d'être interpellée par les gendarmes. « Elle m'a dit que le petit Loan, mon petit-fils, avait disparu et elle pleurait. Pleurer, cela ne suffit pas. Ce n'est pas une explication. La garde à vue, cela ne lui fera pas de mal ! Il faut qu'elle dise ce qui s'est vraiment passé. Quant à son compagnon, le Cédric, il n'a rien d'un père », lance en colère cette femme déjà meurtrie par une vie chaotique, un temps apaisée avec son mariage en 2007 avec Claude, 67 ans, un ancien , rencontré aux Restos du coeur.

« Je me suis toujours méfié de ce garçon. Il n'avait rien de bien ni de bon », condamne d'emblée le mari. « Et le Cédric, hier, il avait la
basse dans la voiture. Il n'en est pas sorti. Lui, il n'avait pas intérêt à se pointer. Mon mari ne l'aurait pas laissé rentrer chez nous. J'espère seulement qu'il n'a pas fait une folie avec cet enfant... », lâche encore Laurence, cette jeune grand-mère abasourdie qui a « appris par hasard la naissance de Loan le 3 avril dernier ».

« Jamais ni Christelle ni Cédric ne nous ont informés de cette naissance. Je n'ai même pas une photo de lui ! Aujourd'hui, je ne crois pas au miracle de la survie de cet enfant, ni à l'enlèvement. Mais je veux savoir ce qui s'est passé. Même si on le retrouve
, ce que je redoute, je demanderai à le voir. Ce sera un soulagement pour moi malgré tout. »

Sur ses relations complexes et difficiles avec Christelle, Laurence fait comprendre que les liens se sont distendus. « Ils ne nous parlaient plus. Son compagnon Cédric avait insulté mon mari et il l'avait menacé avec un couteau à Noël en 2012 », poursuit la grand-mère. Sa fille, elle l'a « un peu perdue » lorsque Laurence a découvert le corps pendu d'un de ses compagnons. Une période « difficile pour moi », confie cette mère de deux autres enfants, Aurélie et Jean-Claude. Christelle, l'aînée, a été placée par l'aide sociale à l'enfance et a connu les familles d'accueil mais gardait le contact tous les mercredis avec sa mère et celui qui allait devenir son mari, Claude. « On lui donnait le goûter. Elle avait tout ce qu'elle voulait », se souvient l'ancien ouvrier boulanger.

Laurence intervient à nouveau et hurle sa douleur tout en faisant taire Milou, le chien, un croisé de fox et d'épagneul breton : « En fait, j'aurais dû avoir deux petits-enfants. Et là, nous n'avons plus rien. En août 2012, Christelle après un accident de la route avec Cédric, avait déjà perdu un autre bébé. Elle a dû interrompre sa grossesse. Nous n'avons jamais rien su des circonstances exactes de cet accident. Mais ce Cédric, je ne sais comment il la tient, ma fille, il la domine, il la maltraitait. Elle m'en avait un peu parlé. Et je lui avais répondu que si elle restait avec un homme comme cela, elle aurait un malheur... », sanglote cette maman qui « n'avait pas besoin d'une nouvelle tragédie » dans sa vie.

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/il-faut-qu-elle-dise-ce-qui-s-est-reellement-passe-31-08-2014-4098957.php

vendredi 29 août 2014

Chute mortelle à Nancy : la piste de l’homicide privilégiée

Nancy. Cinq roses plantées dans une pelouse encombrée de détritus. Juste à côté, on peut voir une impressionnante tache de sang sur une bordure de bitume. C’est là que s’est écrasé, mercredi soir, vers 21 h 30, l’un des résidents du foyer Adoma de la rue Abbé-Lemire à Nancy.
La victime, Jonathan Fulin, est tombée du cinquième étage. Surnommé « Jo » et âgé d’une trentaine d’années, il était hébergé dans le foyer depuis environ trois mois. Il était seul. Sans famille. « Il avait un fils de 4 ans mais il ne l’a pas vu beaucoup ces 2 dernières années », témoigne un de ses compagnons de galère. La trentaine, boucles d’oreille, piercing et casquette sur la tête, il a connu « Jo » avant le foyer.
« C’était un vieil ami. Je l’ai rencontré il y a une douzaine d’années à Pompey », ajoute-t-il, ému. Il fait d’ailleurs partie de ceux qui ont posé une rose à l’endroit où Jonathan Fulin est mort. « Avant que l’on se retrouve au foyer, on se voyait de temps en temps. Je sais qu’il a eu un grave accident de vélo et qu’il était handicapé. Mais il n’aimait pas trop en parler. Sinon, c’était quelqu’un de gentil qui avait le cœur sur la main », témoigne l’ami de la victime.
Lui aussi avait une chambre au cinquième étage de l’aile B du foyer. C’est là que se trouvent les personnes les plus en difficultés (lire par ailleurs). L’ambiance y est souvent délétère. Parfois violente. Et selon plusieurs témoignages, Jonathan Fulin avait des rapports conflictuels avec son voisin de chambre. « Jo m’a dit qu’il l’avait jeté dans le canal avec un groupe de six ou sept autres personnes. C’était il y a quelques jours. Je ne sais pas si c’est vrai, je n’y étais pas. Mais ce qui est certain, c’est que je l’ai vu rentrer avec ses vêtements gorgés d’eau. De toute façon, on lui disait de ne pas traîner avec son voisin car il était plus costaud et il l’engueulait. Mais il retournait quand même le voir… », indique le copain de longue date de la victime.

Accident peu plausible

Que s’est-il passé mercredi soir entre « Jo » et son voisin ? Y a-t-il eu une altercation entre eux qui aurait mal tourné ? Des questions sur lesquelles les policiers brigade criminelle de la Sûreté départementale ont planché durant toute la journée de jeudi. Ils ont interrogé les occupants des quinze chambres du cinquième étage de l’aile B.
Et en particulier le voisin de « Jo » qui a été placé en garde à vue. Car les enquêteurs le soupçonnent d’avoir commis un meurtre. Un élément troublant joue contre lui : c’est de la fenêtre de son logement que Jonathan Fulin est tombé. Le suspect prétend qu’il essayait de passer d’une chambre à l’autre et que sa chute serait accidentelle.
Une thèse qui a du mal à convaincre. Les policiers ne comprennent pas, en effet, pourquoi Jonathan Fulin aurait préféré risquer sa vie en allant d’un logement à l’autre par les fenêtres alors qu’il pouvait tranquillement passer par des portes non fermées à clé. Faute de réponse cohérente à cette interrogation, la garde à vue du suspect devait être prolongée de 24 heures.
Une autopsie de la victime doit avoir lieu vendredi matin à l’institut médico-légal de Nancy. Elle permettra peut-être d’en savoir plus sur les circonstances de sa défenestration. Petit « détail » terrible : Jonathan Fulin était en phase d’insertion et, selon le directeur territorial de l’Adoma, Fawaz Barmada, il devait « être orienté vers une autre structure à la fin de la semaine ». Le trentenaire n’aura finalement pas cette chance.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/08/29/la-piste-de-l-homicide-privilegiee

mercredi 27 août 2014

Double homicide à Argenteuil : coup mortel à la gorge pour l'un, l'autre décapité

D eux hommes de 25 ans ont été tués à l'arme blanche dans la nuit de mardi à mercredi à Argenteuil (Val-d'Oise), dont l'un décapité.
"L'une des victimes a été retrouvée dans la cuisine d'un appartement, décapitée. La seconde se trouvait sur le trottoir devant l'immeuble, elle portait un coup à la gorge", a affirmé le procureur de la République de Pontoise Yves Jannier, confirmant une information du Parisien.fr. Selon le quotidien parisien, ce crime "particulièrement violent" s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi vers 3 heures du matin.
Selon M. Jannier, qui s'est rendu sur place dans la nuit, l'homme a été retrouvé "sur la voie publique, à l'aplomb de la fenêtre de l'appartement", situé dans le centre-ville, mais "il portait une plaie à l'arme blanche et des plaies de défense aux mains", laissant penser qu'il ne s'est pas jeté de la fenêtre.

Un suspect interpellé

D'après les premiers éléments, trois personnes se trouvaient sur les lieux au moment des faits et l'homme qui a alerté la police, présenté comme un colocataire des victimes, a été interpellé. "Pour le moment, il est juste suspecté d'être plus impliqué que ce qu'il veut bien dire", a ajouté le procureur. "Il évoque une dispute entre les deux victimes mais est resté très flou", a-t-il dit, ajoutant qu'aucun des trois protagonistes n'était "a priori" connu des services de police.
Selon une source proche du dossier, les trois colocataires, âgés de 25 à 30 ans, sont issus de la communauté antillaise anglophone. L'homme placé en garde à vue a été "très peu disert", ce qui pourrait s'expliquer par son état de choc ou le fait qu'il ne parle pas bien français, a précisé cette source. L'arme du crime n'a pas été retrouvée. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Versailles.

http://www.midilibre.fr//2014/08/27/double-homicide-a-argenteuil-coup-mortel-a-la-gorge-pour-l-un-l-autre-decapite,1042469.php

mardi 26 août 2014

Drame de Laas-Tillac : la quête de la vérité

L'enquête judiciaire se poursuit 48 heures après l'accident qui a coûté la vie à deux commissaires et un photographe lors de la course de côte de Laas-Tillac.
«Il est encore trop tôt pour parler des responsabilités, commence Pierre Aurignac, procureur de la République. Pour le moment, aucun élément ne permet de déterminer les circonstances réelles de l'accident.»
Aucun élément. Seules les hypothèses font parler l'entourage des organisateurs et le monde de l'automobile concerné.
«Je suis retourné sur les lieux, dimanche soir, confie René Pascouau, président de l'association sportive automobile Armagnac-Bigorre (ASA). J'ai regardé, j'ai réfléchi, j'ai essayé de comprendre ce qui a bien pu se passer. C'est incompréhensible.»
Une chose reste sûre : les deux commissaires étaient bien à leur place. «Leur position respectait le plan de sécurité, décrété par arrêté préfectoral, rappelle le procureur d'Auch. Tout était conforme.» Selon René Pascouau, la route elle-même était aux normes.
«La commission de sécurité (N.D.L.R. : composée du SDIS, d'un représentant de la préfecture, de l'ASA, et de la commission départementale de sécurité routière) est passée deux fois, dont le matin de la course. J'y étais passé aussi, et je pense que, étant habitué, j'aurais vu si la route avait un défaut.»

«Un pilote aguerri»

Selon le président de l'ASA, le pilote lui-même avait monté la côte, une fois, lors des essais libres. «S'il y avait eu un trou, il l'aurait vu.» Parmi les autres hypothèses envisagées, René Pascouau évoque la défaillance mécanique. Pourtant, «la voiture était passée au contrôle technique le matin même», précise Jean, un commissaire de sécurité interrogé, dimanche, sur les lieux. Reste l'erreur humaine. Florian serait pourtant «un pilote amateur très aguerri, souligne René Pascouau qui le connaît très bien. Il est habitué des courses de côte, c'est un coureur qui a l'habitude de faire gagner son équipe».
Le président de l'ASA ne cesse de tourner le problème dans tous les sens. Peu avant l'accident, une voiture était également sortie de la route, en haut de la côte, sans faire de blessé. «C'est surtout le vol plané de la Simca 1 000 qui pose question, rajoute-t-il. Sur une Formule, je comprendrais, mais une berline… un vol comme ça, c'est incompréhensible.»
En pleine phase d'audition des témoins à la gendarmerie de Marciac, le procureur fera un point aujourd'hui, en fin d'après-midi.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/26/1939865-drame-de-laas-tillac-la-quete-de-la-verite.html

lundi 25 août 2014

Montpellier : le scénario de la fusillade doublement mortelle

D eux hommes ont été tués, lors d'une fusillade entre 20 h 30 et 21 h samedi soir dans le quartier de Lemasson à Montpellier (Hérault). Le scénario de la soirée se précise.
Le procureur-adjoint du TGI de Montpellier vient, ce lundi 25 août, de détailler les circonstances de la fusillade qui a fait deux morts samedi soir dans le quartier Lemasson.
Selon les premiers éléments de l'enquête, deux individus sont arrivés vers 20 h 30 devant un hall d'immeuble où se trouvaient trois autres personnes. Le ton est monté et l'un des deux arrivants a sorti une arme et tiré à plusieurs reprises en direction de Sébastien Thomis, 23 ans. Ce dernier a esquivé les projectiles, a priori du "357 Magnum" avant de s'enfuir et de réfugier dans un hall d'immeuble.

Le troisième homme toujours recherché

Son rival,  Nordine Bakreti, 39 ans, l'a rattrapé. Que s'est-il alors passé ? Thomis aurait réussi à le désarmer, à s'emparer de l'arme de poing, à l'assommer avec la crosse et lui a tiré dessus, le blessant mortellement avec le "357".
Puis, le complice de Bakreti est arrivé et aurait tiré sur Sébastien Thomis, le tuant avec du calibre "7-65". Ce tireur, non identifié selon la PJ chargée de l'enquête, est en fuite et activement recherché par une vingtaine d'enquêteurs. Les deux victimes étaient déjà connues de la justice, notamment Thomis pour des affaires de stupéfiants.

Le mobile indéterminé

"Le mobile reste à déterminer mais il est vrai que cet endroit, vraisemblablement, servait de point de départ à des ventes de stupéfiants. L'attaque est-elle liée à un trafic ? Sans doute" a indiqué le procureur-adjoint.
Pour autant, le magistrat réfute le terme de règlement de compte à la Marseillaise : "ça ressemble plus  à une altercation qui se transforme en une dispute dramatique, il ne faut pas faire d'amalgame avec ce qui se passe à Marseille même si on est en présence d'un double homicide".

http://www.midilibre.fr//2014/08/25/montpellier-le-scenario-de-la-fusillade-doublement-mortelle,1041655.php

dimanche 24 août 2014

Bobigny. L'homme qui devait être expulsé est mort par asphyxie

Le ressortissant algérien qui devait prendre l'avion à l'aéroport parisien de Roissy pour être expulsé de France est décédé jeudi suite à une «asphyxie», et non une crise cardiaque comme indiqué initialement, a-t-on appris hier auprès du parquet de Bobigny. Vendredi, une source policière avait indiqué que cet homme de 51 ans, qui faisait l'objet d'un arrêté ministériel d'expulsion en date du 12 août, était «décédé d'une crise cardiaque, malgré les secours prodigués».
Quelques jours plus tôt, le 16 août, ce quinquagénaire, plusieurs fois condamné en France pour des faits de vols et escroqueries ainsi que des violences, s'était très violemment opposé à une première tentative d'expulsion et avait dû être reconduit au CRA de Vincennes. Selon son avocat Me Sohil Boudjellal, le contexte était «extrêmement tendu» jeudi. «Il ne voulait pas se faire expulser, car toutes les voies de recours n'avaient pas été épuisées», a-t-il déclaré. «Il a été pris par la force. Il a probablement dû se débattre», a-t-il estimé.
Vendredi, le parquet de Bobigny a ouvert une information judiciaire pour «homicide involontaire». Estimant qu'il s'agit d'un décès «a priori accidentel», il a chargé un juge d'instruction de mener l'ensemble des investigations.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/24/1938948-bobigny-homme-devait-etre-expulse-est-mort-asphyxie.html

vendredi 22 août 2014

Tentative de meurtre aux abords du camping

Cayriech, charmant village du Caussadais a plus l'habitude de faire l'actualité pour ses 4 fleurs au palmarès des villages fleuris qu'au sommet de la chronique faits divers. Pourtant mercredi soir aux abords du camping de la commune, un homme a eu le bras arraché par un tir de fusil qui était destiné à l'abattre.
Les faits sont encore confus. Aucun témoin visuel de la scène n'a pour l'heure pu éclairer efficacement les enquêteurs. En revanche, les usagers du camping de Cayriech ont entendu une sourde déflagration mercredi soir vers 18 h 30. Les faits prouvent qu'ils n'avaient pas rêvé. Ce soir-là, un homme âgé d'une trentaine d'années appartenant à la communauté des gens du voyage a été victime d'une tentative de meurtre. Il est depuis hospitalisé à Montauban dans un état jugé sérieux. Au cours de la nuit, il a été amputé d'un bras après avoir été la cible d'un tir de fusil qui lui a littéralement arraché le membre. Il avait été découvert peu avant 19 heures par un passant, gisant au bord de la route alors que son véhicule se trouvait immobilisé dans un fossé 200 mètres en amont. Les faits se sont produits sur la commune de Cayriech entre le bourg et le camping.
Dès mercredi soir, les gendarmes de la COB de Caussade, de la brigade de recherches (BR) de Montauban et les techniciens en identité criminelle (TIC) ont ratissé les lieux du crime (1) et tenté de reconstituer le déroulé et la chronologie des faits. Des faits dont on ne connaît pour l'heure pas l'exacte réalité. Au chapitre des certitudes, celles concernant la victime. Elle est âgée de 33 ans et appartient à une communauté des gens du voyage sédentarisée dans les environs de Caussade. En cette fin d'après midi mercredi, cet homme accompagné de plusieurs membres de sa famille et de jeunes enfants passent le temps sur un terrain de jeux situé près du camping de Cayriech. Vers 18 h 30, une détonation retentit dans le secteur. Quelques instants plus tard, un passant découvre la victime au bord de la route. Il tente de réduire l'hémorragie et appelle les secours.

Le tireur présumé interpellé

Que s'est-il passé entre-temps ? Le tireur désigné aux gendarmes par les proches de la victime qui ne semblent pas avoir assisté directement à cette tentative de meurtre, a quitté les lieux une fois son forfait accompli. Cet homme âgé de 29 ans a été interpellé hier par les gendarmes et placé en garde à vue. Pour l'heure, ses déclarations ne semblent pas pouvoir éclairer efficacement les enquêteurs. Quant à la victime, elle n'était hier pas en état d'être entendue.
Les raisons de l'agression qui se serait déroulée sur le chemin du camping restent donc mystérieuses. Une chose semble probable : le coup de feu provenant d'un fusil de chasse était destiné à abattre sa cible. Seule l'approximation du tir semble avoir laissé la vie sauve à la victime. Laquelle aurait ensuite marché sur environ 200 mètres avant de s'écrouler là elle fut découverte et prise en charge par les pompiers et les médecins du Samu.
(1) La section de recherches (SR) de Toulouse a également été avisée. Il est probable qu'une information judiciaire pour tentative de meurtre soit rapidement ouverte par le parquet

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/22/1937987-tentative-de-meurtre-aux-abords-du-camping.html

jeudi 21 août 2014

Reconstitution en cours du meurtre de Gamze Yavuzyilmaz

La reconstitution du meurtre de Gamze Yavuzyilmaz, jeune femme de 19 ans tuée le 14 avril dernier, a lieu ce matin à Strasbourg, au 14 de la rue de Wasselonne.
La rue de Wasselonne est actuellement interdite d'accès. La présumée meurtrière d'une quinzaine d'années, amie proche de la victime, est sur place depuis 9h30, entourée de policiers, juges et avocats.
Retour sur les faits avec cet article publié en avril dernier dans les DNA.
L'histoire avait suscité beaucoup d'émotion et de commentaires sur les réseaux sociaux. Une marche blanche, rassemblant 250 personnes, avait été organisée

http://www.dna.fr/actualite/2014/08/21/reconstitution-du-meurtre-de

mercredi 20 août 2014

Règlements de compte à Toulouse : au moins sept interpellations

Après deux assassinats en moins de 48 heures dans la région de Toulouse la semaine dernière, les forces de l’ordre sont passées à l’action. Selon les informations d’Europe 1, la SRPJ de Toulouse, appuyée par la BRI de Bayonne et le GIPN de Bordeaux, ont procédé à au moins sept interpellations mercredi matin dans le quartier sensible des Izards, au nord-est de la Ville rose. Pour l’heure, les policiers n’ont saisi ni drogue, ni armes ni argent, mais des perquisitions étaient toujours en cours en fin de matinée.
La semaine dernière, en moins de 48 heures, deux hommes connus de la police et de la justice avaient été assassinés à l'arme de guerre dans la région de Toulouse. Tous deux avaient vécu jusqu'à il y a peu dans ce quartier des Izards. Vendredi, un homme de 24 ans avait ainsi été abattu dans un salon de thé et chicha d'une cité du quartier sensible du Mirail. La veille, un Toulousain de 29 ans avait été criblé de balles de kalachnikov devant son domicile de Beauzelle, dans la banlieue nord-ouest de Toulouse.
Le quartier des Izards, où les petites cité HLM côtoient des maisons résidentielles, est souvent décrit comme une des plaques tournantes du trafic de drogue de la ville et fait partie de la Zone de sécurité prioritaire nord-est créée fin 2012 à Toulouse.
 

mardi 19 août 2014

Criminalité : Toulouse n'est pas Marseille

Si les deux exécutions de la semaine dernière rappellent les méthodes expéditives marseillaises, Toulouse n'a rien de comparable aux traditions «crimino-mafieuses» de la cité phocéenne.
Toulouse, Marseille même combat ? Si la comparaison est osée sur le terrain de la criminalité, elle peut paraître légitime au regard des derniers événements survenus dans la Ville rose. À tel point que le procureur de la République, Michel Valet, est sorti de sa réserve habituelle en déclarant ce week-end que Toulouse «n'avait rien à envier à Marseille.» Deux assassinats en 24 heures, sur fond de trafic de drogue, à Beauzelle et au Mirail (zone classée ZSP à Toulouse), les 14 et 15 août. Les victimes, deux hommes de 29 et 24 ans, exécutées toutes les deux au fusil d'assaut, étaient défavorablement connues des services de police. À ces deux exécutions sanglantes s'ajoutent deux autres assassinats survenus en décembre 2013 et janvier 2014, aux Izards, épicentre du trafic de drogue et route de Launaguet. Au total, quatre assassinats et deux tentatives d'assassinats en un peu plus de huit mois. Cette macabre comptabilité reste très en dessous de la vingtaine de tués par arme à feu en moyenne, chaque année, à Marseille (une quinzaine depuis le début de l'année). La cité phocéenne a une tradition est une longue histoire du crime qui remonte très loin, bien avant les truands aguerris de la French Connection (lire page suivante). Avec 45 morts en 2006, ses cités enclavées et une proximité géographique avec la vallée du rif au Maroc où prospère la production de la drogue, Marseille occupe une place à part dans la France criminelle. Les parrains traditionnels du milieu marseillais des années soixante-dix et quatre-vingt ont cédé la place aux petits caïds de cité qui ont voulu prendre le relais. Le trafic s'est morcelé avec à sa tête des clans, des réseaux toujours plus nombreux tenus par des familles entières sur fond de rivalités liées à des conquêtes de nouveaux territoires. À Toulouse, le contexte est différent. Pas de «parrains» historiques mais une délinquance inquiétante. «Il y a un manque de moyens criant dans cette ville qui est la seule de France à absorber plus de 15 000 nouveaux habitants chaque année avec des effectifs de police invariables depuis 2002», dénonce pour le syndicat des cadres de la sécurité intérieure, le commandant Christophe Rouget. «Il faut du personnel dans le domaine judiciaire pour lutter efficacement contre cette criminalité», dit-il. Dans un contexte d'escalade de la violence et face au silence assourdissant des responsables politiques, ce constat est un véritable cri d'alarme.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/19/1935954-un-plan-marshall-pour-la-police.html

lundi 18 août 2014

Guerre des clans : quatre morts et des zones d'ombre

Deux assassinats à Beauzelle et Toulouse ont remis à la Une de l'actualité le quartier des Izards, secoué depuis neuf mois par quatre meurtres. Une guerre des clans difficile à comprendre.
Que se passe-t-il aux Izards ? Dans ce quartier en zone de sécurité prioritaire du nord de Toulouse traumatisé par l'affaire Merah, les mines sont basses, les commentaires rares. En 48 heures, Wallid Larbi-Bey, 29 ans et Mehdi El Aouamad, 24 ans, sont morts assassinés à Beauzelle et Toulouse, place du Milan. Deux enfants de la cité, pas des oies blanches, ex-frères de mauvais coups mais devenus adversaires. Tous les deux pris pour cible et froidement éliminés au fusil d'assaut Samedi, la police a même dû intervenir à l'institut médico légal de l'hôpital Rangueil. Les deux familles, venues se recueillir devant le corps de leur enfant, se sont croisées. Ce qui a donné lieu à des insultes et des menaces.

1. Un mobile confus

Quand en décembre, coups de feu et menaces ont éclaté aux Izards, tout le monde a été surpris que quelques jours plus tard, une rafale de Kalachnikov vise le hall d'un immeuble rue des Chamois et tue un garçon de 18 ans, Nabil Bennani. Surprise et pourtant, depuis déjà plusieurs semaines, l'ambiance était «pourrie». «Les anciens s'inquiétaient de la dérive et du risque de flingage depuis déjà un moment», lâche un observateur. Cette guerre est liée à la maîtrise du trafic de drogue mais les ressorts véritables restent mystérieux.

2. Qui sont les chefs ?

«Longtemps, la drogue a fait vivre les Izards. Le quartier vendait même aux autres cités», prévient un initié. Seulement ces dernières années, les «figures» du business ont pris du recul. Les «historiques» absents, les rivalités se sont exacerbés. «Avant tout le monde mangeait et personne ne se plaignait», insiste l'initié. Les opérations à répétition de la police ont déstabilisé l'organisation mais pas coupé les approvisionnements. Certains ont alors voulu maîtriser le deal, sans partager, et les incidents ont démarré. Depuis l'assassinat du Milano le 21 janvier, le calme semblait revenu. Précaire. La sortie de prison de Wallid Larbi-Bey en mai, faute de preuve, et un de ses amis un peu plus tôt, a envoyé un mauvais message.

3. Le rôle du milano

Depuis le 5 décembre, quand un des gérants du Milano a été pris pour cible, le snack restaurant de l'avenue de Launaguet revient comme un mauvais refrain. Pris pour cible le 5 décembre par Larbi-Bey, du moins selon ses premières déclarations, un des gérants n'a pas hésité à parler aux policiers. En retour, il n'a pas vraiment été soutenu. Ni par le quartier, ni bien sûr par les gens qu'ils avaient dénoncés. D'ailleurs au moment d'être confronté à ses agresseurs en mai, cet homme à dit stop. Pas de témoignage, pas de reconnaissance et Larbi-Bey et son complice supposé ont quitté la prison. Auparavant, le 21 janvier, Miloud Nemard 25 ans avait été assassiné au Milano le 21 janvier, et deux autres clients blessés par balle. Et le deuxième gérant, Medhi El Aouamad, 24 ans, a payé de sa vie vendredi son attachement à l'établissement de la route de Launaguet. Le Milano est fermé depuis la tuerie du 21 janvier.

4. Vont-ils s'arrêter là ?

Comment arrêter la spirale des règlements de comptes et éviter de nouveaux morts ? Les appels à témoin lancés par le procureur ressemblent à un aveu d'échec qui risque fort de rester sans écho. Dans les quartiers, les délinquants comme les habitants ne parlent pas, même sous X. Cette omertà rend très difficile des investigations où, souvent, les hommes de la police judiciaire «sentent» les pistes mais manquent d'éléments pour les concrétiser au plan procédural (lire ci-dessous). Et la réalité de ces meurtres à l'arme de guerre inquiète les policiers présents en première ligne. «Ils se tuent entre eux et nous n'arrivons pas à les arrêter. Demain, vont-ils hésiter à nous tirer dessus ?», s'interroge un policier. Les syndicats de police sont inquiets et réclament, comme l'Unité SGP police, «attention et moyens» pour lutter efficacement contre une délinquance sans limite.

Meurtres sans coupable

Si la vague de règlements de comptes qui ensanglante la ville constitue une première à Toulouse, la difficulté de mener des enquêtes dans le milieu des cités n'est, en revanche, pas une nouveauté.
Caffort : qui a tué Gérald Delbois ? En mars 2011, un samedi soir, un homme s'avance vers la cité Caffort et ouvre le feu sur Gérald Delbois, 20 ans. Touché en pleine tête, ce garçon ne survit pas à son agression. La brigade criminelle de la sûreté a remué la cité, ses trafiquants de drogue, soupçonné beaucoup de monde mais personne n'a été mis en examen. Des soupçons «très sérieux» pèsent sur certains individus mais faute de preuve, et d'arme, impossible d'envoyer un client chez le juge. Fond du dossier, le trafic de stupéfiants.
Purpan : qui a assassiné Nordine Belkacemi ? En décembre 2012, suivi par une voiture alors qu'il se rend au Room 157, un solide père de famille est criblé de balles de Kalachnikov, près de l'hôpital Purpan. Touché par de très nombreux impacts, il survit quelques heures avant de mourir à l'hôpital. Responsable de la sécurité d'un établissement de nuit, d'un caractère pas facile, Nordine Belkacemi pouvait avoir beaucoup d'ennemis. Les hommes de la police judiciaire ont soupçonné pas mal de monde. Mais aucune piste sérieuse et pas de mise en examen.
Izards : qui a tué Nabil et Miloud ? Une information judiciaire à la juridiction interrégionale spécialisée de Bordeaux, une autre à Toulouse, des soupçons mais là aussi pas de coupable, ni de mise en examen pour les deux assassinats des mois de décembre et janvier qui ont ensanglanté les Izards. Wallid Larbi-Bey a été soupçonné, et mis en en examen avec son ami dans la tentative d'homicide du gérant du Milano même s'il jurait n'y être pour rien. Pour les assassinats, difficile de les soupçonner : le 8 décembre ils se trouvaient en région parisienne et le 21 janvier en prison…

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/18/1935829-quatre-morts-et-des-zones-d-ombre.html

dimanche 17 août 2014

Un nouveau meurtre au Mirail : les enquêteurs craignent une série noire

Un homme s'est fait tirer dessus hier en début de soirée place du Milan, dans le quartier du Mirail à Toulouse. La victime est décédée à l'hôpital. Une réponse au meurtre de Beauzelle ?
Les armes ont encore parlé hier soir à Toulouse. Vers 21 heures, des coups de feu ont retenti place du Milan, au Mirail. Au moins un individu s'est avancé vers un groupe de jeunes gens qui se trouvait devant des commerces et il a ouvert le feu avec «une arme longue» selon les premiers témoignages recueillis par la police. Il a ensuite pris la fuite.
Les pompiers et une équipe médicale du Smur 31, très vite sur place, ont secouru un blessé touché par balle. Le pronostic vital de ce jeune garçon était engagé lors de l'intervention des secours. Son état de santé s'est aggravé à son arrivée à l'hôpital Rangueil. Hier soir à 23 heures, le procureur Michel Valet a d'abord parlé «d'un blessé très grave» mais le garçon n'a pas survécu malgré les soins prodigués aux urgences. Son identité n'était pas connue hier soir.
Bien sûr, moins de 48 heures après les coups de feu qui ont ensanglanté Beauzelle avec l'assassinat de Wallid Larbi-Bey, difficile de ne pas établir un lieu entre les deux affaires. «C'est trop tôt pour le dire. Beaucoup de choses doivent encore être vérifiées», a quand même estimé hier soir Michel Valet.
Sur place, sous le regard sombre et triste de quelques habitants, les hommes de la police judiciaire ont mené les investigations, comme à Beauzelle. Ils ont réalisé de longues constatations.
Cette nouvelle agression confirme la crainte générale concernant d'éventuelles répliques à l'assassinat de Wallid Larbi-Bey, connu des services de police et soupçonné, à tort ou à raison, d'être mêlé aux assassinats qui ont endeuillé le quartier des Izards, en décembre et en janvier. Mis en examen pour une tentative d'homicide sur le gérant de la pizzeria le «Milano», il a été laissé libre au mois de mai, faute d'éléments à charge.
«Les deux victimes qui ont été assassinées en décembre et en janvier n'avaient pas du tout le profil de Larbi-Bey. Lui était soupçonné et son assassinat montre que son implication dans les événements de l'hiver aux Izards ne constituait pas un délire d'enquêteur», glisse un proche des dossiers.
«Les règlements de comptes offrent toujours des enquêtes difficiles, prévient un policier toulousain. Souvent on a des idées sur les auteurs ou les commanditaires mais la difficulté consiste à les démontrer. La justice a besoin de preuves et quand on exécute un contrat, on laisse rarement sa carte de visite sur place !»
Seulement, ces assassinats posent aujourd'hui un nouveau problème à la police et la justice toulousaines : trouver une solution rapide pour éviter un enchaînement meurtrier «à la marseillaise».

Larbi-bey trop confiant ?

Quand il est rentré chez sa compagne jeudi vers 2 heures à Beauzelle, Wallid Larbi-Bey ne s'est pas méfié. D'ailleurs, il ne portait pas d'arme sur lui. Le signe d'une certaine confiance même s'il n'est pas impossible que le ménage a été réalisé rapidement avant l'arrivée des gendarmes. Pas d'arme, pas d'inquiétude, des habitudes…
Les enquêteurs de la police judiciaire ont d'ailleurs noté que l'exécution avait été précise. Cette impression n'avait pas été ressentie lors des assassinats en décembre et janvier. Qui tenaient les armes jeudi à Beauzelle ? Des Toulousains ? Des exécutants mandatés par des Toulousains ? Des tueurs qui n'ont rien à voir avec les Izards ? Hier soir place du Milan, la réponse a peut-être été moins professionnelle mais le résultat tout aussi radical. Et au Mirail, loin des Izards. Est-ce une indication de la volonté des trafiquants de La Reynerie de mettre la main sur le deal aux Izards ? Cela pourrait y ressembler.
 http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/16/1935156-nouveau-meurtre-mirail-enqueteurs-craignent-serie-noire.html

vendredi 15 août 2014

Soupçon d’infanticide : le corps découvert dans le jardin

ESSIGNY-LE-PETIT (02). Une mère de famille de 27 ans a été placée en garde à vue à la suite de la découverte du corps de son bébé, enterré dans un jardin de la commune.

Il s’agirait d’un infanticide. La garde à vue d’une mère de famille de 27 ans a été prolongée ce jeudi. Les gendarmes de Bohain-en-Vermandois, dans l’Aisne, la soupçonnent d’avoir mis fin aux jours de son bébé, qui serait né «  dans la nuit du 10 au 11 août  », indique une source proche de l’enquête. L’accouchement se serait déroulé au domicile de ses parents, à Fontaine-Notre-Dame, une commune proche de Saint-Quentin. Elle se serait ensuite rendue dans un autre village du Saint-Quentinois, à Essigny-le-Petit, là où réside sa grand-mère. C’est dans le jardin de cette dernière que le corps du nouveau-né a été découvert, dans un sac plastique, enterré sous le gazon.

« Marquée par les faits »

À ce stade des investigations, le parquet de Saint-Quentin s’est refusé à tout commentaire. Une autopsie a été diligentée afin de connaître les causes exactes du décès. Elle permettra de savoir si le nourrisson est mort-né ou si la jeune maman a mis volontairement fin à ses jours. «  Elle est marquée par les faits  », observe cette même source. Il y a quelques jours, la jeune femme s’est confiée à des proches qui ont ensuite alerté les autorités.
Mercredi, jusqu’au milieu de la nuit, les techniciens en identification criminelle de Laon se sont rendus sur place pour débuter leurs investigations. Les enquêteurs doivent maintenant déterminer si la maman avait pleinement conscience de son acte. Selon cette source judiciaire, «  un déni de grossesse  » n’est pas à exclure. La jeune maman, sans profession, ne serait pas en couple. Elle vit encore chez ses parents qui ne se seraient pas rendu compte que leur fille était enceinte. Les expertises psychologiques et psychiatriques seront déterminantes pour la suite de l’enquête.
Si celle-ci prend une tournure criminelle, le dossier ne sera plus entre les mains du parquet de Saint-Quentin mais sera transféré vers le parquet de Laon, compétent en matière criminelle. Une décision sera prise aujourd’hui. La maman pourrait être mise en examen pour « homicide volontaire ».

http://www.lunion.presse.fr/accueil/soupcon-d-infanticide-le-corps-decouvert-dans-le-jardin-ia0b0n392708

jeudi 14 août 2014

Une mère suspectée d'avoir enterré son bébé

ESSIGNY-LE-PETIT (02). Une mère a été placée ce jeudi après-midi en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Bohain-en-Vermandois, dans l'Aisne, révèlent nos confrères du Courrier picard
Selon leur informations, la jeune femme aurait tué son nourrisson avant de l'enterrer dans son jardin. Des militaires de la compagnie de Saint-Quentin sont venus à son domicile dans la soirée du mercredi 13 août. Pour le moment, le parquet de Saint-Quentin se refuse à tout commentaire. Une autopsie du bébé a été demandée pour connaître les causes du décès.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/une-mere-suspectee-d-avoir-enterre-son-bebe-ia0b0n392488

Cadavres de chiens près de Perpignan : une puce électronique pour faire avancer l'enquête

Ce mercredi, accompagnés d'un vétérinaire, les gendarmes ont examiné le charnier canin découvert jeudi dernier. Une puce pourrait faire avancer l'enquête.
Sur le site du Soler où des cadavres de chien où ils avaient découvert un véritable charnier de chiens, les gendarmes ont fait plusieurs découvertes mercredi. Il y a tout d'abord cette puce électronique que le vétérinaire qui les accompagnait a trouvée sur l'un des cadavres de chiens putréfiés découverts jeudi dernier dans un sous-bois, à proximité de la voie ferrée du Soler
On va pouvoir procéder à l'identification de l'animal et contacter son propriétaire. Ça va nous permettre d'avancer" s'est félicitée la directrice de la SPA de la route de Prades, Sylvie Quintana, qui était également de l'expédition. Mais ce n'est pas tout. "Nous avons également mis au jour un huitième corps que nous n'avions pas vu la dernière fois car il était à moitié enterré", dévoile Sylvie Quintana.
Dépouilles brûlées
Autre nouvel élément : toutes les dépouilles, à l'exception d'une, auraient été brûlées. Et le charnier comprendrait au moins un chiot. Pour mémoire, après avoir découvert l'amas de cadavres de chiens en décomposition, la directrice de la SPA avait immédiatement porté plainte à la gendarmerie. Ouvrant ainsi la voie à l'enquête en cours.
"J'ai décidé de déposer plainte car ça ressemblait fort à un trafic de chiens pour des combats ou des laboratoires, explique la protectrice des animaux. A ce stade, tout est possible". Certes. Mais, pour l'heure, et en attendant que la puce livre ses secrets, rien n'est sûr. L'enquête se poursuit.

http://www.lindependant.fr/pyrenees-orientales/perpignan/

mercredi 13 août 2014

Mariage agité aux Salvages : l'enquête est bouclée

Les différents incidents, notamment routiers, qui avaient émaillé le cortège d'un mariage aux abords de la mairie de Castres puis jusqu'à la salle de la Papeterie des Salvages à Burlats le 26 avril dernier ont fait l'objet d'une enquête au commissariat de Castres, enquête qui vient d'être bouclée et a été transmise au parquet de Castres en vue de poursuites. A l'appui de plusieurs auditions mais aussi des images fournies par la vidéosurveillance de la ville, six personnes notamment sont concernées pour des infractions au code de la route pour l'essentiel : défaut de plaques d'immatriculation, non-port de casque, entrave à la circulation. Certains faits relèvent de contraventions et d'autres sont délictuels. Les contrevenants reconnaissent en général à demi-mot leur implication mais ont surtout tenté de minimiser le trouble causé cet après-midi-là.
Rappelons en effet que le cortège du mariage avait dégénéré en véritable rodéo en fin d'après midi. Cela avait commencé à la mairie mais cela s'est amplifié au fil du trajet entre l'hôtel de ville et les Salvages. Des participants au cortège, ont eu des comportements exubérants mais parfois même dangereux pour les autres usagers de la route. Certains se sont même permis d'occuper la voie de gauche et même de bloquer la circulation à différents endroits, notamment au niveau du rond-point du Martinet puis aux Salvages.
Des jeunes, identifiés comme issus du quartier d'Aillot, roulaient n'importe où à moto ou sur des quads, sans casques ...etc.
De tels débordements avaient contraint les gendarmes à mobiliser 25 hommes pour rétablir la tranquillité publique et puis finalement dans la soirée, le calme avait fini par s'imposer.
Rappelons enfin que des courriers de commerçants castrais avaient été adressés au maire afin de protester vis-à-vis du trouble causé non seulement sur la route mais aussi aux abords de la mairie.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/13/1933598-mariage-agite-aux-salvages-l-enquete-est-bouclee.html

mardi 12 août 2014

Disparition de la jeune biotoise: la gare de Nice au centre des recherches

Toujours sans nouvelles de la jeune Biotoise disparue depuis vendredi soir, les policiers, les gendarmes mais aussi la famille multiplient les investigations
Le temps ne fait qu'ajouter à l'angoisse. Trois jours après sa disparition, les parents de Julia Coffe sont toujours sans nouvelles de leur enfant. Âgée de 14 ans, l'adolescente a disparu vendredi soir, après avoir quitté le domicile familial de Biot.
Les recherches se sont poursuivies hier, en se focalisant notamment sur Nice. « Des témoins l'auraient aperçue à plusieurs endroits dans le centre-ville, dès le vendredi soir », confient les enquêteurs.
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La piste la plus sérieuse mène au parvis de la gare SNCF, où elle a été reconnue, samedi dans la journée, par un témoin qui l'aurait vue descendre d'une voiture.
A-t-elle été déposée à la gare ? Par qui ? A-t-elle pris un train ? Et, si oui, pour quelle destination ? Aidés par la sûreté ferroviaire, les gendarmes vont visionner les films des caméras de vidéo-surveillance de la gare.
Un travail minutieux et difficile, surtout en cette période estivale où la station ferroviaire est toujours bondée.
Pays frontaliers avertis
Recueillir la dizaine de témoignages qui a suivi l'appel à témoin, regrouper les informations, vérifier les pistes… Une trentaine de gendarmes de la brigade de recherche de Cannes et de la brigade de Valbonne, aidée par les différents services de police de Nice, planchent sur cette disparition inquiétante.
« Les pays frontaliers ont été aussi avertis, notamment le centre de coopération policière et douanière de Vintimille », assurent encore les militaires.
Les parents de la jeune fille, accompagnés d'amis, étaient aussi mobilisés à Nice, hier, pour distribuer des affiches et glaner de nouvelles informations. Des proches qui se montrent très inquiets depuis la disparition de Julia, qui a suivi une dispute avec son père vendredi soir.
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L'adolescente est partie de sa maison à pied. Sans argent. Elle aurait rejoint la gare routière d'Antibes. Passagère d'un deux-roues, elle aurait été déposée place Guynemer par une jeune fille de son âge. Avant de rejoindre Nice dans la soirée.
 

http://www.nicematin.com/nice/disparition-de-la-jeune-biotoise-la-gare-de-nice-au-centre-des-recherches.1860597.html

lundi 11 août 2014

Enquête sur une arme, factice ou non, brandie par un manifestant pro-palestinien

U ne enquête préliminaire pour port d'arme a été ouverte notamment pour déterminer si une arme, brandie samedi par un manifestant pro-palestinien à Paris, est factice ou réelle
Une enquête préliminaire pour port d'arme a été ouverte notamment pour déterminer si une arme, brandie samedi par un manifestant pro-palestinien à Paris, est factice ou réelle, a-t-on appris dimanche de source judiciaire. Présenté comme celui qui la tenait et qui s'est livré à un simulacre d'exécution d'enfants, un homme a affirmé sur France Info qu'il s'agissait d'un jouet pour "une mise en scène de ce qui se passe en réalité en Palestine". "On a fait cette mise en scène déjà trois fois pendant les manifestations", a-t-il ajouté.
L'arme ressemblait à une kalachnikov
Juste avant le début de la manifestation propalestinienne, un homme en treillis militaire avait mis en joue des enfants qui se sont effondrés au sol tandis que des bruits de balles étaient diffusés, avaient constaté des journalistes de l'AFP. L'arme ressemblait à une kalachnikov, mais rien ne permet d'établir qu'il ne s'agit pas d'une réplique, selon des sources proches de l'enquête. L'enquête préliminaire, confiée à la police judiciaire parisienne, aura notamment pour objectif d'éclaircir ce point. Juste après la scène, un témoin a affirmé avoir vu une kalachnikov dans une voiture, mais rien de tel n'a été découvert après la fouille immédiate de ce véhicule, a indiqué une source policière.
"On peut le déplorer, mais il y a souvent ce genre de scènes dans ce type de manifestations", a relevé une source proche de l'enquête. A Paris, entre 3 500 personnes selon la police et jusqu'à 8 000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi sans incident contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.

http://www.midilibre.fr/

dimanche 10 août 2014

Appel à témoin après la disparition de Julia, une Biotoise de 14 ans

Les gendarmes de Valbonne ont lancé ce samedi un appel à témoin après la disparition de Julia Coffe, âgée de 14 ans.
L’adolescente n’a plus donné de nouvelles après avoir quitté, vendredi dans la soirée, à pied, le domicile familial situé à Biot.
Julia mesure 1,59m et pèse environ 43kg. Elle a les cheveux châtain clair, longs, avec les pointes blondes et les yeux gris-vert.
Elle était vêtue au moment de sa disparition d’un bermuda gris, d’un tee-shirt blanc et était chaussée de claquettes couleur corail.
La jeune fille a été aperçue pour la dernière fois dans le secteur d’Antibes où ses parents tiennent un restaurant.
Toute personne disposant d’informations est priée de contacter la gendarmerie de Valbonne au 04.93.65.22.40 ou 06.46.10.30.30.

http://www.nicematin.com/antibes/appel-a-temoin-apres-la-disparition-de-julia-une-biotoise-de-14-ans.1857412.html

vendredi 8 août 2014

Règlement de comptes à Marseille : une dizaine de gardés à vue

Une dizaine de suspects ont été placés en garde à vue jeudi dans l'enquête sur l'assassinat d'un homme à la Kalachnikov, le 18 juillet, dans les quartiers nord de Marseille, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier, confirmant une information de RTL. Leur garde à vue peut durer jusqu'à quatre jours, a-t-on ajouté de même source.
Mortellement touché par des tirs de Kalachnikov. Zakary Remadnia, 24 ans, circulait à scooter dans le 14e arrondissement, à proximité immédiate de l'entrée du camp militaire de Sazinte-Marthe, lorsqu'une voiture s'est portée à sa hauteur, l'a dépassé puis l'a fait chuter. Il avait alors tenté de prendre la fuite, pourchassé par deux des occupants de la voiture avant d'être mortellement touché par des tirs de Kalachnikov. Une cinquantaine de douilles avaient été retrouvés sur place.
La victime auteur de plusieurs règlements de comptes. Zakary Remadnia "semblait diriger l'un des 'plans stups' de la cité Font-Vert et il est soupçonné d'être lui-même auteur de plusieurs règlements de comptes dans les Bouches-du-Rhône et en région parisienne au printemps", avait déclaré au moment des faits le procureur de la République de Marseille, Brice Robin. Il s'agissait du neveu de l'adjointe au maire et conseillère régionale (UMP) Nora Preziosi, qui avait déjà perdu en 2012 un autre de ses neveux dans des conditions similaires
Quinze règlements de comptes depuis janvier. Ces probables représailles intervenaient après deux autres règlements de comptes ou assimilés en une semaine à Marseille, toujours dans les quartiers Nord, une série très rarement observée. Trois interpellations avaient eu lieu dans le cadre des enquêtes sur ces homicides. Depuis, un homme de 32 ans connu pour trafic de stupéfiants a été tué par balles le 2 août au cours d'un règlement de comptes, le quinzième depuis le début de l'année dans la région marseillaise.
En visite à Marseille le 22 juillet, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait salué les résultats obtenus en matière d'élucidation de ce type d'affaires dans la cité phocéenne, se félicitant d'un taux d'élucidation passé à 45% en 2013, contre 20% en 2012.
 

jeudi 7 août 2014

Vol de cocaïne au «36»: Le policier suspect aurait gagné de l'argent grâce aux jeux, pas à la drogue

L'un des frères du policier mis en examen et incarcéré mercredi a assuré que «depuis des années et des années, il joue au loto sportif»...
L'argent liquide trouvé sur le brigadier de police, soupçonné du vol de 52 kg de cocaïne, lors de son arrestation provient de gains à des jeux d'argent et non du trafic de drogue, a affirmé jeudi l'un de ses frères.
Interrogé par RMC à son domicile près de Perpignan, Jérémy, l'un des frères du policier mis en examen et incarcéré mercredi, a assuré que «depuis des années et des années il joue au loto sportif, et même à des jeux en ligne. Et il gagne.» «Tout lui réussissait», a-t-il ajouté. «Alors en un claquement de doigt tout balayer d'un coup, jamais. Cela ne vaut pas deux millions d'euros [la somme estimée à la revente de la quantité de cocaïne volée]. Il n'est pas dépensier, il n'a pas de besoin d'argent particulier. L'argent, il le gagne honnêtement», selon son frère.
Pour sa part sa soeur, Eloïse, estime «complètement ahurissant» que le suspect filmé par les caméras de surveillance et vu par une femme policier à la sortie du 36 quai des Orfèvres ait pu sortir avec deux lourds sacs sans avoir été contrôlé. Le brigadier a été mis en examen mercredi puis placé en détention provisoire. Il est poursuivi pour détournement ou soustraction de biens par une personne dépositaire de l'autorité publique, transport, détention, offre, cession de drogue, ainsi que blanchiment de trafic de stupéfiants en bande organisée.

http://www.20minutes.fr/societe/1426191-vol-cocaine-36-policier-suspect-gagne-argent-grace-jeux-drogue-selon-freres

mercredi 6 août 2014

Val-d'Oise: un homme séquestré dans une voiture et passé à tabac

Deux personnes ont été interpellées dans la nuit de lundi à mardi après avoir séquestré et passé à tabac un homme dans une voiture. Les faits se sont déroulés à Sannois (Val-d'Oise) aux alentours de 23 heures lorsque deux individus ont obligé leur victime à monter dans leur voiture. Ils auraient alors infligé de nombreux coups à leur victime.
 Selon les premiers éléments de l', l'enlèvement pourrait être lié à un différend de nature financière. Prévenus par un témoin, des policiers du commissariat de Sannois ont réussi à retrouver la trace de l' aux alentours d'une heure du matin. Ses deux occupants ont aussitôt été interpellés et placés en garde à vue.

Grièvement blessée, la victime a été hospitalisée. Elle a reçu de multiples blessures, notamment au visage, s'apparentant à «des actes de torture». Toutefois, ses jours ne sont pas en danger.

Une enquête pour «enlèvement», «séquestration» et «actes de torture et de barbarie» a été ouverte. Elle a été confiée à la police judiciaire de Versailles


http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/val-d-oise-un-homme-sequestre-dans-une-voiture-et-passe-a-tabac-06-08-2014-4048505.php

mardi 5 août 2014

Corps calciné de Vallauris: c'est un assassinat

L’homme retrouvé calciné dans une caravane incendiée à Vallauris le 14 juillet dernier a été tué par arme à feu. Il s’agit d’un ressortissant belge
Il aurait été tué par arme à feu et son meurtre aurait été maquillé en incendie.
L'homme, dont le corps a été retrouvé complètement calciné le 14 juillet dernier dans les décombres de l'incendie d'une caravane, dans la zone industrielle de Vallauris, à la Porte 12 du chemin de Saint-Bernard, n'est pas mort accidentellement, mais a été assassiné.
Le parquet de Grasse a confimé hier avoir ouvert une information judiciaire pour « assassinat» et « incendie volontaire ». L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Nice.
C'est lors de l'autopsie réalisée que les enquêteurs du commissariat d'Antibes, initialement saisis du dossier, ont découvert que l'homme avait été tué par arme à feu. Ils l'ont ensuite identifié comme étant Geoffrey Bouly, un Belge de 35 ans.
>>LIRE AUSSI.
Selon les premiers éléments de l'enquête, ce sujet belge s'était installé à la fin du mois de juin dans ce terrain vague.
Les enquêteurs cherchent à savoir pourquoi cet homme avait atterri sur la Côte d'Azur et à retracer son itinéraire. Pourquoi s'était-il installé à cet endroit-là. Voulait-il se cacher ? Son passé judiciaire dans son pays en est-il la cause ?
L'homme n'est en effet pas un inconnu de la justice belge. En effet, en 2008, alors âgé de 29 ans, il avait été condamné à une peine de 37 mois de prison pour recel dans une affaire de vol de bijoux à Waterloo. L'un de ses complices a quant à lui été condamné à six ans de prison.
A-t-il été victime d'un règlement de compte ? On lui avait en tout cas déjà tiré dessus à Bruxelles, indique le journal belge La Dernière Heure.

http://www.nicematin.com/cannes/corps-calcine-de-vallauris-cest-un-assassinat.1851457.html

dimanche 3 août 2014

Vol de cocaïne au "36" : le suspect "posséderait sept appartements" à Perpignan

Selon de tout premiers éléments d'enquête, le suspect, dans l'affaire du vol de cocaïne au "36", serait "propriétaire de sept appartements" à Perpignan.
Fin du suspense et enquête éclair: un brigadier de police a été interpellé samedi soupçonné de la disparition inédite de plus de 50 kg de cocaïne au 36 Quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire (PJ) parisienne. Le suspect, un homme de 34 ans affecté à la brigade des stupéfiants depuis plusieurs années et dont le profil de "ripou" qui se dessine intrigue, a été interpellé à la mi-journée sur son lieu de vacances vers Perpignan, ont annoncé dans un communiqué commun le préfet de police de Paris et le procureur de la République, confirmant une source policière à l'AFP. Selon cette source policière, il a été aussitôt placé en garde à vue et devait être entendu par les enquêteurs de "la police des polices" (l'Inspection générale de la police nationale, IGPN) à Paris où il doit être transféré par avion.
"Ce type de dérive ne peut exister dans la police"
Le suspect, "beau gosse", est considéré comme "quelqu'un de confiance", plutôt "passe-muraille", selon des sources policières, mais beaucoup "se posent des questions sur son attitude récente". Selon de tout premiers éléments d'enquête, il serait "propriétaire de sept appartements" à Perpignan, un train de vie qui intéresse les enquêteurs et des complicités ne sont pas exclues "voire même dans la police" mais pas au "36", assurent ces sources. Samedi matin, quelques heures à peine avant son interpellation, il appelait encore les collègues de son groupe pour faire le point sur les dossiers en cours, selon une source policière. Le ministre de l'Intérieur a annoncé la suspension du suspect à titre conservatoire. "Si l'enquête devait confirmer son implication, et dès que j'aurai connaissance des conclusions de cette enquête, je prendrai toutes les sanctions et autres dispositions nécessaires", a déclaré Bernard Cazeneuve. "Ce type de dérive ne peut exister dans la police", a-t-il martelé, évoquant "une affaire extrêmement grave".

Électrochoc au "36"

Des perquisitions étaient menées samedi sur le lieu de villégiature du suspect, ainsi qu'à son domicile parisien, a dit la source policière. C'est la fin d'une énigme que n'auraient pas reniée les auteurs de polars s'étant largement inspirés de la légende du "36". La disparition de 52,6 kg de cocaïne, estimés à 2 millions d'euros à la revente et saisis le 4 juillet par la brigade des Stups', y a suscité une forte émotion : elle est inédite, par son ampleur, dans les annales de la police. Jeudi matin, la drogue ne se trouvait plus dans la salle des scellés ultra sécurisée dont l'accès nécessite de signer un registre et d'être accompagné d'un fonctionnaire en possédant la clé. L'IGPN s'était rendue "sans délai" sur place et le "36" a été minutieusement perquisitionné. Les enquêteurs se sont intéressés à un homme qui a été "vu entrant dans les locaux avec deux sacs et en ressortant peu après et ce, dans la nuit du 24 au 25 juillet". L'exploitation des moyens vidéo autour du "36" a permis "d'établir une forte ressemblance entre cet individu et un fonctionnaire des Stups'.
La drogue - qui n'avait pas été retrouvée en fin d'après-midi - provenait d'une saisie réalisée à l'issue d'une longue enquête, dans laquelle quatorze suspects ont été arrêtés et 48 pains de cocaïne, d'environ 1 100 grammes chacun, saisis dans un appartement parisien, précise le communiqué. La plupart des policiers interrogés vendredi par l'AFP faisaient part de leur "incrédulité" et évoquaient "un coup de tonnerre, un électrochoc si le vol est avéré", avaient dit des sources policières. D'autant que le "36" a été secoué par un scandale il y a quelques mois avec l'inculpation de deux policiers de la brigade de recherche et d'intervention (BRI), soupçonnés d'avoir violé une Canadienne dans leurs locaux. L'audition du suspect permettra d'en savoir plus sur ses motivations et surtout s'il a bénéficié de complicités - outre, peut-être, dans la police - de voyous et/ou trafiquants. Des affaires "ont capoté" récemment à la brigade des Stups', disent les sources, sans lien établi avec le brigadier qui a, par ailleurs, fait toute sa scolarité à Perpignan et est marié. Il a été interpellé alors qu'il faisait ses courses.

http://www.midilibre.fr//2014/08/02/vol-de-cocaine-au-36-le-suspect-possederait-7-appartements-a-perpignan,1033210.php

samedi 2 août 2014

Le cycliste Marco Pantani a-t-il été assassiné ?

A-t-il été contraint de prendre la cocaïne mortelle qui l'a fait succomber ? Le coureur Marco Pantani a-t-il été assassiné ? C'est l'hypothèse que va désormais étudier la justice italienne. 10 ans après la mort du cycliste, la justice a rouvert l'enquête.

Les circonstances de sa mort n'avaient jamais été clairement élucidées. Le 14 février 2004, Marco Pantani était retrouvé mort dans une chambre d'un petit hôtel-résidence à Rimini, une station balnéaire sur l'Adriatique. Le coureur cycliste, adulé en Italie, venait de succomber à une surdose de cocaïne. Dix ans après, la justice italienne vient de rouvrir une enquête sur les circonstances du décès du "Pirate". Objectif :  déterminer si la surdose de cocaïne dont il a été  victime n'aurait pas été administrée par un tiers. En d'autres termes, Marco Pantani aurait peut-être été assassiné.

"Pantani a été tué" titre ce samedi la Gazzetta dello sport.  Le journal indique que le parquet de Rimini (est) a rouvert  l'enquête pour "homicide avec altération de cadavre et  des lieux du crime". "Marco Pantani aurait été frappé et contraint à boire la cocaïne (mélangée  à de l'eau, ndlr)", explique le quotidien sportif
Un coup de théâtre Pour la Repubblica, l'hypothèse du meurtre est un "coup de théâtre" mais  qui se devinait déjà dans un livre écrit en 2007 par le journaliste et écrivain  français Philippe Brunel, intitulé "Vie et mort de Marco Pantani". "La solitude qu'il cherchait tant en pédalant avec autant de joie a été une  dernière et difficile compagne. Mais si quelqu'un lui a donné un coup de pousse  pour franchir le dernier pas, il est juste que ça se sache", écrit le quotidien.
Des éléments troublants, une enquête baclée?  
Déjà, dans un livre publié en 2007, intitulé "Vie et mort de Marco  Pantani", le journaliste et écrivain français Philippe Brunel dénonçait  l'enquête, l'estimant bâclée et trop rapidement conclue sur l'hypothèse d'une  surdose de cocaïne.
Or, les doutes sont nombreux, selon la Repubblica: "Des coups compatibles  avec une rixe", "des signes prouvant que le cadavre a été déplacé", "une  quantité folle de drogue dans le corps", "une bouteille d'eau suspecte" et  jamais analysée, etc.
Et le tout, "dans une chambre au chaos trop rangé", où, selon la première  enquête, "personne n'est entré ni sorti", ce qui avait exclu d'office à  l'époque l'intervention d'un tiers, poursuit le journal.
Tous ces éléments troublants, ajoutés à une certaine "omerta" dans cette  Riviera romagnole baignée alors par le trafic de drogue, sont contenus dans un  nouveau rapport, mandaté par la famille Pantani et confié au professeur  Francesco Maria Avato.

Selon cet expert médico-légal, "la grande quantité de drogue trouvée dans  le corps de Pantani n'a pu être prise que diluée dans de l'eau". Etant donné la quantité de cocaïne retrouvée (plusieurs dizaines de  grammes, soit six fois la dose létale), avalée volontairement, elle aurait  forcément "brûlé la bouche et enflammé l'estomac".

Autres éléments mystérieux: les restes du petit déjeuner retrouvé dans  l'estomac du coureur et jamais commandé à la réception de l'hôtel. Et quid de  la glace ingérée ce matin-là alors que le frigo de la chambre n'avait pas de  freezer ? Pour l'expert, tout cela ne peut s'expliquer que par l'intrusion d'une ou  plusieurs personnes, sur une "scène de crime sensiblement polluée" par la  suite, "violant en cela toute procédure légale".
"A tous ceux qui ont cru en mon Marco" La mère de Pantani, Tonina, qui n'a jamais cru à la thèse du suicide, a  posté quant à elle sur sa page Facebook, dans la nuit de vendredi à samedi, un  message confirmant la réouverture de l'enquête. "Il y a 16 ans, le 2 août (1998 ndlr), Marco remportait le Tour de France  et cette année, dix ans après sa mort, (...) je vous fais part d'une nouvelle:  à tous les tifosi et à tous ceux qui ont cru en lui et aimé mon Marco,  l'enquête est rouverte pour homicide", a-t-elle écrit.
 
Entre ombre et lumière Panatni a oscillé pendant plus de dix ans entre succès et échecs, entre ombre(s) et lumière(s). D'un côté, un doublé Tour d'Italie-Tour de France en 1998 et, plus globalement, de fantastiques exploits en montagne. De l'autre, des soupçons de dopage, un long feuilleton juridico-sportif, une dépression puis une mort soudaine, à 34 ans. Lorsqu'il déboule dans le peloton professionnel en 1992, Marco Pantani est déjà un cas à part. Son aspect physique -petit gabarit (1m70 pour à peine 60 kg), oreilles décollées, crâne rasé- lui vaut rapidement le surnom d'"Elefantino", "Petit éléphant". Mais c'est surtout son tempérament qui le distingue du lot. Alors que l'époque est aux rouleurs, ses qualités de grimpeur hors pair lui accordent le soutien sans faille du public. Sans calculer et sans se ménager, le "Pirate" n'hésite pas à se lancer à l'abordage dès que le peloton commence les ascensions des cols, comme Charly Gaul ou Federico Bahamontes en leurs temps. En 1994, pour sa première participation, il termine 3e du Tour de France. L'année suivante, il gagne deux étapes, dont celle mythique de l'Alpe-d'Huez.
Mais la malchance va doublement le rattraper. A l'automne 1995, sa carrière est brisée net quand il est renversé par une voiture lors de Milan-Turin. On craint qu'il ne soit perdu pour le cyclisme. Il mettra plus d'un an pour retrouver la compétition. Au Giro 1997, c'est un chat noir qui traverse devant lui sur la chaussée. La blessure est grave, mais il remonte sur le podium du Tour dès juillet.
 
Vainqueur du Tour... de l'affaire Festina
 
Symboliquement, sa carrière va connaître son apogée en 1998, l'année même où le cyclisme est au bord de l'implosion avec l'affaire Festina. Début juin, il devient tout d'abord le héros de toute l'Italie en ramenant le maillot rose d'un Giro taillé sur mesure en sa faveur. Avec son nouveau look -bandana et barbichette ont rejoint le crâne chauve-, il y a gagné un nouveau surnom, "il Pirata". Un mois plus tard, le "Pirate", cycliste désormais plus complet, se présente sur le Tour où la bataille s'annonce rude face à Virenque et Ullirch.

Il n'a pas besoin de battre le premier, exclu. Il va atomiser le second dans une étape de légende. Dans des conditions dantesques -pluie, vent, neige fondue-, il démarre seul dans le mythique Galibier, à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée fixée aux Deux-Alpes. Au terme de cette longue échappée solitaire, il laisse finalement son rival à plus de huit minutes, s'empare du Maillot Jaune et fait entrer l'adjectif "Pantanesque" dans le vocabulaire sportif. Premier Italien à s'imposer à Paris depuis Felice Gimondi en 1965, il restera néanmoins le vainqueur du "Tour du dopage", en gardant une rancune tenace contre les médias.
 
Exclu du Giro

En 1999, toujours au sommet de sa forme, Marco Pantani domine le Giro de la tête et des épaules, A deux jours de l'arrivée, il porte le maillot rose. C'est avant un séisme dont les répliques le poursuivront jusqu'à sa mort : un contrôle sanguin révèle un taux d'hématocrite trop élevé, seul signe décelable d'une prise d'EPO. Comme le veut le règlement, il est exclu de la course, dans une atmosphère de scandale.

A partir de ce jour, il alimentera plus souvent les rubriques faits divers que les pages cyclisme. Ses dépressions alternent avec ses tentatives de retour, parfois réussies comme sur le Tour en 2000 où son lustre d'antan lui permet de s'imposer à deux reprises. Mais en 2001, après une suspension pour "fraude sportive", c'est la rechute. Dans un Giro où les carabiniers jouent le premier rôle, on découvre une seringue dans sa chambre d'hôtel. Nouveau scandale, nouvelle suspension, nouveau passage devant les tribunaux.

Même s'il sera finalement ............... LA SUITE SUR CE LIEN............ 
http://lci.tf1.fr/sport/le-cycliste-marco-pantani-a-t-il-ete-assassine-8461736.html
Michel Neyret, ancien numéro 2 de la police judiciaire de Lyon suspecté de corruption, vient de recevoir un courrier qui signifie la fin de l’instruction judiciaire menée à Paris.
Selon cet « avis à partie », les juges estiment que leurs investigations sont officiellement terminées. Ouvert depuis trois ans, le dossier compte plus de 20 tomes et 2500 cotes. Douze personnes sont mises en examen. Le commissaire révoqué est principalement poursuivi pour des cadeaux et des relations douteuses avec des personnages en délicatesse avec la justice, en échange de présumés services. La procédure n’est pas pour autant achevée. Il reste la possibilité aux avocats d’effectuer des demandes d’actes. Viendra ensuite le règlement et le réquisitoire du parquet, avant l’ultime ordonnance des juges d’instruction : le renvoi devant un tribunal. Cette procédure devrait prendre plusieurs mois. Plusieurs protagonistes, notamment les autres policiers incriminés, souhaitent un non-lieu. Le procès ne se tiendra pas avant la fin de l’année prochaine, à Paris. 

http://www.leprogres.fr/rhone/2014/08/01/affaire-neyret-l-enquete-est-officiellement-terminee

Déjà poursuivi pour vol, un Bergeracois est interpellé pour violences conjugales à Pau

Un homme originaire de Bergerac a été placé en garde à vue jeudi à Pau (64) pour avoir porté des coups sur sa compagne, alors qu'il avait déjà une autre affaire judiciaire sur le dos
Le jeune homme de 30 ans n'en est pas à son coup d'essai. Fort d'un casier judiciaire portant 14 mentions, un Bergeracois placé en semi-liberté aurait d'abord commis un vol à Bordeaux (33), le 27 juillet, puis violenté sa nouvelle compagne à Pau (64), jeudi matin.
 
La première infraction aurait dû le reconduire en prison, mais le tribunal a renvoyé sa comparution immédiate pour vol en le laissant libre.

C'est finalement un autre fait qui pourrait l'inquiéter. Sa compagne a appelé le 17, jeudi matin, en expliquant qu'il l'avait frappé et avait tenté de l'étrangler. Des marques sur son corps ont confirmé ce témoignage.

Interpellé chez la victime, le trentenaire était alcoolisé (0,90 g par litre de sang).

Placé en garde à vue, il devrait être déféré cet après-midi avant de comparaître devant le tribunal correctionnel lundi.


http://www.sudouest.fr/2014/08/01/deja-poursuivi-pour-vol-un-bergeracois-est-interpelle-pour-violences-conjugales-1630971-1980.php

vendredi 1 août 2014

Perquisition à la brigade des stup’ après la disparition de 50 kg de cocaïne

Imbroglio et mystère au 36 Quai des Orfèvres, siège légendaire de la police judiciaire parisienne immortalisé par le commissaire Maigret : jeudi soir, une perquisition était menée à la brigade des stupéfiants après la disparition de plus de 50 kg de cocaïne, qui pourraient avoir été dérobés.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les hommes de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, «police des polices") enquêtent sur la disparition inexpliquée de cette drogue estimée à la revente à plusieurs millions d’euros. Elle est survenue vraisemblablement entre le 23 juillet et jeudi matin, jour où la disparition a été découverte.
La cocaïne avait été saisie début juillet par la brigade des stups’ dans le cadre d’une enquête au long cours, ont précisé des sources proches de l’enquête. Elle avait été entreposée comme il est d’usage dans une pièce sécurisée et blindée avec les scellés de l’affaire. Elle était encore là le 23 juillet, selon ces sources, et elle n’y était plus jeudi, quand sa disparition a été constatée.
Une enquête a été aussitôt ouverte, qualifiée de très sensible en l’état des investigations. «Toutes les hypothèses sont ouvertes» à cet égard, dont celle d’un vol, ce qui serait, pour les habitués des lieux, «sans précédent». Cela restait en tout cas jeudi soir un mystère, digne d’un polar que ne renierait pas Simenon.
Dans un communiqué diffusé dans la soirée, la préfecture de police de Paris, dont dépend le «36», a confirmé l’affaire. «Informé de la disparition de 51 kg de scellés de cocaïne à la brigade des stupéfiants» de la PJ parisienne, dit le texte, «et parallèlement à l’enquête judiciaire ouverte par le parquet de Paris, le préfet de police a immédiatement saisi l’IGPN d’une enquête administrative».
«Cette enquête portera sur le respect des règles applicables en matière de gestion des scellés dans les locaux de cette brigade et d’une manière générale sur le site du +36 quai des Orfèvres+», a fait valoir la préfecture, en anticipant d’éventuels développements potentiellement lourds de conséquences : «si les enquêtes (...) démontrent que la loi a été enfreinte» et «que des manquements aux règles déontologiques ont été commis, des sanctions très fermes seront immédiatement prises».

Grands moyens

La «police des polices» a en tout cas déployé les grands moyens, ratissant tous les recoins du célèbre «36 Quai des Orfèvres», où se trouve le siège de la brigade des stups’ mais aussi celui de la criminelle. Des locaux vétustes mais historiques, un lieu mythique qui a vu défiler les plus grands criminels et fêté en 2013 son centenaire.
La fouille était opérée avec l’aide de chiens spécialisés dans la recherche de drogue et devait se poursuivre une partie de la nuit «si nécessaire», selon les sources proches de l’enquête.

Le «36», filmé par les plus grands cinéastes, avait été secoué par un scandale en avril dernier. Quatre policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), l’"antigang», installée non loin de la brigade des stupéfiants, avaient été interpellés, soupçonnés d’avoir violé une Canadienne de 34 ans, dans leurs locaux mêmes.

Deux des policiers ont été mis en examen pour viol en réunion et placés sous contrôle judiciaire, tandis qu’un troisième a été entendu sous le statut de témoin assisté par un juge d’instruction. L’un des mis en examen a reconnu une relation sexuelle avec la plaignante, soutenant qu’elle était consentante.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2014/07/31/perquisition-a-la-brigade-des-stup-apres-la-disparition-de-50-kg-de-cocaine