samedi 16 février 2013

Trois carcasses de cheval envoyées en France contiendraient un anti-douleur nocif

Selon le ministre britannique de l'Agriculture, trois carcasses de cheval contenant de la phenylbutazone sont peut-être rentrées dans la chaîne alimentaire française. La viande contenant ce produit présente toutefois peu de risques pour la santé humaine, à moins de manger 500 hamburgers de cheval par jour.
La fraude vire-t-elle au scandale sanitaire? Des traces de phenylbutazone ont été découvertes sur trois carcasses de cheval provenant d'abattoirs britanniques. Cet anti-douleur pour chevaux s'avère en effet nocif pour la santé. Il peut notamment provoquer de "graves réactions", notamment une diminution de la production de globules rouges, blancs et de plaquettes. Lorsqu'un animal reçoit ce médicament, il est immédiatement écarté de la filière alimentaire.
Le ministre britannique de l'Agriculture, David Heath, a précisé aux députés que des traces de ce produit avaient été détectées dans huit carcasses testées au Royaume-Uni et que trois d'entre elles étaient peut-être entrées dans la chaîne alimentaire en France. En revanche, cet anti-douleur n'a pas été détecté dans les produits de la marque Findus testés au Royaume-Uni, a-t-il ajouté.
Les animaux traités à la phenylbutazone ne sont pas autorisés à entrer dans la chaîne alimentaire. Mais selon le ministère britannique de la Santé, la viande contenant de ce produit "présente un très faible risque pour la santé humaine". Cet anti-douleur est prescrit "communément aux chevaux", mais aussi "à certains patients atteint d'une forme sévère d'arthrite", souligne un communiqué publié sur son site.
"Aux niveaux auxquels il a été trouvé, une personne devrait manger 500 à 600 hamburgers par jour, composés à 100% de viande de cheval, pour se rapprocher de la dose quotidienne limite pour l'homme", a-t-il assuré.
La FSA avait lancé un audit de tous les abattoirs produisant de la viande de cheval au Royaume-Uni après la découverte mi-janvier par les autorités irlandaises que des hamburgers (...) Lire la suite sur lexpress.fr

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