Une équipe de France Télévisions menée par le journaliste Nicolas Geay, dans un reportage qui est diffusé dimanche 16 novembre au cours de l’émission Stade 2 (à partir de 17h25), a rencontré le procureur en charge de l’enquête qui affirme avant même qu’elle soit close : «L’avocat (de la famille Pantani) laisse entendre que la police avait déjà une thèse préconçue et qu’elle n’a pas étudié certaines preuves importantes mais je n’ai aucune raison de croire que c’est vrai.
Les négligences de l’enquête, évidentes selon la famille, sont résumées mais aussi relativisées par Jean-Marc Bloch, l’ancien directeur du SRPJ de Versailles consulté par les journalistes de Stade 2 : «Le travail n’est pas mal fait pour un décès accidentel. Pour une scène de crime, c’est parfois un peu léger.»
Pantani a-t-il été assassiné ? Par un dealer venu lui voler son argent ? A cause d’une dispute qui aurait mal tourné ? La famille du coureur italien en est convaincue, d’autant que plusieurs détails troublants confortent ce scénario. Entre autres, des blessures au visage -jugées anodines par le médecin légiste qui a examiné le corps-, ainsi qu’un coup de téléphone passé par le coureur peu avant son décès.«Notre analyse technique nous amène à penser qu’entre l’hypothèse du suicide et celle d’un tiers qui a provoqué les blessures et fait absorber la drogue à Marco Pantani, la dernière est la plus probable», affirme le Pr Avato.
Mais la thèse de l’overdose accidentelle, retenue par la justice italienne voici dix ans après le décès du Romagnol, reste d’actualité.«L’avocat (de la famille) a le droit de dire que la police n’a pas bien travaillé quand elle est entrée dans la chambre et que des choses ont été déplacées pendant l’inspection de la chambre», rappelle le procureur de Rimini à Stade 2. «Mais, si cela n’a rien changé aux faits, cela ne change rien».
http://www.leparisien.fr/sports/autres/mort-de-marco-pantani-l-enquete-sur-l-enquete-16-11-2014-4295163.php
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