samedi 8 novembre 2014

Le tueur de Perpignan a-t-il un lien avec les disparues de l'A26 ?

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Cela fait bientôt trente ans que deux familles axonaises sont dans l’attente. L’attente de connaître enfin la vérité sur la mort tragique de leurs filles, Christel Oudin et Sophie Borca. En fin de semaine dernière, l’élucidation d’une affaire remontant à 1997 leur a, dans un premier temps, rappelé de douloureux souvenirs.
Mais il se pourrait qu’elle ait des conséquences sur un plan judiciaire. Jeudi dernier, Jacques Rançon, un quinquagénaire natif de Picardie, a avoué avoir violé et tué Mokhtaria Chaïb, une jeune femme disparue dans le quartier de la gare de Perpignan en 1997. Les avocats des familles Oudin et Borca ont immédiatement étudié le dossier de cet homme. Or il s’avère que le parcours de l’ancien magasinier au passé de délinquant sexuel passe non loin de l’Aisne.
«Il est impossible de faire l’impasse sur ce suspect», explique Me Corinne Herrmann à nos confrères du Parisien. Jacques Rançon avait une vingtaine d’années quand les deux lycéennes de Saint-Quentin ont été tuées. «Cet homme a vécu dans le département voisin de la Somme à l’époque des faits et il résidait entre Moreuil et Hailles, à une centaine de kilomètres de là où les victimes ont été retrouvées. Il est nécessaire et légitime de s’intéresser à son parcours pour étudier s’il peut s’agir d’une piste. Ces enfants ont elles aussi été des victimes d’actes de barbarie», commente l’avocate, qui s’apprête à en faire la demande auprès du juge d’instruction de Laon en charge de cette affaire.
Sophie Borca avait 16 ans quand elle a disparu, le 31 mai 1985 à sa sortie du lycée Henry-Martin de Saint-Quentin. La lycéenne aux cheveux blonds avait décidé de rentrer chez elle à Guise en auto-stop. Son corps partiellement dénudé a été retrouvé un mois plus tard dans un bosquet à Homblières. La cause de sa mort n’a pu être déterminée malgré l’autopsie. Le 17 novembre de la même année, Christel Oudin, 13 ans s’est volatilisée alors qu’elle se rendait à un match de football à Brissy-Hamégicourt. Elle était élève dans le même lycée que Sophie Borca à Saint-Quentin. Son corps démembré a été retrouvé en avril 1986 lors d’un terrassement du chantier de l’autoroute A 26 à Anguilcourt-le-Sart. Ces deux dossiers ont été rouverts en 2012. En février dernier, nous avions recueilli le témoignage d’un homme qui, en 1985, se trouvait près du lieu où le corps de Sophie Borca a été retrouvé. >>

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