samedi 30 juin 2012

Noyade d'Erane et Andy : la justice dévoile une chronologie

La livre une première version des tragiques événements. Vendredi soir, le parquet de Bordeaux a diffusé une chronologie des événements qui ont mené à la découverte mardi, des corps d'Erane et Andy, noyés dans la piscine d'une maison d'Eysines (Gironde) d'où ils avaient disparu, presque trois jours auparavant
Selon le parquet, la police est avisée samedi à 19h25 de la disparition inquiétante des deux cousins de 7 ans. Des policiers se rendent sur place près de vingt minutes plus tard, à 19h48, et apprennent que la disparition a été constatée à 18h10, environ 20 minutes après que les deux garçons aient été vus pour la dernière fois, jouant au ballon. A ce moment là, le portillon de la maison était ouvert.

Une interrogation centrale : la piscine

«Au questionnement des policiers sur le fait que les garçonnets auraient pu tomber dans la piscine emplie d'une eau très opaque, les adultes présents indiquaient que cela était impossible puisque eux mêmes étaient restés aux abords et, devant l'insistance des policiers, ils ajoutaient qu'ils l'avaient eux mêmes sondée au moyen de perches», soutient le parquet. Le parquet assure que, le lendemain matin, une autre patrouille a également proposé de vider la piscine et que «les occupants des lieux leur indiquaient à nouveau que cela avait déjà été fait la veille par leurs soins, sans résultat».

Il précise notamment
qu'au moins un témoin a vu deux garçonnets correspondant à leur signalement, à l'extérieur, vers 20 heures-20h15, ce qui a entraîné «l'engagement d'un très conséquent dispositif de recherches dans les journées des 24 et 25 juin».

Selon les enquêteurs, les enfants ont probablement fugué et auraient pu tomber dans la piscine après, dans la soirée, la
remontant à la nuit de samedi à dimanche. La famille ne pouvait être jointe vendredi soir, mais si l'on en croit la chronologie révélée, elle avait sans doute sondé la piscine avant qu'ils s'y soient effectivement noyés.

L'
, qui privilégie la thèse de l'accident, doit encore déterminer à travers des analyses si l'eau retrouvée dans leurs poumons correspond bien à celle de la piscine, ce qui renforcerait cette thèse, à l'encontre de toute piste criminelle.

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