vendredi 30 septembre 2011

« Si l'homme qui a tenté de porter secours à Lloyd nous appelait, ça nous aiderait »

L'homme ayant téléphoné depuis le portable de l'étudiant ne s'est pas manifesté.
Peu de personnes ont répondu à l'appel à témoins que la police judiciaire de Lille avait pourtant largement diffusé hier, au lendemain de la découverte du corps de Lloyd Andrieu. « Nous avons eu quelques témoignages dans la journée, précise une source proche du dossier. Mais rien de déterminant pour l'enquête. » La PJ cherche en particulier à entendre la personne qui, le soir de la disparition de Lloyd, a utilisé son portable. « Il a certainement fait défiler les contacts du téléphone, et décidé d'appeler le dernier numéro. Il est tombé sur un ami de l'étudiant et lui a dit que Lloyd allait mal. Il voulait savoir s'il devait appeler les pompiers », rappelle la même source. L'appel date de 2 h 40. Il a pu être géolocalisé dans le secteur Vauban, dans cette zone où a été retrouvé le corps de Lloyd Andrieu.


Pour la PJ, le témoignage de cet homme « permettrait de savoir plus précisément pourquoi la victime était en détresse, si elle était en pleine crise, pourquoi elle est tombée ». Les enquêteurs assurent que la personne qui a passé ce coup de fil ne sera pas poursuivie : « Elle a fait une démarche pour prévenir un proche, elle a tenté de porter secours à Lloyd Andrieu. »
Le portable toujours
pas retrouvé
Hier, trois étudiantes ayant participé à la soirée de jeudi avec la victime ont été entendues. Si l'enquête se poursuit, aucun élément nouveau n'est pour l'heure apparu. Le téléphone portable de Lloyd Andrieu n'a toujours pas été retrouvé, malgré les recherches qui se sont poursuivies hier aux abords de la Deûle.
L'autopsie réalisée mercredi a conclu à une mort par noyade, sans aucune trace suspecte. Outre l'éventuelle prise de stupéfiants, une forte consommation d'alcool a été mise en évidence. Comme pour les autres noyades finalement : Lloyd Andrieu avait 1,81 g par litre de sang, John Ani plus de 2 g, Thomas Ducroo 1,8 g et Jean-Mériadec Le Tarnec 1,7 g. Une source proche du dossier révèle d'ailleurs que ce dernier, deux jours avant sa disparition, avait dormi dans une gare de Lille : il avait bu trop d'alcool et s'était perdu dans la ville

http://www.nordeclair.fr/Actualite/2011/09/30/si-l-homme-qui-a-tente-de-porter-secour.shtml

Deux enfants martyrisés dans une famille de Blain

Une jeune maman de 23 ans et son compagnon de 22 ans sont en garde à vue après la découverte d’une petite fille de trois ans et demi qui venait d’être victime de graves violences, mardi. L’enfant a été retrouvé au domicile de la mère, le corps couvert de contusions. Le pronostic vital n’est pas engagé, mais le risque de lésions irrémédiables n’est pas écarté. L’enquête ouverte pour maltraitance n’a pas encore pu déterminer les responsabilités de la mère et du compagnon.
Par ailleurs, l’autre enfant de cette femme sans emploi, un bébé de onze mois est hospitalisé depuis le mois de juin en raison d’un poids très faible laissant présager d’une privation de soins et d’alimentation. Le parquet va ouvrir une information judiciaire, cet après-midi.

Les deux suspects qui étaient recherchés par les gendarmes après l’enlèvement de Charlène et Julie dans la Sarthe ont été arrêtés vendredi matin dans le Val d’Oise, selon Europe 1 et l'AFP. Le couple est suspecté d'avoir enlevé les deux soeurs de 10 et 12 ans le samedi 17 septembre. Elles avaient été retrouvées le lendemain de l'enlèvement au bord d'une route.

Introuvables depuis l'enlèvement, Eddy Adjab et Noélie Houvrard ont été arrêtés sur le parking du Super U à Magny-en-Vexin, dans le Val d'Oise. Ceux qui se faisaient appeler Maxime et Vanessa ont été placés en garde à vue.

Après avoir identifié les suspects, les gendarmes avaient découvert la maison dans laquelle les fillettes avaient été emmenées, le 17 au soir, à Thorée-les-Pins, près de La Flèche, qui appartient au père de Noélie. Une surveillance étroite avait par ailleurs été établie à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) où le jeune couple réside.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/fillettes-enlevees-le-couple-de-suspects-interpelle-dans-le-val-d-oise-30-09-2011-1633053.php

Placé en garde à vue, le numéro 2 de la PJ de Lyon tombe de haut

Un cataclysme. Personnage emblématique de la police, le commissaire divisionnaire Michel Neyret, 55 ans, directeur adjoint de la PJ de Lyon, a été placé en garde à vue hier, dans le cadre d’une enquête menée par l’inspection générale des services, la police des polices. Il a été interpellé à son domicile, près de Vienne dans l’Isère. Son épouse, qui tient une chambre d’hôtes réputée, a connu le même sort. Des perquisitions ont été effectuées chez lui et à son bureau, rue Marius Berliet, Lyon 8 e, à l’étage de la direction de la PJ. Signe d’une affaire ultrasensible, Christian Lothion, directeur central, ex-patron de la PJ de Lyon, s’est rendu sur place.Michel Neyret a été transféré vers 16 heures à Paris. Une demi-heure après, les fonctionnaires étaient réunis pour s’entendre dire que ce fameux patron se retrouve dans de sales draps, accroché dans un nébuleux dossier où il est question de relations hautement toxiques entre flics et indicateurs.
D’un point de vue juridique, le divisionnaire Neyret est entendu dans le cadre d’une enquête formellement ouverte pour « trafic de stupéfiants, blanchiment, corruption passive ». Une large qualification qui ouvre toutes les possibilités. Tout l’enjeu est de savoir si ce haut-fonctionnaire a fauté en acceptant des avantages en échange de services, au-delà des pratiques officieusement admises. Ou s’il est l’objet d’accusations malveillantes de personnages troubles. Selon plusieurs sources, cette affaire a débuté au printemps dernier, par une grosse saisie de stupéfiants en région parisienne. La brigade des stups de la préfecture de Paris a démantelé une filière de cocaïne en provenance d’Amérique du Sud. Mais ratait deux suspects aux abonnés absents. Le commissaire lyonnais est alors entré dans le champ des investigations, a priori par le biais d’écoutes. Des truands auraient évoqué des protections. En citant son nom. Dès lors, pris dans le collimateur, le directeur adjoint de la PJ a fait l’objet de surveillances. Selon plusieurs sources, le choix d’interpeller un policier de tel niveau se fonde sur « des éléments sérieux ». Hier, des perquisitions se sont déroulées à Genève en Suisse, dans des banques et des sociétés financières. Aucune précision n’a filtré. Les rumeurs d’échanges d’argent, de scellés détournés, ont circulé en boucle, sans confirmation officielle. Les rares commentaires livrés par des autorités parisiennes laissent penser que l’enquête risque de connaître de « lourds rebondissements ». Des magistrats et d’autres policiers seraient apparus dans les écoutes. Côté flics, le cas de deux commissaires de la PJ, de Lyon et Grenoble, revient avec insistance. Ils devraient répondre d’une prochaine convocation.
Selon nos informations, deux autres personnages originaires de la région lyonnaise sont en garde à vue depuis hier, dans la catégorie voyous cette fois. Parmi eux, un homme âgé de 50 ans, au passé d’ancien braqueur reconverti dans le négoce automobile, est entendu. Le second est connu pour une forte réputation dans les stupéfiants. Selon toute vraisemblance, les gardes à vue dureront jusqu’à dimanche. D’ici là, les rumeurs enflamment Lyon.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2011/09/30/place-en-garde-a-vue-le-numero-2-de-la-pj-de-lyon-tombe-de-haut

Les pilleurs d'église en garde à vue

Début août, deux voleurs de cuivre étaient arrêtés alors qu'ils démontaient le toit de l'église Jean-XXIII à Saint-Quentin, afin de récupérer du cuivre.
La nouvelle avait suscité une vive émotion auprès des habitants du quartier Europe et au sein même de l'église. Âgés de 37 et 26 ans, habitant Lehaucourt et Bellenglise, les deux voleurs de métaux avaient bien été obligés de reconnaître les faits (l'union du 3 août). Ils sont d'ailleurs poursuivis pour vols en réunion et dégradation, au tribunal correctionnel de Saint-Quentin, le 6 décembre prochain.
Mais les policiers les avaient aussi interrogés, au cours de leur garde à vue, sur des faits datant du 13 juillet. L'église avait été la cible d'une première attaque. La superficie de tôles de cuivre retirées alors était bien moindre (quelques mètres carrés alors qu'on parle de près de 20 kg pour le 2 août). Légitiment, les enquêteurs se demandaient si le duo n'avait pas fait un galop d'essai. Il pourrait aussi s'agir de connaissance du duo, qui aurait donné le tuyau… Mais les deux hommes ont assuré qu'ils n'étaient pas les auteurs, qu'ils n'avaient pas entendu parler du vol. Ils n'ont par ailleurs donné aucune réponse aux policiers quand à la manière dont ils espéraient écouler le précieux métal. Novices en la matière, ils assuraient n'y avoir pas réfléchi.
En l'absence de preuves ou d'indices pouvant lier les faits de juillet au duo, les enquêteurs ont dû se résigner à les laisser partir.

Le premier vol élucidé

Loin d'en rester là, les policiers ont redoublé d'efforts car en matière de délinquance, il y a rarement de coïncidences. Des démarches auprès des ferrailleurs des environs n'avaient rien donné de particulier, alors ils ont agrandi le rayon de recherche. Jusqu'à ce qu'ils contactent un ferrailleur de Cambrai dans le Nord et qu'ils épluchent son livret de police. Les enquêteurs tombent sur un nom qu'ils connaissent déjà : l'homme de Lehaucourt impliqué dans le vol d'août a vendu des tôles de cuivre, fin juillet, au ferrailleur nordiste dont le descriptif correspond point par point aux tôles de l'église dérobées la veille du 14 juillet.
Mardi matin, cet habitant de Lehaucourt est placé en garde à vue au commissariat. Il ne tarde pas à reconnaître face aux preuves l'incriminant et à donner le nom de son complice (qui n'est pas celui du vol commis le 2 août). Les policiers vont le chercher au saut du lit, ce mercredi. Hier soir, les deux pilleurs d'église se trouvaient toujours en garde à vue au commissariat de Saint-Quentin, pour vol aggravé. Le parquet devrait se prononcer aujourd'hui sur les suites judiciaires.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-pilleurs-deglise-en-garde-a-vue

jeudi 29 septembre 2011

E.Coli : décès d'une fillette de 11 ans en Alsace, «cas isolé» selon l'ARS

Le retour de la bactérie tueuse ? Une fillette de 11 ans est décédée mercredi d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU) causé par une forme de la bactérie Escherichia coli, a-t-on appris jeudi après de l'Agence régionale de santé à Strasbourg, un «cas isolé» selon l'ARS
L'enquête a été confiée à l'Institut national de veille sanitaire (Invs) qui va tenter d'identifier la souche de la bactérie E.coli incriminée et procéder à une enquête sur ce qu'a mangé la victime dans les jours précédents son hospitalisation, a précisé la porte-parole de l'ARS Alsace, Patricia Dietrich. Les résultats de ces enquêtes ne devraient pas être connus avant plusieurs jours, a-t-elle souligné.

«Un cas isolé», selon les autorités

Selon l'ARS, le décès est «un cas isolé», aucun autre cas ne s'étant déclaré dans l'entourage familial et parmi les élèves de l'établissement où était scolarisée la victime. La fillette, qui venait d'entrer en 6e au collège de Truchtersheim (Bas-Rhin), était hospitalisée depuis le début de la semaine à Strasbourg. Selon la direction du collège, la souche de la bactérie n'a pas de lien avec le système de restauration de l'établissement.

Une cellule d'écoute a été mise en place au collège et l'équipe éducative «a beaucoup communiqué» avec les élèves dans les classes, a ajouté la directrice. La bactérie E.coli a été impliquée dans de graves infections cette année en Europe.
Au moins 50 personnes sont décédées en Allemagne, en Suède et aux Etats-Unis, victime de la bactérie E.coli entérohémorragique (Eceh) depuis mai.
Fin juillet, 15 cas de diarrhée sanglante, dont 9 SHU, complication grave entraînant une insuffisance rénale, avaient été observés dans la région de Bordeaux, en lien avec une kermesse où avaient été servies des graines germées. Une personne âgée était décédée. Dans le nord de la France, 18 cas de SHU ont été identifiés entre juin et juillet, dont 12 (tous des enfants) ont été rattachés à la consommation de viande surgelée contaminée.http://www.leparisien.fr/societe/e-coli-deces-d-une-fillette-de-11-ans-en-alsace-cas-isole-selon-l-ars-29-09-2011-1631731.php

L'accident toujours privilégié, la psychose en embuscade

La journée a été particulièrement pénible pour plus d'un, hier. Une famille est de nouveau endeuillée après la noyade d'un jeune de 19 ans dans la Deûle, à Lille. De leur côté, les autorités s'acharnent à trouver de nouvelles armes face à l'alcoolisation frénétique et... à la psychose.

Une sortie de cours pas franchement comme les autres hier à l'Institut catholique de Lille. Les étudiants de première année en médias, communication et culture, la promotion de Lloyd Andrieu, quittent la salle d'espagnol. Blêmes, les dents serrées, ils ont du mal à évoquer un camarade rencontré pour la première fois il y a à peine quinze jours. « On ne se connaissait pas vraiment », lâche Maxime, 21 ans. Pas vraiment ?
Maxime avait, dès la rentrée, accepté une invitation pour un « apéro » chez Lloyd. Horaires ? « 21 h 30 - 1 heure du matin », complète Romane, 17 ans, une autre convive, également camarade de cours.
On ne sait pas si le binge drinking aura compté parmi les invités. Le binge drinking ? Une pratique importée des pays anglo-saxons et consistant à s'alcooliser le plus possible, le plus vite possible. Au moment où son corps a été retrouvé, mardi, « Lloyd Andrieu avait 1,81 gramme d'alcool dans le sang », soulignait, hier, Frédéric Fèvre, le procureur de la République de Lille, à l'occasion d'un point presse. Dans cette série des noyés de la Deûle, on sent une détresse générale. Chez les proches des victimes, mais également autour de l'enquête.

Une voix sans visage

Même si le mot psychose a été soigneusement évité hier au palais de justice de Lille, on en était bien là. « Si on apprend que c'est un pousseur, je ne sors plus de chez moi ! », résume une étudiante de la Catho. Justement... Frédéric Fèvre, épaulé par le patron de la PJ de Lille, est clair : « L'enquête repart de zéro. » Pour compléter aussitôt : « Nous déployons un maximum de moyens. Nous allons travailler vite et bien. » Le but n'est pas caché : « Fermer toutes les portes . » Aucune thèse ne peut être négligée, y compris celle du pousseur, mais l'ennemie principale, c'est la psychose. Les trois noyés précédents sont dans tous les esprits.
C'est la raison pour laquelle quinze enquêteurs de la brigade criminelle de la PJ sont sur la brèche. D'où l'urgence, également, de retrouver un mystérieux correspondant. Une voix sans visage. Dans la nuit de jeudi à vendredi, et avec le portable de la victime, précise Frédéric Fèvre, un inconnu a appelé au hasard à partir du répertoire de Lloyd Andrieu. Son message à un copain : « Votre ami a besoin d'aide. Pouvez-vous intervenir ? »
Lloyd venait de disparaître. L'alerte a été donnée trois jours plus tard. Mardi, le corps était retrouvé flottant dans la Deûle, à côté de l'Esplanade. Qui est derrière cette voix ? La PJ lance un appel à témoins pour retracer les derniers mouvements de l'étudiant et inciter ce témoin à sortir de l'ombre.
L'enjeu est de taille. Comment lutter contre la thèse d'un « serial pousseur » ? Un inconnu a pris le téléphone de la victime. Un portable qui a disparu et qui fait, dorénavant, l'objet de très sérieuses vérifications. « Personne ne croit à la thèse de l'accident », résumait hier soir Camille, une ancienne camarade de lycée de la victime. Personne chez les étudiants, personne dans de grandes parties de la population. Et les questions de fuser : pourquoi avoir appelé un ami plutôt que les secours ? « Dans les situations d'urgence, les réactions ne sont pas forcément rationnelles », explique une source proche de l'enquête. Quelle place la rationalité peut-elle se tailler dans ce type d'affaire ?

Symptômes

Toujours hier, c'était l'union sacrée à l'hôtel de ville de Lille. Élus et responsables de la Catho ont, main dans la main, soutenu la thèse de l'accident. L'occasion au passage pour Roger Vicot, adjoint au maire à la sécurité, de saluer un nouvel arsenal répressif permettant de mieux sanctionner les épiceries de nuit vendant de l'alcool en dehors des règles. « On ne peut pas mettre cinq, six, dix policiers municipaux le long de la Deûle 24 heures sur 24, déplore l'élu. Et dans leurs compétences, les villes ne peuvent traiter que les symptômes d'un grave problème de société, l'alcool chez les jeunes. »
Appel à témoins. PJ : 03 20 30 37 25.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/09/29/article_l-accident-toujours-privilegie-la-psycho.shtml

Chérif Delay, l'un des enfants d'Outreau, en garde à vue

Chérif Delay, l'un des enfants victimes de l'affaire d'Outreau, aujourd'hui âgé de 21 ans, a été placé en garde à vue mercredi soir, dans la région lyonnaise où il séjourne actuellement. Le parquet de Boulogne-sur-Mer avait ouvert le 19 septembre une enquête préliminaire pour "menaces de mort réitérées" après une nouvelle plainte en août des époux Lavier contre lui. Le couple avait reçu un message envoyé depuis le compte Facebook du jeune homme dans lequel d'autres acquittés étaient également menacés. Au mois de juin, Chérif Delay avait déjà fait l'objet d'un rappel à la loi pour des menaces de mort, qu'il avait reconnues, à l'encontre de Franck Lavier, qui avait déposé une première plainte contre lui. Depuis l'ouverture de cette enquête, le couple Lavier a déposé une nouvelle plainte mardi après de nouvelles menaces, a-t-on indiqué de source proche du dossier. Le jeune homme, fils de Myriam Badaoui-Delay - l'une des quatre personnes condamnées dans l'affaire d'Outreau - a publié récemment un livre dans lequel il maintient ses premières accusations, dont la crédibilité est contestée par les acquittés et leurs avocats.

Un couple blessé par balles à Paris

Un couple a été pris pour cible, mercredi, vers 22 h 30, à hauteur de la porte de Vanves dans le XIVe arrondissement à Paris. Selon les premières investigations, confiées à la police judiciaire, les deux victimes - un homme et une femme dont l'âge n'a pas été précisé - ont été prises pour cible par un tireur
Touchées aux jambes, elles ont été évacuées vers l'hôpital le plus proche. L'auteur des coups de feu a pris la fuite en compagnie d'un complice, au volant d'une Renault Megane de couleur bleu.Les deux malfrats n'ont pas été retrouvés. L'homme qui s'est fait tirer dessus, mercredi soir, avait échappé récemment à une tentative de meurtre par arme à feu.
http://www.leparisien.fr/paris-75/un-couple-blesse-par-balles-a-paris-29-09-2011-1630066.php

Une femme gendarme met fin à ses jours dans sa caserne de Lyon, enquête ouverte

L'Inspection générale de la gendarmerie a été saisie d'une enquête après le suicide, à l'aide de son arme de service, selon les premiers éléments de l'enquête, d'une femme gendarme de 32 ans samedi dans sa caserne à Lyon, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
La direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) a confirmé mercredi à l'AFP ce "suicide" et la "saisine" d'une enquête de l'Inspection générale (l'équivalent de la "police des polices"), renvoyant pour "toute communication" au procureur de la République de Lyon.

Selon lAssociation de défense des droits des militaires (Adefdromil), qui revendique 1.500 adhérents, la gendarme Myriam Sakhri "l'avait contactée en juillet" dernier, puis quelques jours avant son suicide, "pour lui faire part de sa souffrance morale qui résultait de son travail" et notamment des "allusions et injures à caractère raciste".
"Elle pensait qu'on voulait la faire démissionner (de la gendarmerie) car elle avait du caractère", selon le président de cette association, Jacques Bessy, dont l'intervention est rapportée mercredi par des sites et blogs de gendarmes ou d'associations.
Elle a été retrouvée morte samedi dans la caserne Delfosse à Lyon, où elle était affectée, son arme de service près du corps.
De source proche de l'enquête, on incitait mercredi "à la prudence" dans cette affaire, ajoutant qu'un suicide "peut avoir de multiples raisons y compris d'ordre privé" et que la DGGN "a toujours pris ces problèmes avec sérieux (...) avec les structures et les moyens nécessaires".
L'Adefdromil rapporte en outre que la famille de la victime "tient la thèse du suicide comme improbable" et "a décidé d'agir en justice" afin "de connaître les causes réelles de sa mort".
Les gendarmes, de statut militaire, n'ont pas la liberté de s'exprimer contrairement aux policiers, de statut civil, qui ont le droit de se syndiquer.
Les suicides de gendarmes et de policiers sont un problème récurrent et souvent tabou.
Trois policiers se sont ainsi suicidés coup sur coup jeudi dernier en région parisienne en une seule matinée, sans lien entre eux.
Une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a fait valoir, en 2008, que le risque de suicide dans la police était supérieur de 36% à celui du reste de la population.
Il y a chaque année entre 40 et 50 suicides de policiers, ceux directement liés à des conditions de travail étant très rares, selon les études sur le sujet.
http://www.google.com/url?url=http://www.leparisien.fr/lyon-69000/une-femme-gendarme-met-fin-a-ses-jours-dans-sa-caserne-de-lyon-enquete-ouverte-28-09-2011-1629660.php&rct=j&sa=X&ei=J0KDTuz5E430sgbHyPCSDg&ved=0CC0Q-AsoADAA&q=enquete&usg=AFQjCNECQbkmayymVZROX9rr_eRQo1Urog

mercredi 28 septembre 2011

Enlèvement de Charline et Julie : une jeune femme recherchée

Elle s'appelle Noelie Houvrard. Cette jeune femme de 24 ans - dont on découvre pour la première fois la photo - mère d'une petite fille de 18 mois, est suspectée par la gendarmerie d'être impliquée dans l'enlèvement de Charline et Julie, à La Flèche (Sarthe) le 17 septembre. Les fillettes, deux soeurs, avaient été retrouvées le lendemain de l'enlèvement au bord d'une route.

«Noélie est une jeune femme fragile et sans doute sous influence d'un nouveau compagnon décrit comme dominant», explique une source proche de l'enquête. Le couple est recherché dans le grand ouest mais aussi en Ile-de-France, où il avait séjourné dans le passé, notamment à Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine. Noelie et son compagnon Eddy se faisaient appeler Maxime et Vanessa pour tromper leur voisinage


http://www.leparisien.fr/faits-divers/enlevement-de-charline-et-julie-une-jeune-femme-recherchee-28-09-2011-1629680.php

Enlèvement des fillettes: la maison fouillée est la bonne

La maison inspectée depuis hier est bien celle décrite par les deux fillettes à leur libération.
Mardi, à Thorée-les-Pins (Sarthe), les gendarmes ont concentré leurs recherches sur un pavillon construit il y a une trentaine d'années. Il s'agit bien de la maison dans laquelle Charline et Julie, 12 et 10 ans, ont passé la nuit du 17 au 18 septembre, après avoir été enlevées à La Flèche.
Depuis, le jeune couple de ravisseurs, parents d'un bébé, est toujours en fuite. Les gendarmes avaient recensé une vingtaine de pavillons dans une zone de 900 km² autour de La Flèche, dans la Sarthe et dans le Maine-et-Loire. Celui de Thorée-les-Pins a particulièrement attiré leur attention. Il correspond à la description faite par les fillettes, lors de leur audition.
Le propriétaire entendu hier soir
Le pavillon a été passé au peigne fin par une vingtaine de gendarmes de la Section de recherche d'Angers et de la brigade de La Flèche. Dont des techniciens de l'Institut de recherches en criminalistique de la gendarmerie.
Selon nos informations, les gendarmes cessent les recherches dans les autres maisons de Thorée-les-Pins.
Le propriétaire de la maison est un retraité possédant un Citroën C15 blanc. Un véhicule similaire à celui qui a permis le kidnapping des deux soeurs. Il a été interrogé hier soir. Sa fille, mère d'un bébé d'environ 18 mois, aurait séjourné ces dernières semaines chez son père avec son compagnon et sa petite fille. Ils seraient repartis récemment.

Hôpitaux marseillais: mises en examen

Deux cadres dirigeants de l'Assistance publique ont été placés hier en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les dérives présumées liées aux marchés informatiques des hôpitaux de Marseille, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire. Plusieurs perquisitions ont également été opérées dans les locaux.

L'enquête, menée par la Division économique et financière de la police judiciaire de Marseille, vise des soupçons de "favoritisme", comme l'explique le quotidien La Provence dans son édition d'aujourd'hui.

Un rapport de la Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur avait pointé l'an dernier des dérives dans la gestion du suivi des dossiers des patients, dans les conditions de passation d'un appel d'offres en 2006, mais aussi un marché de prescription informatisée des médicaments. Une enquête préliminaire avait alors été ouverte par le parquet.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/28/97001-20110928FILWWW00404-hopitaux-marseillais-mises-en-examen.php

Auch/chantier: 8 ouvriers intoxiqués

Huit ouvriers travaillant sur un chantier de construction de logements dans le centre d'Auch ont été intoxiqués au monoxyde de carbone hier soir, dont sept grièvement, a-t-on appris de source policière et préfectorale.

Les ouvriers du bâtiment travaillaient encore apparemment en début de soirée lorsqu'ils ont été pris de malaise, a-t-on ajouté de mêmes sources. Six d'entre eux, grièvement intoxiqués, et un septième encore plus gravement atteint, ont été hospitalisés à Toulouse. Un huitième ouvrier a été hospitalisé à Auch.

Le monoxyde de carbone provenait selon les premiers éléments de l'enquête d'une machine thermique. Le directeur de cabinet du préfet du Gers, Jean-Paul Lacouture, s'est rendu sur les lieux.La police a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l'intoxication et les raisons pour lesquelles ces ouvriers travaillaient en soirée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/28/97001-20110928FILWWW00348-auchchantier-8-ouvriers-intoxiques.php

Un appel à témoins pour retrouver Mathis et son père

Depuis le 4 septembre, Sylvain Jouanneau, un homme de 37 ans résidant à Caen, a disparu. Son fils Mathis, âgé de 8 ans, également. Le Parisien, qui a révélé l'information, évoque des lettres inquiétantes rédigées par le père de famille. Un appel à témoins (*) a été lancé.
Une information judiciaire pour "soustraction de mineur par ascendant" et "menaces de mort" a été ouverte à Caen. Sylvain Jouanneau a disparu depuis le 4 septembre. Cet homme de 37 ans originaire du Calvados aurait, selon toute vraisemblance, emmené Mathis, son fils de 8 ans, avec lui. Son camping-car a été retrouvé près de Caen et une voiture lui appartenant a été découverte dans le Pays basque.

"Il pourrait s'en prendre à son garçon"
Un appel à témoins (*) a, par ailleurs, été lancé par le procureur. Car certaines lettres, rédigées par le père et retrouvées par la police, inquiètent fortement les enquêteurs. "L’auteur raconte qu’il a pris la fuite avec son fils, indique une source proche du dossier dans les colonnes du
Parisien. On comprend, à la lecture de ces écrits, qu’il pourrait mettre fin à ses jours, mais également s’en prendre à son garçon".
"Nous avons eu des éléments permettant de penser que le père a enlevé l'enfant de manière préparée et organisée et que ça n'était pas quelque chose de tout à fait spontané", a expliqué Catherine Denis, procureur.

* Pour tout renseignement, une ligne consacrée à cette disparition a été mise en place au 01.41.20.46.00.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/caen-un-appel-a-temoins-pour-retrouver-mathis-et-son-pere-26-09-2011-1443724.php

mardi 27 septembre 2011

Découverte macabre dans un champ de maïs à Corbas

Le dimanche 18 septembre, un chasseur a découvert un cadavre dans un champ de maïs, à la limite de Corbas et Chaponnay. Le corps était dans un tel état de décomposition, qu’il a fallu attendre l’autopsie pour déterminer qu’il s’agissait de celui d’un homme, âgé de 50 à 60 ans, dont l’identité reste inconnue. Celle-ci n’a pas révélé d’élément en faveur d’un acte criminel
Ce dernier était seulement porteur d’une blouse et d’un bracelet laissant supposer qu’il était hospitalisé avant d’échouer dans ce lieu. L’autopsie n’a en revanche pas révélé d’élément en faveur d’un acte criminel.
L’enquête, qui a été confiée à la brigade de gendarmerie de Corbas, s’oriente donc vers la piste d’une personne malade qui aurait fui un établissement. Les recherches effectuées par les enquêteurs dans les hôpitaux de Lyon n’ont pour le moment mis en évidence aucune disparition et les prélèvements effectués sur l’ADN n’ont pas encore permis d’identifier la victime.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2011/09/27/decouverte-macabre-dans-un-champ-de-mais-a-corbas

Le maire de Sarcelles perquisitionné

Une perquisition a été menée ce matin au cabinet du maire PS de Sarcelles (Val d'Oise), François Pupponi, dans le cadre d'une vaste enquête touchant à des cercles de jeux parisiens. M. Pupponi, un proche de Dominique Strauss-Kahn, s'est refusé à tout commentaire.

Les policiers du service central des Courses et Jeux de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) se sont présentés à la mairie et ont effectué cette perquisition après que le maire eut été avisé. Les enquêteurs cherchent à vérifier, ou infirmer, les accusations d'une personne qui serait mise en examen dans ce dossier, ont précisé les sources sans plus de détails.

Les policiers ont notamment perquisitionné le bureau du maire, a aussi dit l'une des sources. Une dizaine de personnes ont été mises en examen en juin dans le cadre d'une enquête sur deux cercles de jeux parisiens dont au moins quatre personnes sont toujours en détention provisoire. Elles ont été mises en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour "association de malfaiteurs, extorsion de fonds en bande organisée et blanchiment en bande organisée".

La police avait effectué peu avant ces mises en examen deux opérations "coup de poing" dans les cercles Eldo, près de la place de la République (IIIe), et Wagram (XVIIe) près des Champs-Elysées, surprenant les joueurs de poker qui y étaient attablés. Vingt-neuf personnes avaient été interpellées et une dizaine placées en garde à vue, dont des dirigeants de clubs. Les deux cercles ont fait l'objet d'une fermeture administrative provisoire.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/27/97001-20110927FILWWW00745-sarcelles-perquisition-au-cabinet-du-maire.php

Lille : le corps d'un étudiant repêché dans la Deûle

Le corps sans vie d'un jeune homme de 20 ans a été repêché dans la Deûle, à Lille, ce mardi vers 12h30. Il s'agirait d'un étudiant franco-britannique de La Catho, à Lille, qui n'avait plus donné de nouvelles depuis jeudi soir. La police judiciaire a été chargée de l'enquête.

Les services de secours ont repêché le corps d'un jeune homme dans la Deûle, ce mardi à 12h30.

Le corps a été découvert dans le canal, dans la zone de l'Esplanade, au niveau de l'avenue Delobel. Le lieu où a été découvert le corps est un peu en retrait des lieux de passage, sur l'Esplanade, à proximité de la Citadelle. Le secteur dans lequel le corps a été découvert est celui concerné par l'installation des "lignes de vie", visant à sécuriser les rives de la Deûle.
L'étudiant était introuvable depuis jeudi
Il s'agirait d'un franco-britannique âgé de 20 ans, étudiant en Sciences-Humaines à La Catho, l'université privée catholique de Lille, et porté disparu depuis jeudi. Il suivait un cursus en "médias, communication, culture". Il n'avait plus donné de nouvelles à sa famille et à ses proches depuis jeudi soir. Il avait alors "fait la fête" avec quelques amis, mais était introuvable depuis. Il habitait à proximité du secteur de la Citadelle.
Selon les premiers élèments recueillis par les enquêteurs, "aucune trace suspecte" n'a pour l'instant été relevée sur le corps du jeune homme. Il a par ailleurs été retrouvé avec ses vêtements et sa carte bleue. Selon les secours, "tout porte à croire que (son) corps a séjournée plusieurs jours dans l'eau".
Des plongeurs de la gendarmerie sont actuellement sur place et mènent des recherches dans la Deûle, en quête d'indices permettant de faire la lumière sur le décès du jeune homme.
La police judiciaire chargée de l'enquête
Le procureur adjoint du TGI de Lille, George Gutierrez, et l'adjoint à la sécurité de Lille, Roger Vicot, se sont rendus sur les lieux. Le procureur adjoint a annoncé l'ouverture d'une enquête qui a été confié à la police judiciaire de Lille. Il n'y a, pour l'instant, aucune confirmation officielle de l'identité de la personne dont le corps a été repêché ce mardi, mais une source proche de l'enquête a laissé entendre que le doute était mince.
Des amis et des proches alertés depuis plusieurs jours
Vers 14h30, une vingtaine d'étudiants de La Catho sont arrivés à la Citadelle, certains d'entre-eux brandissant des portraits du jeune homme qui avaient été diffusés ces derniers jours, suite à sa disparition. Le bureau des étudiants de l'université catholique avait publié l'annonce de la disparition du jeune homme sur Facebook, ce mardi matin. Sur l'affiche réalisée par les étudiants, sous la photo du jeune homme, il est écrit que le jeune homme "a disparu depuis jeudi". Le texte de l'affiche fait également état de "la dernière localisation de son portable, le samedi matin, sur la Grand Place de Lille". Cette dernière information n'a pas été confirmée par les services de police.
Jeudi soir, la dernière fois que le jeune homme a été vu par ses amis, il portait un pantalon beige, une chemise à carreaux et une veste bleue, toujours selon les indications données par les étudiants sur l'affiche qu'ils ont diffusé pour retrouver leur camarade.
Le jeune homme avait passé la soirée avec deux amis, jeudi. L'un des deux a expliqué l'avoir quitté vers 1 h du matin, au bar le Solférino. Le second ami du jeune disparu jeudi soir l'avait quitté à peu près à la même heure. Des jeunes filles, camarades de promotion du jeune homme disparu, l'aurait apperçu plus tard dans la soirée de jeudi au bar le Seven.
Le précédent des "noyés de la Deûle"
Cette triste découverte est survenue sur les lieux même où avaient été retrouvé les corps de trois jeunes hommes depuis octobre 2010. Chaque fois, il s'agissait de jeunes hommes, retrouvés dans la Deûle après avoir été portés disparus.
Le corps de John Ani, âgé de 33 ans, avait été retrouvé presqu'au même endroit en octobre 2010, tandis que les corps de Thomas Ducroo, jeune homme de 26 ans, et de Jean-Mériadec Le Tarnec, âgé de 22 ans, ont été retrouvés à quelques jours d'intervalles, au même endroit, en février de cette année. Bien que le parquet de Lille ait, à chaque fois, privilégié la thèse accidentelle, ces trois affaires avaient eu un très fort retentissement.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2011/09/27/un-corps-repeches-dans-la-deule.shtml

Mystérieux comas du Clos fleuri : le parquet confie l'enquête à la PJ

Le parquet a confirmé, hier, avoir saisi la PJ de Lille après la série de trois comas et un malaise observée mercredi à la résidence Clos fleuri de Saint-André. En matinée et surtout à midi, quatre résidantes s'étaient évanouies. Des analyses sanguines doivent permettre d'identifier la présence d'un éventuel toxique. Les policiers ne privilégient aucune cause.

« On n'a toujours pas eu les résultats des analyses sanguines. » Voilà, en substance, le message délivré hier soir par la direction générale du groupe Temps de vie (37 établissements de soins, 1 400 salariés, surtout dans le Nord - Pas-de-Calais), six jours après les mystérieux malaises dont ont été victimes quatre pensionnaires de la maison de retraite de Saint-André,Clos fleuri. Si l'une des quatre a regagné l'établissement samedi, les trois autres victimes sont hospitalisées. « Nous les attendons dans les tout prochains jours », confie Temps de vie. Elles vont mieux ainsi que nous l'écrivions dans notre édition de samedi, et leurs jours ne sont pas en danger. Les médecins restent néanmoins prudents, s'agissant de personnes très âgées.
Côté judiciaire, les choses ont évolué. On a appris hier que le parquet de Lille avait confié l'enquête à la PJ de Lille. Cela n'indique pas, précisent les services du procureur, que les policiers s'orientent vers un acte volontaire : « Pour l'instant, la police judiciaire doit déterminer les raisons de ces malaises et voir s'ils sont liés soit à un traitement (médical), soit à une autre substance. Toutes les hypothèses sont possibles. » L'enquête ne fait que débuter et des auditions sont prévues.
Mercredi, une première victime avait fait un gros malaise en matinée, puis trois autres s'étaient effondrées vers midi, deux dans la salle à manger, et une à proximité d'un ascenseur en présence du personnel de la maison de retraite. Ces trois dernières étaient tombées dans le coma. Le SAMU avait envoyé trois équipes et l'une des victimes avait été sauvée de justesse.
Hier, il était très difficile de connaître la nature du produit éventuellement suspecté : « C'est une enquête complexe, voilà pourquoi elle est confiée à la PJ », soulignait un proche du dossier. On sait seulement que ce type de coma est généralement associé à trois produits possibles : des hypnotiques, de puissants analgésiques ou des sédatifs
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/09/27/article_mysterieux-comas-du-clos-fleuri-le-parqu.shtml

Rixe mortelle à Beauvais : un videur de boîte de nuit écroué

L'altercation s'était soléde par la mort d'un jeune homme de 19 ans, à la sortie d'un club de Beauvais (Oise); dans la nuit de vendredi à samedi. Lundi soir, un videur de boîte de nuit, soupçonné d'avoir porté les coups mortels, a été mis en examen et écroué, a-t-on appris auprès du parquet de Senlis. L'employé, âgé d'une trentaine d'années, conteste toute violence à l'égard de la victime.Il est poursuivi pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Un de ses collègues, qui avait également été placé en garde à vue, a quant à lui été libéré.
L'information judiciaire ouverte par le parquet de Senlis vise également des faits de "non-assistance à personne en danger" contre X. L'instruction devra notamment déterminer dans quelles conditions le jeune homme a été raccompagné au foyer de jeunes travailleurs où il logeait. Il avait été retrouvé mort samedi matin, alors que ses amis s'inquiétaient de ne pas avoir de ses nouvelles.

L'autopsie réalisée lundi a permis d'établir que son décès est dû à un "traumatisme crânien" et une "inhalation de liquide gastrique", selon le parquet, expliquant que le jeune homme a pu s'étouffer alors qu'il se trouvait seul.               
http://www.leparisien.fr/faits-divers/rixe-mortelle-a-beauvais-un-videur-de-boite-de-nuit-ecroue-27-09-2011-1627842.php

Mayotte/fillette violée: 1 homme détenu

Un jeune homme d'une vingtaine d'années a été mis en examen et placé en détention à Mayotte, soupçonné d'être impliqué dans le viol d'une fillette de 8 ans jeudi dernier, a-t-on appris auprès de son avocat aujourd'hui.

Jeudi, une petite fille a été violée à Combani, un village du centre de l'île, déjà endeuillé par le viol et la mort d'une enfant de 22 mois fin août. Vendredi, le jeune homme a été interpellé par les gendarmes. Présenté à un juge samedi, il a été mis en examen pour viol et placé en détention provisoire, a indiqué son avocat commis d'office, Me Nadjimdine Ahamada. "Compte tenu des émois provoqués par ces faits à Combani, il était urgent de le placer en détention pour le protéger face aux risques des représailles" des habitants, a déclaré Me Ahamada.

L'avocat précise que son client nie toute implication de loin ou de près dans les deux faits de viol perpétrés à Combani. "Mon client indique, agenda à l' appui, qu'il était au "voulé" (pique-nique, ndlr) avec des amis et ces témoins seront interrogés pour le dernier (le deuxième) fait de viol", a encore expliqué l'avocat.

Dans la première affaire, le jeune homme avait été entendu par les gendarmes et laissé libre par la suite.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/26/97001-20110926FILWWW00622-mayottefillette-violee-1-homme-detenu.php

lundi 26 septembre 2011

Reconstitution ce soir du meurtre de Jonathan, tué dans un bar-tabac

Le 14 décembre 2009, vers 2h30 du matin, Johathan Lavignasse, entré par effraction avec un complice, dans le bar-tabac du Pont Saint-Roch, est tué d'un coup de fusil par le propriétaire Luc Fournier. Ce soir, place à la reconstitution.
Ce soir, à partir de 20 heures, aura lieu à Lavaur, la reconstitution du meurtre de Jonathan Lavignasse, un adolescent de 17 ans, tué d'un coup de fusil par Luc Fournier, le patron du bar tabac du Pont Saint-Roch, alors qu'il était entré, par effraction, avec un complice dans l'établissement. Les faits se sont déroulés le 14 décembre 2009, vers 2 h 30 du matin. Les deux adolescents avaient pénétré dans le café par une fenêtre dont les barreaux avaient été sciés quelques jours auparavant. Le cafetier l'avait découvert et l'avait signalé à la gendarmerie. Depuis il vivait sur ses gardes. Dans la nuit du dimanche, il avait entendu la chute de 2 chaises. En effet, Luc Fournier avait disposé dans le passage principal menant au bar et aux cigarettes deux chaises reliées entre elles par une ficelle. « Nous sommes dans le noir. Les deux hommes continuent de s'avancer vers mon client. À l'étage dort une personne âgée, sa mère. Il prend peur et ouvre le feu », affirme Maître Georges Catala. Pour lui la légitime défense ne fait aucun doute. « Il est à son domicile. Il se sent en danger, lui et sa famille. Depuis ce geste, mon client vit dans le regret. Il n'avait pas l'intention de tuer. Sa vie ne sera plus jamais la même », explique l'avocat.
Quelques jours après le meurtre de Jonathan, le cafetier avait été remis en liberté dans l'attente du procès. La version de Maître Simon Cohen, l'avocat de la famille Lavignasse est diamétralement différente. « Il s'agit d'un meurtre, et l'auteur des faits s'était préparé à le commettre. C'est donc un acte intentionnel. Il n'existait plus aucun danger et il y avait intention de donner la mort » La reconstitution de ce soir permettra-t-elle de faire la lumière et d'apporter des éclaircissements ?
Entre deux des ténors du barreau de Toulouse les arguments sont totalement opposés : légitime ou autodéfense ? Ce sera l'un des enjeux du futur procès.
Dans la cité vauréenne, la mort de Jonathan Lavignasse avait suscité un vif émoi. Luc Founier avait eu le soutien d'une partie des commerçants de la ville et deux manifestations avec plusieurs milliers de personnes ont eu lieu à la mémoire de la victime.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/26/1176389-jonathan-tue-d-un-coup-de-fusil.html

Ni le voisinage, ni l’entourage n’a signalé leur disparition"

Sans la persévérance des policiers, on peut se demander si le drame de Bagnols-sur-Cèze aurait été découvert de sitôt.
« Ni le voisinage, ni l’entourage de ce couple et de ses deux enfants n’avait signalé jusqu’ici leur disparition », note Éric Emmanuelidis, procureur adjoint de Nîmes.
Or depuis le 5 septembre, ni Véronique Ellul, 38 ans, ni Loïc Peyron, 35ans, et encore moins leurs deux enfants, une fillette de 5 ans et son frère de 2 ans n’avaient donné signe de vie.
C’est à cette date, pourtant, que la mère de famille avait été vue pour la dernière fois « dans le périmètre de ses connaissances et aux endroits, où elle avait l’habitude d’aller », note le magistrat. Même constat concernant la fillette, qui n’a jamais pu effectuer sa rentrée scolaire…
Les enfants vivaient, d’ailleurs, avec leur mère, depuis que cette dernière s’était séparée du père. « Au mois de mai ou juin », croit savoir Frédéric, le voisin du dessus. Il la voyait pourtant revenir régulièrement au 12, rue Saint-Victor avec ses enfants. Le corps autopsiés mardi
Des déplacements, jugés aussi fréquents que prolongés par les voisins de la mère de famille. D’ailleurs, c’est uniquement parce que le chat de la famille miaulait à la mort depuis plusieurs jours, que certains d’entre eux avaient fini par alerter la police. Et au départ, personne ne s’est vraiment inquiété de l’absence de la propriétaire.
Mais au fil des jours et des semaines, sa disparition a paru très inquiétante aux enquêteurs, qui ont obtenu du procureur de pouvoir perquisitionner le domicile du mari.
La macabre découverte, effectuée vendredi après-midi, a proprement stupéfait le voisinage. « Personne n’avait même senti d’odeur », s’étonne le magistrat du parquet. Si des voisins évoquent aujourd’hui les problèmes d’alcool du mari et les confidences douloureuses de la femme, la justice, elle, n’a recensé aucune plainte.
Une enquête préliminaire pour meurtre a été ouverte. Les corps des victimes seront autopsiés mardi. A ce stade, la piste du drame familial est privilégiée (voir en page France-Monde). Près du corps du père, les policiers ont, en effet, retrouvé un revolver américain de calibre 36, une arme de collection en vente libre.
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2011/09/24/ni-le-voisinage-ni-l-entourage-n-a-signale-leur-disparition

dimanche 25 septembre 2011

Un nourisson abandonné retrouvé dans un sac, en bonne santé

Un nourrisson abandonné dans un sac a été retrouvé en bonne santé dimanche en début d'après-midi par un promeneur près d'un gymnase de Limoges, selon les pompiers et la police. Une enquête a été ouverte par la sureté départementale afin de déterminer dans quelles conditions le nourisson a été abandonné et par qui, tandis que le parquet de Limoges a été avisé de la découverte. Transporté par les pompiers au centre hospitalier de Limoges, le nourisson est en bonne santé, a indiqué la police.

http://lci.tf1.fr/filnews/france/limoges-un-nourisson-abandonne-et-en-bonne-sante-retrouve-dans-6727775.html

Nouveau règlement de comptes à Marseille

Un homme d'une vingtaine d'annéeS a été tué samedi lors d'un nouveau règlement de comptes dans une cité du 14e arrondissement. Il a été touché de plusieurs balles vers 21h30 au pied de la cité des Flamants, connue de la police pour des trafics de drogue mais qui "n'est pas réputée dure". Le nouveau préfet délégué à la sécurité, Alain Gardère, s'est rendu sur place. C'est le premier dossier de ce type depuis son installation fin août en remplacement de Gilles Leclair.

http://lci.tf1.fr/filnews/france/nouveau-reglement-de-comptes-a-marseille-6727580.html

samedi 24 septembre 2011

Intoxication collective dans un lycée des Vosges

Quarante-huit élèves d'un lycée professionnel de Contrexéville, dans les Vosges, ont été victimes de maux de tête et de vomissements vendredi, pour des raisons encore inconnues.
Les élèves ont tous été pris en charge par les services de secours. Six d'entre eux ont été transférés vers les centres hospitaliers de Vittel et Neufchâteau en observation et seuls quatre demeuraient hospitalisés au centre hospitalier de Neufchâteau vendredi soir. "Aucune situation à risque n'est à signaler", a précisé le sous-préfet de l'arrondissement de Neufchâteau, Marc Tochon.
Les élèves intoxiqués, tous externes ou demi-pensionnaires, ont développé les symptômes vendredi matin. "L'origine des malaises est inconnue. L'Agence régionale de santé en Lorraine est en charge de l'enquête", a indiqué le sous-préfet.

Le corps carbonisé aurait été identifié : un deuxième domicile perquisitionné

Si Loïc Eyrignac, magistrat en charge de l’affaire du corps calciné de Saint-Victor-Malescours au pôle de l’instruction de Clermont-Ferrand, n’a pas confirmé l’identification de la victime, précisant seulement qu’il « n’y a pas de certitude » et que « c’est une hypothèse parmi d’autres supputations », le rapprochement avec le Stéphanois disparu depuis plusieurs jours semble la piste retenue par les gendarmes. « L’enquête se poursuit et il n’y a pas de garde à vue pour le moment », a expliqué le magistrat, hier après-midi.
L’enquête, justement, aurait conduit les gendarmes à perquisitionner le domicile du Stéphanois porté disparu et susceptible d’être la victime retrouvée lundi soir dans les bois de « La Garne » à Saint-Victor-Malescours. Les enquêteurs de la section de recherche de Clermont-Ferrand auraient effectivement retrouvé plusieurs éléments sur la dépouille, les conduisant à l’appartement du disparu.
Quatre jours après la découverte du corps, le travail d’investigation ne faiblit pas et les résultats des analyses ADN, attendus pour la fin de semaine prochaine, dissiperont les derniers doutes des enquêteurs de la section de recherche. Ces derniers sont mobilisés en nombre (plus d’une dizaine d’hommes) sur ce dossier.
http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/09/24/le-corps-carbonise-aurait-ete-identifie-un-deuxieme-domicile-perquisitionne

Quatre pensionnaires d'une maison de retraite victimes d'une mystérieuse série de malaises

Quatre résidants du Clos fleuri à Saint-André, près de Lille, ...

ont été hospitalisés mercredi dans différents hôpitaux de la métropole, l'un d'eux dans un état grave.
L'alerte a été donnée vers midi dans l'établissement, confronté à quatre malaises qui se sont produits dans un temps assez court. À l'arrivée des trois équipes du SAMU, les quatre victimes étaient dans un état comateux (il existe quinze niveaux de coma), dont un léger et un autre plus profond. « Une femme a été ranimée par les secours juste à temps », confirmait, hier, Olivier Henno, maire de Saint-André. Les quatre résidants, âgés de 70 à plus de 90 ans ont été hospitalisés à Roubaix et au CHR de Lille. L'un d'eux avec un pronostic vital engagé. Mais son état se serait stabilisé, hier en fin de journée.

Analyses en cours

Ces quatre malaises consécutifs ont entraîné l'ouverture de plusieurs enquêtes. La première en interne au sein de la maison de retraite, précise M.
Henno : « On se tient régulièrement au courant avec la directrice de l'établissement. » La seconde par l'agence régionale de santé (ARS), qui précise avoir été saisie pour « suspicion d'intoxication médicamenteuse sur quatre résidants. Ce matin(hier matin), on a diligenté une inspection pour examiner les conditions de prise en charge des résidants, et la gestion des médicaments. » Aucune information sur le nom du ou des produits suspectés. L'ARS précise que son rapport, une fois rédigé, sera envoyé à l'établissement en vue d'un examen contradictoire.
Parallèlement, l'agence a saisi le parquet de Lille et une troisième enquête est ouverte au sein du groupe d'appui judiciaire de La Madeleine. Les policiers attendent les résultats des analyses toxicologiques réalisées sur les prélèvements sanguins. La piste du monoxyde de carbone semble écartée, les pompiers ayant effectué les vérifications nécessaires.
Le seul moyen d'envisager d'autres types d'intoxication est d'arriver à identifier un même produit toxique dans le sang des victimes, sachant que ces personnes âgées suivent souvent déjà des traitements... Et si les résultats sont positifs, l'enquête devra alors déterminer s'il s'agit d'un accident (intoxication alimentaire, médicamenteuse...), d'une négligence ou même d'une malveillance. Mercredi, les premiers symptômes laissaient penser à un produit proche de la morphine, mais dont la présence reste toujours à confirmer.
Hier après-midi, au Clos fleuri, les pensionnaires vaquaient normalement à leurs occupations. Et beaucoup en ignorant même l'incident de la veille. • A. D.
Nous n'avons pas reçu, hier, de réponses de la direction du Clos fleuri, ni de l'association Temps de vie qui gère l'établissement.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/09/23/article_quatre-pensionnaires-d-une-maison-de-ret.shtml

vendredi 23 septembre 2011

Haute-Saône: un enseignant soupçonné d'agression sexuelle sur trois mineures

Le parquet de Vesoul a ouvert vendredi une information judiciaire à l'encontre d'un enseignant d'un établissement pour élèves en difficultés, soupçonné d'avoir agressé sexuellement trois jeunes filles mineures. Le procureur de la République de Vesoul a demandé la mise en examen de l'homme et son placement sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec des enfants.

L'enseignant, âgé d'une cinquantaine d'années, est soupçonné d'avoir agressé sexuellement deux jeunes filles de 16 ans et une troisième de 17 ans, début 2011 dans l'établissement régional d'enseignement adapté (EREA) de Villersexel (Haute-Saône) où il travaille, a précisé le procureur. La justice a été alertée des faits par la directrice de cet établissement qui scolarise des adolescents en difficulté scolaire et sociale, ou présentant un handicap.

Nancy : Un taxi nancéien sauvagement agressé

Un chauffeur de taxi nancéien âgé de 61 ans a été sauvagement agressé devant l’église du hameau d’Ecuelle, à Bouxières aux Chênes, dans la périphérie de Nancy.
Il terminait une course pour deux jeunes gens chargés dans sa Dacia au départ de Nancy.
Il est alors 7 h. L’un des jeunes, est à l’arrière, l’autre s’est installé à ses côtés, une pratique courante privilégiée par les professionnels semble-t-il pour mieux contrôler la situation.
L’individu assis sur le siège passager expliquerait alors ne pas avoir de liquide sur lui et devoir appeler un ami. Mais au lieu de sortir de son vêtement un téléphone portable, il se saisit d’une matraque télescopique en fer et frappe violemment le chauffeur de taxi sur la tête, à plusieurs reprises. Le second individu sentant les choses dégénérer préfère prendre la fuite…
La victime se défend comme elle peut, mord notamment son agresseur à la main. Elle y laisse même deux dents. Le passager, lui, en est quitte pour des morceaux de chair en moins, découverts à quelques mètres plus loin ainsi que de belles traces de sang laissées là dans sa fuite… Autant d’éléments précieux, comme la matraque télescopique et le portable oubliés dans sa hâte, pour les gendarmes de la communauté de brigade de Seichamps bientôt sur place. Le chauffeur agressé est transporté à l’hôpital central de Nancy. Ses jours ne sont pas en danger, en revanche, il est drôlement sonné, son visage gravement commotionné.
D'actives recherches sont alors engagées par les gendarmes avec d'importants moyens.
Les agressions de chauffeur seraient récurrentes à Nancy.
http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2011/09/23/agression-gratuite

Ils braquent une banque en plein jour et à visage découvert

Une agence de la Banque populaire de Saint-Orens a été la cible de deux hommes armés, hier après-midi. Menaçants, ils se sont fait remettre la caisse avant de s'enfuir. Une enquête a été ouverte.
Deux hommes ont fait irruption, hier après-midi, dans une agence bancaire, route de Gameville à Saint-Orens-de-Gameville. Ils se sont fait remettre le contenu de la caisse avant de s'enfuir.
Peu avant 16 heures, les deux malfaiteurs se sont introduits dans l'établissement de la Banque populaire où se trouvaient les employés et des clients.
Non cagoulés mais munis d'une arme de poing, ils ont menacé les quelques clients qui se trouvaient là ainsi que les personnes préposées au guichet. Il n'y a eu aucune tentative de résistance et les employés leur ont remis l'argent.

Dispositif de recherches

Persuasifs et menaçants, ils ont obligé toutes les personnes à se regrouper dans une pièce de la petite agence bancaire. Ils ont ensuite pris la fuite avec un butin qui n'avait pas été évalué hier.
Sitôt l'alerte donnée, les gendarmes du groupement de Haute-Garonne se sont rendus sur place. Un large dispositif de recherche a été engagé mais, malgré les efforts déployés, les deux braqueurs restaient introuvables hier. L'enquête a été confiée au service régional de police judiciaire de Toulouse, déjà en charge de plusieurs braquages survenus ces derniers mois dans l'agglomération.
Sur place, les experts de la police scientifique se sont attelés, hier après-midi, à relever le moindre indice tandis que les enquêteurs recueillaient les témoignages des victimes.
« Les employés sont très choqués, affirmait hier une riveraine arrivée juste après les faits. Même s'ils n'ont pas été blessés, la menace de l'arme leur a fait peur. »
Le braquage a eu lieu en plein après-midi dans l'artère centrale de Saint-Orens, à deux pas du groupe scolaire Henri-Puis. L'agence de la Banque populaire visée se situe en bordure de route, entre deux autres établissements bancaires : la BNP et la Société générale. Sur cette route très fréquentée, de nombreuses banques ont pignon sur rue. « C'est surprenant de voir ça, ici, et à cette heure », estime un enquêteur.
Les images des caméras de vidéosurveillance seront analysées pour tenter de déterminer qui sont ces hommes qui ont agi en plein jour et à visage découvert.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/23/1174423-saint-orens-ils-braquent-une-banque-en-plein-jour-et-a-visage-decouvert.html

Les experts accablent le généticien accusé de meurtre

Son procès s'annonce déjà comme une mémorable bataille d'experts. Laurent Ségalat, 47 ans, généticien et biologiste français de renom international, est incarcéré depuis 21 mois à la prison de la Tuilière à Lonay (Suisse).
Cet ancien reponsable du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de Lyon est soupçonné par la justice vaudoise d'avoir tué l'épouse de son père, Catherine Ségalat-Perret, 67 ans, lors d'une dispute le 9 janvier 2010, dans le moulin familial à Vaud-sur-Morges. La victime avait été retrouvée le crâne fracassé au pied de l'escalier pentu du moulin. Une ultime expertise en date du 8 septembre accable le généticien et dément la thèse d'une chute accidentelle de la victime dans les escaliers après un malaise.

«Rien ne vient soutenir la thèse d'une chute»


Les deux experts légistes, Duarte Vieira et Beatriz Simoes da Silva, n'y vont pas par quatre chemin. D'emblée, ils évoquent «le rapport rédigé dans une perspective tendancieuse» en faisant allusion à celui du professeur Dominique Lecomte, la directrice de l'Institut médico-légal de Paris. Cette dernière avait livré au début de l'année une analyse accréditant une chute accidentelle.

Les nouveaux experts légistes réfutent cette thèse car ils estiment que les plaies relevées sur la tête de la victime «n'ont jamais été observées» dans des cas de chute. «Une hypothèse bien plus probable serait celle de quelqu'un tirant violemment la victime par les cheveux», écrivent les deux spécialistes. Selon eux, ces plaies ont provoqué «une hémorragie importante par rupture des branches de l'artère temporale». Ils réfutent aussi tout malaise de la victime : «Il n'existe rien qui fonde le diagnostic formulé par le Professeur Lecomte» rappelant qu'un autre expert italien avait aussi démenti cette hypothèse. «Rien ne vient soutenir la thèse d'une chute», écrivent-ils.

«Avec un instrument de nature contondante»

Laurent Ségalat, qui avait rendu visite à sa belle-mère après l'hospitalisation de son père, célèbre libraire décédé depuis, a toujours invoqué de manière constante cette chute. Mais sa version est contredite par les deux légistes : «Les lois de la physique la rendent tout à fait invraisemblable (...) le tableau lésionnel crânien observé, en supposant qu'il ait résulté d'une chute accidentelle, ne serait pas compatible avec le fait que la personne se soit relevée et ait été capable de marcher. Un tel accident aurait provoqué un état d'inconscience». Ils jugent que les blessures ont été commises «avec un instrument de nature contondante». De plus, le visage de Laurent Ségalat présente «des lésions récentes», signes vraisemblables de gestes de défense de la victime.

L'avocat du généticien promet une nouvelle expertise

L'avocat du généticien, Me Gilles-Jean Portejoie, récuse cette expertise considérée comme «tellement outrancière qu'elle en est suspecte et constitue un réquisitoire contre la réputation du professeur Lecomte et Laurent Ségalat». L'avocat promet dans les prochaines semaines une nouvelle expertise très documentée qui permet de dater avec précision la mort de la victime, qui fait l'objet d'un débat d'experts aussi. Au mois de juillet,
des experts helvétiques cette fois, avaient, eux aussi, estimé que l'utilisation d'un marteau comme arme du crime n'était pas possible.
«La thèse de l'accident a du plomb dans l'aile. Elle est totalement disqualifiée. La victime a a subi une agression violente validée sur la base d'une démonstation scientifique implacable. Le prévenu a joué à quitte ou double en sollicitant un expert privé français.En revanche, les conclusions du professeur Vieira portent un coup fatal au système de défense de Laurent Ségalat», lance Me Jacques Barillon, l'avocat de la famille de la victime. Les trois demandes de remise en liberté déposées par le scientifique ont toutes été rejetées par la justice du canton de Vaud.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-experts-accablent-le-geneticien-accuse-de-meurtre-22-09-2011-1620534.php

Violeur présumé d'une touriste à Nice: une 2e victime

L'homme incarcéré depuis la mi-août pour le viol, à Nice, le 3 août, d'une jeune touriste suédoise est désormais soupçonné d'une seconde agression : celle d'une autre touriste, une jeune Suissesse de 19 ans qu'il avait abordée boulevard Gambetta, avant de l'entraîner dans un parking. Après l'avoir frappée, il avait abusé d'elle. Les faits remontent au 2 juillet dernier.

C'est par son ADN que le suspect, Iulan, un Sdf roumain de 24 ans a été confondu.

Extrait de la maison d'arrêt, et entendu par la brigade criminelle de la sûreté départementale, il a reconnu les faits. Et est retourné dans sa cellule avec une nouvelle mise en examen.

Cet homme considéré par les psychiatres comme ayant toutes les caractéristiques d'un prédateur n'était pas inscrit au fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) en juillet. C'est en août, lors de son arrestation, que son empreinte génétique a été extraite.

Au vu du même mode opératoire et des similitudes entre les deux viols, commis sur des touristes jeunes et avec une rare violence, les enquêteurs ont demandé une comparaison de son ADN avec celui qui avait été relevé sur les lieux du crime par les experts de la police technique et scientifique.

Et là, le logiciel a « matché » à 100 %.
http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/violeur-presume-dune-touriste-a-nice-une-2e-victime

jeudi 22 septembre 2011

Refus d'embarquer des handicapés : ouverture d'une enquête

Le ministre des Transports Thierry Mariani a demandé à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), dépendante du ministère, d'ouvrir une enquête après le refus d'Air Méditerranée d'embarquer lundi plusieurs passagers sourds ou malentendants en raison de leur handicap.

Le ministre a «saisi la DGAC afin d’examiner si, dans cette affaire, les normes en vigueur ont bien été respectées», écrit le ministère dans un communiqué publié jeudi. «D’après les premiers éléments d’information», les consignes de sécurité internes à la compagnie «ont été appliquées par le commandant de bord», selon ce communiqué.
En effet, le commandant n'aurait appris qu'au moment de l'embarquement qu'il y avait des passagers sourds. Or, aucun renfort de personnel à bord n'avait été prévu comme ça aurait dû être le cas, explique le ministère.

Cet incident implique «Air Méditerranée, au nom duquel ont été émis les billets, et le transporteur grec Hermès, filiale d’Air Méditerranée, chargé d’effectuer le vol», rappelle-t-il également.

La compagnie invoque des raisons de sécurité

Lundi dernier à Marseille, dix-huit personnes sourdes, ainsi qu'une personne entendante et trois mal-entendantes, se sont vu refuser l'embarquement d'un vol Air Méditerranée à cause de leur handicap.Ce groupe de 22 personnes partait en vacances en Turquie depuis l'aéroport de Marseille. Le vol étant prévu dans la nuit de dimanche à lundi à 5 heures du matin, «tout le groupe a pu enregistrer sans problème et leurs valises sont parties en soute», explique Fabienne Guiramand, interprète en langue des signes, dont la mère faisait partie du groupe.

«Au moment d'embarquer, une personne de la compagnie a dit qu'ils ne pouvaient pas», a-joute-t-elle, le commandant de bord évoquant des «raisons de sécurité». Le groupe a tenté de faire valoir que ces personnes avaient déjà voyagé en 2010 à destination de la Tunisie, sans aucun problème, et qu'elles comprenaient les consignes de sécurité. «Mais le pilote est resté sur ses positions sans même daigner venir se rendre compte par lui-même», poursuit-elle.

Le Défenseur des droits saisi de l'incident

La directrice générale de la compagnie, Anne Loubet, a expliqué à Libération - qui révélait l'information mardi soir
sur son site internet - que la compagnie n'avait pas été prévenue à temps du handicap des voyageurs. «Les malentendants sont considérés comme des personnes à mobilité réduite, et nous devons mettre en place des personnels supplémentaires dans ces cas-là», a-t-elle dit, évoquant également des problèmes de vue pour ces passagers dans le quotidien La Provence, qui traite aussi l'information.

Selon Fabienne Guiramand, la législation indique que seules les personnes sourdes et aveugles sont considérées comme à mobilité réduite. Or, les 22 voyageurs n'étaient que sourds ou mal-entendants, ce qui explique pourquoi leur agence de voyage n'a pas prévenu la compagnie aérienne.

Le groupe comptait porter l'affaire devant l'ex-Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité), désormais fondue dans le nouveau poste de Défenseur des droits. Et
, le défenseur des droits, a annoncé mercredi se saisir en effet de cet incident.
http://www.leparisien.fr/marseille-13000/refus-d-embarquer-des-handicapes-ouverture-d-une-enquete-21-09-2011-1618549.php

Un homme en fuite pour agression sexuelle sur une ado de14 ans

Un mandat d’arrêt vient d’être délivré pour retrouver un marginal de 60 ans, qui, la semaine dernière, ne s’est pas présenté à son procès. En son absence, le tribunal correctionnel l’a condamné à cinq ans de prison ferme pour avoir abusé sexuellement d’une adolescente, à Montpellier, en janvier 2009. Et ce, alors que le parquet n’avait requis “que” trente mois de détention.
Me Valérie Zuchetto-Soulié, partie civile, souligne "la lâcheté de cette personne qui a autant bafoué la justice que la victime en ne se présentant pas devant le tribunal".

L’avocate regrette aussi la décision du juge des libertés et de la détention qui avait choisi de placer sous contrôle judiciaire le mis en cause, sans l’incarcérer, alors qu’il était sans domicile fixe : "Il a pris l’indulgence du juge pour de la faiblesse. Je leur avais dit “vous ne le reverrez pas.”"
Le juge d’instruction avait ensuite décidé de le renvoyer devant le tribunal correctionnel, requalifiant la mise en examen pour viol en agression sexuelle.
L'homme a été arrêté le 21 janvier 2009 à la suite du dépôt de plainte d’une jeune adolescente alors âgée de 14 ans. Cette dernière, en difficulté psychologique, avait pris le tramway pour se rendre place de la Comédie. Elle avait croisé le prévenu qui lui avait fait des clins d’œil avant de l’inviter au Mc Donald’s.
Dans le fast-food, il en avait profité pour la caresser sous la table, cette dernière ne disant rien parce qu’elle se sentait redevable. La victime affirme qu’il l’avait ensuite amenée sur un parking, près de la gare, dans un bosquet, où il l’avait déshabillée, allongée avant d’avoir un rapport sexuel avec elle, sans préservatif. Elle avait fini par se libérer de son étreinte puis par s’enfuir.
Si la plaignante a fait état d’autres agressions sexuelles par des hommes rencontrés dans la rue, sans aboutissement judiciaire, le sexagénaire, lui, a contesté les faits lors de sa garde à vue. Il a répété qu’il n’avait jamais eu de relation avec la mineure. Mais la description précise des lieux par la victime et, surtout, la découverte de l’ADN du suspect sur une trace de sperme retrouvée sur la culotte de l’adolescence l’ont accablé.
"Il a toujours été dans le déni. Malgré l’ADN, il n’a jamais reconnu de relations sexuelles, il est extrêmement dangereux", assène Me Zuccetto-Soulié.
http://www.midilibre.fr/2011/09/22/en-fuite-apres-avoir-ecope-de-cinq-ans-de-prison-pour-agression-sexuelle-sur-une-ado,391536.php

Saint-Victor-Malescours : on a voulu maquiller un crime

Les résultats de l'autopsie sont formels : l'homme retrouvé carbonisé dans une voiture calcinée, lundi matin à Saint-Victor-Malescours, a succombé à une mort violente, ce qui confirme l'hypothèse criminelle
Le parquet du Puy-en-Velay a confirmé qu'il ne s'agit pas d'un geste désespéré mais bien d'une affaire criminelle. Ce mardi après-midi, il s'est donc dessaisi au profit du pôle de l'instruction de Clermont-Ferrand.
L'enquête se poursuit pour identifier la victime : un homme qui n'est pas le propriétaire de la Seat "Ibiza" incendiée. Ce dernier, demeurant à Saint-Jean-Bonnefonds dans la Loire, a effectivement pu être entendu par les enquêteurs de la section de recherche de Clermont-Ferrand et de la brigade de recherche d'Yssingeaux.
Des analyses ADN sont en cours et toutes les hypothèses sont désormais exploitées

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/09/21/saint-victor-malescours-on-a-voulu-maquiller-un-crime

Deux hommes écroués pour le meurtre d'une prostituée

L'interpellation a eu lieu en milieu de semaine dernière, ils ont ensuite été mis en examen pour assassinat et écroués", a déclaré le procureur de la République, Christophe Rode.

"Des mensonges ou des imprécisions dans leurs emplois du temps" ont permis de les confondre, a-t-il précisé.

Les deux hommes ont fait appel de la décision du magistrat de les écrouer et une audience à la cour d'appel de Dijon devrait statuer sur leur sort très prochainement.

"Ils contestent les faits", a ajouté le représentant du parquet.

La victime avait été retrouvée mi-mars, tuée à coups de couteau dans sa camionnette, à proximité de Rully (Saône-et-Loire).

La victime, d'origine camerounaise et habitante de la région, présentait "plus de trente coups de couteau" au niveau "du thorax et du cou", selon le parquet, qui avait souligné la "violence" de la scène.

La camionnette blanche de cette femme, garée à proximité d'une route, n'avait pas été fouillée. Le mari de la victime, épousée en 2006, n'était pas au courant de ses activités, avait également précisé le parquet.

http://www.leprogres.fr/actualite/2011/09/21/meurtre-d-une-prostituee-deux-hommes-ecroues-7-mois-apres

mercredi 21 septembre 2011

Verneuil-sur-Seine : deux arrestations après le braquage d'une bijouterie

Une bijouterie a été braquée mercredi midi à Verneuil-sur-Seine (Yvelines) par trois hommes encagoulés et armés d’une hache et d’un extincteur à gaz.

Vers 11 h 20, les malfaiteurs sont arrivés à bord d’une BMW, rue des rosiers. Ils ont fait irruption dans cette boutique située dans le centre commercial. L’un d’eux a brisé les vitrines avant de prendre la fuite avec un butin encore indéterminé.

A 11 h 45, la voiture a été retrouvée vide, dans un champ, sur la commune d’Evéquemont. Deux suspects ont été interpellés par les policiers du commissariat des Mureaux en lisière de forêt. Le troisième malfaiteur est encore activement recherché.

La gérante de la bijouterie, choquée, a été conduite à l’hôpital. La sûreté départementale est chargée de l’enquête.
http://www.leparisien.fr/verneuil-sur-seine-78480/verneuil-sur-seine-deux-arrestations-apres-le-braquage-d-une-bijouterie-21-09-2011-1618746.php

Un corps calciné retrouvé dans une voiture en feu

Ce sont les sapeurs pompiers intervenus pour un simple feu de voiture qui ont fait, la nuit dernière vers 23h30, la macabre découverte. Suicide ou crime, les gendarmes d'Yssingeaux en charge de l'enquête n'écartent pour le moment aucune piste.
Le véhicule, une Seat Ibiza, immatriculée dans le département de la Loire, brûlait dans un chemin forestier du bois de la Garne, commune de Saint-Victor-Malescours, à quelques mètres de la RD12. C'est au cours de l'intervention que les pompiers ont découvert un corps gisant sur la banquette arrière du véhicule. Une autopsie va être pratiquée demain pour déterminer les causes du décès, la victime n'a pas pu être formellement identifiée.

http://www.leprogres.fr/loire/2011/09/20/un-corps-calcine-retrouve-dans-une-voiture-en-feu

Le décès du patient reste un mystère

Le décès brutal d'un patient hospitalisé au centre hospitalier général de Lavaur (voir notre édition) est encore en partie inexpliqué. Même si le suicide semble l'hypothèse la plus vraisemblable, il faudra attendre l'autopsie de la victime aujourd'hui mercredi pour établir les causes exactes de ce drame et pour que soit donné le permis d'inhumer. Hospitalisé depuis le 9 septembre dans le service de médecine interne de l'hôpital vauréen, Gérard Morin, souffrait notamment d'anémie.
De nombreuses questions restent pour l'heure sans réponse. Pourquoi cet octogénaire aurait-il attenté à ses jours ? Avait-il donné des indices laissant envisager une disparition aussi foudroyante ? A-t-il laissé une lettre pour expliquer son geste? Les gendarmes de la communauté de brigades de Lavaur mènent toujours leur enquête dans la plus grande discrétion. C'est dans la nuit de dimanche à lundi, que le corps de cette personne âgée avait été retrouvé par un médecin du centre hospitalier. Il gisait sans vie, au sol, dans la rue Cassaing, face au numéro 5.
Cette petite ruelle est très peu empruntée, surtout à une heure aussi tardive.
Gérard Morin se serait jeté dans le vide, du premier étage, en utilisant une chaise qui a été retrouvée près de la fenêtre. Une chute d'une hauteur 5 m 60 qui s'est avérée fatale.
Une heure avant le drame, un soignant était entré dans la chambre individuelle où le retraité était hospitalisé. Il n'y avait rien d'anormal à ce moment-là. Il vivait avec son épouse du même âge que lui (80 ans) rue Théodore-Bessery, dans un quartier proche du stade Rieux et du Pigné.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/21/1172311-lavaur-le-deces-du-patient-reste-un-mystere.html

Affaire Alexandre Junca : "Le fémur retrouvé était depuis 24 heures à l'air libre"

L'enquête sur la disparition du jeune Alexandre, dont un fémur avait été retrouvé fin juin sur les berges du gave de Pau, avance lentement malgré une réunion d'experts et d'enquêteurs lundi avec la juge d'instruction en charge du dossier ouvert pour "meurtre".
Les quinze experts scientifiques originaires de quatre laboratoires différents et la vingtaine d'enquêteurs réunis lundi autour de la juge d'instruction, Lucille Pichenot, n'ont pu apporter que de rares éléments issus de leurs multiples expertises.

"La seule certitude est que
le fémur retrouvé le 26 juin était depuis 24 heures à l'air libre", a indiqué le procureur de la République à Pau, Jean-Christophe Muller. En revanche, aucune datation exacte de la mort de l'adolescent de 13 ans, disparu le 4 juin, n'a pu être fournie par les experts.
"Quelles armes ont été utilisées, on ne sait toujours pas avec certitude", a ajouté le procureur.

Mais selon lui, "le fait de dire que ces restes étaient exposés depuis 24h à l'air libre est un élément scientifique qui, en fonction des autres éléments que l'on est en train d'analyser, prendra du sens".

Le procureur, malgré le peu d'annonces effectuées, a jugé "la réunion inédite sur le plan de la méthode", celle-ci étant selon lui "nécessaire pour les experts afin qu'ils croisent leurs méthodes".

Concernant l'enquête, "toutes les pistes restent ouvertes", "aucune mesure de garde à vue n'a été prise" et le numéro vert destiné recueillir d'éventuels témoignages "reste actif", a-t-il dit.

"Il n'y a aucune limite en matière d'investigation et l'enquête reste prioritaire pour la police judiciaire", a déclaré Jean-Christophe Muller.

http://www.sudouest.fr/2011/09/20/affaire-alexandre-junca-le-femur-retrouve-etait-depuis-24-heures-a-l-air-libre-504744-7.php

Un homme de 79 ans torturé et violé

Un homme de 79 ans a été torturé et violé à son domicile du XIe arrondissement parisien, dans la nuit de samedi à dimanche, par deux hommes qu'il avait rencontrés et invités chez lui. La victime a été retrouvée en état de choc dans son appartement, entièrement nue et attachée à son lit avec du fil électrique.

Selon les premiers éléments de l'enquête confiée au 2e district de police judiciaire de Paris, il avait rencontré deux hommes samedi dans la soirée avant de les inviter chez lui. Une fois dans son appartement, les deux hommes se sont acharnés sur lui, le frappant à de nombreuses reprises, le brûlant notamment avec des cigarettes avant de le violer et de l'abandonner ligoté sur son lit.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/20/97001-20110920FILWWW00403-un-homme-de-79-ans-torture-et-viole.php

mardi 20 septembre 2011

Chilly-Mazarin : des doigts retrouvés dans un bocal

Pas de trésor pour l’enfant, mais une belle énigme pour les enquêteurs. Lundi, vers 17h30, un garçon de 7 ans qui fouillait le sol près du gymnase Pierre-de-Coubertin, à Chilly-, a trouvé un bocal enterré. Macabre découverte puisqu’à l’intérieur de celui-ci, se trouvaient au moins trois doigts coupés en morceaux.
Les membres sectionnés ont été confiés à l’unité de médecine judiciaire d’Evry, qui sera chargée de dater cette trouvaille. Mais selon les premières constatations, les doigts n’étaient pas nécrosés et auraient donc été récemment enfermés dans ce bocal. L’enquête a été confiée au commissariat de Longjumeau.

http://www.leparisien.fr/essonne-91/chilly-mazarin-des-doigts-retrouves-dans-un-bocal-20-09-2011-1617332.php