mercredi 30 avril 2014

Les amants de Somme-Suippe se retrouvent devant la juge

SOMME-SUIPPE (51). Après plus de deux mois de séparation, les amants de Somme-Suippe vont de nouveau se retrouver face à face, mais cette fois dans le bureau d’un juge.
Respectivement incarcérés depuis le 12 février dernier à Châlons-en-Champagne et à Reims, Sophie Richard et Sébastien Chantereau doivent, en effet, être déférés sous bonne escorte, ce matin, au pôle de l’instruction de Reims, devant la juge Delphine Jacquemet, où ils seront entendus dans le cadre d’une confrontation, en présence de leur avocat, Me  Guillaume Bert et Me Benjamin Chauveaux.
Depuis leurs aveux livrés au cours de leur garde à vue et leur mise en examen pour complicité d’assassinat et assassinat, les deux principaux suspects dans l’homicide de Julien Thévenet, tué à coups de pioche, ont fait des déclarations contradictoires que le magistrat instructeur souhaiterait désormais éclaircir.

De multiples interrogations

Selon Sébastien Chantereau, le rôle de sa maîtresse, notamment, ne se serait pas limité à envisager la mort de son mari ni à verser des somnifères dans son pastis avant de le déplacer, tous deux, dans le garage de l’habitation familiale de Somme-Suippe, mais aurait été beaucoup plus actif, contrairement à ses aveux initiaux devant les gendarmes de la Section de recherches de Reims. Elle aurait en l’occurrence maintenu et bâillonné la victime à l’aide d’un sac plastique au moment de sa mise à mort, sous les coups de pioche de son amant.
Une version des faits relatée par le jeune homme de 27 ans devant le juge des libertés et de la détention, avant leur placement en détention provisoire, mais contestée par Sophie Richard.
D’autres interrogations demeurent par ailleurs en suspens sur leur personnalité, mais aussi quant à la genèse de l’assassinat de ce sous-officier de 24 ans de la BA 113 de Saint-Dizier, dont le corps avait été retrouvé au matin du 27 janvier, par son épouse et un voisin, à travers la mise en scène d’un cambriolage qui aurait mal tourné. C’est là tout l’enjeu de l’instruction.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/les-amants-de-somme-suippe-se-retrouvent-devant-la-juge-ia0b0n339960

Marseille : les raisons d'une guerre des gangs

Un nouveau mort sur le pavé marseillais. Cela s'est passé dans la nuit de lundi à mardi, vers 1 h du matin. Un homme de 30 ans, Karim Abla, a été pris pour cible par un ou plusieurs tueurs dans le hall du bâtiment H2 de la cité La Savine (15e). La victime a reçu six balles : trois dans la tête, deux au thorax, une dans le dos. Il a succombé à ses blessures sur place à 1 h 15. Il était déjà connu pour vol et infraction à la législation sur les stupéfiants. Un mort par semaine. La guerre des gangs a-t-elle repris ? Nous avons tenté de décrypter ses plus récentes évolutions.
Un cocktail explosif
Des dizaines d'équipes de cités se disputent un marché des stups juteux. Elles sont fragilisées par la police qui mène "approche globale" sur "approche globale", ce qui les oblige à s'adapter. D'où une frilosité accrue. Il leur faut se préserver de la police et de la concurrence, double contrainte majeure qui coûte cher en temps et en argent. Ajoutez 314 armes saisies depuis le 1er janvier dans les Bouches-du-Rhône. Parmi elles, 179 armes longues, dont 12 kalachnikovs - 6 à Marseille - et 135 armes de poing, et vous obtenez un cocktail explosif, qui favorise le passage à l'acte.
Des reprises de territoires
Pas facile de reconquérir un territoire perdu de cité à sa sortie de prison. Ou de le préserver depuis l'intérieur de la prison. Surtout avec une police qui multiplie les opérations et assure même ce qu'un commissaire de PJ appelle "le service après vente", soit le retour dans une cité après une première "descente".
Un gâteau très envié
350 000 personnes résident dans les quartiers nord de Marseille. Un réservoir important, où la surmédiatisation des règlements de comptes incite certains à tenter leur chance sur ce marché à espérance de vie limitée. On a saisi naguère 1,3 million d'euros en liquide à la Castellane (15e) et le chiffre d'affaires quotidien de la cité est d'environ 40 000 euros. De quoi susciter quelques convoitises. Les autres gros "plans stups" de Marseille ? Font-Vert (14e), les Cyprès (13e) ou Air-Bel (11e).
La diagonale de l'A7
Faut-il croire que les trafiquants de drogue en guerre aient désormais décidé de s'entre-tuer sur l'autoroute A-7 comme les deux derniers morts de Lançon (24 mars) et Plombières (14 avril). Les enquêteurs n'y croient pas trop. "Trop de risques", assure une source policière. On y voit plutôt une convergence de faits "conjoncturelle".
Mortelles sorties de prison
Règlement de comptes à la Busserine (24 avril) : la victime était sortie de prison en février. Les deux morts de l'A7 sortaient de la prison du Pontet (Vaucluse). Un autre a été abattu devant les Baumettes. Désir tenace de vengeance ?
Adieu les chefs à l'ancienne
En l'absence de "milieu" structuré, les vieilles têtes pensantes étant tombées, ce sont des équipes qui s'affrontent avec des dents plus ou moins longues. Adieu les figures tutélaires - Francis Le Belge ou Tony Zampa - et les plus charismatiques ont aussi succombé plus récemment à la mort subite: Farid Berrhama, Roland Gaben ou encore Souhel Hanna Elias.
Deux pistes ou une bavure
Pour les enquêteurs de la PJ, trois pistes se dessinent pour les morts de l’A7. Une possible "bavure", les deux hommes étant sortis le même jour de la même prison. Mais la police pense aussi qu’une même bande a pu exécuter les deux hommes selon le même mode opératoire. Ou une bande répliquer à l’autre de la même façon pour montrer sa capacité de riposte.

http://www.laprovence.com/article/actualites/2859405/marseille-les-raisons-dune-guerre-des-gangs.html

mardi 29 avril 2014

Paris suspect en handball : les experts établissent les trucages

Les soupçons de trucage se précisent. Un nouveau pré-rapport d'experts concernant le match de handball opposant Cesson-Sévigné à Montpellier (31-28), le 12 mai 2012, incrimine certains joueurs, révèle l'Equipe.fr. En d'autres termes, le rapport d'expertise valide l'hypothèse de la tricherie des joueurs montpelliérains qui auraient fait exprès de perdre après avoir parié sur leur défaite. Le document a été remis lundi après-midi aux magistrats chargés de l’instruction dans l'affaire des paris illégaux dans laquelle plusieurs joueurs sont inquiétés.
Comment le pré-rapport a-t-il été réalisé ? Ce second pré-rapport, rédigé par Nordine Lazzaar, ancien arbitre international, et Johann Rage, formateur en analyse vidéo dans la pratique sportive de haut niveau, devait étudier à partir de vidéos les comportements et le jeu des joueurs. Objectif : mettre en lumière une "éventuelle carence volontaire intra et/ou interindividuelle du niveau de jeu pendant la première période de cette rencontre".
"Des comportements originaux, curieux, atypiques". S’il se montre moins définitif que le premier - annulé à la suite d’un vice de forme - ce document met en lumière les comportements suspicieux de certains joueurs. "Nombre d’indices, données statistiques ou comportementales apparaissent pour le moins originaux, curieux, atypiques et à ce titre nous interpellent", commentent les deux experts.
Le pré-rapport met notamment en avant l'anormalité du comportement de certains joueurs héraultais lors de la première mi-temps du match, remporté 31-28 par Cesson-Rennes face au champion de France de l'époque. Et de conclure : "une telle convergence d’indicateurs anormaux, une telle différence d’engagement, de vitesse dans le jeu notamment entre la première et la deuxième mi-temps du match expertisé est trop curieuse pour être innocente et conjoncturelle."
Qu'en dit la défense ? Lors de la remise du premier-rapport en mai 2013, et dont les conclusions étaient similaires, les avocats des joueurs impliqués avaient évoqué un document "farfelu" et de "farce". Les avocats dénonçaient également la non-connaissance en matière de handball de l'expert nommé. Un argument, qui, cette fois, pourra difficilement être utilisé.
 

lundi 28 avril 2014

Fiona: de nouvelles fouilles le 13 mai

Une nouvelle campagne de recherche du corps de Fiona, disparue en mai 2013, va être lancée par la justice le 13 mai prochain, révèle Le Parisien.

Les enquêteurs n'ont pas pu retrouver l'enfant, âgée de 5 ans au moment des faits, lors des deux précédentes fouilles vers le lac d'Aydat, dans le Puy-de-Dôme.

La mère de Fiona et son compagnon
avaient fait croire à l'enlèvement de leur fille, alors que celle-ci avaient succombé à leurs coups. Tout deux s'accusent mutuellement d'avoir porté les coups fatals à la petite fille. Ils sont écroués depuis un an pour "violences volontaires sur mineur de 15 ans par personne ayant l'autorité ayant entraîné la mort sans intention de la donner".

Les deux accusés avaient participé aux précédentes recherches, mais avaient été incapables de localisation précisément où le corps avait été enterré. Ils seront de nouveau présents le 13 mai.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/28/97001-20140428FILWWW00241-fiona-de-nouvelles-fouilles-le-13-mai.php

Une femme avec vingt fausses cartes bancaires écrouée à Nice

S'agit-il d'un membre d'un gang ayant conduit « un raid » à Nice afin d'utiliser dans un délai très court et au maximum des cartes bancaires contrefaites ? Cela n'a pas pu être établi, mais cette hypothèse est la plus crédible près l'arrestation à Nice cette semaine par la police municipale d'une femme en possession de vingt cartes bancaires réencodées.
Cet escroc au féminin, une Chinoise de 22 ans qui voyage dans toute l'Europe, était présentée au parquet à l'issue de 48 heures de garde à vue dans les locaux de la division économique et financière de la police judiciaire.
Elle a été écrouée en attendant sa comparution prochaine devant le tribunal correctionnel.
Alertée par le service sécurité d'American Express que la carte venant d'être utilisée dans sa boutique pour un montant de 3.700 euros était une copie, une commerçante en maroquinerie de luxe de la rue Paradis à Nice a prévenu une patrouille de vététistes de la police municipale en mission de sécurisation dans la zone piétonne.
À la vue des policiers, la jeune femme a pressé le pas et tenté de prendre la fuite.
En se débattant pour échapper à l'interpellation, elle a laissé tomber son sac à main dont le contenu, notamment plusieurs cartes bancaires étrangères sans puce, s'est répandu au sol.
La police judiciaire qui a perquisitionné dans son hôtel, a établi qu'elle avait un faux passeport portant le même nom que celui inscrit sur les cartes bancaires.
Les investigations ont permis d'établir que la jeune chinoise avait tenté d'effectuer des achats dans plusieurs boutiques de luxe pour des montants importants.
Très bien habillée, elle se faisait passer pour une riche touriste chinoise.

http://www.nicematin.com/nice/une-femme-avec-vingt-fausses-cartes-bancaires-ecrouee-a-nice.1715817.html

dimanche 27 avril 2014

Deux policiers mis en examen pour viol au Quai des Orfèvres

Deux policiers accusés par une touriste canadienne de viol au sein même du 36, quai des Orfèvres, siège légendaire et centenaire de la police judiciaire parisienne, ont été mis en examen dans la nuit de samedi à dimanche dans cette affaire qui secoue l'institution.

Deux policiers accusés par une touriste canadienne de viol au sein même du 36, quai des Orfèvres, siège légendaire et centenaire de la police judiciaire parisienne, ont été mis en examen dans la nuit de samedi à dimanche dans cette affaire qui secoue l'institution. Les deux autres hommes de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) entendus par les enquêteurs avaient été remis en liberté samedi, le premier dans la journée sans aucune charge au terme de 48 heures de garde à vue et le second dans la soirée après avoir été placé sous le statut de témoin assisté par un juge d'instruction. Selon une source judiciaire, les deux policiers mis en examen pour viol en réunion ont été placés sous contrôle judiciaire, alors que le parquet de Paris avait requis leur placement en détention provisoire. L'un d'eux a reconnu une relation sexuelle avec la plaignante, mais consentie. Il conteste "fermement" tout viol, a déclaré son avocat Sébastien Schapira à l'AFP. Il avait nié tout rapport dans un premier temps, comme ses collègues, qui n'ont eux pas modifié leur position.

Samedi, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour viol en réunion et modification de l'état des lieux d'un crime. Selon une source proche de l'enquête, les bas et les lunettes de la jeune femme ont disparu au moment des faits qu'elle dénonce. L'affaire a provoqué une onde de choc au siège de la PJ parisienne, le légendaire "36" abritant des services d'élite comme la Brigade criminelle ou la BRI ou antigang.
Une femme sous le choc
Les quatre hommes placés en garde à vue jeudi sont justement des policiers de la BRI, un service spécialisé dans les interventions difficiles et les interpellations à hauts risques. C'est dans la nuit de mardi à mercredi que les faits dénoncés par la plaignante auraient eu lieu. Selon des sources proches du dossier, la touriste canadienne âgée de 34 ans affirme avoir rencontré les hommes de la BRI dans un pub irlandais du quartier Saint-Michel où beaucoup de policiers ont leurs habitudes. Après une soirée arrosée, elle aurait, selon ces sources, accepté de les suivre dans les locaux de la BRI, Quai des Orfèvres, de l'autre côté de la Seine. C'est en ressortant, visiblement sous le choc, qu'elle a affirmé à l'agent de faction avoir été violée. Sa plainte a rapidement été recueillie au commissariat du IVe arrondissement. De premiers examens médicaux ont été réalisés ainsi que des prélèvements ADN. On ignorait encore le résultat des analyses.

Des perquisitions ont aussi été menées au domicile des policiers par les enquêteurs de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", qui se sont également déplacés sur le lieu du viol présumé. L'IGPN a aussi été saisie par la préfecture de police d'une enquête administrative sur les faits. "Le fait même d'être venus après une soirée dans les locaux de la PJ risque d'entraîner des sanctions", affirmait une source au ministère de l'Intérieur avant la mise en examen de deux policiers. Interrogé à Marseille, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait assuré vendredi qu'il prendrait les sanctions qui s'imposent si les faits étaient établis.
 

samedi 26 avril 2014

Roubaix : enquête ouverte après la mésaventure du garçon coincé dans un bloc de béton

Une plainte a été déposée dix jours après les faits par le père, et une enquête préliminaire a été confiée au commissariat de Roubaix pour tenter de déterminer d'éventuelles responsabilités, a expliqué le parquet, confirmant une information de La Voix du Nord.

Des motifs tels que blessures involontaires ou mise en danger de la vie d'autrui pourraient être retenus en fonction des résultats de l'enquête. Mohammed s'était retrouvé coincé pendant près de cinq heures dans un cube de béton en jouant à cache-cache le 2 avril, libéré par les pompiers au terme d'une opération délicate.

Selon les secours, il ne devait souffrir d'aucune séquelle malgré une cheville ankylosée. Le bloc d'environ un mètre de haut dans lequel il s'est trouvé immobilisé était placé sur un autre, plus petit, au pied du pylone d'un stade où sont situés un terrain de foot et une piste de course pour interdire l'accès aux câbles électriques.


http://nord-pas-de-calais.france3.fr/2014/04/26/roubaix-enquete-ouverte-apres-la-mesaventure-du-garcon-coince-dans-un-bloc-de-beton-466373.html

vendredi 25 avril 2014

Garges : décès suspect dans l’incendie du pavillon

Une femme de 44 ans a trouvé la ce vendredi matin à Garges-lès-Gonesse, alors que son pavillon était en proie aux flammes. Le drame s’est noué peu avant 7 heures du matin au niveau du 66, avenue Paul-Vaillant-Couturier. L’incendie a été éteint en trente minutes environ par les pompiers à l’aide d’une lance. Mais son occupante, qui vivrait seule dans son pavillon, était déjà décédée lorsqu’elle en a été extraite. 
Les circonstances de l’incendie restent encore à déterminer. «Rien ne permet encore d’affirmer de façon certaine que cette personne est décédée à cause de l’incendie, indique-t-on à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Val-d’Oise. On ne connaît ni l’origine du feu, ni l’origine de la mort.» La sûreté urbaine de Garges-lès-Gonesse a été chargée de l’enquête. Une autopsie du corps pourrait être pratiquée.

http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/garges-deces-suspect-dans-l-incendie-du-pavillon-25-04-2014-3793979.php

jeudi 24 avril 2014

Mort d’une octogénaire à Saint-Priest : la piste criminelle retenue

La police lance un appel à témoin après la mort d'une octogénaire, retrouvée dans sa cuisine. L'intervention d'un tiers a été en effet mise en évidence par l'autopsie pratiquée la semaine dernière.
Joséfa Aïbar n’est pas morte accidentellement dans sa cuisine à Saint-Priest, victime d’une mauvaise chute en préparant son repas. L’autopsie, pratiquée le 14 avril, a en effet révélé des éléments qui mettent en évidence l’intervention d’un tiers dans les causes du décès.
La brigade criminelle lance un appel à toutes les personnes susceptibles de détenir des informations utiles à l’enquête (1). Elle recherche des témoins des dernières heures, mais également des proches ou des relations auxquels Joséfa Aïbar aurait pu faire part d’ennuis ou de préoccupations.
(1) Brigade criminelle de la Sûreté départementale : appeler le 04 78 78 43 31 ou 04 78 78 43 49 aux heures de bureau.

http://www.leprogres.fr/rhone/2014/04/23/mort-d-une-octogenaire-a-saint-priest-la-piste-criminelle-retenue

mercredi 23 avril 2014

Aude : mystère après la mort d’un fils tué par son père

Drame familial lundi soir à Luc-sur-Orbieu, près de Lézignan, sur fond de troubles psychiatriques. Un père de 43 ans a donné la mort à son fils de 23 ans dans des circonstances pas très claires...
Addiction aux jeux sur internet, problèmes psychiatriques ou exaspération due à l’écoute permanente de musique rap ? Le plus grand flou règne sur les circonstances dans lesquelles un homme de 43 ans a donné la mort à son fils de 23 ans, lundi soir à Luc-sur-Orbieu, joli village de 1 100 âmes à proximité de Lézignan-Corbières (Aude).
Le père avoue avoir étranglé son fils
Le drame s’est noué vers 22 h 30, dans une résidence familiale située au 4, Grand-Rue, dans le vieux village, où vivent les parents et leurs fils. Alerté par le père, le Smur de Narbonne et les pompiers ont tenté de réanimer le jeune homme, avant de constater son décès vers 23 h. Les gendarmes ont rapidement été appelés, le père, prostré, avouant spontanément avoir étranglé la victime.
Troubles psychologiques ? 
Mais l’enquête semble très vite s’être heurtée à plusieurs obstacles. Dans ses premières déclarations, le père a évoqué des problèmes d’addiction à internet et à des jeux en ligne dont son fils aurait souffert, ainsi que des problèmes de comportement et de cohabitation familiale.
"Il écoute de la musique rap du soir au matin" aurait-il indiqué en substance. Mais au-delà, selon lui, se cacheraient des troubles psychologiques, voire psychiatriques.
Le père parle d'une crise de démence de son fils
"Selon son père, le garçon aurait été examiné en urgence par un médecin vendredi, qui lui aurait fait une injection de valium", indique une source proche du dossier. "Un rendez-vous aurait été pris avec le médecin de famille pour mardi 22 avril, mais le garçon aurait été pris d’une crise de démence lundi soir."
Dans la nuit, le père aurait indiqué que c’est en tentant de maîtriser son fils qu’il l’aurait étranglé, en lui passant le bras autour du cou.
Autant d’éléments que le parquet de Narbonne, qui dirige l’enquête confiée aux gendarmes de la brigade des recherches, s’efforce de vérifier. Problème : "Toutes ces déclarations ne sont pas cohérentes, et laissent perplexe", précise une source bien informée.
Examen médical du père
Mardi à la mi-journée, le procureur de la République a souhaité qu’un examen médical du père de famille soit effectué. Le médecin, après l’avoir rencontré, a jugé qu’il convenait qu’il soit expertisé par un psychiatre.
"De nombreuses investigations tendant à comprendre les origines de ce conflit familial et à préciser les circonstances du décès du jeune homme sont en cours", a indiqué hier le procureur de la République de Narbonne, dans un communiqué.
Autopsie ce mercredi
L’autopsie de la victime sera effectuée ce mercredi matin au service de médecine légale de Montpellier : on devrait en savoir plus sur les causes de la mort du jeune homme, ainsi que sur son passé médical.
À Luc-sur-Orbieu, l’annonce de ce drame a semé la consternation, bien que la famille y soit peu connue. "Elle ne participait pas à la vie du village", a indiqué le maire, Gilles Mességuer.

http://www.midilibre.fr/2014/04/22/mystere-apres-la-mort-d-un-fils-tue-par-son-pere,851847.php

mardi 22 avril 2014

Meurtre de la plage de Carcans : l'enquête relancée

L'enquête sur la mort de Silja Trindler, une Suissesse de 18 ans retrouvée étranglée sur la plage de Carcans (Gironde) en 2000, vient d'être relancée. Selon nos informations, elle se concentre sur l'«entourage habituel» des proches de la jeune fille.
Silja Trindler était en vacances en famille dans un camping de cette station balnéaire située à quelque 70 km au nord-ouest de Bordeaux. Son corps avait été retrouvé le 5 août, au petit matin, a demi enfoui dans le sable. L'autopsie avait révélé que la jeune zurichoise était morte étranglée. Si les enquêteurs avaient, un temps, envisagé l'hypothèse qu'elle puisse avoir été la victime d'un violeur, les examens médico-légaux avaient mis en évidence que le rapport sexuel qu'elle avait eu peu avant son décès, n'avait, semble-t-il, pas été accompagné de violences. Un ADN, qui n'a toujours pas été identifié, avait été retrouvé sur elle. C'est à partir de ce relevé que les gendarmes poursuivent leurs investigations. «Il y a aujourd'hui des personnes sur lesquelles on se pose des questions». Leur ADN devrait être comparé à celui retrouvé sur Silja.
Des commissions rogatoires internationales ont été délivrées par la justice française pour rechercher des personnes aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse, trois pays dont étaient originaires de nombreux vacanciers présents au moment des faits.
«Même 14 ans après, on entend des gens qui ont des choses à dire, qui nous ont remis des documents, confie un enquêteur. L'idée est aussi que les langues se délient. Il y a peut-être des gens qui ont vu des choses et n'ont jamais osé en parler».
En mai, les gendarmes doivent se rendre à Zurich pour auditionner plusieurs personnes.
D'ici quelques semaines, l'enquête pourrait connaître quelques rebondissements.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/22/1868033-meurtre-de-la-plage-de-carcans-l-enquete-relancee.html

lundi 21 avril 2014

De Ligonnès: la piste varoise mise entre parenthèses

Trois ans après la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès soupçonné d’avoir tué les membres de sa famille à Nantes, l’enquête piétine. Les investigations dans le Var ont même cessé
L'enquête est au point mort. Sauf coup de théâtre, l'affaire Dupont de Ligonnès va rester l'une des énigmes criminelles les plus mystérieuses de ce début de XXIe siècle.
Xavier Dupont de Ligonnès reste désespérément introuvable.
Le père de famille, soupçonné d'avoir assassiné vers le 3 avril 2011 son épouse et ses quatre enfants dans un terrible huis clos familial à Nantes, a disparu avec ses secrets.
Son périple connu s'est arrêté dans le département du Var, le 15 avril. Et le doute persiste: cavale ou suicide ? La question n'est toujours pas tranchée.
Il y a exactement trois ans, la journée du 21 avril 2011 avait débuté avec la découverte des corps des membres de la famille recherchée. Des cadavres soigneusement enfouis sous la terrasse de la maison vidée. 
Quelques heures plus tard, dans la soirée, la voiture du père de famille était signalée sur le parking du Formule 1 de Roquebrune-sur-Argens. De Ligonnès avait quitté les lieux une semaine auparavant.
Deux années de vérifications
Dès lors, les enquêteurs n'ont pas cessé d'exploiter la piste varoise.
De Ligonnès avait un rapport très particulier avec la religion: on frappe à la porte de communautés religieuses dans l'est-Var.
De Ligonnès a vécu les premières années de son mariage en Dracénie: les cavités du secteur sont fouillées.
Une tante de Ligonnès possède une maison à Grimaud: les policiers s'y rendent.
La disparition concomitante de Colette Deromme à Lorgues: les comparaisons entre différents prélèvements ne donnent rien.
Pas plus que les dizaines de signalements un peu partout dans le département...

L'hypothèse d'un suicide ne tarde pas à faire jeu égal avec celle de la cavale. En proie à de graves difficultés financières qu'il s'efforçait de cacher à ses proches, Dupont de Ligonnès aurait préféré tout "effacer" plutôt que d'assumer.
La dissimulation des corps de la famille, voués à une lente dissolution dans de la chaux, la lettre simulant un départ précipité vers les États-Unis pour une nouvelle vie familiale témoignent d'un incroyable cynisme. "Coucou tout le monde ! Méga surprise !"
Le volet varois clos en 2013
S'est-il efforcé de faire disparaître aussi son propre corps? Le Rocher de Roquebrune est passé au peigne "le plus fin possible" dès juin 2011. Une centaine d'hommes est alors déployée sur le terrain. 
Deux ans plus tard, en mai 2013 aux Mayons, d'anciennes mines fermées au public - théâtre de macabres découvertes à une époque où Dupont de Ligonnès a vécu dans le département - sont sondées. En vain.
"Dans votre département, cela revient à chercher une aiguille dans une botte de foin", finit par commenter, las, une source proche du dossier.
Ainsi, ces recherches de mai 2013 ont marqué la fin du volet varois des investigations, alors que la PJ de Nantes ne dispose d'aucune autre piste.

http://www.nicematin.com/cote-dazur/de-ligonnes-la-piste-varoise-mise-entre-parentheses.1706477.html

Questions après la découverte d'un arsenal d'armes et de munitions à Papus

L'arsenal découvert vendredi dans une maison du quartier Papus à Toulouse était parfaitement règlementaire. Il est monnaie courante chez les pratiquants du tir sportif tel qu'était Sébastien, leur propriétaire.
Après la découverte, vendredi, dans un pavillon du quartier Papus à Toulouse, d'un arsenal de 10 000 munitions et une dizaine d'armes à feu, beaucoup se posaient la question de la personnalité de leur propriétaire, un homme de 39 ans qui s'est donné la mort chez lui.
Loin d'être un terroriste en puissance, il est décrit par ceux qui le connaissent comme une personne équilibrée. Il était licencié au club de tir 38 TSM de Mérenvielle dans l'Ouest toulousain où il pratiquait assidûment le tir sportif. Rencontre avec son président, Francis Monestier, et des membres du club.
Sébastien avait-il le droit de posséder autant d'armes chez lui ?
Nous avons droit à douze armes courtes, pistolets et revolvers, et à des armes longues. Nous les déclarons chaque année en Préfecture.
Le nombre de 10 000 munitions impressionne. Est-ce courant ?
Oui, c'est très courant. Nous avons le droit à 1 000 cartouches par arme. Il aurait donc pu en avoir jusqu'à 12 000. Il faut savoir que, sur un seul entraînement, on utilise facilement 200 cartouches dans l'après-midi. Ça va très vite. Sa maison n'était pas un dépôt de munitions.
Idem pour la poudre, on fait les cartouches comme on en a envie, un peu comme un guitariste choisi ses cordes de guitare. Il y a une poudre différente pour chaque calibre.
Et les armes de guerre ?
Pour les armes de guerre, là aussi, il suffit d'avoir les autorisations. Elles servent pour le TAR (tir aux armes réglementaires). Ces armes proviennent de l'armée française, depuis Napoléon, mais aussi d'armées étrangères. Nous avons des kalachnikovs par exemple. Ça n'a rien de surprenant. On peut les acheter même sur internet.
Quel tireur était-il ?
Un très bon tireur, il participait à des compétitions et avait même concouru aux championnats de France. Il était licencié au club de Mérenvielle depuis 2005 ou 2 006.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/21/1867328-toulouse-questions-apres-decouverte-arsenal-armes-munitions-papus.html

dimanche 20 avril 2014

Papus. Un terrifiant arsenal découvert dans un pavillon

En se déplaçant sur les lieux de la découverte d'un homme suicidé, les policiers toulousains n'avaient jamais pensé faire une telle prise. Seize armes à feu, plus de 10 000 munitions… de quoi réaliser un véritable carnage.
Vendredi, peu avant 15 heures, un artisan plombier qui travaillait à la rénovation d'une petite maison, rue de la Vienne, dans le quartier Papus à Toulouse, a trouvé, dans son lit, le corps inanimé et ensanglanté du propriétaire des lieux.
Il a immédiatement prévenu les secours qui se sont rendus sur place ainsi que les forces de police. L'homme s'était vraisemblablement donné la mort d'une balle dans la tête.
Mais, en explorant cette petite maison, les services de police sont tombés sur un véritable arsenal.
Seize armes à feu ont été retrouvées, de tout type. Fusil d'assaut autrichien, Glock, M16… pêle-mêle, onze armes d'épaule et cinq armes de poing constituaient l'impressionnante collection du propriétaire des lieux. À leurs côtés, au moins 10 000 munitions prêtes à l'emploi ou en voie de l'être mais aussi des chargeurs, des silencieux, des lunettes de visée, des bidons de poudre ou encore des couteaux de chasse plus qu'affûtés. Rapidement, les policiers ont compris l'ampleur de l'arsenal qu'ils venaient de découvrir.
Le propriétaire des lieux, Sébastien, un homme de 39 ans, s'est donné la mort sans laisser derrière lui de lettre d'explication sur son geste. Il s'agit d'un ingénieur informaticien a priori sans histoire. Il était membre d'un club de tir de l'Ouest toulousain. Célibataire et sans enfants, il pratiquait le tir sportif lors de ses moments de loisirs. Au courant de sa passion pour les armes, ses voisins n'étaient pas inquiets d'éventuels débordements. «Nous n'avons rien entendu hier (N.D.L.R., vendredi), expliquait une proche voisine. Nous savions qu'il possédait des armes mais c'était une personne qui nous semblait tout à fait normale.» Cet homme avait acquis cette petite maison du début de la rue de Vienne il y a moins d'un an. Il y vivait sans éveiller la curiosité de son voisinage. Une enquête de police a été ouverte dès vendredi soir afin de déterminer l'origine de cet arsenal qui, tombé dans des mains mal intentionnées, aurait pu provoquer un véritable carnage.

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=24091&WS=291720_2501986&WA=4634

Crimes_ [Une femme au dessus de tout soupcon]

samedi 19 avril 2014

Un couple de retraités tué à l'arme blanche dans l'Oise

Un couple de retraités est mort poignardé vendredi soir au Mesnil-en-Thelle, dans l'Oise, et leur fils a été placé en garde à vue, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
Un double homicide "dans le cadre familial". Les deux retraités, âgés de 65 à 70 ans, sont morts poignardés vendredi soir vers 22 heures dans cette commune de 2.000 habitants, et leur fils est soupçonné de les avoir tués, a indiqué une source proche de l'enquête. Selon une source judiciaire, il s'agit d'un double homicide "dans le cadre familial" et le fils du couple a été placé en garde à vue à Chantilly. Les gendarmes de la Brigade de recherches de Chantilly sont chargés de l'enquête.
 

vendredi 18 avril 2014

Après le meurtre d'une jeune fille à Rouen : deux hommes sont toujours en garde à vue

La jeune fille retrouvée sans vie jeudi à Rouen aurait été tuée de 10 coups de couteau. L'information a été confirmée à France 3 vendredi matin, par Jean-Claude Bélot, adjoint au Procureur de la République.
Le corps de la victime avait été découvert à Rouen par un voisin, jeudi matin vers 6h45, dans un appartement situé 80 route de Bonsecours, non loin de la place Saint-Paul.

Le parquet précise que la victime aurait reçu un total de 10 coups de couteau. Il confirme par ailleurs, que deux hommes ont été placés en garde à vue, dès jeudi matin. Il s'agit d'un résident de l'immeuble et du locataire de l'appartement où le corps a été retrouvé.
Selon Jean-Claude Bélot, la garde à vue se prolongera jusqu'à samedi matin. Ce n'est qu'à l'issue de celle-ci que d'éventuelles mises en examen pourraient être décidées


http://haute-normandie.france3.fr/2014/04/18/apres-le-meurtre-d-une-jeune-fille-rouen-deux-hommes-sont-toujours-en-garde-vue-461933.html

Grenoble: Quatre individus arrêtés pour trafic de drogue et d’armes

Les policiers ont effectué une saisie chez un habitant âgé d’une quarantaine d’années…
Les policiers de l’antenne grenobloise de la DIPJ de Lyon ont saisi mercredi matin une importante quantité de drogue au domicile d’un homme, âgé d’une quarantaine d’années et domicilié dans un quartier sensible de Grenoble. Dix kilos de haschich, trois kilos d’herbe de cannabis, une centaine de grammes de cocaïne et une kalachnikov chargée ont été retrouvés chez l’individu, domicilié.
Trois autres hommes, âgés d’une vingtaine d’années, ont également été interpellés dans la même affaire.

Le résultat d’une longue enquête

Selon le Dauphiné Libéré, le quadragénaire  était inconnu des services de police, mais serait peut-être la « nourrice» d’un trafic d’armes et de drogue, sur lequel les policiers enquêtent depuis un an. Autrement dit, l’homme chargé de stocker les produits. Le 27 mai 2013, un homme avait été agressé en centre ville de Grenoble par deux autres individus armés, qui avaient tenté de le faire monter de force dans leur voiture. Curieusement, ce dernier n’avait pas souhaité porté plainte, mais la police avait recueilli un étui de balle sur place, tirée par la kalachnikov d’un des agresseurs.
L’enquête s’est poursuivie, et a permis de remonter jusqu’à la cache d’armes des agresseurs, dans laquelle deux fusils et un pistolet automatique ont été retrouvés en juin dernier. Les prélèvements ADN effectués dans la planque ont ensuite permis le coup de filet de mercredi matin.
 
Les quatre suspects seront présentés vendredi au parquet de Grenoble, puis au juge d’instruction.
 

jeudi 17 avril 2014

Disparition de Laureelen: la voiture du suspect retrouvée à Lens (62)

Selon nos dernières informations, la voiture de Christophe L., l'homme avec lequel la jeune Laureelen, 15 ans, est partie depuis jeudi, a été retrouvée à Lens dans le Pas-de-Calais, à quelques kilomètres de Bully-les-Mines où la jeune fille vivait avec son père depuis le début de l'année.
La voiture de cet homme a été retrouvée à Lens, à quelques kilomètres de Bully-les-Mines où vivait Laureelen avec son père. Pourtant l'homme avec lequel elle est partie avait évoqué dimanche un départ pour Amsterdam dans une lettre au père de Laureelen. Sur la base de témoignages, la police oriente ensuite ses recherches sur l'Île-de-France: selon la mère de l'adolescente contactée par France 3 Picardie, « ils auraient été aperçus mardi dans le IXe arrondissement de Paris ».

En raison de la piste néerlandaise, un mandat d'arrêt européen a été lancé.

Laureelen, dont les parents sont séparés depuis plusieurs années, vivait avec sa mère à Tracy-le-Val (60) jusqu'en janvier. « Elle a rencontré Christophe L. lors des vacances de la Toussaint chez son père à Bully-les-Mines (62). Ils se sont revus durant les vacances de Noël. Elle a refusé de revenir à la maison. » Elle a alors été scolarisée dans le Pas-de-Calais, mais « j'ai reçu des courriers de l'établissement m'avertissant de ses nombreuses absences ».

L'adolescente passait, semble-t-il, de plus en plus de temps avec Christophe L.. Cet homme de 48 ans serait instable, suicidaire et consommateur de drogues dures.

Toute personne ayant des informations peut contacter la brigade des mineurs du commissariat de Liévin au 03 21 44 92 41 ou 03 21 44 92 59.


http://picardie.france3.fr/2014/04/17/disparition-de-laureelen-la-voiture-du-suspect-retrouvee-lens-62-461321.html

Mort suspecte d'une jeune fille à Rouen

Le corps a été découvert tôt ce matin dans un appartement route de Bonsecours à Rouen

La jeune fille âgée de 18 ans a été retrouvée morte dans une maison de ville 80 route de Bonsecours à Rouen. Il était 6h45. Son corps portait des blessures, probablement par arme blanche.

Ce matin, la police précisait que deux hommes étaient placés en garde à vue. L'enquête est menée par la brigade criminelle de la sûreté départementale de Seine-Maritime.


http://haute-normandie.france3.fr/2014/04/17/mort-suspecte-d-une-jeune-fille-rouen-461269.html

Mort de Céline Tondo à l'hôpital de Castres : une farouche bataille d’experts

Trois ans après le décès de Céline Tondo au cours d’une intervention chirurgicale à l’hôpital, l’enquête est toujours en cours. Désormais, deux expertises se contredisent, l’une engageant clairement une faute du chirurgien. Et l’autre pas du tout.
La famille et les proches de Céline Tondo, cette jeune femme castraise de 34 ans décédée le 8 avril 2011 au cours d’une intervention chirurgicale à l’hôpital du Pays d’Autan, savaient que ce serait long et compliqué pour enfin savoir et comprendre ce qui s’est passé. Trois ans exactement après cette opération, une coelioscopie destinée à lui permettre d’avoir un enfant, l’enquête pour «homicide involontaire» est toujours dans le cabinet du juge d’instruction de Castres. Le gynécologue obstétricien qui a réalisé l’examen connu -à tord peut être- pour être une intervention banale, a été mis en examen mais conteste toujours sa responsabilité. Quant aux expertises menées par des médecins indépendants, elles sont au nombre de deux et leurs conclusions divergent profondément.
La première expertise, selon les propres mots de l’avocat toulousain de la famille Maître Catala : « Elle conclut de façon éclatante à la responsabilité du chirurgien qui a commis une faute caractérisée.» Ces experts évoquent « un geste malencontreux du docteur et il a été incapable de remédier à celui-ci ».
Autrement dit, ce chirurgien, au cours de la coelioscopie a accidentellement sectionné des vaisseaux iliaques qui ont provoqué une hémorragie qui n’a pu être contrôlée et a entraîné le décès.
En revanche, la seconde expertise, demandée par le mis en examen, est plus détaillée. Elle estime que la plaie des vaisseaux iliaques ne constitue pas une faute mais constitue un accident médical non fautif, rare « mais classique de la chirurgie coelioscopique ». En revanche, ce deuxième collège d’experts, au nombre de trois, estime que la cause finale du décès de Céline Tondo est due à une insuffisance respiratoire liée à un hémopneumothorax. Celui-ci aurait été provoqué par une plaie lors de la pose d’un trocart dans la phase de réanimation, pendant que l’équipe tentait de sauver Céline Tondo, dans l’urgence, et lui aussi qualifié « d’accident médical non fautif ».
D’ailleurs, ce collège d’experts estime qu’il n’y a ni faute ni négligence du gynécologue mis en examen « ou de quiconque » dans la chaîne d’intervention. Dans ce dossier éprouvant, il faudra donc peut-être une troisième expertise pour déterminer si un praticien doit être poursuivi devant un tribunal ou pas.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/17/1865036-mort-celine-tondo-hopital-castres-farouche-bataille-experts.html

mercredi 16 avril 2014

Interpellations en Haute-Corse dans l'enquête sur l'assassinat de Jean Leccia

Une série d'interpellations a eu lieu en Haute-Corse dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Jean Leccia, a-t-on appris mercredi 16 avril de source proche de l'enquête. Le directeur général des services du Conseil Général de ce département a été abattu le 23 mars dernier.
Ces personnes sont interrogées dans le cadre d'une altercation qui avait eu lieu deux jours avant l'assassinat de l'élu corse, à l'occasion des élections municipales à San-Gavino-di-Fiumorbu, où se présentait la fille de Jean Leccia, a-t-on indiqué de même source.

Jean Leccia se serait interposé entre les partisans des deux listes concurrentes pour apaiser les esprits. Les enquêteurs veulent savoir si cet incident peut avoir ou non un lien avec le crime.

L'enquête a été confiée conjointement à la police judiciaire et à la gendarmerie. Jean Leccia a été tué de plusieurs balles de gros calibre au volant de sa voiture, près d'Aleria (Haute-Corse).

Le drame s'est produit le 23 mars en fin de soirée, après le premier tour des élections municipales alors que Jean Leccia revenait de son village de San-Gavinu-di-Fiumorbu à son domicile bastiais.


http://corse.france3.fr/2014/04/16/interpellations-en-haute-corse-dans-l-enquete-sur-l-assassinat-de-jean-leccia-460481.html

Paris: un bébé retrouvé devant une porte

Selon RTL, une femme a été interpellée cette nuit à Paris pour avoir laissé son bébé seul devant la porte d'un appartement.

C'est un habitant de l'immeuble, situé rue Gabriel Lamé dans le XIIème arrondissement, qui a alerté la police en entendant les cris du nourrisson. Près de l'enfant, âgé de 5 mois, se trouvaient un téléphone portable et un pass Navigo.

Arrivées sur place, les forces de l'ordre ont fini par retrouver la mère, ivre, en train de dormir à même le sol, un étage plus haut. Elle ne vivait pourtant pas dans l'immeuble.

L'enfant, en bonne santé, a été immédiatement placé auprès des services sociaux. En raison de son taux d'alcoolémie, la mère n'a pas pu être entendue tout de suite.

L'enquête a été confiée à la Brigade de protection des mineurs de la PJ parisienne.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/16/97001-20140416FILWWW00127-paris-un-bebe-retrouve-devant-une-porte.php

Disparition inquiétante d’une adolescente de 15 ans

Un avis de recherche a été lancé pour retrouver une adolescente de 15 ans originaire du Pas-de-Calais, disparue en compagnie d’un ami de ses parents qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt. Laureelen, originaire de Bully-les-Mines, est collégienne.
Une information judiciaire pour soustraction de mineur a été ouverte dans l’urgence dans la nuit de samedi à dimanche car la jeune fugueuse a laissé un écrit laissant entendre qu’elle et l’ami des parents envisageraient de se suicider. L’ami serait dépressif...
Un mandat d’arrêt européen a été lancé. Aucun des deux n’est connu des services de police. Les autorités françaises suivent l’affaire de près et sont en contact notamment avec le parquet d’Amsterdam.
La géolocalisation est impossible car les téléphones sont restés à leurs domiciles. Cependant, il semble que des contacts soient maintenus par internet.
La brigade des mineurs du commissariat de Liévin est en charge de recueillir les informations au 03.21.44.92.41 ou 03.21.44.92.59. Sur les réseaux sociaux, la police nationale a par ailleurs indiqué que la jeune fille pourrait se trouver en région parisienne, en particulier dans le IXe arrondissement de la capitale, ou encore qu’elle pourrait se rendre à Disneyland.
«On passe par toutes les phases, de tristesse, de très grosses angoisses. Elle est quand même avec une personne qui est instable psychologiquement», a estimé la mère de Laureelen, interrogée par RTL. «Dans les deux courriers, un qu’il a laissé et l’autre qu’il a envoyé à mon ex-mari, effectivement c’est un suicide programmé et il emmènerait Laureelen. Ils partaient à Amsterdam avec de l’argent, ils allaient là-bas quelque part en profiter et finir leurs jours là-bas», a-t-elle encore déclaré.


http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/04/15/disparition-inquietante-d-une-adolescente-de-15-ans

mardi 15 avril 2014

Appel à témoin après l'accident mortel de St-Médard-d'Eyrans

Une femme de 36 ans est morte sur le coup et son bébé de 10 mois, souffrant de multiples fractures, est en réanimation aux urgences pédiatriques de Pellegrin, après un violent accident ce matin sur l'A62, au sud de Bordeaux.
Le drame s'est produit aux alentours de 10 heures ce lundi matin

Une voiture, tombée dans le fossé, a provoqué un important ralentissement sur l'autoroute Toulouse-Bordeaux, au niveau de St-Médard-d'Eyrans, à une vingtaine de kilomètres au sud de Bordeaux.

C'est alors qu'un camion a violemment percuté la file de véhicules avançant au ralenti.

C'est dans l'une de ces voitures que la jeune maman, passagère, a été tuée et son bébé grièvement blessé.

La CRS autoroutière a décidé de lancer un appel à témoin pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Vous pouvez contacter le service judiciaire de la CRS autoroutière aquitaine au 06 62 40 97 26.


http://aquitaine.france3.fr/2014/04/14/appel-temoin-apres-l-accident-mortel-de-st-medard-d-eyrans-459433.html

Allier : une enquête ouverte après la disparition d’un petit garçon de 2 ans et demi

Une enquête judiciaire a été ouverte dans l’Allier pour « enlèvement et séquestration » lundi 14 avril à la suite de la disparition d’un enfant de 2 ans et demi. C’est la tante du garçon qui a contacté les autorités vendredi 11 avril. Les parents sont injoignables.

Chayson, un bébé de 30 mois porté disparu dans l’Allier... La tante du garçon a signalé la disparition aux autorités vendredi 11 avril, rapporte le quotidien La Montagne, et selon elle le petit garçon aurait disparu « il y a une semaine, à proximité d’un parking de supermarché à Yzeure », peut-on lire dans le Parisien. Les autorités n'ont réussi à joindre ni la mère, ni le père de l'enfant, qui sont toujours injoignables. Une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration » est ouverte depuis lundi 14 avril. D’après le procureur de la République en charge de l’affaire, Eric Mazaud « L’ouverture de cette information contre X va permettre aux enquêteurs d’exercer dans un cadre juridique confortable, comme pouvoir faire des perquisitions et des gardes-à-vue. » a-t-il confié à l’AFP. 
Toutes les hypothèses sont envisagées
Le procureur de la République à Moulins, premier en charge du dossier, Pierre Gagnoud explique à l’AFP que « toutes les hypothèses sont envisagées. Cela peut aller du simple canular à la piste criminelle comme l’enlèvement. » Il semblerait que les déclarations de la tante ne soient pas très claires : « Les déclarations de cette personne sont à prendre au sérieux et sans doute à relativiser sur de nombreux points. » Un avis partagé par Eric Mazaud, d'après qui, « les faits qu’on nous raconte sont confus. Ca part dans tous les sens ».

Les proches de la famille interrogés
Suite au signalement de la disparition de l'enfant, une enquête a été ouverte et le SRPJ de Clermont-Ferrand a été saisi de l’affaire dans les plus brefs délais. Pour l’heure, deux proches de la famille, en plus de la tante, ont été entendus par les enquêteurs. Des recherches ont été conduites autour du lieu présumé de la disparition du garçonnet. Mais malgré les recherches des plongeurs dans le plan d’eau des Ozières, près d’Yzeure, et la patrouille terrestre qui a fouillé les 28 hectares du site, aucune trace de l'enfant n'a été retrouvée. Un appel à témoins a été lancé et toute personne ayant des informations peut contacter le SRPJ de Clermont-Ferrand au 04 78 78 40 06 ou le commissariat de Moulins au 04 70 43 16 16.


Pour en savoir plus : Allier : une enquête ouverte après la disparition d’un petit garçon de 2 ans et demi - Magicmaman.com

lundi 14 avril 2014

Mort mystérieuse dans une villa à Nice: enquête en cours

Les policiers du groupe d'appui judiciaire (GAJ) poursuivent leurs investigations après une macabre découverte, avenue Dillies, sur le Mont-Boron à Nice.
Un homme de 60 ans, qui vivait seul dans sa villa, a été retrouvé vidé de son sang par son père.
Employé d'hôtel au chômage, il aurait pu être agressé alors qu'il venait de garer sa voiture devant chez lui.
Des stigmates sur son visage paraissent suspects. Une autopsie doit être pratiquée pour tenter de déterminer les causes de la mort.
Les policiers du quart ont procédé à de longues et minutieuses constatations samedi.
 

dimanche 13 avril 2014

Rue Clauzel: une balle dans la tête et un mystère qui s'épaissit encore

Un garçon de 23 ans mort à l'hôpital, un quartier qui s'étonne et des policiers qui doivent reprendre à zéro leurs investigations. L'affaire de la rue Clauzel apparaissait déjà surprenante dès la découverte d'un corps inanimé sur le trottoir, dans la nuit de lundi à mardi vers 2 heures. Les services d'urgences qui ont porté les premiers soins à la victime, un jeune homme de 23 ans, connaissaient la gravité de son état et le peu d'espoir qui existait pour le sauver. Il est mort jeudi après trois jours de coma profond.
Trace de balle, surprise de l'autopsie.Dès le départ, les services de police et notamment la police judiciaire, chargée de l'enquête par le parquet, avaient souligné qu'il fallait attendre l'autopsie pour avoir une idée précise sur l'origine des blessures de la victime, le crâne fracassé. Une chute de la façade des immeubles, au 4 et au 6 de la rue Clauzel avait été évoquée. L'autopsie a mis à néant cette hypothèse. La victime est morte à cause d'un coup de feu tiré à bout portant. Un coup de feu qui a touché le haut du crâne et que personne n'avait décelé lors des premiers examens médicaux. Lors du scanner réalisé à l'hôpital Purpan, les médecins avaient bien détecté des traces de métaux. Mais visiblement, l'idée d'une blessure par balle n'avait pas été transmise aux services de police.
Personne n'a rien entendu. Lors de la classique enquête de voisinage, les enquêteurs n'ont trouvé personne pour évoquer le bruit d'un coup de feu ; pas davantage les échos d'une altercation. Un témoin aurait parlé d'un bruit sourd, comme une chute dont les médecins légistes disent désormais qu'elle n'a pas existée.
«C'est un quartier où le bruit est omniprésent, souligne une habitante du quartier. Bien sûr à cause des trains mais également d'incidents multiples et variés. Au bout d'un moment, on n'entend plus rien !»
Un équipement très particulier. Une cagoule sur la tête, des gants de ski, des protège-tibias portés habituellement par les pratiquants de sports de combat, une matraque, un serre-joint de maçon… «Équipement de cambrioleur», estimaient certains policiers au début de la semaine. Sauf qu'aucun cambriolage n'a été signalé dans le quartier et aucun butin n'a été trouvé près de la victime. D'autre part, si la victime venue à Toulouse poursuivre ses études avait déjà eu dans le passé des ennuis avec la justice, il n'était pas un habitué des commissariats toulousains. Et pas connu en tant que cambrioleur.
Quelle piste ? La victime habitait à moins de 50 mètres du lieu où il a été retrouvé inconscient. Chez lui, dans une pièce qu'il partageait avec d'autres personnes, rien n'a été découvert de «particulier». «Il était discret, aimable, bien élevé», affirme une de ses voisines. Lundi soir, a-t-il voulu se venger ? Voulait-il mettre une correction à un tiers ce qui pourrait expliquer son équipement ? A-t-il été victime d'un règlement de comptes ? Les pistes possibles ne manquent pas et la police judiciaire ne manque pas de travail. Sans oublier que l'altercation fatale a pu éclater loin de la rue Clauzel, là où a été découverte la victime.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/13/1862577-les-mysteres-de-la-rue-clauzel-s-epaississent-encore.html

samedi 12 avril 2014

Affaire De Ligonnès. Plus de pistes dans l'enquête

Au troisième anniversaire de ce drame "hors-norme", la procureur de Nantes, Brigitte Lamy constate que l'année écoulée n'a pas permis à l'enquête de progresser.

Dans une interview à lire ce samedi dans Ouest-France, la procureur estime qu'il n'est pas question pour autant « de refermer déjà le dossier  » afin d'éviter de faire courir le délai de prescription.
Suicide ou fuite ? « Les deux hypothèses restent ouvertes ».
En avril 2011, Agnès Dupont de Ligonnès et ses quatre enfants avaient été tués par balle, dans leur maison nantaise. Xavier Dupont de Ligonnès, le père de famille a disparu au volant de sa voiture. Il a été vu pour la dernière fois, le 15 avril 2011, quittant un hôtel low-cost de Roquebrune-sur-Argens (Var). Il était à pied. Il n'a depuis laissé aucune trace de vie. Un mandat d'arrêt international a été lancé contre lui.

http://www.ouest-france.fr/tuerie-de-nantes-affaire-de-ligonnes-plus-de-pistes-dans-lenquete-2142573

vendredi 11 avril 2014

Meurtre d'une sexagénaire à Bobigny : un deuxième suspect écroué

Le scénario du , commis le 7 mars dernier, d’une femme, lardée de coups de couteau dans son appartement, situé dans un immeuble de la rue du Chemin-Vert à Bobigny (Seine-Saint-Denis), se précise au fil des semaines.
Ce 5 avril, un homme, âgé de 36 ans, originaire du Sri-Lanka comme la victime, a été mis en examen avant d’être placé en détention provisoire
Ce suspect a été interpellé, le 3 avril, à son domicile de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne) par les enquêteurs de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Au fil de leurs investigations, les policiers ont constaté le de deux cartes bancaires et deux téléphones portables au domicile de la victime, prénommée Irène.

«Plusieurs retraits d’argent ont été effectués avec ces cartes après la de cette femme, confie une source policière. Par ailleurs, un profil génétique inconnu a pu être relevé sur la scène de crime. Au domicile du suspect interpellé dans le Val-de-Marne, plusieurs éléments à charge ont été découverts».
Selon nos informations, les enquêteurs de la PJ ont notamment retrouvé les cartes bancaires de la victime, ainsi que ses deux téléphones. Ils ont également saisi une veste tâchée de sang. Après analyses, il s’agit de celui de la sexagénaire. Placé en garde à vue, le suspect a nié être l’auteur du meurtre avant de soutenir s’être juste servi des cartes bancaires et des portables de la victime, découverts dans «une rue à Paris». Dans le cadre de la même affaire, un premier suspect, logé par Irène, avait été placé en détention provisoire. Cet homme de 45 ans, également d’origine sri-lankaise, avait alerté la police après avoir découvert le corps de sa logeuse, tuée d’une cinquantaine de coups de couteau. Les investigations se poursuivent.

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/meurtre-d-une-sexagenaire-a-bobigny-un-deuxieme-suspect-ecroue-11-04-2014-3759935.php

                        

jeudi 10 avril 2014

Anaïs, le mystère de Bussang

C’est l’un des mystères lorrains, l’un de ces énigmatiques « cold case », au même titre que l’affaire Grégory ou celle du double meurtre de Montigny-lès-Metz. Anaïs Marcelli, 10 ans, a disparu le lundi 14 janvier 1991, en sortant de l’école. Aperçue pour la dernière fois à 300 m de son domicile, peu après 18 h, à la sortie d’un cours de soutien, la fillette sera retrouvée morte trois mois plus tard. La macabre découverte sera faite par un randonneur, le 21 avril, au sommet du col de Bussang, dans les Vosges.
Partiellement recouvert de pierres, le corps repose en bordure de la RN66, derrière un muret, dans une excavation de faible profondeur. Seuls la tête et les membres inférieurs émergent. L’autopsie permettra de déterminer qu’Anaïs, qui n’a pas été victime de violences sexuelles, a été étranglée à la main.
Depuis, c’est le néant abyssal ou presque. Une première instruction s’est soldée par un non-lieu en juillet 1997, sans qu’aucune mise en examen ne soit intervenue. Incapable de livrer le moindre alibi pour le créneau « 18 h -20 h » lors du jour des faits, un proche d’Anaïs est cependant resté très longtemps dans le viseur du juge d’instruction. Un juge aux méthodes décapantes qui a dû cependant regretter d’avoir nommé, à un certain moment de son enquête, un expert en linguistique.
L’expert et sa boule de cristal…
Ce dernier, chargé d’analyser six courriers anonymes dont certains revendiquant le meurtre, est en effet parvenu, en lisant très certainement dans une boule de cristal, à cette étonnante conclusion : « Ces lettres appartiennent à un seul et même auteur. Et le scripteur serait né en 1927, aurait à son actif plus de 600 enlèvements en 40 ans, et disposerait de deux domiciles : un appartement parisien assez petit et une maison de campagne en région parisienne ». Du grand n’importe quoi…
Rouverte en février 2001, l’enquête s’oriente vers un certain Michel Stockx, un chauffeur-routier qui avait l’habitude d’emprunter la RN66. L’homme est alors en détention provisoire aux Pays-Bas, soupçonné du viol et du meurtre de trois enfants. Il décédera avant d’être interrogé et le dossier, une nouvelle fois, est refermé sur un non-lieu en 2002.
Patrick Marcelli, le père d’Anaïs, sollicitera plus tard des investigations sur Michel Fourniret et Jean-Pierre Treiber. Sans succès.
L’affaire, 23 ans après les faits, va-t-elle rebondir ? Avocat du père d’Anaïs, Me Thierry Moser, a en effet déposé sur le bureau du procureur de la République de Mulhouse une demande de réouverture de l’instruction. D’après lui, certains éléments nouveaux seraient en mesure d’incriminer davantage le proche inquiété lors de l’enquête initiale.
« Ces éléments nouveaux, je ne peux évidemment pas les dévoiler, et ce, dans un souci d’efficacité de l’enquête », confie Me Thierry Moser. « Nonobstant l’ancienneté du crime, il existe encore une chance d’élucider cette affaire ». A suivre.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/04/10/anais-le-mystere-de-bussang

mercredi 9 avril 2014

Mystérieuse découverte à Toulouse : un homme gisait le crâne fracassé

Un homme de 23 ans a été hospitalisé en urgence la nuit dernière. Il a été découvert inanimé quartier Marengo, à Toulouse. La police envisage toutes les pistes.
Que s'est-il passé rue Bertrand-Clauzel, ou à proximité, dans la nuit de lundi à mardi peu après 2 heures ? Dans cette petite rue tranquille du quartier Marengo, à Toulouse, pas très loin de la médiathèque José-Cabanis, un homme a été découvert inconscient. Les pompiers alertés à 2 heures sont intervenus pour une agression. Une équipe du Smur 31 s'est déplacée pour porter les premiers soins et maintenir en vie la victime.
Cet homme de 23 ans a été identifié seulement dans la journée d'hier — il n'avait pas de papier sur lui. Son état de santé a été qualifié hier de «très grave» par les médecins du service des urgences de l'hôpital Purpan. Sa mort a même été annoncée hier matin avant que l'information ne soit contredite. «Il souffre de très graves blessures au crâne et nous avons toutes les raisons d'être très inquiets», confiait hier soir le procureur Michel Valet. Un proche du dossier parlait hier matin à propos de la victime «d'un état de mort cérébrale».
Qu'est-il arrivé à ce jeune homme dont la famille vit à Orléans et qui est domicilié à Toulouse pas très loin du lieu où il a été découvert gisant sur le trottoir, à l'entrée de la rue Clauzel ? Le parquet a confié les investigations au service régional de police judiciaire.
Les policiers de la division criminelle se trouvent face à une énigme avec des solutions différentes. L'hypothèse d'un monte-en-l'air qui aurait été victime d'une mauvaise chute lors d'une escalade à objectif crapuleux a été évoquée. «Une possibilité», souligne le procureur. Peut-être pas la plus sérieuse. Celle d'un homme impliqué dans un règlement de comptes qui tourne mal pour lui reste envisagée. L'idée d'un «fight» comme certaines mouvances en organisent à l'écart des regards indiscrets ne peut être écartée. «Tout est possible et rien n'est mis de côté», affirme, logiquement, la police judiciaire.
Faute d'une expertise médicale qui puisse préciser la violence du ou des coups portés sur la boîte crânienne, il était impossible d'affirmer hier si la victime a chuté ou si elle a été agressée.
Autre point d'interrogation, son équipement. Cet homme portait une cagoule, des gants mais également des protections au niveau des tibias, semblables à celles qu'utilisent certains pratiquants de sports de combat. Et il avait de quoi se défendre. Une matraque et une barre de fer courbée ont été découvertes sur place. Un équipement qui paraît éloigné du cambrioleur lambda. À moins que la barre de fer, «un serre-joint d'un mètre de long» selon le procureur ait été utilisée par son agresseur ? «A ce stade des investigations, nous ne sommes pas en mesure de dire ce qui s'est passé», conclut le procureur Michel Valet.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/09/1859774-mysterieuse-decouverte-a-toulouse-un-homme-gisait-le-crane-fracasse.html

mardi 8 avril 2014

Un homme et une fillette sans vie découverts dans un hôtel de Fréjus

Le corps d’un Grassois de 50 ans a été retrouvé pendu à la fenêtre d’un hôtel en bordure de l’A8. Celui de sa fille a été découvert dans la chambre. Les raisons de cet infanticide restent inexpliquées
Sans raison apparente, ni situation extrême ou désespoir présumé, un Grassois de 50 ans a commis un infanticide sur sa fille de 5 ans, reclus dans le huis clos d’une chambre d’hôtel de Fréjus, ce lundi, avant de se pendre à son tour.
Et c’est une vision d’horreur qu’ont eue des clients de l’établissement Ibis budget dans la zone du Capitou en bordure de l’A8, en apercevant à travers la fenêtre de leur chambre des pieds ballants. Rien encore qui ne laissait présager la scène plus sordide encore qui s’était nouée plus tôt dans la nuit à l’étage du dessus.
La fillette inanimée
C’est lorsque le personnel de l’enseigne Ibis budget a rapidement retrouvé le corps d’un homme pendu au dehors, depuis une fenêtre de la façade sud de l’hôtel, que les choses se sont précisées et précipitées.
Au moment où les policiers et les secours, prévenus des faits, ont pénétré dans la chambre pour remonter le cadavre, ils ont découvert le corps inanimé d’une fillette sur le lit. Très vite, le décès de l’enfant ne faisait aucun doute.
Démarre alors sur place, pour les enquêteurs du commissariat de Fréjus, un laborieux travail de constatations et de relevés pour tenter de comprendre ce qui est survenu dans cette chambre d’hôtel, probablement dans la nuit, et qui a conduit à la mort d’un adulte et d’une enfant. Tout laisserait à penser qu’il s’agit d’un drame familial mais aucun élément concret ne permet de l’affirmer.
La chambre est passée au crible ainsi que le véhicule de la victime par les techniciens en investigations criminelles pour tenter de faire le lien entre les deux corps et remonter à la source de ce funeste scénario.
Séparés et résidants à la même adresse
Après quelques heures d’investigations, le lien de parenté était confirmé entre les deux victimes. « Il s’agit d’un père âgé de 50 ans et de sa fille de cinq ans », confirme Danielle Drouy-Ayral, procureur de la République de Draguignan en précisant l’origine grassoise de la famille.
Si le drame familial ne fait plus aucun doute, les raisons qui ont poussé cet homme à commettre l’irréparable restent pour l’heure nimbées de mystère. « Les parents sont séparés depuis l’été 2013 mais cela se passait en apparence très bien. Les deux adultes vivaient dans la même résidence à Grasse et une décision de justice venait d’accorder la garde alternée au père. Rien ne laissait donc présager une telle issue », poursuit la magistrate.
Quant à la façon dont le père a pu mettre fin aux jours de sa fille, là encore, le flou persiste. Des suppositions sont avancées, de source proche de l’affaire, mais qui devront être confirmées lors d’une autopsie.
Un drame malheureux qui fait écho à des événements similaires survenus très récemment dans les Alpes-Maritimes, comme une chronique de la souffrance.
http://www.nicematin.com/frejus/un-homme-et-une-fillette-sans-vie-decouverts-dans-un-hotel-de-frejus.1688056.html

dimanche 6 avril 2014

Dix ans après, la mère de Jonathan conserve «l'espoir de retrouver l'assassin»

Dix ans après l'enlèvement et le de Jonathan, 10 ans, à Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), le mystère demeure. Dans une interview exclusive au «Parisien» - «Aujourd'hui en France» à paraître ce lundi, la mère de l'enfant, Virginie Coulom, 38 ans, confie pour la première fois son chagrin. «Un tel drame détruit toute une famille. 

 
La vie part en miettes peu à peu», témoigne cette maman de deux autres enfants. «Grâce à des aides psychologiques, j'ai repris ma vie en main pour ne pas sombrer avec l'aide de mes proches. Mais certains jours, comme les dates d'anniversaire ou d'enterrement, je suis dans le chaos». Aujourd'hui, elle s'accroche toujours à «l'espoir de retrouver un jour l'assassin de son fils», pour «comprendre pourquoi» et enfin «mettre des mots sur cette souffrance».

Dans la nuit du 6 au 7 avril 2004, Jonathan Coulom disparaissait de la chambre «Pouliguen» de la colonie de vacances de l'association «Pep 18» à Saint-Brévin les Pins (Loire-Atlantique) où il résidait pour une classe verte en bord de mer. A 7 heures du matin, l'enfant n'était pas à l'appel. Le 19 mai 2004, son corps sans vie était retrouvé dans un étang à Guérande, à une trentaine de kilomètres plus au nord. Il était lesté d'un parpaing et entravé par des noeuds de marin.

Voilà trois ans,
l'arrestation en Allemagne d'un tueur présumé d'enfants a relancé les investigations. En vain. L' de la gendarmerie qui a mis en place une cellule spécialisée continue aujourd'hui à s'intéresser à cette piste, ainsi que le juge Stéphane Lorenz «J'ai toute confiance dans cette équipe d'enquêteurs qui a réalisé un travail remarquable», souligne Virginie Coulom.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/dix-ans-apres-la-mere-de-jonathan-s-accroche-a-l-espoir-de-retrouver-l-assassin-06-04-2014-3745549.php

Vol MH370: les recherches s'intensifient près d'un signal sous-marin identifié - 06/04

Vol MH370: les signaux sous-marins sont-ils ceux des boîtes noires

Jeune fille retrouvée morte à Lodève: la piste criminelle retenue - 05/04

samedi 5 avril 2014

Une fillette retrouvée morte dans un centre thérapeutique à Lodève: un adolescent entendu

Une fillette de 12 ans a été retrouvée morte dans un centre thérapeutique pour enfants à Lodève dans l'Hérault. La "piste criminelle" étant retenue, selon le procureur de la République de Montpellier Christophe Barret.
Une fillette de 12 ans, qui avait disparu d'un centre thérapeutique pour enfants à Lodève (Hérault) vendredi, a été retrouvée morte. La "piste criminelle" est retenue, a-t-on appris samedi auprès du procureur de la République de Montpellier Christophe Barret. Samedi matin, un adolescent aperçu la veille avec la victime, était entendu par les gendarmes de la section de recherche gendarmerie de Montpellier et la brigade de recherche de Lodève, à qui l'enquête a été confiée.
Le corps de la fillette a été retrouvé à l'intérieur du centre dans la nuit de vendredi à samedi. "On est sur une piste criminelle", a indiqué le procureur de la République à l'AFP. La disparition de cette jeune fille avait été signalée vers 13h00 et son corps a été retrouvé dissimulé dans un local, un débarras, vers 22h30", a ajouté le magistrat.
Importants moyens de recherche
Selon les premiers éléments de l'enquête, aucune blessure par arme ou trace de coups, n'était visible sur le corps de la jeune fille et la mort pourrait être due à un étouffement par strangulation ou par asphyxie mécanique, a indiqué une source proche de l'enquête. Le parquet a ordonné une autopsie.
Vendredi en fin de matinée, les gendarmes avaient mobilisé d'importants secours, autour du centre de rééducation thérapeutique pour enfants de Campestre, à Lodève, pour tenter de retrouver la jeune disparue. "La disparition avait été signalée par la direction du centre dans l'après-midi, nous avons aussitôt déclenché un ratissage dans la zone montagneuse alentour, en vain" a indiqué à l'AFP un officier du groupement de gendarmerie de l'Hérault. Les enquêteurs privilégient une piste interne à l'établissement, selon l'un d'entre eux.
Selon son site internet, l'institut de rééducation Campestre fait partie du réseau des instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) qui "ont pour mission d'accueillir des enfants, adolescents ou jeunes adultes qui présentent des difficultés psychologiques s'exprimant par des troubles du comportement perturbant gravement leur socialisation et leur accès à la scolarité et à l'apprentissage".
L'établissement de Lodève est mixte et accueille en internat trois élèves et 10 en semi-internat qui présentent des déficiences intellectuelles. Il accueille également des jeunes présentant des troubles du caractère et du comportement, 14 en internat et 36 en semi-internat.
 

vendredi 4 avril 2014

Les amants de Somme-Suippe ne donnent plus la même version

L’affaire des amants de Somme-Suippe est plus complexe qu’elle n’y paraît. Les aveux de Sophie Richard et de Sébastien Chantereau n’ont, en effet, pas encore livré toute la vérité sur l’assassinat de Julien Thévenet. Si l’implication du couple adultère ne fait plus aucun doute, la juge Delphine Jacquemet, en charge de l’instruction, reste notamment confrontée à de nombreuses interrogations quant au rôle exact joué par les mis en cause et à la façon dont s’est construit le funeste scénario de faire disparaître ce sous-officier de la BA 113 de Saint-Dizier.
Les révélations faites par l’amant de son épouse devant le juge des libertés et de la détention ne manquent pas, en tout cas, de semer le trouble. Selon lui, le rôle de Sophie Richard ne se serait pas cantonné à l’administration de somnifères dans le pastis de son mari, au soir du 24 janvier, mais bien au-delà.

La victime aurait cherché à se défendre

L’ancienne auxiliaire de vie qui avait pris un congé parental de trois ans pour élever sa petite fille aurait, en l’occurrence, participé plus activement à la mise à mort du militaire, en maintenant Julien Thévenet par les épaules tandis que son amant, sous l’emprise de l’alcool, assénait les coups de pioche mortels. Pire: alors que la victime était extirpée de sa somnolence et cherchait à se défendre, elle l’aurait empêchée de crier en bâillonnant sa bouche à l’aide d’un sac plastique.
Pour convaincre son amant, Sophie Thévenet aurait, pour sa part, présenté son mari à Sébastien Chantereau comme étant violent avec elle et ses deux enfants et lui imposant des relations sexuelles. Un élément constant dans le dossier. Or, il s’avère que les deux amants avaient déjà vécu une relation amoureuse quelques années avant les faits. Après leur rupture, Sébastien Chantereau aurait alors rejoint une autre conquête, à Revel, en Haute-Garonne.
Cette nouvelle idylle aurait cependant pris fin au bout de quelques mois, après des violences qu’aurait exercées le jeune homme, ce qu’il conteste par ailleurs. En septembre dernier, celui-ci aurait alors repris contact avec Sophie Richard via un site de rencontres, au moment où le couple Thévenet-Richard commençait à battre de l’aile. Aussi, la question qui se pose est de savoir si celle-ci n’aurait pas renoué dans la perspective, au regard de ses antécédents de violence, de l’utiliser à dessein, comme le pense l’avocat de Sébastien Chantereau, Me Benjamin Chauveaux. Une hypothèse que réfute cependant l’avocat de Sophie Richard, Me Guillaume Bert, estimant que cette dernière se trouvait, au contraire, sous l’influence de son amant.
Aussi la réponse pourrait-elle se trouver dans la personnalité complexe des deux mis en examen. En attendant, tous deux se retrouveront face à face lors d’une confrontation programmée, fin avril, à Reims, devant la juge d’instruction

Une assurance-vie pour mobile?

À Martigues, les parents de Julien Thévenet n’ont aucun doute sur le rôle majeur joué par Sophie Richard. « Dès que nous avons appris la mort de notre fils, on s’est tout de suite dit : Elle l’a tué », confie Jean-Luc Thévenet. Et cela pour une bonne raison : selon lui, l’épouse de son fils entretenait un « rapport maladif à l’argent ». « Et sur la base aérienne, tout le monde pense comme nous », appuie-t-il. Celui-ci estime d’ailleurs que l’assurance-vie contractée par Julien à la demande de son épouse, constitue le moteur de l’affaire. Et d’affirmer : « Le lendemain de l’assassinat, elle se renseignait déjà sur le montant qu’elle toucherait ». Il ressortirait, en outre, d’une enquête financière que les comptes du mari avait été vidés, ce dont Julien Thévenet s’était confié auprès de l’assistante sociale de la BA113. Les finances étaient à ce point à sec que le militaire avait décidé de louer une chambre sur la base pour éviter les frais de déplacement. Une chambre qu’il s’apprêtait à rejoindre quand il a été tué. « Elle l’a tué parce qu’il voulait divorcer et elle allait tout perdre », est persuadé son père. Julien Thévenet et Sophie Richard, déjà mère d’un petit garçon, se sont rencontrés sur internet en avril 2011, avant de se marier en juillet 2013. Entre-temps est née leur petite fille. Très vite, leur relation s’est néanmoins dégradée, au point que Sophie Richard délaissait de plus en plus souvent le domicile conjugal. Jusqu’à renouer en septembre dernier avec Sébastien Chantereau, un homme aux apparences troublantes. Mais s’il se fait appeler Samaël (assimilé à Satan) sur son profil Facebook, son avocat est convaincu qu’il s’agit là « d’une image qu’il veut se donner ». « C’est un homme d’une grande fragilité, indique-t-il. Il s’est toujours lancé à corps perdu dans ses relations sentimentales, mais avec le sentiment d’être utilisé, comme celui d’avoir été instrumentalisé par Sophie Richard. » Un sentiment que ne partage cependant pas, à Virginy, dans la Marne, la mère de cette dernière. « Il n‘y avait plus autant de tendresse entre eux, mais elle n’aurait jamais fait cela, indique-t-elle. Elle a été influencée. » Pourtant, Sophie Richard n’a pas laissé paraître la moindre émotion, tant au cours de l’enquête que devant les magistrats. « Mais elle a l’intention de coopérer, glisse son avocat. Elle ne veut pas se réfugier dans le silence

http://www.lunion.presse.fr/accueil/les-amants-de-somme-suippe-ne-donnent-plus-la-meme-version-ia0b0n327478
Les amants de Somme-Suippe visaient le crime... par UnionArdennais

jeudi 3 avril 2014

Une tentative de meurtre à Paris

Selon une information du Parisien, un homme a échappé à une tentative de meurtre lundi 31 mars rue de Charonne dans le XIe arrondissement à Paris. Vers 20 heures, deux inconnus, montés sur un puissant scooter, auraient pointé un pistolet automatique en direction de la victime. Dans un réflexe de survie, l'homme menacé a enfourché le scooter d'un livreur avant de prendre la fuite.

Après une longue course poursuite, et un nouveau coup de feu, la victime s'est finalement débarrassée de ses agresseurs. L'homme a porté plainte et les enquêteurs du 2ème district de police judiciaire (DPJ) sont chargés des investigations


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/03/97001-20140403FILWWW00132-paris-un-homme-echappe-a-une-tentative-de-meurtre.php

mercredi 2 avril 2014

Arles : l'accident de la route des Saintes cachait un meurtre

Très rapidement, la thèse de l'accident n'a pas tenu. C'est pourtant bien elle qui a d'abord motivé l'intervention de la gendarmerie, vendredi dernier. En fin d'après-midi, le corps d'une femme était retrouvé sur le bas-côté de la route des Saintes-Maries de la Mer, au niveau de Pioch Badet. À ses côtés, une voiture dans le fossé.
La scène va aussitôt intriguer les enquêteurs, rapidement persuadés que la thèse de l'accident était peu crédible. La route sera bloquée pendant de longues heures, pour leur permettre de passer les lieux au peigne fin. Simultanément, des moyens conséquents de recherche ont été engagés, et c'est au bout de quelques heures que les gendarmes vont appréhender un homme, originaire du Gard, s'enfuyant en pleine Camargue. Et ses explications vont bientôt conduire les gendarmes à envisager la piste criminelle. D'où la saisie du pôle criminel du parquet d'Aix-en-Provence, au lieu de celui de Tarascon, intervenant habituellement en pays d'Arles.
L'homme lui aurait délibérément foncé dessus
Très rapidement, au cours de l'enquête et de la garde à vue du suspect, des éléments vont clairement permettre de privilégier l'acte volontaire. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme, alors au volant, aurait d'abord porté un coup de couteau à la jeune femme. Celle-ci aurait alors tenté de s'enfuir, en sautant du véhicule. L'homme lui aurait délibérément foncé dessus.

Pour quels motifs ? L'enquête n'a pu encore l'établir avec certitude. Une dispute, dont l'origine reste floue, pourrait avoir mal tourné, entre ces deux personnes qui se connaissaient depuis quelque temps, sans que l'on connaisse encore la nature de leur relation.
Une autopsie a été ordonnée par un juge d'instruction
Au cours de ses auditions, l'homme, placé en garde à vue, aurait reconnu avoir porté un coup de couteau à sa victime, mais prétend que la suite de l'affaire serait accidentelle. La justice cherche à le vérifier, mais de nombreux éléments et indices relevés sur place laisseraient à penser que la thèse de l'accident ne serait pas conforme aux relevés effectués sur place.

Une information judiciaire a été ouverte dimanche, et l'homme a été mis en examen pour meurtre. Une autopsie a été ordonnée par un juge d'instruction, et l'enquête se poursuit pour préciser exactement le déroulement des faits.

http://www.laprovence.com/Edition-arles

Paris : un homme, soupçonné de meurtre, interpellé avec 155 000 €

Un homme, soupçonné d’avoir participé à une mortelle, le 31 juillet 2013, dans une petite commune de Loire-Atlantique, était toujours en garde à vue, ce mercredi 2 avril après avoir été interpellé, lundi, à . Au d’un banal contrôle routier dans le XIVe arrondissement, Tarek L., 26 ans, a été trouvé en possession de 155 000 € dissimulés dans le top case de son scooter.

 Le jeune homme ne s’est pas étendu sur la provenance de cette importante somme d’argent. Après analyses, les billets ont révélé la présence de résidus de drogue. «L’origine de cette somme reste inconnue, confie une source proche de l’affaire. Soit il s’agit d’argent provenant d’un trafic de drogue, soit il devait servir à acheter des stupéfiants».

Le suspect avait été incarcéré pendant plusieurs mois, après un meurtre et une tentative de meurtre commis à Vigneux-de-Bretagne à l’été 2013. A l’époque, deux hommes avaient été pris pour cible alors qu’ils se trouvaient dans une voiture. Les auteurs des faits avaient mitraillé le véhicule des victimes avec un fusil d’assaut kalachnikov. Près d’une quarantaine d’impact de balles avaient été relevés sur la voiture des deux hommes visés. Dans la foulée, les policiers avaient découvert près de 230 000 € en argent liquide dans l’appartement d’un des suspects. Dans cette affaire, Tarek L., a toujours clamé son innocence. Il avait finalement recouvré la liberté après plusieurs mois de détention provisoire.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-un-homme-soupconne-de-meurtre-interpelle-avec-155-000-eur-02-04-2014-3733725.php