dimanche 20 avril 2014

Papus. Un terrifiant arsenal découvert dans un pavillon

En se déplaçant sur les lieux de la découverte d'un homme suicidé, les policiers toulousains n'avaient jamais pensé faire une telle prise. Seize armes à feu, plus de 10 000 munitions… de quoi réaliser un véritable carnage.
Vendredi, peu avant 15 heures, un artisan plombier qui travaillait à la rénovation d'une petite maison, rue de la Vienne, dans le quartier Papus à Toulouse, a trouvé, dans son lit, le corps inanimé et ensanglanté du propriétaire des lieux.
Il a immédiatement prévenu les secours qui se sont rendus sur place ainsi que les forces de police. L'homme s'était vraisemblablement donné la mort d'une balle dans la tête.
Mais, en explorant cette petite maison, les services de police sont tombés sur un véritable arsenal.
Seize armes à feu ont été retrouvées, de tout type. Fusil d'assaut autrichien, Glock, M16… pêle-mêle, onze armes d'épaule et cinq armes de poing constituaient l'impressionnante collection du propriétaire des lieux. À leurs côtés, au moins 10 000 munitions prêtes à l'emploi ou en voie de l'être mais aussi des chargeurs, des silencieux, des lunettes de visée, des bidons de poudre ou encore des couteaux de chasse plus qu'affûtés. Rapidement, les policiers ont compris l'ampleur de l'arsenal qu'ils venaient de découvrir.
Le propriétaire des lieux, Sébastien, un homme de 39 ans, s'est donné la mort sans laisser derrière lui de lettre d'explication sur son geste. Il s'agit d'un ingénieur informaticien a priori sans histoire. Il était membre d'un club de tir de l'Ouest toulousain. Célibataire et sans enfants, il pratiquait le tir sportif lors de ses moments de loisirs. Au courant de sa passion pour les armes, ses voisins n'étaient pas inquiets d'éventuels débordements. «Nous n'avons rien entendu hier (N.D.L.R., vendredi), expliquait une proche voisine. Nous savions qu'il possédait des armes mais c'était une personne qui nous semblait tout à fait normale.» Cet homme avait acquis cette petite maison du début de la rue de Vienne il y a moins d'un an. Il y vivait sans éveiller la curiosité de son voisinage. Une enquête de police a été ouverte dès vendredi soir afin de déterminer l'origine de cet arsenal qui, tombé dans des mains mal intentionnées, aurait pu provoquer un véritable carnage.

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