mardi 6 mai 2014

Casse du Crédit Agricole de Bessières : les enquêteurs ne voient pas le bout du tunnel

L'enquête sur le casse du Crédit Agricole, commis mi mars, à Bessières, s'annonce longue. Les spécialistes de la section de recherche de la gendarmerie explorent minutieusement toutes les pistes afin de ne rien laisser au hasard.
Quelques semaines après le spectaculaire casse des égoutiers dans la salle des coffres du Crédit Agricole de Bessières dans le Nord-Est du département, l'enquête se poursuit mais promet de prendre du temps au vu du vaste champ des pistes à suivre. «Même si elle a débuté il y a un mois et demi, nous n'en sommes qu'au tout début, explique un proche du dossier. Cela prendra du temps pour tout démêler.»

Quinze enquêteurs sur le dossier au jour le jour

Quinze enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de Toulouse sont affectés en continue sur ce dossier difficile. Les nombreuses victimes -107 coffres visités sur les 160 que compte l'agence bancaire- ont été entendues par les gendarmes. Le préjudice reste estimé à 2.5 millions d'euros (nos éditions précédentes).
Certaines victimes afin de peser davantage encore sur les compagnies d'assurances et de mieux être au fait des actes des enquêteurs ont décidé de se constituer en collectif (lire par ailleurs).
Pour l'heure, toutes les pistes sont explorées et les investigations se poursuivent tous azimuts, avec minutie.
Le mardi 18 mars au matin, de retour de week-end, le directeur de l'agence bancaire du Crédit Agricole de Bessières avait découvert sa salle des coffres saccagée. Plusieurs individus étaient parvenus, en passant par les égouts de la ville, à pénétrer dans l'endroit sécurisé. Ils avaient au préalable détruit les centraux téléphoniques de Bessières et de Villemur-sur-Tarn afin de neutraliser l'alarme. Profitant du week-end, ils avaient méthodiquement forcé les coffres avant de repartir sans éveiller le moindre soupçon. Personne n'a été placé en garde à vue à ce jour dans cette affaire.

Pas de trésor dans les coffres

Les égoutiers de Bessières, inspirés par Albert Spaggiari, le cerveau du «casse du siècle», perpétré en juillet 1976 à la société générale à Nice, seraient repartis avec un butin de 2.5 millions d'euros. Dans leurs besaces, ni tableau de maître ou pierres très précieuses. Ils ont fait main basse essentiellement sur les bijoux conservés par leurs victimes, mais aussi sur des espèces ou des documents auxquels tenaient les propriétaires des coffres. Le montant du butin est estimé à partir des déclarations des victimes.

Le chiffre : 2,5

Millions > D'euros. Le préjudice du casse des égoutiers de Bessières est estimé à 2.5 millions d'euros. Ce chiffre repose sur les déclarations des propriétaires des coffres. Il s'agirait essentiellement de bijoux et d'argent liquide. Pour 107 coffres, la moyenne individuelle dépasserait donc les 23000 €, avec de fortes disparités..................... La suite sur ce lien .....
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/06/1876012-casse-credit-agricole-bessieres-enqueteurs-voient-bout-tunnel.html

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