mercredi 16 janvier 2013

Affaire Kulik : sept nouvelles personnes en garde à vue

Sept hommes sont en garde à vue depuis 8h30 ce matin à Amiens dans le cadre de l'affaire Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et tuée en 2002 dans la Somme, a appris TF1 News de source proche de l'enquête. Les enquêteurs de la gendarmerie d'Amiens veulent notamment effectuer des prélèvements ADN sur ces individus.
Sept hommes ont été placés en garde à vue mercredi matin dans le cadre de l'enquête sur la mort d'Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et tuée en 2002 dans la Somme, selon des sources concordantes, a appris TF1 News de source proche de l'enquête. Ils ont été emmenés dans les locaux de la section de recherche d'Amiens pour être entendus. Il n'y aurait que des hommes, et tous appartiendraient à l'entourage de l'agresseur présumé qui est décédé en 2003 dans un accident de voiture quelques mois après l'agression. Les enquêteurs doivent notamment procéder à des prélévements ADN sur ces individus afin de les comparer à un autre ADN mis à jour par l'IRCGN l'an dernier.
Deux empreintes ADN
Elodie Kulik, 24 ans, avait été violée puis étouffée en janvier 2002. Son corps avait été retrouvé en partie calciné dans un champ à Tertry, dans la Somme. Un préservatif et un mégot avaient été retrouvés près du corps de la victime, permettant le relevé de deux empreintes ADN. Malgré plusieurs milliers d'expertises ADN, les enquêteurs n'avaient à l'époque pas réussi à identifier un suspect. Fin janvier 2012, le principal suspect, mort dans un accident de voiture quelques mois après le meurtre, a été identifié grâce à une méthode utilisée pour la première fois en France, par recoupement d'ADN.
Les enquêteurs ont par ce biais pu faire un rapprochement entre son ADN et celui d'un autre homme, le père du suspect, qui se trouvait alors en prison pour agression sexuelle. Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les sapeurs-pompiers, qui avaient distingué derrière la voix de la victime au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard.
En décembre, la compagne de l'agresseur présumé décédée avait elle aussi était entendue par les gendarmes d'Amiens. Selon une source proche du dossier, une trace d'ADN de cette femme se trouvait sur la scène de crime, cette trace d'ADN ayant pu être transportée sur les lieux par l'agresseur présumé.

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