dimanche 22 janvier 2012

La mystérieuse fin d'Éric Mouton : la famille veut savoir

Il n'a plus donné signe de vie le samedi 26 janvier 2008. Éric Mouton, 20 ans, a passé la soirée à jouer à la console vidéo chez son ami Carlo, de l'autre côté du canal, à 700 mètres du domicile de ses parents à Jussy, un village proche de Montescourt-Lizerolles. Il est reparti vers 2 heures du matin. Plus personne ne le reverra vivant.
Quelques heures plus tard, sa maman Ginette s'apercevra que son fils n'est pas rentré. Elle ne s'est pas inquiétée de suite mais, le dimanche, elle appelle la gendarmerie de Saint-Simon. Les recherches commencent. La famille lance un appel à témoins dans la presse, placarde un peu partout des avis de recherche.


Affaire classée : la famille l'ignorait
Les gendarmes sont intrigués : la famille Mouton a reçu des coups de téléphone - une voix se moquant du nom de famille - à l'heure exacte de la disparition.
Un mois après, jour pour jour, le corps du jeune homme est repéré par un badaud, flottant entre deux eaux, dans le canal. Une information judiciaire pour recherche des causes de la mort est ouverte par le parquet de Saint-Quentin. Une autopsie est ordonnée. Elle révèle plusieurs traces suspectes et montre, notamment, qu'Éric Mouton a été frappé : hématomes dans le bas du dos, éclatement du foie. Un peu d'eau est découverte dans ses poumons mais en très faible quantité.


Les gendarmes auraient entendu de multiples personnes dans le cadre de l'enquête, le patron d'Éric, des amis, des habitants de la cité voisine. « L'enquête a été bâclée. » Christophe Mouton, le frère d'Éric, soutient la thèse d'une rixe. « Les gendarmes disent qu'il est peut-être tombé tout seul. Ce n'est pas possible. Éric n'était pas suicidaire ni dépressif. Et les coups ? » Quant aux appels ? « Les gendarmes ont réussi à savoir. Ils ont dit que c'était des gamins qui voulaient s'amuser mais ils ont refusé de nous dire de qui il s'agissait. »
Lorsque nous lui apprenons que l'affaire a été classée en mai 2009 (« aucune infraction relevée »), ce dont la justice ne l'avait pas informé, Christophe s'effondre : « Nous n'avons plus de nouvelle des gendarmes depuis deux ans. Je suis anéanti. Il y a pourtant pas mal d'éléments qui restent inexpliqués. »
Nous citons les noms de certaines fréquentations de Grégory Wiart qui, selon plusieurs témoins se seraient vantés d'avoir tué son frère. Christophe confirme : « Il les connaissait très bien. Je ne sais pas si on peut dire que c'était ses amis mais il les fréquentait beaucoup. »

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/la-mysterieuse-fin-deric-mouton-la-famille-veut-savoir

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