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La crédibilité de Ghlam mise en cause
« Ils veulent comprendre pourquoi on l’a tuée et comment. L’objet est de vérifier tout ce que Ghlam a pu dire et si cela tient la route », a indiqué Antoine Casubolo Ferro, avocat des proches d’Aurélie Châtelain. La crédibilité de la version du suspect est d’autant plus importante que ce dernier a changé de discours à plusieurs reprises auprès des enquêteurs. En garde à vue, il avait par exemple livré aux enquêteurs une thèse invraisemblable : il aurait trouvé les armes par hasard et voulu s’en débarrasser dans la Seine, avant de se blesser accidentellement.>> A lire aussi : Mort d'Aurélie Châtelain: Sid Ahmed Ghlam tente d'impliquer un kamikaze du 13 novembre
Le jeune homme a par la suite reconnu avoir été sur les lieux, missionné pour commettre un attentat, projet auquel il aurait renoncé. Il avait alors évoqué un complice. Récemment, il a affirmé que ce complice était l’un des kamikazes du Bataclan, Samy Amimour, thèse considérée comme peu crédible par les enquêteurs.
Quatre kalachnikovs, deux pistolets et des gilets pare-balles
Le 19 avril 2015, peu après avoir retrouvé le corps de la professeure de fitness de 32 ans sur le siège passager de son véhicule, la police a arrêté Sid Ahmed Glam dans le 13e arrondissement de Paris après que celui-ci, blessé par balle, a appelé lui-même les secours. Sur place, les autorités avaient débusqué un véritable arsenal dans son véhicule et sa chambre d’étudiant, notamment quatre kalachnikovs, deux pistolets, des munitions et des gilets pare-balles, sans doute destinés à être utilisés dans l’attentat planifié contre une église de Villejuif.http://www.20minutes.fr/societe/1809891-20160320-meurtre-aurelie-chatelain-pourquoi-reconstitution-decisive
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