vendredi 4 mars 2016

La Reynerie : tué de plusieurs balles pour un mobile mystérieux

Abdelhakim Derqaoui, ce père de famille de 32 ans, tué mardi soir quartier Reynerie, à Toulouse, a été touché de plusieurs balles de 9 mm, probablement six, dont une en pleine tête. C'est ce que révèle l'autopsie pratiquée mercredi.
Un homme «sorti des affaires», «apprécié et respecté» dans son quartier, «prêt à rendre service…» C'est en substance les grandes lignes du portrait dressé par les proches d'Abdelhakim Derqaoui, ce père de famille de 32 ans, tué mardi soir par des coups de feu tirés par un inconnu en fuite, quartier La Reynerie, à Toulouse.
Saisis par le parquet, les enquêteurs de la police judiciaire travaillent sur plusieurs hypothèses n'écartant aucune piste, y compris celle d'un règlement de comptes, d'un possible guet-apens ou d'une affaire strictement privée. Deux jours après, les contours du mobile du crime peinent à se dessiner.
Mercredi, l'autopsie pratiquée sur le corps de la victime a révélé la présence de nombreux impacts de balle. Abdelhakim Derqaoui a été tué de plusieurs balles de 9 mm, très probablement six. L'un de ces projectiles s'est logé en pleine tête. Un déchaînement de violence qui reste encore inexpliqué. Mardi soir, le corps de cet homme est retrouvé dans un hall d'entrée du cheminement Auriacombe, au numéro 16 précisément. Les balles viennent de l'atteindre dans le haut du corps et le tireur vient de prendre la fuite. Que s'est-il passé dans les secondes qui ont précédé cette froide exécution ?

Condamné en 2011

Les enquêteurs tentent de remonter l'emploi du temps de la victime qui travaillait dans une boulangerie de la place Anthonioz-de-Gaulle, quartier La Faourette, au Mirail, à moins de 2 kilomètres des lieux du crime. Des investigations autour de son environnement devraient permettre d'y voir plus clair dans les prochains jours. Ce père de famille, très connu dans les quartiers de Bagatelle et La Faourette, n'avait plus fait parler de lui depuis près de 5 ans. Il avait été condamné à 2 ans de prison en 2011, par le tribunal correctionnel, dans une affaire de transport de drogue, à bord d'une Audi RS, entre deux cités toulousaines. Difficile pour autant d'établir le moindre rapprochement entre ces anciens dossiers et l'attaque brutale dont il a été victime. Dernièrement, il était en attente d'un aménagement de peine dans une affaire d'escroquerie. Pour ces proches, «il avait tourné la page de toutes ces années et veillait à l'éducation de son fils».

http://www.ladepeche.fr/article/2016/03/04/2297372-la-reynerie-tue-de-plusieurs-balles-pour-un-mobile-mysterieux.html

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