mercredi 15 octobre 2014

Le mystère des «disparues» de la gare de Perpignan enfin résolu ?

Mis en cause par son ADN, un homme d'une cinquantaine d'années a été placé en garde à vue, hier à Perpignan dans l'affaire des «disparues de la gare». 19 ans après la première affaire, c'est peut-être la fin d'une des plus grandes énigmes criminelles françaises.
Le mystère va-t-il se lever enfin sur l'affaire des disparues de Perpignan ? L'ADN pourrait une fois encore jouer un rôle crucial comme elle l'a fait, il y a à peine un mois dans l'arrestation du tueur de l'A6 dans les Landes, 18 ans après les faits.
Hier vers midi, 19 ans après la disparition de Tatiana Andújar, le 24 septembre 1995, un homme de 54 ans a été interpellé et placé en garde à vue. Un homme déjà condamné pour agression sexuelle, et fiché à la suite de cette décision judiciaire. Selon nos informations, cet homme serait originaire du Nord de la France mais habiterait Perpignan depuis plusieurs années, où il exercerait la profession de manutentionnaire. Il a des enfants et serait séparé de sa femme.
Un des prélèvements d'ADN effectué sur la scène de crime de Mokhtaria Chaïb, la deuxième jeune femme disparue le 21 décembre 1997, est entré en résonance avec le profil de ce Perpignanais. Immédiatement placé en garde à vue, il a été interrogé par la PJ de Montpellier sur son éventuelle implication dans le meurtre sauvage cette jeune fille de 19 ans.
«Je suis très optimiste, a déclaré hier à la presse l'avocat des victimes, Me Etienne Nicolleau. Il n'y avait pas eu de garde à vue depuis des années dans cette affaire. Vous vous doutez bien que si les policiers interrogent cet hommes, c'est qu'ils ont des charges importantes contre lui».

http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/15/1972589-mystere-disparues-gare-perpignan-enfin-resolu.html

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