vendredi 9 août 2013

Disparues de Perpignan : la justice rouvre l'enquête sur la disparition de 2004

Le parquet de Nîmes a décidé, jeudi, de rouvrir une information judiciaire sur la disparition de la jeune Brésilienne Simone De Oliveira Alves pour "enlèvement et séquestration", rapporte France Bleu Gard-Lozère. Francisco Benitez, son ancien amant, avait été entendu dans cette affaire il y a presque dix ans.

Les investigations se déplacent de Perpignan à Nîmes. Le parquet de cette ville a en effet décidé de rouvrir l'enquête pour "enlèvement et séquestration" concernant la disparition de Simone De Oliveira Alves en 2004, rapporte France Bleu Gard Lozère. Une affaire pour laquelle Francisco Benitez, le père d'Allison et époux de Marie-Josée qui n'ont plus donné signe de vie depuis le 14 juillet, avait déjà été entendu. Car le légionnaire, qui s'est donné la mort dans sa caserne de Joffre, à Perpignan, était l'amant de la jeune Brésilienne, rencontrée alors qu'il était stationnée à Nîmes.
"De nouvelles investigations ont été confiées au SRPJ de Montpellier", déjà en charge de l'enquête sur la disparition d'Allison Benitez et Marie-Josée Benitez, a affirmé à l'AFP le procureur-adjoint à Nîmes, Eric Emmanuelidis. C'est d'ailleurs les nombreuses similitudes entre les deux affaires qui ont poussé le parquet de Nîmes à enquêter de nouveau sur Simone De Oliveira Alves. Comme Allison et Marie-Josée, Simone a disparu du jour au lendemain, le soir du 29 novembre 2004 à Nîmes (Gard). Comme elles, elle n'avait aucune raison apparente de le faire et d'abandonner ses quatre enfants selon ses proches. Comme elles, l'un des derniers signes de vie qu'elle ait donnés est un texto annonçant son départ.
Tous les témoins de l'époque seront réentendus
Comme pour la disparition d'Allison et Marie-Josée, il avait nié être la dernière personne à avoir vu vivante la jeune femme brésilienne. Faute de preuves suffisantes, les policiers l'avaient relâché sans porter plus de soupçons sur lui. Comme pour les deux disparues de Perpignan, Francisco Benitez, surnommé Paco, n'avait pas immédiatement signalé la disparition de son amante. Il avait simplement indiqué aux enquêteurs s'être disputé avec la jeune femme. Une dispute qui aurait amené la jeune Brésilienne à partir avec ses affaires.
Le dossier de Simone n'était pas complètement clos - elle continuait de faire l'objet d'un avis de recherche - mais n'avançait plus. L'information judiciaire ouverte à l'époque pour recherche des causes de la disparition (la même qualification qu'à Perpignan) avait été close en 2007 ou 2008, selon le procureur-adjoint de Nîmes. Tous ceux qui avaient été interrogés à l'époque, y compris les proches de Francisco Benitez, devraient être réentendus.
 

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