Grâce à TF1 News, suivez point par point toutes les avancées
concernant l'enquête sur le massacre de la famille britannique al-Hilli,
perpétré mercredi dernier à Chevaline, en Haute-Savoie
et qui a fait quatre victimes : un couple, la mère de l'épouse ainsi
qu'un cycliste français de passage. Seules les deux fillettes du couple,
d'origine irakienne ont survécu.
Le randonneur qui a prévenu les secours. Cet
homme s'adonnait à sa passion, la randonné. Il appelé les secours en découvrant
la voiture criblée de balles. Le cycliste britannique qui était arrivé le
premier sur les lieux était "paniqué (...). Il m'a expliqué difficilement dans
un mauvais français qu'il y avait eu un drame un peu plus haut (...) J'ai tout
de suite compris, poursuit-il. Je me suis approché de la voiture. Je n'ai touché
à rien mais j'ai vu qu'il n'y avait plus rien à faire. Il n'y avait pas un signe
de vie". Le Parisien livre la suite du
témoignage : l'homme s'est penché "une petite fille. (...) Elle
ne répondait pas à nos appels. J'ai tapé dans les mains mais elle ne réagissait
pas. J'ai même prononcé quelques mots en anglais puisque j'ai vu que la voiture
était immatriculée en Grande-Bretagne. Mais il ne se passait rien. Pour moi,
elle était morte". "Il n'y avait aucun bruit. C'était comme dans un film. Une de
ces séries de télévision où tout commence par un meurtre. Sauf que cette fois,
les acteurs c'était nous et que nous n'avions pas la télécommande pour changer
de chaîne..."
"Aucune voiture derrière". Un autre témoin raconte pour RTL ce qu'il a vu. Ce
maçon travaillait au bord de la route lorsqu'il a vu passer la voiture des
victimes. "La personne qui conduisait m'a fait signe de la tête : c'était soit
un bonjour soit un merci parcequ'on travaillait au bord de la route, et on s'est
écartés pour le laisser passer. Il n'avait pas l'air stressé. Ils avaient juste
l'air de touristes qui se baladaient. Et aucune voiture ne les suivait. Je suis
peut-être le dernier à les avoir vu vivants".
Nouvelles investigations sur les lieux du
crime. Les enquêteurs français procédaient lundi soir à de nouvelles
vérifications sur les lieux du crime, fermés aux piétons, "pour se replonger sur
les lieux, vérifier du chronométrage, ce genre de choses", selon un responsable
de la gendarmerie.
Une seule arme pour quatre meurtres. Les
quelques 25 douilles retrouvées sur la scène du massacre ont été tirées par une
seule arme, a indiqué lundi une source proche de l'enquête, confirmant une
information de M6. L'arme utilisée serait un pistolet automatique de calibre
7,65 mm, un calibre moyen considéré comme ancien par des experts. Cette
conclusion résulte des premiers examens balistiques, réalisés au microscope, et
qui doivent encore être approfondis et formellement confirmés. Le procureur
d'Annecy, Eric Maillaud, n'a cependant pas confirmé ces informations dans la
soirée.
Plusieurs pistes. Les enquêteurs français et
britanniques poursuivent leurs investigations, en France et en Grande-Bretagne,
avec pour pistes de travail, "sérieuses, intéressantes", la thèse d'un différend
familial, un crime lié à la profession du père des fillettes "ou éventuellement
ses origines irakiennes", a dit dimanche le procureur de la République d'Annecy,
Eric Maillaud.
Zaid, le frère de Saad al-Hilli, était toujours entendu lundi, pour la troisième journée consécutive au Royaume-Uni. Aucune information n'a filtré à ce jour sur le contenu et même le lieu de cette audition menée dans le cadre d'une enquête confiée aux gendarmes français, auxquels les policiers britanniques prêtent assistance. Zaid al-Hilli s'était spontanément présenté à la police britannique dès jeudi. Les enquêteurs souhaitent notamment élucider les informations relatives à un différend d'ordre financier entre les deux frères et découvrir toute indice qui permettrait de contribuer à élucider le mystère de la tuerie.
Zaid, le frère de Saad al-Hilli, était toujours entendu lundi, pour la troisième journée consécutive au Royaume-Uni. Aucune information n'a filtré à ce jour sur le contenu et même le lieu de cette audition menée dans le cadre d'une enquête confiée aux gendarmes français, auxquels les policiers britanniques prêtent assistance. Zaid al-Hilli s'était spontanément présenté à la police britannique dès jeudi. Les enquêteurs souhaitent notamment élucider les informations relatives à un différend d'ordre financier entre les deux frères et découvrir toute indice qui permettrait de contribuer à élucider le mystère de la tuerie.
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