samedi 21 juillet 2012

Braqueur tué : le bijoutier présenté à un juge

Y a-t-il eu légitime ? C'est la question à laquelle devra répondre le tribunal après l'attaque d'une bijouterie parisienne jeudiqui. Le parquet a requis la mise en examen du bijoutier pour "homicide volontaire" assortie d'un placement sous contrôle judicaire. Selon les premiers éléments de l'enquête, le bijoutier, installé avenue de la Motte-Picquet dans le VIIe arrondissement parisien, a sorti une arme alors que le braqueur venait de rentrer armé dans sa boutique."Le braqueur est rentré avec une arme de poing dans la bijouterie, le bijoutier possédait une arme et s'en est servi. Il a tiré et le braqueur est décédé quelque temps après", avait indiqué une autre source policière. Selon une source proche du dossier, le bijoutier a tiré "à plusieurs reprises, au moins deux fois" et il n'y a pas eu d'"échange de coups de feu".L'autopsie a révélé que la victime a reçu une balle à l'épaule et une à la hanche, avait précisé vendredi une source judiciaire ajoutant qu'il n'y avait pas eu d'échange de coups de feu.

Un cadre légal strict

Le bijoutier, né en 1952, disposait d'un permis de détention d'arme, ont assuré des sources policières. Il gardait son arme dans son coffre-fort et l'a sortie très rapidement quand le braqueur est entré. Le bijoutier a lui-même appelé les services de police. "L'enquête devra déterminer si le bijoutier était dans la cadre de la légitime défense", avait indiqué l'une des sources policière. Selon l'article 122-5 du code pénal, la légitime défense, excluant une responsabilité pénale, est retenue "sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte".

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