Depuis notre édition d’hier, le groupement de gendarmerie de la Haute-Saône a ressorti toutes les affaires concernant des vols d’animaux d’élevage dans le département. Pour le capitaine Bailly, les chiffres sont stables en la matière. « On a eu 7 affaires de ce type en 2010 et nous en avons dénombré 10 depuis l’année 2011 », dont 3 pour l’année 2012.
Dans la répartition de ces vols, on trouve aussi bien des veaux, des brebis que des poules. Un seul éleveur s’est fait délester de 45 gallinacées, poules et coqs confondus. Il est certain que d’emmener des poules, voire des veaux, est assez commode. Cela se complique lorsque l’on s’en prend à des bêtes d’un autre gabarit. C’est certainement pour cette raison qu’une vache avait été abattue dans son pré et que seules ses cuisses avaient été prélevées il y a un an.
Cependant, le week-end dernier à Villars-le-Pautel (nord de la Haute-Saône), et après avoir abattu une charolaise de 550 kg, les voleurs sont parvenus à embarquer l’intégralité de la bête pour en faire leur affaire. Pour le capitaine Bailly, cela ne fait pas de ce type de vols une filière organisée. « On n’a jamais trouvé de trafic organisé dans nos enquêtes avec une volonté d’enrichissement. Il semble que ce type de vols se limite à une consommation familiale », que la période de crise expliquerait au moins partiellement.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/05/09/vaches-executees-pas-un-trafic-de-viande-organise
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