samedi 14 janvier 2012

De l’ammoniaque dans la vodka : le mystère de la chambre glauque

Agé de 66 ans, le résident d’un foyer lyonnais a été mis en examen hier pour empoisonnement mais laissé libre sous contrôle judiciaire. La victime est entre la vie et la mort.
Hier soir à 21 heures, Rabah Sellami, 66 ans, a été placé sous contrôle judiciaire, laissé libre par le juge des libertés et de la détention. Une décision qui contraste avec la gravité de sa mise en examen à la qualification criminelle : empoisonnement.
Et de l’état de la victime : dans le coma, entre la vie et la mort à l’hôpital. Le vieil homme est suspecté d’avoir donné une bouteille de vodka qui contenait de l’ammoniaque à un voisin de chambre, jeudi dans un foyer collectif du 7e arrondissement de Lyon. Dès qu’il a bu, le voisin, Russe de 55 ans, s’est effondré. Un unique témoin dit avoir vu l’Algérien tendre la bouteille Poliakov au Russe. Il s’agit d’un squatteur du foyer, hébergé clandestinement dans la cuisine, qui a varié de versions.
Selon lui, les deux hommes avaient discuté religion musulmane avant la scène de la boisson fatale. D’ici à imaginer une volonté homicide sur fond de querelle religieuse entre miséreux… « J’ai rien donné comme bouteille, comme poison », a bredouillé hier le suspect, l’air hébété, visiblement déconnecté du débat. L’homme dit avoir fait plusieurs séjours psychiatriques au Vinatier.
« Ce n’est pas une enquête, c’est un massacre à la tronçonneuse, toute la procédure criminelle s’est déroulée sans interprète ! », a pesté Me Christophe Bruschi, son avocat, pour qui il est bien difficile de se faire une idée sur cette affaire nébuleuse. Pour l’avocat, il est hasardeux d’affirmer que le vieil homme est à l’origine de l’empoisonnement. Reste une certitude : la vodka n’en était pas.
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/01/14/de-l-ammoniaque-dans-la-vodka-le-mystere-de-la-chambre-glauque

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Murat Tibilov n'est pa sun miséreux mais un artiste peintre à qui la vie n'a pas donné toutes ses chances. L'autre est en tout cas un misérable qui est responsable de l'état légumineux de mon ami. Souhaitons simplement qu'un Dieu leur vienne en aide à tous les deux. Quant à l'avocat, je crois qu'il a gagné le droit de se taire.