mardi 25 octobre 2011

Elle meurt tuée à l'arme blanche, sa compagne arrêtée

Dans la nuit de vendredi à samedi, à Saint-Georges-de-la-Rivière (Manche), une femme est morte d'un coup de couteau porté dans le dos.
« On n'a rien entendu. Il y avait de la musique techno très forte. Cela a dû masquer les cris. » Les rares occupants de la petite résidence de mobile-homes, glissée entre village et mer dans la verdure sans fin de la côte ouest du Cotentin, à Saint-Georges-de-la-Rivière, n'ont rien perçu. Dans la nuit de vendredi à samedi, un drame s'est déroulé à quelques mètres de leur maison de vacances, dans un bungalow identique au leur.
C'est vers 2 h du matin, avec l'arrivée de secours et de gendarmes, qu'ils ont compris qu'il s'était passé quelque chose, sans savoir quoi exactement, chez les deux jeunes femmes arrivées quelques jours plus tôt. Le Codis (centre de secours départemental) de la Manche venait d'être prévenu d'un « événement grave ».
« La troisième affaire criminelle de l'année »
Dans le mobile-home, les pompiers ont trouvé le corps d'une femme de 34 ans. Elle portait une plaie à l'omoplate. Sa compagne, âgée de 24 ans, se trouvait sur place dans un état d'alcoolisation avancé. Elle a reconnu avoir porté un coup de couteau, qui a pénétré très profondément, selon les premiers constats. Se rendant compte que sa compagne était morte, elle a alerté sa famille, qui a prévenu les secours.
Une autopsie a été réalisée à Caen. Ses résultats n'étaient pas encore connus hier soir. Les circonstances du drame ne sont pas clairement établies. La jeune femme, qui a reconnu avoir porté le coup de couteau mortel, a parlé d'un jeu avec sa compagne et d'un « accident ». Ce récit « semble peu en cohérence avec les constatations faites sur place », n'a pu que constater le procureur de la République de Cherbourg, Eric Bouillard, lorsqu'il a fait un point sur ce drame, hier.
L'enquête a été confiée au pôle d'investigation criminel de Coutances. Il ne dispose d'aucun témoin, les deux femmes étant seules dans le bungalow au moment du drame. Les voisins ont pu simplement indiquer qu'« elles avaient loué le mobile-home depuis une semaine ». La plus jeune avait une activité de peintre, la seconde était ouvrière saisonnière. La propension à consommer de l'alcool a déjà conduit l'auteur du coup de couteau devant les tribunaux. Mais aucun fait précédent de violences n'est signalé.
La jeune femme a été mise .................. LA SUITE DE CET ARTICLE SUR CE LIEN.........

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