mardi 30 août 2011

Meurtre de l'A31: le père a été abattu à l’arme de guerre

C'est une information exclusive : Xavier Baligant, ce père de famille tué en juillet sur une aire de repos autoroutière, à Colombey-lès-Belles (Meurthe-et-Moselle) et dont la mort avait suscité une énorme émotion à travers la France et le Belgique a été abattu avec une arme de guerre ! Il s'agirait même d'une arme longue et d'origine suisse, de calibre "sensiblement supérieur" à celui d'une Kalachnikov, une arme déjà redoutable qui affiche un calibre de 7.62. Ses projectiles font d’énormes dégâts. Au moins quatre balles auraient été tirées.
Cet élément ne fait que renforcer le caractère mystérieux de cette affaire.
Tout s'était passé dans la nuit du 18 au 19 juillet. Ses enfants de 4 et 6 ans dormaient dans la voiture. Xavier Baligant, un touriste belge de 30 ans avait fait une halte sur l’aire de repos de Malvaux, à Colombey-lès-Belles. Père divorcé - domicilié dans la petite commune de Pont-à-Celles, entre Bruxelles et Charleroi - il revenait de vacances en Ardèche et voyageait seul avec eux.
Son corps était découvert gisant dans une mare de sang, devant les toilettes de cette aire de repos quasi déserte et dépourvue de restaurant et de station-essence. Un endroit fréquenté la plupart du temps par des routiers. Un patrouilleur de la société d’autoroute APRR donnait l’alerte. Choqué par la scène - les projectiles avaient mutilé le haut du corps et la tête de la victime - l’employé avait dû bénéficier d’une prise en charge psychologique. Le lendemain du drame qui trouvait une large résonnance dans l’hexagone mais également hors de nos frontières - en Belgique et Hollande notamment - le parquet de Nancy ouvrait une information judiciaire pour « homicide volontaire». Avant qu’une chappe de plomb ne s’abatte sur cet étrange meutre survenu au cœur de l’été. L’autopsie sera dépaysée à l’Institut médico-légal de Strasbourg bien que Nancy dispose pourtant d’une structure identique et la restitution du corps à la famille va connaître des ratés avant que Xavier Baligant, fils de policier, ne soit inhumé à Nivelles, sa commune d’origine, le 5 août, soit 17 jours après sa mort.
Le juge d’instruction nancéien Vincent Legaut délivrera dans la foulée une commission rogatoire internationale (CRI), associant ainsi les autorités belges aux investigations menées par les gendarmes de la Section de recherches de Nancy (SR).
Réglement de compte, détrousseurs d’autoroute, témoin d’une transaction qu’il n’aurait jamais dû voir... D’emblée, toutes les pistes ont été exploitées par les enquêteurs nancéiens tant la personnalité de cet employé d’une grosse société pharmaceutique semblait lisse. Xavier Baligant avait un casier judiciare vierge et dans son environnement plus ou moins proche, il était décrit unaniment comme quelqu’un «sans histoire»
http://www.estrepublicain.fr/fr/fil-info/info/5605867-Meurtre-de-l-A31-le-pere-a-ete-abattu-a-l-arme-de-guerre

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