mercredi 31 août 2011

Découverte d'un mystérieux cadavre dans un fleuve près de Bayonne

"Le parquet avait décidé de communiquer parce que personne n'avait encore réclamé le corps". Ce corps, c'est celui d'un homme d'une quarantaine d'années, découvert dimanche au large d'Anglet, dans les Pyrénées-Atlantiques. "Vers 11H30, un corps sans vie d'un homme d'une quarantaine d'années a été récupéré au large de l'embouchure de l'Adour par un navire de commerce et ramené à terre par la gendarmerie maritime d'Anglet", indique dans un communiqué le vice-procureur de Bayonne, Olivier Janson. L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Bayonne. Objectif : déterminer l'identité du défunt, puisqu'aucune disparition susceptible de correspondre à son physique n'a été signalée.

Lors d'un point-presse organisé en fin d'après-midi, M. Janson a expliqué qu'il peut s'agir soit d'une noyade, soit d'un accident de bain de mer, soit d'un marin tombé à l'eau, soit encore de quelqu'un qui a été jeté à l'eau". L'examen médical privilégie une noyade qui aurait eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, précise le magistrat dans son communiqué. Le cadavre a été retrouvé "six à douze heures" après la noyade qui a eu lieu dans les eaux françaises, a précisé M. Janson lors du point-presse.
Une chaîne dorée, la Sicile en médaillon et des cicatrices
De corpulence athlétique (1,85m pour 95 kg), l'homme, qui n'a pas pu être identifié, était vêtu d'un caleçon et portait une chaîne dorée et cinq médaillons, dont l'un représentait une carte de la Sicile, selon le communiqué. De type européen, brun et de teint halé, il présentait également quatre cicatrices à la pommette droite, au menton, à l'appendice ainsi qu'au niveau des parties génitales.

L'analyse de ses empreintes digitales n'a rien donné, selon le vice-procureur qui a ajouté que les enquêteurs bayonnais ont pris contact avec leurs homologues espagnols et italiens afin de déterminer si les empreintes sont répertoriées dans leurs fichiers. Ses avant-bras et son torse étaient rasés, selon le communiqué qui invite les personnes susceptible d'apporter un "témoignage sur cet individu et les conditions de sa disparition" à prendre contact avec la gendarmerie (05 59 42 50 10).

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