samedi 23 juillet 2011

Disparue de Bruz. Le père d'Anne se bat pour retrouver sa fille

Cela fait quinze jours qu'Anne, la jeune femme enceinte de trois mois, a disparu à Bruz près de Rennes.Son père est en contact régulièrement avec les enquêteurs.
« Non, on ne sait rien de plus », soupire Gilles Caudal, le père d'Anne. Sa fille de 28 ans, enceinte de trois mois, a disparu à Bruz, le vendredi 8 juillet. Cela fait maintenant quinze jours. « Les gendarmes poursuivent leurs investigations et auditions. Je les rencontre régulièrement. Ils ne sont ni optimistes ni pessimistes. Selon eux, aucune piste n'est écartée », relate t-il.
Depuis la disparition de sa fille, de nombreuses personnes se manifestent. Elles ont vu l'avis de recherche, affiché partout dans le quartier, ou découvert la disparition dans les journaux, à la télé. « Ces derniers jours encore, les gendarmes ont reçu des témoignages de personnes qui signalent des choses anormales, un véhicule suspect ou tout autre chose. Ils vérifient tout. »
« On doit se battrepour elle »
Les proches de la jeune femme espèrent toujours, évoquent des scénarios. « Le meilleur serait qu'elle ait été enlevée et qu'elle soit retenue en vie quelque part. On a tous écarté la fugue. Ça ne correspond pas à Nanou. Elle ne nous aurait pas laissés sans nouvelles », dit encore son père. La situation est très pénible à vivre. « Christophe, son compagnon, va mal. On se remonte le moral. Des gens que nous ne connaissons pas ont aussi manifesté leur soutien. »
Des voyants et des radiesthésistes ont approché la famille. « Ils perçoivent des choses. Je prends tout et j'en informe les enquêteurs. On a même eu un contact avec un voyant vivant au Canada. » Gilles Caudal a, lui-même, effectué des recherches avec des proches autour du quartier du Vert-Buisson, à Bruz, où sa fille réside. Ce quartier, composé de petits collectifs récemment sortis de terre, est situé près de la quatre voies Rennes-Redon et d'une zone boisée avec de nombreux points d'eau. La Vilaine est toute proche. Le père a longé le fleuve de Rennes à Arzal, a contacté les éclusiers, les capitaineries, les loueurs de bateaux... « Il faut toucher un maximum de monde. On ne sait jamais, ils ont peut-être vu quelque chose. Jusqu'à preuve du contraire, Anne est encore là, mais on ne sait pas où. On doit se battre pour elle », insiste le père.
Les gendarmes, de leur côté, restent discrets sur les avancées de l'enquête. Leur appel à témoins a été davantage ciblé. Ils demandent notamment aux utilisateurs des parkings extérieurs de la résidence d'Anne de dire ce qu'ils ont vu entre le jeudi 7 juillet et le dimanche 10 juillet, le jour où son compagnon a signalé sa disparition.

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