Le chauffeur du semi-remorque était âgé de 46 ans. L’employé de la société de transport de Valladolid, au nord de l’Espagne, venu chercher à Marines des pièces autos produites par Faurecia, a été retrouvé mort dans la cabine de son semi-remorque mercredi après-midi. Il était aux alentours de 16 heures lorsque les pompiers, alertés par des employés de Faurecia, ont ouvert la portière qui était fermée à clé.
Ils ont retrouvé un homme décédé depuis plusieurs heures, brûlé au niveau du visage et de la poitrine. Le feu était éteint depuis déjà longtemps.
L’autopsie pour permettre de déterminer les causes précises de la mort de la victime doit avoir lieu ce matin. Mais d’ores et déjà, les premières constatations effectuées dans les heures qui ont suivi la découverte du corps sont de nature à écarter l’éventualité d’un accident ou d’un suicide.
La victime aurait été ligotéeIl y a tout d’abord ces traces retrouvées au niveau des poignets et des jambes qui semblent correspondre à celles qui auraient été laissées par du ruban adhésif. La victime aurait été ligotée. Un premier examen de son corps a permis également de découvrir que le chauffeur présentait une plaie à l’arrière de son crâne.
Autre élément matériel important : malgré les recherches effectuées par les gendarmes au cours de la soirée, notamment à l’aide d’un détecteur de métaux, les clés du camion, qui était vide hier, n’ont pas été retrouvées sur le lieu des faits, ni dans la cabine ni aux alentours. Pas plus que les papiers du routier. Reste aux enquêteurs de la section de recherches de Versailles, saisis du dossier, à déterminer la chronologie des faits. Hier, ils avaient pu déterminer que le camionneur est arrivé à Marines mardi après-midi vers 17 heures. Il avait alors stationné son semi-remorque sur le parking d’une entreprise désaffectée de la zone d’activités des Carreaux, à proximité de Faurecia, en attendant de charger la marchandise le lendemain. C’est probablement dans la nuit que la victime a trouvé la mort.
Autre axe d’enquête des gendarmes : la personnalité de la victime, un homme à la double nationalité franco-espagnole qui résidait à Valladolid. A ce titre, le patron de la société de transports doit venir sous peu en France afin d’être entendu par les enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie.
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/marines-le-mysterieux-meurtre-du-routier-espagnol-10-06-2011-1487767.php
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