En visite au lycée Voltaire mardi pour "s'associer" à la douleur des élèves, familles et éducateurs, le ministre de l'Education nationale a dénoncé "une agression d'une violence inouïe". Revenant sur les circonstances qui ont conduit à ce drame hors du commun, Luc Chatel a évoqué lors d'un point presse "une banale histoire de coeur qui a dégénéré, mal tourné".
L'adolescente a été grièvement blessée lors d'une bagarre à la sortie de son établissement par le frère aîné d'une de ses amies avec laquelle elle était en conflit pour un dépit amoureux. Afin de venger sa soeur, l'agresseur, âgé de 15 ans et élève dans une école de boxe, s'est rué sur la jeune fille et lui a asséné des coups violents. En chutant au sol, le crâne de la victime a violemment heurté le trottoir. Les deux jeunes filles s'étaient battues à plusieurs reprises dans le collège "pour une histoire de garçon" et plusieurs plaintes avaient été déposées auprès des gendarmes du village. Luc Chatel a précisé qu'un échange de couriels entre les adolescentes avait envenimé la situation.
"La société est plus violence qu'il y a 25 ans"
Pour le ministre, la société "est sans doute plus violente qu'elle ne l'était il y a 25 ou 30 ans, et l'école n'est que le reflet de la société". "Notre devoir, c'est de tout mettre en oeuvre pour qu'au sein de nos établissements scolaires, on puisse avoir des réponses pédagogiques face à cette violence", a-t-il dit.
Des dizaines d'élèves du collège s'étaient auparavant recueillis mardi matin devant les grilles de l'établissement avant d'y déposer des gerbes de fleurs. Une marche blanche sera organisée samedi matin à Florensac à la mémoire de la jeune fille. L'auteur des coups était toujours gardé à vue, mardi, dans les locaux de la gendarmerie de Florensac dans l'attente de sa présentation au parquet de Montpellier. Une information judiciaire a été ouverte pour violences volontaires sans intention de donner la mort. Il devrait être présenté mercredi en fin de matinée à un juge en vue de sa mise en examen.
"La société est plus violence qu'il y a 25 ans"
Pour le ministre, la société "est sans doute plus violente qu'elle ne l'était il y a 25 ou 30 ans, et l'école n'est que le reflet de la société". "Notre devoir, c'est de tout mettre en oeuvre pour qu'au sein de nos établissements scolaires, on puisse avoir des réponses pédagogiques face à cette violence", a-t-il dit.
Des dizaines d'élèves du collège s'étaient auparavant recueillis mardi matin devant les grilles de l'établissement avant d'y déposer des gerbes de fleurs. Une marche blanche sera organisée samedi matin à Florensac à la mémoire de la jeune fille. L'auteur des coups était toujours gardé à vue, mardi, dans les locaux de la gendarmerie de Florensac dans l'attente de sa présentation au parquet de Montpellier. Une information judiciaire a été ouverte pour violences volontaires sans intention de donner la mort. Il devrait être présenté mercredi en fin de matinée à un juge en vue de sa mise en examen.
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