jeudi 5 novembre 2015

Campagne Sarkozy : l'enquête étendue à d'autres dépenses suspectes

Une dizaine de millions d'euros de dépenses inscrites au budget de l'UMP en 2012 ne figurent pas dans le compte de campagne de l'ancien candidat
Le parquet de Paris a étendu l'enquête sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 à d'autres dépenses suspectes que celles liées à Bygmalion, pour plus de 10 millions d'euros.

Les juges d'instructions ont sollicité le parquet car ces derniers s'interrogent sur une dizaine de millions d'euros de dépenses inscrites au budget de l'UMP en 2012 et qui ne figurent pas dans le compte de campagne.

Autre interrogation, des factures manquantes, pour 1,5 à 1,8 million d'euros, d'une autre société que Bygmalion, Agence Publics, pour ses prestations lors d'un des grands meetings de la campagne, à Villepinte, le 11 mars 2012.

Un Bygmalion bis ?

Les enquêteurs soupçonnent déjà qu'environ 18,5 millions d'euros de dépenses de meetings ont été illégalement imputés à l'UMP, via des fausses factures, par la filiale événementielle de la société de communication Bygmalion, Event&Cie, alors qu'ils devaient figurer dans les comptes de campagne. 
Une dizaine de millions d'euros de dépenses inscrites au budget de l'UMP en 2012 ne figurent pas dans le compte de campagne de l'ancien candidat
 Les juges d'instructions ont sollicité le parquet car ces derniers s'interrogent sur une dizaine de millions d'euros de dépenses inscrites au budget de l'UMP en 2012 et qui ne figurent pas dans le compte de campagne.
Autre interrogation, des factures manquantes, pour 1,5 à 1,8 million d'euros, d'une autre société que Bygmalion, Agence Publics, pour ses prestations lors d'un des grands meetings de la campagne, à Villepinte, le 11 mars 2012.

Un Bygmalion bis ?

Les enquêteurs soupçonnent déjà qu'environ 18,5 millions d'euros de dépenses de meetings ont été illégalement imputés à l'UMP, via des fausses factures, par la filiale événementielle de la société de communication Bygmalion, Event&Cie, alors qu'ils devaient figurer dans les comptes de campagne. 

L'affaire Bygmalion c'est quoi ? par LeHuffPost
Cette fraude aurait eu pour but de masquer une explosion du budget, limité à 22,5 millions. Son existence a été reconnue par des cadres de Bygmalion ainsi que par Jérôme Lavrilleux, à l'époque directeur adjoint de la campagne et bras droit du secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé.
Entendu par la police en septembre, Nicolas Sarkozy, qui n'est pas mis en examen, avait réfuté tout dérapage de ses comptes, qualifiant cette thèse de "farce". Lors de la confrontation du 9 octobre, Jérôme Lavrilleux s'était interrogé sur les "très nombreuses zones d'ombres sur ces comptes de campagne dans de très nombreux domaines différents". 

http://www.sudouest.fr/2015/11/05/campagne-sarkozy-l-enquete-etendue-a-d-autres-depenses-suspectes-2176505-4705.php

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