Des policiers et des anciens policiers, dont le patron de la PJ parisienne, Bernard Petit, ont été placés en garde à vue par l'Inspection générale de la police nationale pour des "suspicions de fuite dans le cadre d'une enquête judiciaire". Les fuites concernent une affaire impliquant "l'escroc des stars" Christophe Rocancourt.
Selon France 2 , le patron de la PJ parisienne est suspecté d'avoir prévenu Christian Prouteau, l'ancien patron du GIGN, qu'il allait être placé en garde à vue. Interpellé début octobre, il a été mis en examen le 9 octobre au côté de Christophe Rocancourt dans une affaire d'escroquerie et de corruption présumées. En tout, quatre policiers et anciens policiers sont en garde à vue dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, police des polices).
Perquisitions au "36"
Outre le patron de la PJ parisienne, Bernard Petit, et son chef de cabinet, Richard Atlan, sont aussi entendus Joaquin Masanet, responsable syndical policier en retraite proche de la gauche, actuellement président de l'Association nationale d'action sociale (Anas) des personnels de la place Beauvau, et un autre membre de l'Anas, détaché de la police nationale.
"Les quatre gardés à vue sont soupçonnés d'avoir donné des informations de première main à Christian Prouteau avant sa garde à vue et pas seulement la date de son interpellation", a expliqué une source proche du dossier. Des perquisitions ont été menées mardi au siège de l'Anas et mercredi au "36" Quai des Orfèvres, mythique adresse de la PJ parisienne.
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