jeudi 8 janvier 2015

Il arrive aux urgences avec une balle dans le genou mais ne veut rien à dire

Un homme âgé de 25 ans s'est présenté mardi aux urgences de l'hôpital Purpan, à Toulouse, le genou en très mauvais état. Les chirurgiens orthopédiques vont devoir accomplir des miracles mais il est probable que ce garçon ne marchera plus jamais sans boiter. La ou les balles tirées par une arme de poing ont martyrisé l'articulation. Ce ou ces coups de feu ont été portés dans l'après-midi de mardi du côté de l'avenue de Fronton et cela ne ressemble pas à un accident. Par qui ? Pourquoi ? Hier les policiers de la brigade criminelle et des atteintes aux personnes n'avaient aucune réponse à ces questions. Personne n'a alerté la police lors de l'agression et les pompiers n'ont même pas été sollicités. Et les policiers devront progresser dans cette enquête sans l'aide de la victime.
En effet, cet homme connu pour des délits routiers, quelques détentions de drogue mais aussi un coup de feu sur une discothèque de l'agglomération toulousaine en février 2012 a été très clair : il ne parlera pas et ne fournira aucun renseignement. «Il n'a rien à dire, ne sait rien, ne comprend pas», résume un enquêteur de la sûreté départementale pas vraiment dupe.
Difficile de se tromper de cible à une si courte distance même si, un soir de mi-octobre en décembre à La Reynerie, un père de famille sans histoire a été pris pour cible à bout portant au fusil de chasse. Il a perdu une jambe dans ce qui «semble ressembler à une erreur», reconnaît un policier. Cette fois, «l'erreur» paraît peu crédible.

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