C'est au cours de recherches menées au domicile familial de Ramonchamp (Vosges) par la gendarmerie que le corps de Laétitia a été retrouvé dans la cave dans la soirée de mardi, a indiqué une source proche de l'enquête, sans donner plus de détails.
La disparition de la jeune femme, âgée de 38 ans et mère de famille, remontait au 2 septembre. Ce jour-là, elle avait quitté son travail dans un établissement pour personnes âgées vers 20h30. Mais le lendemain, elle ne s'y était pas présentée. L'une de ses collègues, qui avait connaissance du climat orageux au sein du couple, avait immédiatement fait état de cette disparition suspecte à la gendarmerie.
Le compagnon avait donné cinq versions différentes
D'abord entendu comme simple témoin, le compagnon avait expliqué qu'il dormait lorsque sa compagne était rentrée de son travail, et pensait qu'elle avait été enlevée pendant la nuit. «Mais il est apparu que cet homme a menti, en donnant des circonstances différentes à ses proches, ses voisins ou les enquêteurs. Il a, en tout, donné cinq versions», a expliqué le procureur d'Epinl, Etienne Manteaux.
«Nous avons par ailleurs retrouvé le téléphone portable de la victime, ainsi que celui du suspect, sur lesquels les mémoires ont été purgées exactement à la même heure», a expliqué le procureur. «Nous avons malheureusement la conviction que (la disparue) est morte», expliquait Etienne Manteaux mi-septembre, alors que l'information judiciaire ouverte pour disparition inquiétante était requalifiée en homicide volontaire.
L'enquête de gendarmerie a par ailleurs établi que la disparition de la victime, qui a eu deux enfants âgés de 7 et 9 ans avec le suspect, «ne résultait a priori pas d'un suicide ou d'une fugue», a ajouté le procureur. «Je pense que c'est la décision prise par la victime de quitter le domicile familial qui a été déterminante» dans le mobile du suspect, a-t-il ajouté.
L'avocate du compagnon de Laëtitia, Me Emeline Aquino, lui a conseillé de garder le silence durant sa garde à vue.
Le couple, qui habitait une maison ouvrière, connaissait des difficultés financières. Il avait été signalé quelques jours avant la disparition, lorsqu'une de leurs filles avait accidentellement ingéré des anxiolytiques avec lesquels se soignait son père. Ce dernier avait alors chargé sa compagne. «Il est très probable qu'il ait voulu pré-constituer des preuves contre sa compagne dans le cadre de la séparation et de la future garde des enfants», a estimé le procureur.
Le compagnon avait donné cinq versions différentes
D'abord entendu comme simple témoin, le compagnon avait expliqué qu'il dormait lorsque sa compagne était rentrée de son travail, et pensait qu'elle avait été enlevée pendant la nuit. «Mais il est apparu que cet homme a menti, en donnant des circonstances différentes à ses proches, ses voisins ou les enquêteurs. Il a, en tout, donné cinq versions», a expliqué le procureur d'Epinl, Etienne Manteaux.
«Nous avons par ailleurs retrouvé le téléphone portable de la victime, ainsi que celui du suspect, sur lesquels les mémoires ont été purgées exactement à la même heure», a expliqué le procureur. «Nous avons malheureusement la conviction que (la disparue) est morte», expliquait Etienne Manteaux mi-septembre, alors que l'information judiciaire ouverte pour disparition inquiétante était requalifiée en homicide volontaire.
L'enquête de gendarmerie a par ailleurs établi que la disparition de la victime, qui a eu deux enfants âgés de 7 et 9 ans avec le suspect, «ne résultait a priori pas d'un suicide ou d'une fugue», a ajouté le procureur. «Je pense que c'est la décision prise par la victime de quitter le domicile familial qui a été déterminante» dans le mobile du suspect, a-t-il ajouté.
L'avocate du compagnon de Laëtitia, Me Emeline Aquino, lui a conseillé de garder le silence durant sa garde à vue.
Le couple, qui habitait une maison ouvrière, connaissait des difficultés financières. Il avait été signalé quelques jours avant la disparition, lorsqu'une de leurs filles avait accidentellement ingéré des anxiolytiques avec lesquels se soignait son père. Ce dernier avait alors chargé sa compagne. «Il est très probable qu'il ait voulu pré-constituer des preuves contre sa compagne dans le cadre de la séparation et de la future garde des enfants», a estimé le procureur.
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