mercredi 3 septembre 2014

Un an après, il déterre un deuxième squelette chez lui

Alors qu'il creusait dans son jardin, un habitant de Bruniquel est tombé sur un os en ce début de semaine. L'an dernier, à la même époque, il avait déjà déterré un squelette humain très ancien dans la cave.
Histoire sordide ou histoire de France ? En l'espace d'un an, un propriétaire de Bruniquel au mis à jour, lundi après-midi, un deuxième squelette humain en creusant dans son jardin. Peu impressionné par sa nouvelle trouvaille, un crâne, Jacky Poussou a aussitôt stoppé le chantier et prévenu toutes les autorités : mairie, gendarmerie et direction régionale des affaires culturelles (Drac). «Je commence à avoir l'habitude. L'an dernier, c'était dans la cave. Les archéologues sont venus et ont estimé qu'il ne fallait pas pousser plus loin les fouilles. Ils m'ont d'ailleurs laissé les ossements qui reposent toujours dans la cave. Ils sont très anciens, mais on n'a pas su me donner de datation précise. Regardez, le squelette est resté dans la même position que quand je l'ai découvert, replié sur lui-même.»

La Drac se rendra sur place

Même s'il refuse de s'émouvoir, Jacky Poussou se pose quand même pas mal de questions sur l'origine du crâne qu'il vient de révéler. «Il y a peut-être eu une épidémie, il y a plusieurs centaines d'années dans le village. J'ai lu qu'il y avait eu aussi des histoires de vampires. Pour l'instant, je ne sais pas. Mais ça ne m'inquiète pas trop. Je préfère voir l'aspect positif de la chose. C'est toute l'histoire du village qui est sous nos pieds et c'est aussi mon destin de continuer à construire cette maison que j'ai entamée il y a une quarantaine d'années maintenant.»
Du côté de la gendarmerie, comme la thèse de l'homicide est écartée, aucune enquête n'a été lancée.
En revanche, la Drac se déplacera à Bruniquel. «Autant un squelette ne fait pas le printemps, autant deux…», blague l'ingénieur plus particulièrement chargé de la gestion archéologique du Tarn-et-Garonne. Plus sérieusement, Laurent Sévègnes explique sur cette nouvelle découverte : «On va d'abord essayer de dégager le squelette. Puis on l'étudiera. S'il s'agit d'un ancien cimetière, on demandera probablement au propriétaire de tout reboucher et de ne plus creuser sur ce site. Dans ce genre d'affaire, on est toujours sur le fil du rasoir.»
En attendant l'avis de l'expert, Jacky Pousson reste serein.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/03/1944244-un-an-apres-il-deterre-un-deuxieme-squelette-chez-lui.html

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