jeudi 21 novembre 2013

L'empoisonneuse "obsédée par l'argent" selon son fils

Guilhem, fils cadet de Patricia D. « n’est pas étonné de ce qui arrive à sa mère » qu’il décrit « comme cupide et obsédée par l’argent »
Il a 22 ans, et a réussi dans la vie malgré un contexte parental très chaotique. Il a fait la connaissance de son père, alors que ce dernier était en prison pour avoir frappé sa mère et s'est retrouvé en foyer à l'âge de 12 ans. Guilhem est le fils cadet de Patricia D., cette femme de 53 ans incarcérée en Haute-Savoie dans une affaire d'abus de faiblesse et de violences sur un homme âgé et dont la justice a publié la photo, afin de rechercher des victimes sur la Côte d'Azur.
Dessinateur industriel à Toulouse, il a appris par les médias que sa mère était susceptible d'être impliquée dans de nouvelles affaires d'empoisonnement. « Je ne suis pas été étonné, elle a toujours été obsédée par l'argent facile et rapide, elle est très égoïste et cupide »,assène Guilhem qui se dit « très détachée de sa mère depuis qu'il a été placé en foyer à l'âge de douze ans ».
« Si elle sort de prison, elle va se faire du mal »
La dernière fois qu'il l'a vue, c'était à Cannes, il y a environ deux ans. «Je n'avais plus de contacts avec elle depuis son départ pour la Côte d'Azur, elle m'envoyait des photos d'elle sur des bateaux, elle avait l'air heureuse et je pensais qu'elle allait mieux, qu'elle s'était stabilisée, hélas, je suis tombé sur la même personne, toujours aussi intéressée par les hommes riches », souffle ce jeune homme qui est parvenu à se construire malgré cette vie en foyer.
« Elle m'a montré les marches du Palais des festivals, a insisté pour que nous allions jouer aux machines à sous pour m'impressionner, mais elle n'avait pas d'argent, nous avons dépensé dix euros, alors qu'elle n'avait pas de quoi payer une nuit d'hôtel et nous nous sommes disputés à cause de ça. Elle voulait que nous allions dormir chez des amis », poursuit Guilhem qui a constaté« qu'elle avait une vie marginale car des clochards l'appelant par son prénom la sifflaient de manière très familière ».
C'est par son père, qu'il voit de temps à autre, mais dont il se dit également « très détaché »qu'il a appris que Patricia D. était en prison à Haute-Savoie.
Cette dernière lui écrit, mais il ne veut pas lui répondre. « Je sais ce qu'elle va me dire. Je ne veux plus l'écouter, j'ai tourné la page ». Puis, il lâche, calme : « Si elle sort de prison, elle va continuer à se faire du mal ou à faire du mal aux autres ».

http://www.nicematin.com/nice/lempoisonneuse-obsedee-par-largent-selon-son-fils.1518865.html

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