Interpellées lundi, et après quarante-huit heures de garde à vue, elles sont soupçonnées d’avoir abusé de la vulnérabilité - « intellectuellement en grande difficulté » selon le parquet de Dax - d’un couple de Capbreton et d’un commerçant installé à Saint-Vincent-de-Tyrosse. Le préjudice total s’élève à près de 1 million d’euros (580 000 pour les premiers et 330 000 euros pour le second). Leur mère est également mise en examen pour recel d’abus de faiblesse.
C’est une plainte de l’avocat des époux, en mars 2012, qui a donné le coup d’envoi à l’enquête judiciaire, menée par les gendarmes de Dax et de Pau. Des comptes porteurs ont été découverts, dans le Sud-Est et la région parisienne. Mais aussi à Pau et Bayonne, où deux jeunes femmes ont été libérées de leur garde à vue mais seront poursuivies pour recel et blanchiment.
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Les deux sœurs ont reconnu, lors de leur garde à vue, avoir été entraînées dans une spirale infernale mais affirment ne pas avoir réalisé la vulnérabilité de leurs victimes. De plus, selon elles, l’argent devait servir à financer l’ouverture d’un commerce à Capbreton en y associant les époux. Le commerce a bien ouvert, mais le couple n’apparaît nulle part dans l’affaire.
À l’issue de leur présentation hier, la mère, mise en examen pour recel d’abus de faiblesse, a été placée sous contrôle judiciaire, alors que ses deux filles ont été placées en détention provisoire. « Compte tenu de la vulnérabilité de ces gens, ces faits sont graves et inadmissibles », disait hier le procureur de la République de Dax, Frédérique Porterie.
http://www.sudouest.fr/2013/05/30/deux-soeurs-auraient-soutire-pres-de-1-million-d-euros-1068905-7.php
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