jeudi 20 décembre 2012

Exécution à Purpan. Nordine du Room 157 se sentait suivi et en danger

L'enquête sur l'exécution, ce week-end, de Nordine Belkacemi, 32 ans, a été confiée, lundi soir, à une juridiction spécialisée dans le crime organisé à Bordeaux. Peu avant les faits, la victime, en conversation au téléphone avec un de ses proches, aurait indiqué qu'il se sentait suivi.
L'enquête sur l'exécution de Nordine Belkacemi, dans la nuit de samedi à dimanche, sur le parking d'une station-service dans le quartier de Purpan à Toulouse (nos éditions précédentes) a pris un nouveau virage lundi soir. Le parquet de Toulouse a en effet été dessaisi de celle-ci au profit de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux. Cette juridiction s'intéresse spécifiquement au grand banditisme et à la criminalité organisée.
Cette décision des magistrats est due notamment au mode opératoire très particulier et extrêmement violent utilisé par le ou les assassins du père de famille de 32 ans. Vingt impacts de balles d'arme de guerre ont été relevés sur son corps, au niveau de la tête et du thorax, autant sur la carrosserie de son véhicule Mercedes.

Il n'a pas pu échapper à son exécution

Le scénario de son exécution se dessine peu à peu. Ce soir-là, au volant de sa voiture, la victime se serait en effet sentie suivie. Il l'aurait indiqué à un proche au cours d'une conversation depuis son téléphone portable. Ce même proche qui a entendu les rafales de balles et prévenu les secours.
Nordine Belkacemi ne s'était a priori pas rendu dans cette station-service de supermarché pour y faire le plein. Il aurait vraisemblablement voulu, se sentant en danger, se réfugier un endroit où du public était susceptible de se trouver à cette heure-là. Sur place, son ou ses tueurs n'ont pas hésité et ont criblé son corps de balles dans sa voiture. Il n'a pas pu leur échapper.

Zones d'ombres

Les enquêteurs du SRPJ de Toulouse ont continué hier, à auditionner des personnes susceptibles de leur fournir des informations. Ils cherchaient toujours à y voir clair sur l'activité professionnelle de la victime et notamment ses liens avec la discothèque Room 157. Le jeune homme travaillait-il dans le commerce de voiture ? Dans le BTP ? Certaines zones d'ombres restent à élucider.
L'exécution sommaire dont il a été victime relève du règlement de compte. Le jeune homme, au lourd passé judiciaire - il avait notamment été condamné par le tribunal pour deux affaires de trafic de stupéfiants - n'avait cependant plus fait parler de lui depuis plusieurs années.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/19/1518278-execution-a-purpan-nordine-belkacemi-se-sentait-suivi-et-en-danger.html

2 commentaires:

Anonyme a dit…

faudrait que la police de toulouse se remémore le passe de la famille touat

Anonyme a dit…

car soit cette famille de grand banditisme est protégé par les magistrats de toulouse,y compris la police,soit ils sont nul de ne pas faire le rapprochement