mardi 13 novembre 2012

Chloé : la justice envisage aussi l'enlèvement et la séquestration

Une information judiciaire pour enlèvement et séquestration a été ouverte mardi dans le cadre de la disparition de Chloé, une adolescente de 15 ans à Barjac, village médiéval de 1.400 habitants dans le Gard, a indiqué mardi une source judiciaire. Cette information judiciaire permet d'élargir le champ d'action des enquêteurs qui travaillaient jusque-là dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "disparition inquiétante" ouverte par le parquet d'Alès, selon la même source.

L'enlèvement est considéré sur le plan pénal comme un délit lorsque sa durée est inférieure à sept jours et devient au-delà un acte criminel et donc passible de la cour d'assises, a souligné la même source.

Une réunion a été organisée en fin de matinée entre le procureur de la République à Alès, les gendarmes et les parents de Chloé, a indiqué une source proche de l'enquête, tandis que les recherches avaient repris mardi autour du village où plus d'une centaine de gendarmes, aidés par les habitants, tentent de retrouver l'adolescente.

Barjac ratissé

Jeune fille apparemment sans histoire, Chloé n'a plus donné de nouvelles depuis qu'elle a quitté en scooter, vendredi vers 17h30, le domicile d'une amie situé dans un village distant d'une dizaine de kilomètres de son domicile. Son scooter a été trouvé devant le domicile familial, le moteur froid, avec toutes les affaires de la jeune fille sous le siège à l'exception de son casque et de son téléphone.

Un quartier général a été improvisé par les quelque 110 gendarmes mobilisés, auxquels, par dizaines, les habitants viennent prêter main forte depuis samedi. Depuis le début des recherches, une zone de 16 km2 a été ratissée autour de Barjac. Un quadrillage très serré qui n'a donné aucun résultat.

Un appel à témoin a été lancé pour retrouver Chloé, 1,59 m, de corpulence mince, les yeux bleus, les cheveux longs, couleur châtain clair, et des piercings aux oreilles. Au moment de sa disparition, elle portait un jean et un blouson beige aux manches noires de marque Adidas. Les témoins peuvent s'adresser à la gendarmerie de Barjac (04.66.24.50.27), où de nombreux appels ont été reçus. Chacun a été vérifié. Sans résultat.
 

Aucun commentaire: