mercredi 22 août 2012

Dieulouard : interpellé pour "séquestration", il s'évade de la gendarmerie

Le feuilleton continue sur la commune de Dieulouard où depuis hier soir, les gendarmes recherchent activement le jeune homme interpellé avec un fort déploiement quelques heures plus tôt. Placé en garde-à-vue en milieu d’après-midi pour une supposée « séquestration », le jeune homme a pris la poudre d’escampette de la gendarmerie de Dieulouard où il était censé être sous surveillance.
Très vite, des renforts sont venus de Nancy pour essayer de remettre la main sur le suspect. Plusieurs témoins nous ont signalé des lueurs de lampes de poche dans la nuit. Celles de gendarmes vérifiant un à un les jardins des zones pavillonnaires, situées autour de la gendarmerie.
Près de quinze heures plus tard, le jeune « évadé » n’aurait toujours pas été repris. Tandis que des renforts du peloton d’intervention ont été aperçus il y a quelques minutes dans le bassin Mussipontain. Depuis le matin, dans le ciel, un bruit lancinant de pales d’hélicoptère plantait un peu plus le décor.
Pour mémoire cette histoire rocambolesque a débuté hier aux alentours de douze heures. Une femme qui loue depuis quelque temps, une petite maison dans la rue Porte-Boulot qui mène vers le cimetière, envoie un SMS à sa mère, expliquant être séquestrée par son ami, venu lui rendre visite. Elle lui demande de prévenir « la police ».
Un, deux puis trois SMS, conduisent la gendarmerie à monter un imposant dispositif en plein après-midi. Plus d’une dizaine de voitures ont été comptabilisées, place de Verdun, où les gendarmes prennent position, au pied des terrasses des cafés. Après avoir revêtu leurs gilets pare-balles, accompagnés d’un maître-chien, ils ont enfoncé la porte de la maison, pour interpeller dans le calme, le jeune homme qui dormait. La « séquestrée » ayant réussi à sortir quelques minutes plus tôt.
Si hier soir, des doutes étaient émis quant au scénario de cette supposée séquestration, une certitude était avancée : l’évidence d’un retour en prison pour le jeune homme. En effet, placé en régime de semi-liberté, celui-ci n’avait pas regagné la prison de Metz-Queuleu où il purgeait une peine.
En ayant pris la poudre d’escampette de la gendarmerie de Dieulouard, où il était placé en garde-à-vue, désormais le jeune homme peut porter le titre « d’évadé ».

http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2012/08/22/l-evade-court-toujours

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