Tentative d'arnaque ou vraie bug informatique ?
Une enquête est en cours après l'apparition sur internet de 375 dossiers
médicaux de la clinique de Champagne, située à Troyes (Aube), afin de déterminer
l'origine de la fuite, a-t-on appris vendredi de source judiciaire, confirmant
une information révélée par le quotidien L'Est Eclair. L'enquête doit déterminer
s'il s'agit d'une faille technique ou d'une intrusion physique qui aurait
permis, par inadvertance ou volontairement, de libérer les données qui se sont
retrouvées référencées sur le moteur de recherche Google.
Retour sur les faits : le 6 juin, une société informatique prend contact avec la direction de la clinique pour lui faire part d'un problème. Rendez-vous est pris cinq jours plus tard. Entre temps, une aide-soignante de l'hôpital de Troyes rapporte à la clinique que des dossiers médicaux en provenance de l'établissement sont disponibles sur internet. La clinique met aussitôt en place une cellule de crise pour faire cesser la fuite et engage une procédure auprès de Google pour écraser les données rendues publiques. Le géant de l'internet s'exécutera finalement après une assignation en référé.
Au moment du rendez-vous avec la société informatique, l'histoire se corse. Les employés de la société indiquent avoir eu connaissance d'une fuite et tentent de monnayer pour 10.000 euros leurs services, proposant un audit. Les soupçons du PDG de la clinique Daniel Massia se portent alors rapidement sur la société, qu'il se souvient avoir vue intervenir sur l'ordinateur d'un médecin.
Interrogée, la société informatique dément toute implication dans la fuite des dossiers. Quelque 375 dossiers sont concernés, des compte-rendus de bloc opératoire, mais aussi de biopsies réalisées par un cabinet de l'agglomération troyenne. La clinique a déposé plainte contre X.
Retour sur les faits : le 6 juin, une société informatique prend contact avec la direction de la clinique pour lui faire part d'un problème. Rendez-vous est pris cinq jours plus tard. Entre temps, une aide-soignante de l'hôpital de Troyes rapporte à la clinique que des dossiers médicaux en provenance de l'établissement sont disponibles sur internet. La clinique met aussitôt en place une cellule de crise pour faire cesser la fuite et engage une procédure auprès de Google pour écraser les données rendues publiques. Le géant de l'internet s'exécutera finalement après une assignation en référé.
Au moment du rendez-vous avec la société informatique, l'histoire se corse. Les employés de la société indiquent avoir eu connaissance d'une fuite et tentent de monnayer pour 10.000 euros leurs services, proposant un audit. Les soupçons du PDG de la clinique Daniel Massia se portent alors rapidement sur la société, qu'il se souvient avoir vue intervenir sur l'ordinateur d'un médecin.
Interrogée, la société informatique dément toute implication dans la fuite des dossiers. Quelque 375 dossiers sont concernés, des compte-rendus de bloc opératoire, mais aussi de biopsies réalisées par un cabinet de l'agglomération troyenne. La clinique a déposé plainte contre X.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire