Le suspect interpellé par la police judiciaire de Dijon, Jacky Martin , 50 ans, domicilié à Mâcon a été mis en examen ce jeudi pour "arrestation arbitraire, enlèvement et homicide volontaire" a indqiué Karine Malara, procureure de la République de Mâcon. Le juge de la détention et des libertés a décidé à 16h50 de placer Jacky Martin, en détention provisoire.
Le suspect interpellé par la police judiciaire de Dijon, Jacky Martin , 50 ans, natif d'Auxerre et domicilié à Mâcon a été mis en examen ce jeudi pour "arrestation arbitraire, enlèvement et homicide volontaire" a indqiué Karine Malara, procureure de la République de Mâcon. Jacky Martin a été déféré à l'issue de la garde à vue à 11h25 et a été présenté au juge d'instruction, Mme Sapey-Guesdon, qui lui a notifié ce chef de poursuite. Il a ensuite été présenté au juge de la liberté et de la détention (JLD) qui a décidé l'incarcération de Jacky Martin. La conférence de presse qui a eu lieu ce jeudi 21 juin à 14h15 au palais de justice de Mâcon a permis aux enquêteurs de souligner un point essentiel : si l'ADN qui a identifié le suspect n'est pas une preuve irréfutable dans le sens où il a été prélevé dans la voiture, ce qui laisse d'autres possibilités éventuelles d'explications, l'enquête d'environnement a été, comme on peut l'imaginer, très appronfonie pour décider de procéder à l'interpellation. "Nous avions cet ADN depuis un certain nombre de mois, expliquar le commissaire Paul Montmartin, patron de la DIPJ de Dijon. Nous avons fait une grande enquête d'environnement et c'est ainsi que nous avons pu obtenir des indices graves et concordants à l'encontre du suspect". Et ce, en plus des analyses ADN. En d'autres termes, les policiers avaient bien sûr consciensieusement fermé des portes et s'étaient préparé à un certain nombre d'arguments ou d'alibis de la part d'un homme qui connaît très bien le régime de la garde à vue pour y avoir été placé à de très nombreuses reprises. Peu loquace et thèse à vérifier On sait en tout cas que Jacky Martin a été peu loquace au cours de sa garde à vue, se demandant pourquoi il était là... Il a nié les faits selon Mme le procureur de la République. De source proche du dossier, le suspect aurait donné cette version : être sorti en discothèque avec le frère de la victime (sic) et avoir ainsi été amené à monter dans le véhicule. Des déclarations qui semblent être catégoriquement réfutées par l'intéressé. Par ailleurs, il a nié être dans le secteur du Théâtre au soir du samedi 19 mars 2005. Mais, toujours selon des sources proches du dossier, les enquêteurs auraient bel et bien des éléments accréditants le fait qu'il était présent sur les lieux! Par ailleurs, il avait été fait état d'un véhicule Mercedes repérée le soir du meurtre, une Mercedes qui aurait circulé dans le laps de temps où Anne-Sophie est partie. J. Martin changeait souvent de véhicules mais étrangement, ses connaissances indiquent qu'il aimait bien cette marque allemande.... Enfin, précision des enquêteurs, le suspect a été interpellé en Saône-et-Loire et non à Replonges dans l'Ain, localité proche de Mâcon où est domiciliée la famille Girollet. En revanche, il se trouvait régulièrement à Replonges et "buvait l'apéritif régulièrement dans un bar, à proximité du lieu de travail des parents" selon un témoin. D'autres circonstances étranges en tout cas avec des questions auxquelles il n'a pas été répondu eu égard au secret de l'instruction. Il avait également l'habitude d'aller chez sa famille à Fleurville, après avoir habité avec elle à Viré. A 16h50, l'audience du JLD se terminait. Le magistrat a décidé d'écrouer le quinquagénaire
http://www.bienpublic.com/actualite/2012/06/21/affaire-girollet-le-maconnais-mis-en-examen-pour-arrestation-enlevement-et-homicide-volontaire
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